Source : A votre avis ? pom-pompompom-pompom-pom…Tadaaaam Harry Potter, bravo, vous avez gagné une nuit d'amour avec Severus Snape !!! Allez, Severus, sois gentil pour une fois….siteuplééééééé…………

Disclaimer : Puisque c'est ma première fic je vais faire ça bien : Les personnages et l'univers appartiennent à J.K.Rowling. Donc rien à moi. Donc pas de tune pour moi faite sur leur tête. Hélas… Sinon, il y a aussi un chouilla de Peter Pan, qui ne m'appartiens évidemment pas non plus, ainsi que de divers autres contes de fées.

Rating : PG-13 ou T, avec espoirs d'évolution vers le R. Vu ce premier chapitre ce serai d'ailleurs de la publicité mensongère de pas mettre un petit lemon quelque part vers la fin.

Genre : Slash HP/DM (ou l'inverse, je sais pas encore) à venir très bientôt.

Résumé : Lorsqu'une fée sadique tout droit sortie d'une potion fait une prédiction à Draco... SLASH HP/DM

IMPORTANT : cette fic a été commencée alors que le livre 5 venait de sortir. Elle ne tient donc pas compte des fâcheux évènements qui ont lieu à la fin du volume 6.

Bonne lecture à toutes et à tous.


Conte de fées en flacon

Chapitre 1 : Sur les traces de l'odieuse marraine la bonne fée

Il était une fois, une école de magie, abritée par un château merveilleux située quelque part en Angleterre, répondant au doux nom de Poudlard. Rien de bien nouveau me direz vous.

Le vénérable et sage Albus Perceval Wulfric Brian Dumbldore, mage de son état, titulaire de l'ordre de Merlin première classe, membre du Magenmagot, fondateur de l'Ordre du Phénix, et bénéficiaire de la carte gold de client-donnateur-bienfaiteur chez Honeyduks (un honneur rare réservé aux plus gros acheteurs) en était l'avisé directeur. Il régnait donc équitablement sur ce temple du savoir qui abritait depuis des temps immémoriaux des générations d'espiègles et joyeux élèves, et de justes et moins justes enseignants. Cependant, une partie de l'école échappait un tant sois peu à son droit contrôle…

Si l'on descendait suffisamment d'escaliers, franchissait suffisamment de lourdes portes, sans crainte de l'obscurité et de l'humidité, ni de la menaçante présence de pièces fermées à double tour dont on imaginait trop facilement qu'elle renfermât quelque salle de torture, on arrivait dans le domaine du ô combien craint Maître de Potions.

Severus Snape, un homme d'age mûr à la sombre beauté, directeur de la maison Serpentard, était ici l'incontesté seigneur. Redouté de tous, il faisait la démonstration de sa non-moins incontestable partialité, dirigée en général contre les maisons qui n'étaient pas la sienne, et en particulier contre les élèves dont la tête ne lui revenait pas pour divers raisons, durant ses cours.

Prenons un exemple au hasard : le cours des septièmes années Serpentard-Griffondor.

« 30 points en moins pour Griffondor, Potter, pour vous apprendre une fois pour toutes à vous taire durant mes cours » lança Snape d'une voix glacée, qui aurai fait fondre n'importe lequel de ces petits imbéciles pourvu qu'ils aient un tant sois peu de sens esthétique. « Reprenons. Vous allez donc aujourd'hui me préparer une potion de conte de fées. 5 points en moins pour Griffondor, Miss Brown, pour votre sourire stupide qui n'a pas lieu d'être. L'un d'entre vous a-t-il la moindre idée des effets de cette potion ? Non ? 10 points en moins pour Griffondor à cause de votre agitation, Miss Granger »

« Mais… »

« Et dix autres pour votre insolence » ajouta-t-il avec un sourire en coin (intérieur s'entend). Il aimait tellement les persécuter ! C'était plus fort que lui. Voir la rage mêlée à l'impuissance, leur lutte intérieure pour finalement se rendre à l'évidence que c'était lui qui avait le pouvoir, donc qu'ils ne pouvaient rien faire… « Hum… Donc la potion de contes de fées, lorsqu'elle est correctement préparée, doit être immédiatement mise en flacon. Et si le flacon est ouvert ou se brise, une fée apparaît et énonce une prédiction à celui qui l'a créée. Or, ces prédiction, tenant compte de la bêtise et de la niaiserie des fées, concernent évidemment l'Amour. Elles cherchent généralement à vous faire connaître le vrai, le grand et le pur Amour, avec celui ou celle qui vous est destiné. Et cessez de rêvasser stupidement Miss Parkinson, quand vous saurez ce qu'il faut endurer pour y avoir droit, vous réviserez votre vision des choses. Ces horribles bestioles prennent un malin plaisir à vous déposséder de ce que vous avez de plus cher. Comme le prince beau et intelligent transformé en bête stupide... Et vous ne pouvez récupérer ce que vous aviez que lorsque les exigences de la fée sont satisfaites. Alors prudence. Si par malheur une fée sort de votre flacon, frappez la de votre baguette en disant « je ne crois pas aux fées » avant qu'elle ne vous ai touché. Elle mourra instantanément et vous serez sauvé. Quoi encore Miss Granger ? »

