Salut tout le monde. Ca fait bien longtemps que je n'ai rien posté sur le site. Et j'avoue être hésitante de poster à nouveau ici. Mais je me lance quand même.

Le texte qui suis et très court. 331 mots pour être exacte, et je ne cite aucun nom ou pseudo pour vous laisser imaginer ce que vous voulez. Bref, je vous souhaite une bonne lecture.

Disclaimer : La chanson qui m'a inspiré ce texte appartient à Calogero et à pour nom Les Feux d'Artifices.


Le bruit assourdissant que provoquaient les explosions lumineuses dans le ciel couvrait tous les bruits aux alentours. Ainsi, il n'avait pas pu entendre les pas qui s'approchaient de lui, bien le claquement des talons contre le béton était habituellement identifiable. Et alors qu'il restait éblouie face à ces étincelles aussi belles que dangereuse, il distingua un frôlement sur son bras droit.

S'il se tourna légèrement sur le côté afin de distinguer la personne arrivante, celle-ci se contenta de lui faire signe de garder le silence. Il connaissait se visage par cœur. Une amie importante qui avait toujours été là, souvent silencieusement, se contente d'observer et de soutenir les autres du mieux qu'elle le pouvait. Et lorsqu'il tourna de nouveau la tête vers le ciel, tentant de s'enivrer des étoiles scintillantes et éphémères, il sentit qu'un autre bras s'agrippait au sien, et un corps s'appuyer contre lui.

Ils restèrent certainement ainsi jusqu'au bouquet final, en tout est pour tout une quinzaine de minutes. Pourtant, le temps leur avait paru à la fois plus long et plus court, profitant des jolies lumières assourdissantes. C'était agréable, apaisant. Les explosions raisonnaient dans le cage thoracique, affolant leur cœur. Ils avaient la vague impression de redevenir deux enfants devant la création de l'univers, à la fois magique et marquant.

Mais alors que tout s'affolait, que des fusées plus colorées que jamais et plus nombreuses à la fois jaillissaient de tous côtés, le poids et le bras s'étaient éloignés. Il n'y avait d'abord pas prêté attention, mais après quelques secondes, il s'était tourné. Mais elle s'était évanouie, plus rien ne marquait sa présence précédente.

« Nous sommes éphémère. Alors prenons soins de l'être comme les feux d'artifices, et d'être à un moment, la lumière et la chaleur de quelqu'un d'autre. »

Et alors que tout s'emballait autour, tout se fit lointain, le bruit et les comètes brillantes. Ce fut la dernière fois qu'il la vit. Et pourtant, tout deux en rêveraient encore longtemps, accompagnés de lumières d'espoir.


Merci d'avoir lu !