Spécial dédicace à Junon2 sans qui cette histoire serait restée au fond de ma tête encore des mois. Si ça vous plait pas, c'est de sa faute :p !!


Ysak et Dearka avançaient tranquillement dans le couloir. Bien que chargés de la protection de leur ami, ils n'avaient pas de réellement inquiétude sur sa sécurité.

Asran était quant à lui perdu dans ses pensées. Son entretien avec le président Durandal n'avait pas été aussi concluant qu'il l'avait espéré et il ne savait toujours pas à quoi s'en tenir.

Il avait rejoint les colonies pour aider ZAFT à éviter une nouvelle guerre, mais après la chute de Junius 7, le conflit semblait inéluctable. Pourtant, il devait bien y avoir une solution pour calmer les esprits !

Dearka remarqua le premier l'air renfrogné du pilote et essaya de détendre l'atmosphère avec une plaisanterie à propos de sa mauvaise mine.

« T'as pas l'air bien, peut-être que tu devrais retourner à Orb prendre un peu le soleil… Je suis sûr que la princesse accepterait un peu de compagnie à la plage ! »

Il n'avait pas voulu être blessant, mais il avait appuyé là où ça faisait le plus mal. Orb, Cagalli et la plage.

Asran se souvint immédiatement de la première fois qu'ils s'étaient rencontrés, perdus dans une île de l'océan Indien… Il l'avait d'abord prise pour un garçon ! Quel imbécile !

Asran secoua la tête, comme pour chasser ses souvenirs. C'était loin maintenant et il ne servait plus à rien de ressasser le passé. Il continua d'avancer avec ses deux amis et atteignit rapidement la porte de son appartement. Ils rentrèrent tous les trois, mais s'arrêtèrent presque immédiatement.

Yzak sortit son arme et fit le tour de la pièce en silence avant de faire signe aux autres de le suivre.

La porte n'avait pas été forcée, mais il était clair que quelqu'un était rentré pendant leur absence. Ils se séparèrent, chacun prenant une pièce à examiner.

Tout était en place, et rien ne semblait avoir été touché. Le seul signe d'une présence extérieure venait d'un sac de voyage entrouvert dans la chambre. Asran s'approcha lentement, mais le sac ne contenait rien d'important. Quelques vêtements, un livre, et un curieux pendentif en bois qui lui parut familier. Il contempla l'objet de plus près et d'un coup son cœur s'arrêta. C'était une amulette d'Hauméa, identique à celle qu'il portait autour du coup.

Sans réfléchir, il se précipita vers le salon pour savoir si ses amis avaient trouvé quelque chose, mais il n'obtint que des haussements d'épaules. Qui que ce fut qui était rentré chez lui, il n'était clairement plus là et Asran en profita pour rassurer ses compagnons. Maintenant il pouvait se débrouiller seul et ne craignait plus rien. Ils pouvaient rentrer sans se soucier de lui. Yzak objecta un moment ne voulant pas prendre de risque, mais Asran fut suffisamment ferme pour le convaincre.

Pourtant il n'était pas tranquille. Pourquoi avoir laissé ce sac ici ? Et à qui pouvait-il appartenir ? Il ne fit aucun commentaire là-dessus à ses deux compagnons, et se contenta de les remercier en promettant d'être prudent.

Une fois débarrassé d'eux, il attendit dix minutes et redescendit vers l'entrée.

Il voulut interroger le gardien pour savoir qui était venu chez lui, mais il n'en eut pas besoin. Il comprit tout de suite.

Assise dans un des fauteuils du hall, les yeux perdus dans le vague, elle était là. Il ne pouvait pas voir son visage, mais il la reconnaissait tout de même. Pourtant, elle ne ressemblait en rien à ce à quoi il était habitué. Ses cheveux étaient bien coiffés en deux petites couettes symétriques, tenues par des élastiques à fleurs et elle portait même une jupe longue, vert clair, lui arrivant aux chevilles. Mais il remarqua la petite pierre rouge à sa main gauche ; elle portait toujours la bague qu'il lui avait offerte quelques semaines plus tôt.