« Qu'y a-t-il de si horrible à être la victime d'une fée, professeur ? Puisqu'elle ne veux que notre bien ? »

« Si vous appelez « vouloir du bien » de transformer un garçon en fille en exigent de lui qu'il rencontre son âme sœur et en reçoive un baiser sans que l'autre soit un tant soi peu courrant qu'il n'est justement pas une fille, ou encore de lancer un sort qui repousse toute personne sauf celle qui nous ai destinée, libre à vous d'ouvrir votre flacon. » répondit sarcastiquement Snape.

« Tu crois qu'il parlait de sa propre expérience, la ? » murmura Harry à Ron, qui se mit à produire une toux étranglée et devint instantanément aussi rouge que le pull que lui tricotait sa mère chaque Noël.

« Puis-je vous suggérer de sortir boire un peu d'eau, Weasley, vous êtes en train de vous étouffer. Pas que je tienne particulièrement à votre vie, mais les décibels que vous produisez gênent la classe. »

Ron sortit en courrant, encore plus écarlate.

« Professeur, »demanda encore Hermione. « pourquoi cette potion a-t-elle été inventée ? »

Pour que vous puissiez me harceler de questions, Granger, j'aime tellement ça ! Respire, Severus… « A une époque, les fées étaient libres et agressaient le premier malheureux qui arrivait entre griffes. Jusqu'au jour où elles sont tombées sur un mage puissant appartenant au ministère de la magie, qui n'a pas apprécié de se voir transformé en crapaud. Il les a enfermé grâce à un sort, et elles sont désormais régulées par le ministère. Depuis, les victimes de fées sont les imbéciles qui ont eut l'inconscience de fabriquer la potion, et n'ont que ce qu'ils méritent. J'ajouterai avant que vous ne commenciez que tout ceci n'est pas au programme, mais que je n'ai malheureusement pas mon mot à dire puisque c'est notre a-do-rable directeur qui exige que je vous l'enseigne. De vous à moi » ajouta le Maître de Potions en baissant quelques peu la voix « je le soupçonne d'espérer que vous cassiez malencontreusement vos flacon, et il fera certainement tout pour que cela arrive, alors faites bien attention. Sur ce, la liste des ingrédient » il agita sa baguette et des mots apparurent au tableau « est ici. Vous avez une heure »

La classe, finalement pas si enthousiaste, se mis au travail. Clairement, personne n'avait envie d'être transformé en créature poilue pour satisfaire les lubies d'une fée fêlée, même pour l'Amour, le seul, le vrai. Cependant, Snape, qui semblait décidément avoir la phobie des fées frôla la crise cardiaque à de nombreuses reprises.

Neuville fit exploser sa potion (« 50 points en moins pour Griffondor ! Vous imaginez si 1000 fées s'en étaient échappées ?! »). Lavande et Parvati, malgré tout, gloussaient ensembles, et hurlèrent de terreur ensemble lorsqu'elles virent apparaître un fantôme de fée au dessus du chaudron (« Potion ratée. 10 points en moins. Et 20 autres pour avoir laisser une fée s'échapper si elle avait été bien préparée»). Malfoy mit en douce des graines de citrouille dans la potion de Harry, qui se mit à bouillonner de façon menaçante (« Encore une potion ratée. Pour vous Potter ce sera 20 points en moins et un zéro»). Mais Ron, qui avait vu faire le blond, avait poussé un cri (« 20 points en moins pour vous aussi Weasley ! Ca va pas de hurler comme ça ? »avait éructé un Snape livide).

Quelques élèves avaient finalement réussi leurs potion de conte de fées, et c'est durant la phase délicate de mise en flacon que le professeur Dumbldore choisi de rendre une petite visite aux cachots.

