- Tu as la peau tellement douce.
- Je vous en prie…arrêtez.
- Tu te répètes toujours.
Pourquoi n'arrivait-il pas à résister ? Lorsque le capitaine Ichimaru lui retirait son kimono, comme on enlève l'emballage d'une friandise.
Une friandise qui palpite de tout son corps, rougissant adorablement, ses grands yeux innocents posés sur lui. Pourquoi Gin ne pouvait-il y résister ? Il avait terriblement envie de lui en cet instant. Ses mains balbutièrent sur la peau lisse de ses hanches si souples, cherchèrent à les soulever, mais soudain manquant de force, tremblèrent maladroitement, et ce corps si précieux lui échappa.
Kira remonta son vêtement sur son torse pour masquer sa nudité, et le rouge aux joues, se réfugia de l'autre côté du bureau, le regard rivé sur son supérieur, le surveillant comme s'il était un cobra qui pouvait passer à l'attaque à tout moment.
- Viens ici, petit oiseau, susurra l'albinos en se penchant sur le bureau pour se rapprocher du blondinet.
Celui-ci fit un pas en arrière; un gémissement s'évada d'entre ses lèvres.
Ichimaru monta sur le bureau et à quatre pattes, avança un peu plus en direction de Kira.
Ce dernier ne bougeait plus, tel une biche prise dans les phares d'un camion, fasciné qu'il était par l'ondulation et la presque nonchalance avec laquelle le capitaine se débarrassa de son manteau; la grâce sensuelle qu'il dégageait lorsqu'il écarta les pans de son kimono pour dévoiler un torse pâle et imberbe.
Tout à coup, sa main, vive comme l'éclair, se saisit de son poignet et le tira à lui.
- Izuru…ta peau…elle est tellement douce, chuchota Gin en l'enlaçant étroitement pour ne plus le laisser s'enfuir; et ses lèvres sur sa gorge le firent frissonner lorsqu'elles prononcèrent :
- Si douce…c'est un supplice.
Kira ferma les yeux et plissa les paupières avec force; il essaya de ne pas sentir la morsure qu'il lui infligea.
Sa peau était trop pure, il fallait qu'il la souille.