Il s'approcha doucement et sentit son cœur s'accélérer à chaque pas. Sa tenue n'était pas le seul changement notable. Elle avait aussi maigri, ses yeux étaient gonflés, comme si elle avait pleuré et vides de leur ancien éclat. Et elle était tendue. Quelque chose n'allait pas. Mais c'était finalement logique. Elle n'avait aucune raison d'être ici. Il resta un moment à l'observer avant qu'elle ne remarque sa présence et quand enfin elle daigna tourner la tête vers lui, elle sursauta.

Il lui sourit, attendant une explication qui ne venait pas. A la place, elle rougit et détourna les yeux. Elle se sentait tellement ridicule. Comment avait-elle pu penser qu'elle en serait capable ?

Pourtant, au fond d'elle, elle était contente. Au moins, elle l'avait revu. Elle ne pourrait peut-être pas aller au bout de son idée, mais elle pourrait passer un peu de temps avec lui.

Elle se força à le regarder et découvrit qu'il portait l'uniforme de ZAFT. Alors il s'était réengagé… Elle ne sut pas trop quoi en penser, mais évita de commenter. Elle n'était pas là pour se disputer avec lui. En plus, dans sa situation, elle aurait été mal placée pour critiquer ses choix.

« Hé ! T'as l'air en forme. » Elle essaya de parler sur un ton détaché, mais sa voix trahissait ses angoisses.

Il pencha un peu la tête et répondit simplement : « J'aimerai pouvoir te dire la même chose… »

Une fois de plus, elle rougit et baissa les yeux. Mais il ne lui laissa pas le temps de réfléchir et lui prit la main pour la mettre debout en face de lui.

Comme elle refusait toujours de le regarder, il lui souleva le menton et lui murmura à l'oreille : « Je suis content de te voir. » Il ne fit aucun commentaire sur sa tenue ni sur sa coiffure et se contenta de lui sourire.

Cagalli ne savait pas quoi lui dire. Elle s'était préparé tout un discours dans sa tête pour lui présenter la situation et lui expliquer le pourquoi de sa demande, mais maintenant qu'il se tenait en face d'elle, elle ne sentait plus la force de le faire. Elle était terrorisée. Comment allait-il prendre la nouvelle ? Il allait forcément lui en vouloir… Et du coup, il refuserait de l'aider. Alors à quoi bon aborder un sujet aussi délicat ?
Elle bredouilla laborieusement quelques mots, sur le fait qu'elle devait lui parler, mais rien de bien intelligible.

Asran la serra dans ses bras, se baignant dans son parfum. Il n'avait pas remarqué combien elle lui manquait jusqu'à ce qu'elle soit là, en face de lui.

Bien sûr, la situation était délicate, ils avaient chacun leur bataille à mener, mais il se sentait tellement mieux avec elle à ses cotés. Il ne cherchait pas comprendre pourquoi elle était là, tout ce qui comptait pour lui c'était sa présence contre lui, dans ses bras. La chaleur de son corps se répandait à travers le tissu de son uniforme et le pilote comprit qu'il était dans son intérêt de ne pas rester dans cette position.

Cagalli éveillait trop de choses en lui pour se permettre de se laisser aller ainsi.

Il devait rester maître de lui-même et pour cela, il fallait qu'il s'éloigne un peu de la princesse. Il prit une profonde inspiration pour se calmer et proposa gentiment : « Tu veux qu'on aille prendre un café quelque part ? Tu me raconteras ce que tu fais ici. »

Cagalli le dévisagea un instant puis secoua la tête.

« Non, je ne dois pas me faire voir. Si on découvrait que je suis ici… » Elle n'eut pas besoin de finir sa phrase. La peur dans ses yeux était clairement visible. A la place, il lui suggéra de monter chez lui pour boire quelque chose, ce qu'elle accepta immédiatement.

