Bonjour la compagnie ! C'est White Noah Pixie Girl pour vous servir.
Aujourd'hui , j'ose poster le premier chapitre de ma nouvelle fanfic. C'est une première pour moi d'écrire une fic a plusieurs chapitres, et encore plus une fanfics traitant sur une enquête…alors j'espère que celle-ci va quand même vous plaires. ^.^

J'ai essayer de rester la plus fidèle au magnifique manga de Tsukiji Nao en évitant le plus possible de OOC…. chose peu évidente avec deux tômes seulement de la série entre mes blanches mains.

Le manga Adekan ne m'appartiens donc pas (malheureusement) et les personnages tirés de la série non plus. J'y ai juste ajouter mes personnages liés a mon enquête et je me suis permise d'ajouter mon petit grain de Yaoiste dans l'histoire des deux protagonistes *w*

Je vous souhaites donc une bonne lecture et il me tarde de connaître votre avis ^o^


Chapitre 1 – Meurtre & Cicatrice.

- Vous avez entendu les dernières nouvelles…? A ce qu'il paraît on a encore retrouvé le corps d'un jeune homme poignardé devant le palier de sa maison…
- Vraiment ? C'est effrayant…qui peut bien faire cela… ?
- Aucune idée ! Mais a ce qu'on dit, tous on été poignardé par une paire de ciseau….

Deux femmes s'étaient arrêtées devant une échoppe de fruits et légumes. Leurs paniers en osier tenu fermement dans leur main de femmes au foyer, discutant des dernières nouvelles.

- Tous…avec une paire de ciseaux… ?

- Oui, autant vous dire que cela n'était pas beau à voir ! Mon voisin qui était parti travailler dans les champs au petit matin a vu le corps, il en est rentré tout retourner… !

- Oh mon dieu, mais où va le monde… ? La police n'a aucune idée de qui pourrait être le coupable…?

A cette question, son amie secoua négativement la tête de gauche à droite. Une femme pris alors la parole après avoir payé son dû et récupérer son sac remplie tendu par le vendeur de la petite échoppe.

- J'ai entendu dire que c'était une femme qui réalisait ses crimes….

Les deux jeunes femmes tournèrent la tête, surprise d'entendre quelqu'un prendre par a leur conversation. Elles saluèrent la nouvelle venue en inclinant légèrement la tête.

- Oh. Bonjour madame Ikeda.
Elles leur rendirent leur hochement de tête à son tour et continua son récit. Les deux commèrent étaient tout ouïes, avalant le flot de parole de la femme.

- …Elle profite de la nuit pour réaliser ses méfaits. Mais d'après ce qu'on dit, c'est une jeune femme mince qui se promènerait dans les rues de la ville, la bouche couverte par un masque en tissus. Une fois qu'elle eu trouvé sa proie, elle s'en approchait et lui posait timidement une question…
Les deux femmes déglutirent en s'approchant un peu, attendant patiemment la suite. La femme continua, prenant un ton plus que sérieux.

- « Watashi Kirei ? - Suis-je belle ? ».

- « Suis-je belle ? »…mais ou est le rapport avec les meurtres ?

- J'en viens, un instant…Si à cette question, le jeune homme lui répond « non », il est tué sur le champ…mais si le malheureux lui répond « oui », alors elle lui réitère sa question « Suis-je belle, même ainsi ? » tout en retirant son masque. Dévoilant ainsi sa bouche lacérée, tranché d'une oreille à l'autre…

Les deux femmes poussèrent un petit crie d'effrois en imaginant la scène. Portant leurs mains à leur bouche. L'une d'elle se risqua à poser sa question…

- Et ensuite…que se passe-t-il ?...

- Si le jeune homme répond non, encore une fois, il est tué sur le champ…dans le cas contraire, elle suit le pauvre malheureux qu'elle tuera alors sur le palier de sa maison…Paraît-il qu'on ne peut pas lui échapper, qu'elle courrait plus vite que n'importe qui !

Les deux femmes s'échangèrent un regard effrayé. L'une d'elle pris la parole.

- Une jeune femme qui aurait la bouche tranchée d'une oreille à l'autre…c'est…horrible ! Il existe réellement un monstre de la sorte ?

