Titre : La Dame de Fer

Disclaimer : Les personnages et lieux de cette fiction appartiennent à leur auteur : Hidekaz Hiramuya. Je ne tire aucun profit en écrivant cette fanfiction. Margaret Thatcher appartient à elle-même. Quoique, le personnage usité est plus celui interprété par Meryl Streep dans le film La Dame de Fer de Phyllida Lloyd, que je vous conseille par ailleurs.

Rating : K+

Je ne sais pas trop car tout le recueil n'est pas classé « Death-Fic » alors je ne sais trop le rating que je dois accorder à des O.S. où il y a mort de l'un des personnages…

Couples/Personnages: Margaret Hilda Thatcher (née Roberts), Royaume-Uni (England/Arthur Kirkland). Evocation de France et de Russie.

Mots : 1 000

Milles mots tout rond !

Note d'auteur : L'envie de publiée un recueil d'O.S. sur le monde d'Hetalia ne date pas d'hier et déjà plusieurs sont écris. Néanmoins, j'hésitais encore) publié et je trouve bien cynique de profiter de la mort de quelqu'un pour publier… Quoiqu'il en soit, j'espère que mes écrits vous divertirons et je vous en prie : si vous souhaitez me donner votre avis, le bouton « rewiew » en bas est à votre disposition !

Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture.

P.S. : Je précise que ceci est une fiction et que je n'ai aucune idée de la façon exacte dont Margaret Thatcher s'est éteinte, sachant que je n'y étais pas !


« - Denis ? Denis ? Où es-tu ? »

Une voix faible s'éleva d'entre les couvertures où un corps âgé s'agitait. Des cheveux blancs éparses étaient posés sur l'oreiller blanc lui aussi. Dans ce lit, inébranlable, se tenait la Dame de Fer, personnalité très controversé. Nous somme le Lundi 8 Avril 2013 au matin et, Margaret Thatcher sent la fin proche.

Il n'y a personne d'autre dans la chambre claire. La maisonnée n'est pas encore réveillée et dans l'ignorance de tous, ce personnage s'éteindra.

Cependant, il est des êtres qui ne répondent pas aux lois des Hommes. Des êtres inhumains, quoique d'apparence humaine. Ils ont revêtus cette forme et la conserve depuis de nombreuses années, vous ressemblant. Peut-être l'avez-vous déjà croisé au détour d'une rue ? Ces personnages d'exception sont des nations. Votre patrie ayant pris forme humaine. Ainsi, nous pouvons retrouver au chevet de Margaret Thatcher : Arthur Kirkland ou de son nom complet, United Kingdom of Great Britain and Northem Ireland.

Il n'est pas étonnant de retrouver auprès de l'un des plus grand Premiers Ministres de l'histoire de l'Angleterre, la nation elle-même. Cette dernière, était agenouillé près de Margaret, tenant ses mains entre les sienne. Le regard dans le vague, tout comme l'ancien Premier Ministre, il la regardait s'éteindre, serrant doucement les mains de la vieille femme.

Elle continuait d'appeler son mari. Où était-il celui-là ? Parti quelque part, alors qu'elle avait besoin de lui ? Denis ! Il devait avoir oublié de mettre son écharpe aussi, il allait attraper froid s'il ne faisait pas plus attention… Que deviendrait-elle si jamais il lui arrivait malheur ? Ce serait terrible, assurément ! Denis !

Les mains d'Angleterre resserrèrent celles de la vieille femme. Son visage aux traits d'ordinaire agacé, renforcé par la proéminence de ses sourcils, n'affichait plus que de la tristesse; tristesse de voir l'un de ses plus grands enfants partir après 87 ans passés à ses côtés. Même si Margaret n'exerçait plus depuis des années, elle avait marqué l'histoire de l'Angleterre, son histoire. Il comprenait bien mieux les sentiments de France et à quel point il avait pu être dévasté en voyant Jeanne d'Arc morte, ou Robespierre, ou Napoléon, ou Victor Hugo et tant d'autre…

Lui-même pleurait chacun de ses enfants qui le quittait, l'accompagnait et, son cœur se serrait davantage envers ceux qui s'étaient battus pour lui et avaient accomplis de grande choses. Il avait pleuré devant ceux qui exerçaient sous le nom de Shakespeare, il avait pleuré devant Elisabeth 1ère, devant Winston Churchill et maintenant, devant Margaret Thatcher.

