Titre : Les phénix jumeaux

Auteur : Akira Makkuro

Disclaimer : Les personnages ne sont malheureusement pas à moi mais ils appartiennent à la grande J.K. Rowling à qui nous devons beaucoup. Néanmoins, Morgane m'appartient et je serais reconnaissante à tous de ne pas me la pendre !

Commentaires de l'auteur: L'histoire débute au début du cinquième tome et ne tient pas compte de la suite (Hoxcrures, Reliques de la Mort, ….) donc il n'y a aucun spoiler au cas certains lecteurs, ou lectrices, n'auraient pas encore lu la fin.


Prologue

Godric's Hollow était plongé dans l'obscurité. La nuit était tombée depuis quelques heures déjà et les rues n'étaient plus que faiblement éclairées par les rares réverbères disséminés le long des rubans de goudron. Aux fenêtres de l'une des plus grandes bâtisses, on pouvait encore distinguées de la lumière et si l'on tendait bien l'oreille, des voix douces filtrées par une fenêtre entrebâillée, accompagnées d'une envolée de notes de musique. Autour de cette maison bâtie dans un style tout à fait victorien, aux façades recouvertes de lambris de bois peint, se trouvait un jardin exubérant. Des rosiers grimpaient joyeusement le long de la clôture tandis que le gazon était parsemé d'hautes herbes folles. Malgré ce bazar, le domaine respirait la joie de vivre et le bonheur. Qui aurait put deviner ce qui allait s'y passer cette nuit-là.

Devant le portillon de bois, une silhouette encapuchonnée de noir dardait un regard mauvais sur la maison. Dans ses yeux rubis brillait la malveillance, la folie et la mort. Imperméable au charme du domaine, il pénétra dans l'allée de gravier clair sans le moindre regard autour de lui. De toute manière, il était insensible à la beauté et à cette heure là, plus personne n'était dehors, non pas qu'il craignait d'être vu – cet homme ne craignait personne – mais il n'avait pas envie de jouer au chat et à la souris avec les gens du ministère ou de l'Ordre.

La porte d'entrée résista à sa poussée, son verrou empêchant qui conque d'entrée sans sonner. D'un geste souple, l'homme vêtu de noir tira une étrange baguette de son long manteau et marmonna à voix basse, la baguette pointée sur la serrure. Celle-ci émit un léger cliquetis et la porte s'ouvrit, livrant le passage à l'étranger. Une voix féminine venait de l'étage, le rire perçant sous ses mots.

« James, vient m'aider à coucher Harry. Ce petit monstre est intenable ce soir. ! »

Un rire plus grave s'éleva de la pièce à gauche de l'entrée et bientôt un homme apparut sur le seuil de la pièce. Avec ses cheveux bruns en bataille et ses yeux noisette pétillant derrière ses lunettes, James Potter pila net en voyant la silhouette sombre se dressait devant lui. La joie disparut aussitôt de son visage et, dégainant à son tour une baguette, il haussa la voix :

« Il est là ! Lily, vas t'en ! Prend les et vas t'en ! »

L'homme en noir ricana et un éclair vert éclaira le vestibule. Puis il tourna les talons, et sans un regard en arrière, il monta les escaliers en prenant son temps. Il n'était pas pressé. Se dépêcher ne servait à rien. Dans la chasse, il fallait laisser le temps à la proie de comprendre qu'elle était piégée, qu'elle ne pouvait fuir et la laisser sombrer dans le désespoir. A sa droite, un pas précipité lui finit tourner la tête. Une magnifique jeune femme aux cheveux bruns roux et aux yeux verts lui fit face, un enfant d'une année à peine dans les bras. Le voyant, Lily Potter tourna promptement les talons, essayant de refermer la porte de la chambre derrière elle. Un simple sortilège de l'homme en noir et la porte vola en éclat.

La jeune femme s'interposa entre l'homme et l'enfant. Elle était désarmée et pourtant, elle se tenait là, juste devant lui, l'empêchant d'atteindre sa proie. Il siffla entre ses dents, glacial :

« Pousse toi, sale petite Sang-de-Bourbe ! Hors de mon chemin ! »

Lily leva vers lui un regard désespéré, essayant de retenir l'étranger qui l'avait poussé loin de sa trajectoire. Mais il était si fort.

