Préface (ou le blabla chiant mais utile de l'auteure)

Abby à menti : J'avais écrit sur mon profil que non, je ne ferais point d'histoire longue, oui, je vais me contenter de faire des OS que je suis sur de terminer… Et malgré tout une idée à germée dans mon esprit et…ben le résultat est là (environ 19 chapitres (quand on ne compte pas ceux en 2 parties)) que j'espère que vous apprécierez.

Abby ne respecte rien : Bon je vous préviens tout de suite comme cela j'éviterais reviews désagréables et/ou coup de parpaing. Cette fanfiction est un UA. Et qui dit UA dit OOC. Alors ne soyez pas choqués si des personnages ne sont pas montrés sous leur meilleur jour et qu'ils se comportent de manière ayant rien à voir avec le canon. Malgré tout je vais essayer de m'approcher le plus possible de leurs caractères originaux. Attention ce n'est pas parce que certains persos vont se comporter comme les derniers des salauds que je ne l'es aime pas ! Au contraire Hetalia est un des rares mangas où j'adore tout le monde.

Disclaimer et remerciement :

Les quasi personnages sont Hidekazu Himaruya (mais bon tout le monde le sait).

Je remercie :

- PiwiiJuly (grande prêtresse du HongIce) de m'avoir fait découvrir ce fabuleux couple et pour m'avoir autorisé d'utilisé le prénom de Nataniel pour Iceland. (d'ailleurs je remercie aussi son amie pour me permettre d'utiliser le nom « Fai Tao » pour Hong Kong)

- Felicia Martins qui a bien voulue être ma béta lectrice.

- Et vous qui prenez le temps de lire.

Rating : Le rating est M MAIIIIIIISSS ce n'est pas ici que vous trouverez du lemon *ah la casseuse d'ambiance fufufu*. D'ailleurs vous pouvez le crier sur tous les toits : Abby Birthday ne sait pas faire de lemon ! Au mieux (et si je suis en forme) peut être/je ne suis pas sûr/ qu'il y aura un ou deux limes, mais pas plus. Malgré cela j'ai mit M car il y aura du sang, de la violence (d'ailleurs cela commence dés le prologue) et insultes diverses et variées. Vous êtes prévenus !

Pairings : *l'auteure commence à dérouler une longue fiche, ouvre le bouche comme pour déclamer, la ferme avec un sourire sadiquo-kimbleesque et range sa fiche* Ben pour savoir qui sort avec qui il va falloir lire mes poussins. Gnégnégné *part en évitant une brique*. Quoique les plus malin/es ont déjà trouvés un couple.

En tout cas bonne lecture !

P.S : J'allai oublier, il y aura de nombreux persos du manga mais qui n'ont pas de « nom humain » qui feront leur apparition. Mais ne vous inquiétés pas je signalerai leur « nom de nation ». Et n'oubliez pas les reviews.


Prologue : La fin d'une époque

Igor Braginsky aimait la nuit.

C'était durant cette période que la chaleur, habitante permanente de la ville qui se faisait particulièrement étouffante durant l'été, s'apaisait pour atteindre des températures convenables pour le vieil homme. Malgré tout le temps qui s'était écoulé depuis son arrivée dans cette ville, alors qu'il n'était qu'un jeune homme avec pas un sou en poche mais la tête pleine de rêves, il ne s'était jamais habitué aux températures élevées qui régnaient ici. Il en regrettait parfois son pays d'origine et ses grandes étendues neigeuses. Sans pour autant en avoir le projet d'y revenir.

Sa vie était à présent ici.

Sa vie et ses affaires.

Car le jeune immigré russe avait petit à petit monté les échelons de la pègre locale pour devenir l'un des chefs de la mafia qui régnait dans l'ombre de la ville. Oui, Igor Braginsky, connu et reconnu sous le surnom de Général Winter, était quelqu'un de très respecté. De plus, il avait le prestige de faire partie des Cinq Grands Chefs, ceux qui avaient réussis l'exploit d'établir une certaine paix en imposant un statut quo qui mit fin aux guerres intestines qui confrontaient les différentes mafias et les affaiblissaient au point de menacer leur existence même. Comme un vieux mammouth qui voit s'éteindre sa race, il avait vu mourir ou disparaitre ceux qu'il considérait comme ses associés et sentait qu'avec lui disparaitrait une époque où gangsters et mafieux avaient un certain sens de l'honneur, naturel.

L'honneur, le respect des règles, voila ce qui faisait cruellement défaut aux jeunes d'aujourd'hui. Ces derniers semblaient aimer plus que tout la violence gratuite et le meurtre pour le meurtre. Cette façon de penser dégoutait Igor qui remerciait le ciel que les héritiers de ses associés avaient bien intégrés ses règles et semblaient les respecter.

Mais pour combien de temps encore ? Le gain, la tentation de l'argent facile pouvait pousser bon nombre de personnes à renier leur honneur.

Et quand sera-t-il de l'autre génération ?

Est-ce que tout ce qu'il avait patiemment construit allait s'effondrer comme un château de carte ?

C'était avec une légère mélancolie en pensant à la vie, à la mort et au respect des règles que ce vieil homme se baladait tard la nuit dans cette partie de la ville qui était son territoire. Sa promenade l'avait conduit à quelque pas des docks, près de la partie appartenant désormais aux héritiers de Germania. L'air chargé de sel et le bruit lointain des vagues l'apaisèrent. Il décida de prendre le chemin le plus long pour rentrer chez lui, faisant durer ainsi le plaisir. Alors qu'il entrait dans une ruelle faiblement éclairée, il vit au beau milieu de celle-ci une silhouette immobile qui semblait l'attendre. Si cette apparition l'avait surpris, il ne le montra pas. Mais arrivé a mi-parcours de la personne, Igor s'arrêta, ayant reconnu cette dernière et afficha un léger sourire.