L'autre femme pris alors la parole, plus calmement. Faisant signe a son amie de baisser un peu le ton de sa voix. Leur discussion avait attiré pas mal de petit curieux qui regardait dans leur direction.

- Shhhh ! La petite des Itô a connue cela quand elle était plus jeune… Il me semble que vous la connaissez bien non, madame Ikeda ?

- Effectivement. La petite Azami était l'amie de ma fille quand elle était plus jeune. On ne la voit plus aussi souvent vu qu'elle travaille maintenant…

- Oh oui, la petite Itô…d'ailleurs c'est étrange non ?
- Quoi donc… ?

- Et bien, il me semble qu'elle est couturière dans un petit atelier …et…elle porte un masque pour cacher sa blessure, non ?

- Oh mais vous avez raison ! C'est une étrange coïncidence…

- Ma foi…c'est possible. Elle est devenue forte étrange en grandissant. C'est une jeune fille très renfermée depuis son accident. Cela ne serait pas étonnant…
Sur ses mots la dame Ikeda repris son panier plein qu'elle avait déposé a ses pieds et salua les deux commères.

-…Enfin, veuillez m'excusez, mais je vais devoir rentrer. Passez une bonne après-midi mesdames et faites attention à vous…

Et elle s'en alla sous les yeux des deux femmes qui continuèrent a discutée entres elles.

Non loin de la se trouvaient un grand magasin fort étrange…d'ailleurs, peu de gens y pénétrait, s'y bien que finalement il s'y passait des choses…tout aussi étrange que sa façade loufoque.
On pouvait entendre la voix forte d'un homme qui élevait la voix, criant vainement sur le pauvre vendeur de la boutique.

- Non, non et NON ! Combien de fois devrais-je te le répéter. Il faut tirer plus fort ! Plus FORT ! Comme ça !

Un grand homme bien bâti, à la musculature parfaite et aux courts cheveux bruns tenait fermement dans sa main le pan de son fundoshi. Face a lui, un jeune homme bien plus petit aux cheveux mi long noir attaché en une petite couette négliger le regardait faire de ses yeux gris verdâtres, la mine agacé. Il ne comprenait pas l'utilité de ce rectangle de tissus qui leur servait de sous vêtement. Il poussa un lourd soupir en baissant les bras, laissant tomber ainsi le fundoshi qu'il avait mal attaché le long de ses jambes fines et blanches avant de s'asseoir en croisant les jambes sur le tatami de sa boutique.

- Lieutenant, je vous ai déjà dit que j'ai horreur des sous vêtements !

- Shirô ! Espèce d'exhibitionniste ! Allez, je vais te montrer une dernière fois comment on l'enfile convenablement ! Viens par ici !

Le lieutenant s'était pratiquement jeter sur lui et après s'être emparé du fundoshi qui se trouvait sous le fessier du bel artisan.

- Noooon ! J'ai dit non ! Laissez-moi !

- Hors de question ! Il faut que tu apprennes à le mettre même quand je ne suis pas la ! Ecarte les jambes, allez ! Il faut que je passe le pan par derrière !

- Yaaah ! Arrêter Lieutenant ! Vous me faites mal… ! Je vous le répète, si ça n'en tenait qu'à moi je vivrais nu !

- Je ne veux pas le savoir ! Allez cesse de gesticuler maintenant, ce n'est pas évident de te l'enfiler si tu bouge tout le temps !

- Haan ! Mais vous n'écoutez pas ? Je vous ai dit que je n'aimais pas ça ! Et ça commence à faire long…j'en ai marre…

Le jeune homme essayait tant bien que mal de le repousser, il n'y arrivait pas. Il avait beau être plus fort et habile lors des combats, face à cet homme rien n'y faisait. Et il se demandait vraiment bien pourquoi…après tout il n'avait rien de spécial, c'était un policier tout à fait normal qui suivait les règles à la lettre…et qui ne supportait pas le laisser-aller. D'ailleurs c'était l'une des raisons qui le poussait à s'occuper de lui comme ça. Il s'était mis en tête, en voyant la manière de vivre de Shirô, de parfaire son éducation.

Chose que celui-ci n'arrivait pas à comprendre, après tout il pourrait très bien passer son temps libre autrement. Comme allez voir des femmes, chose que lui faisait le plus clair de son temps en dehors de son travail de créateur et vendeur de parapluie…

- Ca aurait déjà été fini si tu n'arrêtais pas de t'agité de la sorte !