« Bonjour-bonjour ! Je viens voire si tout se passe bien, si vous me le permettez, Severus », chantonna-t-il en commençant à faire tranquillement le tour de la classe sans attendre la réponse, l'air trèèèèès intéressé par ce qui s'y passait.

Les rares élèves qui pouvaient se vanter d'avoir réussi leur potion devinrent aussitôt extrêmement nerveux. Snape se retrouva tout à coup au plus près de son blondinet d'élève adoré, faisant rempart de son corps contre le vieux fou.

Quand au vieux fou en question, il continuait sa ronde imperturbablement, un sourire malicieux aux lèvres. Mais presque tous les élèves avaient redoublés de vigilance, ne le lâchaient pas de yeux et protégeaient farouchement leur fiole.

Il repéra cependant une serpentard dont la potion était un peu trop près du bord de la table. Pareil à un faucon fondant sur son innocente victime, il s'approcha d'elle avec une vivacité supranaturelle pour un homme de cet age, et même pour un homme tout court. Comme au ralentit, chacun vit le flacon bousculé par l'une de ses longues manches aller s'écraser sur le sol dans un fracas de verre brisé.

« Ooooh ! Que je suis maladroit !! » dit le vieux mage sur le ton de la jubilation.

En apnée, la classe vit le liquide répandu sur le sol se rassembler pour donner vie à une jolie petite fée rose à l'air ensommeillé. Mais avant même qu'elle ai fini de s'étirer, son corps fut agité de convulsions et disparut dans une gerbe d'étincelles. Le sourire béat de Dumbldore se transforma instantanément en amère grimace de dépit, auquel chacun répondit par un soupire de soulagement (à l'exception de la serpentard, qui s'était évanouie).

« Potion… ratée… zéro… » prononça Snape d'une voix bizarrement étranglée.

Le vénérable directeur de Poudlard continua sa ronde mais, après une telle démonstration, personne ne le laissa s'approcher de son flacon, malgré ses divers tentatives et diversions. Il dut finalement se décider à quitter les cachots, comprenant qu'il devrait revenir, peut être avec plus de chance, lors du cours Pouffsoufle-Serdaigle.

Snape, soulagé, s'éloigna finalement de son Dracounet, sous le regard attentif de Harry qui n'attendait que cette occasion pour se venger des graines de citrouilles.

Le sac qu'il balança sur son épaule alla malencontreusement heurter violemment la fiole de Malfoy. Elle s'écrasa deux mètres plus loin, libérant une adorable fée verte, autrement plus vive que sa consœur.

Avant qu'il n'ai eu le temps de dire « Je ne crois pas aux f-», la bestiole lui asséna un violent coup de baguette étoilée sur la tête. Il ne pu que contempler la petite chose verte lui adresser un sourire sadique signifiant expressément « Ha tu as voulu m'éliminer? Tu va morfler mon mignon, hin hin hin…….. » et commencer sa prédiction d'un voix suraigu :

« Tu es riche mais ta fortune disparaîtra. Tu as le pouvoir mais il s'échappera avant que tu ai pu en faire usage. Tu découvrira ainsi, au delà des faux-semblants, sur qui tu peux vraiment compter. Et tu devra te remettre en question si tu veux que l'Amour naisse entre toi et l'être qui t'est destiné. Car seule la preuve physique (et elle insista lourdement sur le mot) de votre Amour saura te délivrer du sort qui t'emprisonne. Saches cependant que cette prédiction ne prendra effet que le jour de tes 17 ans, sinon le ministère de la magie me poursuivrai pour incitation à la débauche sur mineur. Ainsi soit-il ! »

Et elle s'évapora sous un déluge d'étincelles –vertes.

Malfoy resta bouche-bée, encore sonné et par la prédiction, et par le coup qu'il avait reçu.

Harry et Ron se marraient franchement, sous l'œil désapprobateur d'Hermoine.

Et Snape, livide, eu tout juste la force de lancer un « 200 points en moins pour Griffondor » --qu'un Dumbldore extatique rendit à Harry quelques minutes plus tard pour le remercier de lui avoir cédé le passage en entrant dans la grande salle.

Bref, tout se allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, si l'on omettait la fâcheuse présence d'un certain Lord Noir…

A suivre.

Pour celles (ceux ?) qui sont arrivées jusque la, une 'tite review ? Remarquez, je vous en voudrai pas si vous laissiez rien, étant donnée que moi même… Bref, je sais ce que c'est que la flem' !

See you au prochain chapitre !