« Monsieur Alfred F. Jones je présume ? » dit-il avec son lourd accent russe où perçait un brin d'ironie.

« Je vois que l'âge ne vous à pas enlevé votre humour monsieur Braginsky.» répondit sur le même ton son interlocuteur.

Celui-ci s'avança également, s'arrêtant sous un lampadaire qui diffusait une lumière blafarde qui laissait voir l'apparence de sa personne : c'était un jeune homme qui semblait à peine sortir de l'adolescence. Physiquement, il faisait penser à l'un de ces personnages que l'on trouve en général dans les séries T.V. avec ses cheveux dorés, ses yeux céruléens à demi caché derrière de fines lunettes, une musculature que l'on pouvait deviner avantageuse sans pour autant pousser à l'excès. En gros la caricature même de l'adolescent américain sportif et intello mais pas trop. Le genre qui aide le souffre-douleur du bahut à s'imposer et qui, en prime, fait gagner au lycée le championnat du monde. Un héros quoi. Pourtant, quelque chose de malsain et de dangereux se dégageait de ce dénommé Alfred : son visage affichait clairement un sourire narquois et dans ses yeux brillait un éclat de moquerie teinté d'une dureté froide. De plus, sa tenue, un costume trois-pièces gris, n'allait pas franchement avec son apparence de teenager. Pas plus que le flingue que le ledit costume dissimulait fort mal à sa ceinture.

« Si vous voulez réitérer votre proposition, sachez que la réponse et toujours la même.» répliqua le vieux russe en passant une main sous son gilet où l'on pouvait clairement entendre le cliquetis caractéristique d'une arme à feu d'on on avait hotté le cran de sureté.

Le plus jeune leva les mains au dessus de sa tête et afficha un sourire plus innocent comme pour montrer sa bonne foi.

« Oh ne vous énervez pas si vite ! » fit-il dans une sorte de couinement, comique tant il était exagéré.

« Je sais que ce n'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace» continua Alfred avec une petite moue tout aussi risible.

Cela ne rassura pas une seconde Igor qui resserra son emprise sur son arme. Son interlocuteur secoua la tête et, soupirant, ses mains toujours en l'air, lança :

« J'ai clairement compris que vous ne vouliez pas coopérer », repris Alfred avec une mine boudeuse tout aussi surfaite que les mimiques précédente.

« Et puis…»

La voix du jeune homme reprit le ton ironique et dur qu'elle avait au début de la conversation :

« Une autre personne à été plus favorable à mon projet.»

Igor se figea, terrifié. Qui ? Qui était assez fou pour suivre ce malade ? Secoué par cette nouvelle, il n'entendit pas les paroles qui la suivaient bien que la dernière fut, quant à elle totalement audible :

« En somme vous ne nous êtes plus d'aucune utilité.»

A peine Igor comprit le sens de la phrase qu'un bruit d'arme à feu déchira la nuit. Le vieil homme baissa les yeux pour voir qu'une tache sombre s'étalait lentement sur son costume blanc. La douleur, en écho au bruit arriva avec force.

Insoutenable.

Difficilement, il leva la releva pour voir, perché sur l'une des bâtisses qui longeait la ruelle, une silhouette sombre, et un éclat métallique, soudain un coup de feu résonna à nouveau. Ce fut sa dernière vision avant de mourir.

Alfred poussa un soupir satisfait et s'avança vers le cadavre qui était encore si vivant il n'y a pas quelques secondes. Comme quoi la vie était peu de choses. En évitant de tacher ses chaussures de luxe avec le sang qui s'écoulait, et sans un seul regard au visage qui atteint par la balle mortelle n'en avait plus que le nom, le jeune homme commença à tâter sans la moindre honte le costume du mort sous toutes ses coutures. Soudain, un sourire jovial illumina son visage, le même que celui d'un gamin à qui on aurait donné un cadeau tant promis. Il sortit d'une de ses poches un petit canif et entailla le costume avec le même respect pour le mort qu'il avait affiché jusqu'à présent. Il glissa deux doigts dans l'entaille pour y ressortir une petite clé. Tout fier de lui, Alfred se leva et brandit la clé avec un enthousiasme presque enfantin en direction du jeune homme dont la présence ne l'étonna nullement.

« Tu l'as. » déclara tout simplement ce dernier comme une simple constatation.

Il ne devait pas être plus âgé qu'Alfred et il se dégageait de lui une certaine fragilité avec ses grands yeux aux reflets améthyste que ses lunettes avaient du mal à cacher et ses cheveux bouclés qui lui tombaient sur les épaules. Cette fragilité était rendu paradoxale par le fusil que tenait l'homme, lui opposant une aura de danger. Alfred soupira, réduit la distance qui le séparait de l'autre, puis embrassa à pleine bouche son compagnon qui se laissa faire tout en l'enlaçant avec son bras libre.

« Allons, détends-toi Matthew. » lui susurra Alfred à l'oreille.

Le dénommé Matthew se détendit légèrement et son visage s'orna d'un léger sourire crispé. Alfred s'écarta de son partenaire pour qu'il puisse déposer son arme près du cadavre. Une fois ceci fait, le jeune homme retira ses gants en cuir qu'il mit dans ses poches. Alfred enlaça à nouveau son compagnon et commença à lui mordiller une oreille, ne prenant pas garde au fait que Matthew se crispait légèrement à ce contact.

« Aller, on se tire. » reprit Alfred en l'entrainant loin de la ruelle, loin de leur victime.

Le cadavre fut découvert bien plus tard, par un marin qui se rendait à son travail. L'engrenage se mettait en marche, allant vers une destruction certaine.