A ses mots, le jeune homme se calma et prit une position des plus érotiques face à son « agresseur » qui le regardait faire avec stupeur, ne s'attendant sûrement pas à une telle réaction de sa part.
Il s'allongea sagement et lentement il écarta les jambes comme demander précédemment par le beau lieutenant, laissant ainsi ses parties intimes entièrement à l'air et a la vu de tous, et surtout de l'homme qui tentait de le vêtir convenablement.

De manière tout aussi provocatrice, il porta une main aux lèvres du grand brun et les caressa du bout de ses doigts fin, se léchant du bout de sa langue ses propres lèvres en esquissant un sourire des plus aguicheur, digne de l'homme a femmes qu'il était.
Le regard brillant d'une envie inconnu il plongea son regard gris verdâtre dans celui de l'homme qui ne pouvait le quitter une seule seconde des yeux…et d'une voix suave il prit la parole…

- …Lieutenant…je vous en prie faite vite… je ne supporterais pas ça encore longtemps…

Le lieutenant écarquilla grand les yeux en voyant une telle position. Habituellement il aurait déjà réagit au quart de tour et l'aurait engueulé comme pas deux en lui faisant la leçon, mais le jeune fourbe avait de la ressource…et …ce n'était pas pour déplaire au policier ce coup-ci.
Il déglutit en essayant de se reprendre, remarquant le regard de Shirô toujours posé sur lui. Ce regard qui l'atteignait bien plus qu'il ne le laissait croire.
Le bas de son ventre lui tiraillait, il avait l'impression que plus le jeune homme l'observait, plus ses entrailles le brûlait. Ce corps fin, sa peau pâle mais douce…ce visage qui était aussi beau que celui d'une femme…et…

- Lieutenant…vous allez bien ?

Cette phrase le fit revenir sur terre. Il papillonna quelques secondes des paupières avant de regarder sa proie nue, toujours dans sa position érotique...Il se ressaisit et dans un self-control incroyable il le rhabilla rapidement, tapotant sur le bas du dos de l'homme négligé, signe qu'il avait enfin fini. Comme si de rien n'était et d'une voix se voulant autoritaire, il s'exclama.

- Et voila ! Tâche de ne pas le « perdre » ce coup-ci !

- …Vous êtes sûr d'allez bien ?

- Hahaha ! Mais oui !

Peu convaincu Shirô s'approcha du policier, le fixant longuement droit dans les yeux. Espérant y trouver une réponse…qu'il ne trouva malheureusement pas.

La porte s'était ouverte soudainement dans un fracas assourdissant, dévoilant un Saburôta essoufflé qui s'est pris les pieds sur la marche d'entrée.

- Kôjirô, je savais que j'allais te trouver ici !

- Saburôta ? Qu'est ce qui se passe ?

- Ce qui se passe ? Mais tu es en retard ! Aurais-tu oublié qu'on devait enquêter sur l'affaire de la femme au masque ? Le capitaine Saotome nous attend !

- Il est déjà si tard ?...je n'avais pas vu le temps passer. Désolé. J'arrive tout de suite.

- Hm ? La femme au masque ? De quoi parlez-vous ?

Le jeune artisan regardait les deux policiers en prenant une position décontractée , curieux de savoir de quoi ils pouvaient bien parler.

- Comment ? Tu n'es pas au courant ? On raconte qu'une femme a la bouche masqué se balade dans les rues la nuit et tuerais d'un coup de ciseaux les jeunes hommes à qui elle poserait sa fameuse question « Watashi Kirei ? ». Cela fait des jours que tout le monde en parle ! Dans quel monde vis-tu ?

Saburôta releva un sourcil, les mains posé sur ses hanches étonné que le jeune artisan n'en ait pas entendu parler. Et le connaissant, c'était effectivement étrange, vu les endroits que celui-ci fréquentait généralement...
Passant ce détail, le lieutenant Kôjirô poussa son ami d'enfance vers la sortie en saluant Shirô tout en lui donnant des dernières instructions, tel une mère quittant sa progéniture pour la soirée.

- J'ai préparé ton repas pour ce soir, fait bien attention à ne pas le bruler quand tu le réchaufferas ! Et évite de sortir la nuit, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver !

