Disclamer : Les personnages appartiennent, comme nous le savons tous, à la merveilleuse Stephenie Meyer. Cependant, la trame de cette fic et toute les choses peu catholique qui vont avec, m'appartiennent. Merci de le respecter.

Note d'auteure : Salut tout le monde ! Je m'essaye à l'écriture sur le monde de Twilight pour la première fois, et je me lance aussi dans le lemon ! Alors voilà le prologue. Il n'est pas très long, mais c'est fait pour lol ! Bonne lecture, et donnez-moi vos impressions =D !


Prologue :

Isabella Marie Swan. Étudiante. Prostituée. Voici cinq mots qui pourraient parfaitement me définir. Le jour, je n'étais qu'une banale étudiante parmi tant d'autres à la fac de Seattle. Bella Swan, studieuse, timide et maladroite. Voilà comment me décriraient mes amis. Seulement, ils ignoraient que la nuit venue, je devenais une séductrice hors pair, utilisant mes charmes et mes atouts pour devenir le luxe du client...

Parce que c'était exactement ce que j'étais. Un luxe. Une gâterie. Un caprice. Quelque chose qu'on ne se permettait que de temps en temps... J'étais comme une part de gâteau au chocolat pour un diabétique. Un rêve, une illusion, une tentation, un fruit défendu... quelque chose de si proche et de si éloigné à la fois... La nuit venue, je devenais Isa.

Et ce soir, encore une fois, je serai Isa. Je nouais délicatement un fin foulard de soie rouge sang autour de mon cou et enfilais un long manteau noir cintré, achevant de me préparer, quand mon téléphone portable sonna.

- J'arrive, dis-je après avoir décroché, ayant reconnu le numéro de Laurent.

- Très bien Isa, je t'attends, déclara-t-il d'une voix bourrue.

Je raccrochai avant qu'il ne puisse rajouter quoi que ce soit. Laurent était un bel homme Afro-Américain à la peau couleur olive qui servait de chauffeur aux filles de l'agence, lorsqu'elles devaient se rendre à un rendez-vous avec un client. J'avais commencé ce boulot il y avait environ un an, avant ma rentré à l'université. Ce soir là, bien que cela n'étant pas dans mes habitudes, j'avais décidé de sortir en boîte pour oublier le fait que je ne pourraient sûrement pas, avec mes maigres revenu de serveuse et l'argent que j'avais économisé, me payer plus de deux semestre à la fac, sans compté un appartement respectable. À ce moment là, j'habitais toujours chez mon amie Angela, en attendant de trouver quelque chose... la recherche de ce quelque chose dura plusieurs mois. Dire que j'avais eu quitté la pluvieuse petite bourgade de Forks dans le péninsule d'Olympic, au nord-ouest de l'état de Washington, malgré les réticence de mon père, pour avoir un brillant avenir, et que tout ce que j'avais eu jusque là avait été un job de serveuse et l'hospitalité de mon amie... Mon moral avait été au plus bas.

Bref, j'étais assise au bar, quand une femme possédant une abondante chevelure rousse flamboyante m'avait abordé. De fils en aiguilles, j'en étais finalement là où j'étais aujourd'hui. Quand je l'avais fais pour la première fois, j'avais été en larmes, mais ça s'était arranger avec le temps. Victoria était la directrice de l'agence d'escortes, tout à fait l'égal, dans laquelle je travaillais. Elle était très tolérante envers les filles, et les conditions de travail étaient plus que respectable. Elle ne nous prenait que dix pour cent de ce que nous gagnions chacune, et aucune de nous ne s'en plaignait. Elle gérait nos clients, mais nous pouvions toujours refuser quand nous le souhaitions.

Ce soir, j'allais rencontrer un nouveau client. Un gros client, selon Victoria. Il pourrait éventuellement, si tout se passait bien, devenir un de mes habitués. C'était supposément sa première expérience avec une prostituée. Je supposais que c'était encore un de ces vieux millionnaires au physique ingrat voulant se payer du bon temps. N'ayant reçu aucune indication sur ma tenue ou sur d'éventuels « extravagance », je m'étais habillé d'une petite robe noir à fines bretelles, arrivant à mis cuisse, d'une paire de talons hauts ainsi que d'un petit foulard. Je m'étais maquillé assez sobrement, ne sachant pas ce que le client - dont j'ignorais toujours le nom - préférait.

J'attrapai mon sac et sortis de mon modeste, mais néanmoins respectable appartement. Je pris l'ascenseur pour descendre sans risquer de me tordre une cheville à cause de mes vertigineux talons hauts. Lorsque je sortis de l'immeuble, je découvris Laurent me tenant galamment la portière de la limousine ouverte pour que je puisse y entrer. Je m'y installai confortablement et me servis une coupe de ce champagne très couteux que contenait la glacière, tandis que Laurent se mettait en route vers le point de rendez-vous, un hôtel cinq étoiles.

Parce que, voyez-vous, je n'étais pas n'importe quelle prostituée. Non. J'étais une prostituée de luxe. J'étais la prostituée de luxe. J'étais Isa...