« Je vous prie, ne les tuez pas ! Tuez-moi mais ne tuez pas Harry…

Mais avec plaisir ! »

L'étrange lumière verte éclaira la pièce et la jeune rousse s'effondra sur le sol sans un cri, le visage déformé par le désespoir. Puis l'homme se tourna vers l'enfant. Assis sur le lit, ses yeux vert fixés sur le meurtrier à travers ses mèches sombres, l'enfant avait perdu son sourire. Pourtant il ne semblait pas paniquer, juste étonné, sa respiration légèrement irrégulière. L'homme leva une nouvelle fois sa baguette et, suivant le mouvement fluide du poignet, la lumière verte jaillit pour la troisième fois dans la maison. Un cri terrifiant résonna dans la nuit alors que les yeux verts de l'enfant fixaient une silhouette noire se tordant sur le sol. Ce fut cette nuit là qu'Harry Potter vaincu Le Plus Grand Mage Noir du Siècle, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, celui qui s'était nommé lui-même, Lord Voldemort.

0o0o0o0o0o0o0

Quelques jours plus tard, au 4, Privet Drive, Londres.

Mr Dursley rageait. On devrait même dire, il écumait de rage, au sens littérale du terme puisque un mince filet d'écume ourlait ses lèvres de blanc. Comment osaient-ils ? Comment ces… ces… monstres avaient-ilsput oser leur cela ? Et sa femme qui lui avait dit qu'ils n'avaient pas le choix, qu'ils devaient accepter ?

Trois jours auparavant, en partant au travail, il avait trouvé qu'une atmosphère bizarre régnait sur Londres. De nombreuses personnes portaient d'étranges costumes et semblaient surexcitées. De plus, on avait annoncé aux informations le soir même d'étranges phénomènes comme de larges vols de hiboux et d'interminables chutes d'étoiles filantes. Et le lendemain, Il était là, sur le pas la porte, comme un vulgaire chien abandonné sur un perron dans l'espoir d'être adopté. Lui, le fils de ces gens… anormaux, Il était là, dormant à poing fermé comme étant sur de son droit. Lui l'avait tout de suite reconnu, bien sur, et Pétunia aussi. Mais au moment où, retenant sa rage pour ne pas faire causer le voisinage, il avait pris le panier pour le déposer à l'orphelinat comme il se doit, le regard de sa femme était tombé sur la lettre posée dans le panier avait dit, d'une vois blanche, qu'Il devait rester.

Et maintenant, Mr Dursley rageait. Parce que ce… garçon serait surement aussi anormal que ces parents, que sa présence allait faire tache sur la réputation de son nom. Parce que… Mr Dursley trouvait des tas de raisons de maudire la présence récente de son neveu sous son toit et tempêtait à l'abri des regards des voisins. Mais laissons le là, il se passe d'autres choses dans le monde.

0o0o0o0o0o0o0

Le même jour, Orphelinat Turner, Londres centre.

L'enfant qui était arrivée la veille avait encore quelques traces de brulures sur le visage et les bras mais rien de bien grave. Tout aurait disparu d'ici quelques semaines et à un an à peine, on se remet vite de ce genre de blessures. La petite fille avait passée vingt quatre heures en surveillance à l'hôpital puis avait été confié à l'orphelinat Turner en espérant qu'un couple vienne la chercher. Elle était si jeune, seule rescapée d'un incendie dans lequel ses parents avaient perdus la vie.

La directrice de l'orphelinat était une femme un peu replète, le visage chaleureux éclairait par deux yeux bleus lumineux et encadrait par une crinière blond doré. Elle était d'une générosité connue de tous et c'était la raison pour laquelle l'hôpital s'était d'abord adressée à elle pour confier l'enfant. Elle avait tout de suite accepté sa garde et l'avait mis dans une des chambres réservées aux enfants en bas âge. Autour de son cou, une chaînette d'argent brillait, captant les rayons du soleil. Intriguée, la femme avait prit le médaillon en forme de larme pour y découvrir un étrange message : « Les phénix jumeaux veillent sur la Lumière ». Sur l'autre face, on pouvait y lire le prénom de l'enfant. La directrice reposa le collier à sa place et caressant la joue de l'enfant endormie, prononça d'une voix douce :

« Dors bien, ma petite Morgane. Je vais tâcher de te trouver rapidement une famille, tu verras. »

Car en effet, Mme Turner avait reçu quelques jours auparavant la visite d'un couple français qui cherchait une petite fille à adopter, la femme étant stérile. Après quelques coup de fil et une rapide visite des parents potentiels, la petite Morgane repartait vers une nouvelle vie, la vie de Morgane Dargent.


Voila, j'espère que ça vous a plu. Je sais que c'est court mais ce n'est que le prologue. Les chapitres devraient être plus longs. Pour l'envoie des chapitres, je tenterai de le faire régulièrement, d'autant plus que pour une fois, la trame de l'histoire était entièrement écrite avant même que je commence de l'écrire (chose très rare chez moi).

Alors à la prochaine et surtout, laissez-moi votre avis. Dites moi si c'était nul ou bien si cela vous plut, ce que vous trouvez bancal,…