Les deux policiers disparurent ensuite, fermant la porte coulissante en bois et en papier de riz de la vieille bâtisse derrière eux. Laissant le jeune homme seul.

Il cligna un instant des yeux, inspira un coup et se réhabitua au calme qui était enfin revenu dans sa demeure remplie d'objets divers et de parapluies aussi étrange que l'homme qui les confectionnait. Depuis qu'il avait fait la connaissance de ce lieutenant, il ne se passait pas un seul jour sans qu'il ne vienne lui rendre visite. Et dans les rares cas ou il ne montrait pas le bout de son nez a cause d'une enquête il lui arrivait de tomber dessus par hasard…

Vraiment, il trouvait cet homme étrange…pourquoi se montrait-il si bon envers lui ? De plus…même en connaissant son secret il continuait de lui faire confiance…

L'artisan ne comprenait pas. Jamais il n'avait rencontré de tel personne par le passé…non. Jamais…
Son enfance, il l'avait passé avec un tas de gamins tout aussi fou les uns des autres avec des règles complètement absurde, travaillant pour le compte d'un…non. Il fronça les sourcils en posant son menton sur le revers de sa main, tenant du bout des doigts sa longue pipe qu'il avait allumé pendant qu'il cogitait sur les changements de sa nouvelle vie.

- Ce n'est plus pareil…c'est du passé.

« Les humains sont ainsi faits qu'ils ne parviennent pas à oublier ce qu'ils détestent le plus. » La phrase que son frère Anri lui avait dite il y a bien des années de cela lui revint en tête. Il ferma les yeux, les sourcils un peu plus froncé. Y repenser l'énervait au plus haut point. Il souffla nerveusement la fumée qui s'évapora dans l'air et comme si il voulait s'en persuadé répéta plusieurs fois…

- C'est faux…oui. C'est faux. Je suis différent maintenant ! Oui…différent…

Il se redressa d'une traite, son kimono céda bien vite face sa négligence, dévoilant ses épaules pâles et fines. En le remarquant, il esquissa un fin sourire tout en approchant le bout en fer de sa pipe contre ses lèvres bien dessinées. Lentement il en inspira une bouffée avant de soufflé quelques secondes plus tard la fumée gracieusement, formant un halo grisâtre autour de lui qui s'estompa bien rapidement.

- Si le lieutenant aurait été la il m'aurait déjà crié dessus. Hah' ! Bon, et si je travaillais un peu moi…?

Sur cette phrase, il attrapa un sac remplie de parapluie, qu'il plaça sur son dos avant de sortir de sa demeure…


Et voila le premier chapitre fini =D j'espère que celui-ci vous auras plu ^0^. Laissez moi vos impressions dans une petites reviews =D & à la prochaine !

Un petit résumé de la légende urbaine japonaise qui m'a inspirée pour cette histoire :

"La kuchisake-onna" ou "la femme à la bouche fendue" est une légende urbaine japonaise.

La légende raconte que durant les nuits brumeuses, une grande femme mince peut être vue déambulant sans but dans les ruelles, le visage couvert par un masque chirurgical (chose considérée comme tout-à-fait normale dans les pays asiatiques, où les personnes malades portent ce genre de masque pour éviter de transmettre leur maladie aux autres). Quand cette femme rencontre quelqu'un (généralement, un enfant ou un adolescent), elle lui demande timidement : "watashi kirei ?" ou "Suis je belle ?" Si la personne répond « Oui», la femme enlève son masque et montre une bouche fendues jusqu'aux oreilles. Elle réitère alors sa question : « Suis-je belle même ainsi ? ». Si la personne répond « Oui » une seconde fois, elle la suit jusque chez elle et la tue sur la palier de sa maison ; ou suivant la version de la légende, elle lui offre une gros rubis imprégné de sang et s'en qui répondrait « Non » à l'une ou l'autre de ces deux questions serait tué sur le champ. Celle-ci est généralement armée d'une paire de ciseaux, parfois d'un couteau. Il est inutile de fuire, la femme est paraît t'il plus rapide que n'importe quel être humain et la rattraperait sans problème.

Fundoshi : c'était le sous-vêtement traditionnel pour homme du Japon. il reste utilisé dans les fêtes traditionnelles japonaises, porté seul ou avec une peut se présenter comme un long morceau de tissu rectangulaire.