Gina, une jeune fille sortant de l'adolescence avec des origines asiatiques, sortait de la bibliothèque municipale de la ville de Montpellier. Son dos devait se courber sous la nuit tiède de l'automne tellement que son sac était lourd à cause des livres qu'elle avait emprunté. En chemin, elle se demandait pourquoi elle avait prit ce livre étrange dont les pages étaient vierges dans un rayon quand elle cherchait des livres pour sa thèse sur les dangers nucléaires. Elle s'était dit au moment où elle l'eut prit que cela devait être un journal intime abandonné.

De retour chez elle, elle fila vite dans sa chambre après s'être déchaussée. Elle ferma la porte à clef pour ne pas être dérangée lorsqu'elle travaillera. Elle retira sa veste et la jeta sur son lit à une place et déposa son sac lourd sur son bureau ensuite s'y assit en face sur sa chaise. Elle sortit ensuite les livres qu'elle avait emprunté et les plaça sur la surface de son bureau ainsi que des feuilles de brouillon et des stylos à bille. Mais elle ne put s'empêcher de penser au livre ayant des pages vierges. Ainsi elle le prit dans ses mains et l'ouvrit à la première page, elle était vierge. La brune la tourna et la page suivante contenait un petit texte qui lui avait échappé la première fois et le lu à voix haute :

-" Si vous écrivez dans ce livre vous rendrez votre écrit vivant.
Chaque mot devient réel.
Chaque action écrite devient réalité.
Une fois que vous avez commencé à écrire dans ce livre vous êtes obligé de continue jusqu'à la dernière page et de trouver une fin cohérente à votre écrit.
Sinon vous resterez enfermé dans le monde de votre écrit et ce pour l'éternité.
Vous êtes le dieu du monde que vous aurez créé.
A vous de commencer, jouez avec votre imagination ! "

Elle referma le livre avec un soupir puis dit : Quelle stupidité ! Les gens inventent vraiment n'importe quoi de nos jours ! "
Elle le posa sur son bureau d'un mouvement vif et s'étira les bras avant que sa mère ne l'appelle pour le repas du soir.
Dans la cuisine, Gina se mit à table. Le repas était déjà servi par sa mère. Son petit frère était assis en face d'elle et mangeait déjà tandis que sa mère vint s'assoir à côté de lui. Son père ne rentrait pas manger ce soir à cause de son travail.

Le repas se termina par des insultes enter Gina et son frère car ils ne se supportaient pas et le grondement de leur mère.
La brunette monta dans sa chambre et déposa son sac contre son bureau mais au même moment une petite note s'en échappa. Elle le ramassa et le lut :

-" N'oublie pas de regarder l'épisode 4 de Naruto Shippuden. Il y a Deidara qui est trop sexy ! Tu m'as promi, n'oublie pas. "

-" Je ne vois pas ce qu'on pourrait trouver de sexy chez un personnage de manga, il n'est pas réel. " dit-elle en mettant le morceau de papier dans son pot à crayon puis elle alluma sa télévision. C'étaient les informations du soir et un journaliste parlait devant une usine.

-" Je me trouve devant l'usine qui à causé la mort de cinq employés. Leurs familles capitulent et demandent que l'usine paie des funérailles complètes pour ces cinq ouvriers qui sont mort intoxiqués par un produit chimique inconnu. L'inspecteur en chef de la police de Montpellier a ouvert l'enquête depuis peu et affirme avoir trouvé que le patron de l'usine, Henri Farquot, dissimulait de la drogue dans ses camions de livraison tandis qu'il est, depuis le drame, introuvable... "

Gina porta son intention sur le livre étrange et se dit que peut-être cela ne coûterait rien d'essayer d'écrire une histoire ou même un petit quelque chose et que cela pourrait être marrant mais elle n'avait pas de sujet, d'un coup lui vint alors une idée. Elle ouvrit le livre et écrivit à la troisième page.

Elle eut enfin terminé et reporta son intention à la télévision. Le journaliste courrait maintenant vers un homme d'une quarantaine d'années, portant un grand manteau noir avec une moustache.

-" Inspecteur, inspecteur... " s'écria le journaliste en continuant sa course, mais soudainement l'usine explosa en directe. Le journaliste et les personnes autours se couvrirent la tête instinctivement pour se protéger. Le caméra-man filma la scène et une sorte d'oiseau sortit des flammes de l'usine. Il zooma et un homme aux longs cheveux se tenait debout sur l'oiseau.

Gina n'en croyait pas ses yeux. Elle s'était levée d'un mouvement vif de sa chaise, penchée vers la télévision, les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte.

-" C'est... c'... c'est impossible, ce n'est pas réel. C'est tout bonnement impossible. Ce n'est pas arrivé, ça ne s'est pas passé ! Impossible ! " s'exclama la jeune femme puis elle se retourna et fixa le livre comme s'il était infesté de cafards. Elle s'approcha de lui rapidement et lut trois fois ce qu'elle avait écrit, regarda la télévision un moment et déclara : " Ce qui s'est passé à l'usine est bien ce que j'ai écrit ! Ce qui veut dire que... que le Deidara du manga Naruto est dans ma ville ! " Le livre tomba de ses mains et s'ouvrit à la troisième page où elle avait écrit :

" L'usine de Montpellier explosa et un jeune homme du nom de Deidara en sortit, volant sur un oiseau géant. Ses longs cheveux blond battaient au vent de la chaleur des flammes, il regarda un moment son oeuvre et reprit son vol dans le ciel sous les regards surpris des personnes du bas. "