En parlant de ce cher bulldog de Churchill, Margaret lui ressemblait. Tous deux étaient citoyens de Manchester et Margaret étaient considérée comme la plus grande Premier Ministre depuis Churchill. Beaucoup de comparaison pour deux personnes différentes mais qui ont pourtant tant fait.

Certains verront sa mort comme une bénédiction et d'autres, comme lui, pleureront. France l'aiderait-il ? Il comprendrait, assurément.

« - Denis ? C'est toi ? Tu es rentré ? »

Cependant, la maladie frappe les Hommes et ne tarde pas à les faucher. L'Alzheimer aurait eu raison de la Dame de Fer, comme l'avait surnommé Ivan, plus sûrement que n'importe quel irlandais.

Un léger sourire passa sur ses lèvres tandis qu'il y repensait, bien que ce ne soit pas particulièrement drôle. A ce moment, il ne savait trop s'il pouvait mais, dans l'intimité de la mort, il pouvait bien se le permettre.

« - Denis n'est plus là, Margaret. Il est parti.

- Parti ? Où donc ? »

La vieille femme tourna sa tête en direction d'Angleterre avant de le dévisager. Ce regard, comme il le connaissait et comme il lui manquait déjà… Le regard dur et fier de cette femme sévère qui avait accomplie bien des choses…

« - A-t-il prit son écharpe au moins ? Il fait encore froid, il pourrait tomber malade ! »

Angleterre ne répondit pas, serrant les mains de la vieille femme qui continuait de critiquer son défunt mari. Elle avait toujours fait cela, le remettant toujours dans le bon chemin, étant sévère aussi, très dure. Elle n'avait pas usurpée son surnom.

« - Angleterre ? »

Arthur tourna la tête vers Margaret. Il la reconnaissait ? Oui, forcément. Il n'était pas humain. Les rapports qu'elle avait eu avec lui n'étaient pas les mêmes qu'avec ses proches…

« - Angleterre, je sais que les autres me trouvent rude, que le peuple n'est pas d'accord et que je ne suis pas appréciée. Mais, je m'en fiche, je fais cela pour vous, mon petit, et vous, vous êtes pour le peuple. J'ai toujours agi pour vous, Arthur, toujours.

- Je sais Margaret. Ne vous inquiétez pas.

- Je ne m'inquiète pas. Je n'ai pas hésité, je sais ce que j'ai fait et je ne regrette pas. J'aimerai juste, revoir Denis. Encore une fois.

- Vous le reverrez bientôt Margaret, bientôt…

- Je l'espère, mon petit. »

Un silence se fit pendant lequel l'on entendait que le piaillement des oiseaux qui avaient élus domiciles sur l'arbre se trouvant non loin de sa fenêtre. Denis avait voulu les chasser un jour mais elle l'en avait dissuadé et depuis, ils étaient restés.

« - Angleterre ? »

Le ton sévère et sans-appel de la vieille femme ne souffrirait d'aucun refus alors, la nation répondit.

« - Oui ?

- Vous devez me trouver bien sévère.

- Non, Margaret… Pas spécialement…

- Ne me mentez pas. Je sais ce que je fais. Mais, Angleterre, nous ne devons pas céder, nous devons rester fort. Nous resterons de marbre et ne céderons pas. C'est bien compris ?

- Yes Lady Thatcher…

- Bien. Sur ce Angleterre, je m'en vais. »

Le silence se fit de nouveau avant qu'un souffle ne soit expiré. Les paupières se fermèrent pour une ultime fois.

Arthur sentit les larmes se remplirent et il ne fit rien pour les refouler tandis qu'il reposait les mains de la vieille femme sur le lit.

« - God save the Iron Lady… »


Au cas où, je fais quelques petites précisions en fin de chapitre.

Tout d'abord, concernant le bulldog : Churchill était représenté ainsi lorsqu'il faisait face à l'Allemagne nazi.

Tout le monde connaît Margaret Thatcher j'espère ? Sinon, vous avez dû avoir un peu de mal pour comprendre cet O.S.

Ah, et une dernière précision, ceci est une fiction. Ce n'est donc pas objectif mais subjectif.

Sinon, je vous remercie de m'avoir lue et je vous retrouverais probablement dans quelques temps.