Assise sur un tabouret haut, Cagalli jouait avec sa bague sans s'en rendre compte. Asran lui tournait le dos, préparant deux tasses de café. Elle ne savait par où commencer et il ne faisait rien pour l'aider. Il restait silencieux, se refusant à poser la moindre question.

Il appréciait le calme de cet appartement, et savourait la simple compagnie de cette jeune fille qu'il aimait tant. Il ne voulait pas tout gâcher en la harcelant. Elle parlerait quand elle se sentirait prête.

Le problème était qu'elle était terrifiée. Le silence l'accablait et elle se sentait oppressée dans ce salon qu'elle ne connaissait pas. En plus, elle n'avait pas pu se débarrasser de ses vêtements ridicules et elle avait l'impression d'être grotesque. Non pas qu'elle attache tellement d'importance à son apparence… Dans un mouvement de colère, elle arracha ses élastiques et libéra ses cheveux sauvagement.

Asran eut un sourire amusé en la voyant batailler avec sa coiffure et lui tendit sa tasse en se retenant de rire. Il comprit à sa mine renfrognée que tout commentaire serait mal venu. Elle pesta en s'ébouriffant un peu plus et finit par poser les deux élastiques sur le comptoir avec un air mauvais. Si ses yeux étaient équipés pour, elle les aurait brûlés d'un seul regard.

Asran ne put se retenir de rire un peu devant son attitude, ce qui lui valut un coup d'œil assassin de la part de la princesse. Puis elle soupira et but une gorgée de café.

Brisant enfin le silence, Asran demanda : « Si tu détestes cette tenue, pourquoi la porter ? »

Cagalli reposa sa tasse et tourna la tête. « C'est la mère de Seiran… Elle veut à tout prix me… » Elle laissa filer un soupire de frustration et serra les poings. Elle devait lui parler. Elle était venue pour ça.

« Je la déteste. Une semaine que je suis enfermée chez elle, à subir ses cours de conduite et de savoir-vivre. Elle m'oblige à porter des robes ridicules, à marcher en me tenant bien droite et toutes ces conneries… » Elle imita un peu les mouvements précieux qu'on lui avait appris.

Cette fois Asran rit franchement devant son comportement plutôt curieux.

« Ca va ! C'est pas drôle ! » Cagalli n'aimait du tout le voir se moquer d'elle ainsi. Elle essaya de lui mettre un coup de pied sous la table, mais ne réussit qu'à se prendre les pieds dans sa jupe, ce qui la fit encore plus pester.

Il eut du mal à se retenir de rire, mais éviter d'en rajouter. Il se contenta de reformuler sa question.

« Je ne comprends pas pourquoi tu fais ça, si ça t'agasse autant. Je ne t'ai jamais vu aussi éteinte, il y a un problème ? » Il parlait d'un ton posé et mesuré, mais il était sincèrement inquiet. Elle avait vraiment mauvaise mine et même s'il s'amusait de la voir s'énerver, il la connaissait suffisamment pour savoir qu'il se passait quelque chose de grave.

Cagalli soupira encore avant de répondre. « C'est comme ça que doit se comporter une princesse… »

Comme elle baissait la tête, il lui prit la main et la força à le regarder.

« Ton attitude n'a jamais posé problème avant, alors pourquoi t'en soucier ? »

Le simple contact de ses doigts suffisait à la rassurer. Il était là, avec elle, il la protègait. Seulement, demain, il ne serait plus là. Doucement elle retira ses doigts et il vit les larmes brillées entre ses cils. Elle ouvrit la bouche, mais aucun son ne sortit. Elle n'arrivait pas à le lui dire.

Asran sentit un coup de poignard dans le ventre à la voir ainsi. Cagalli qui était toujours si forte et si courageuse était maintenant en train de lutter contre elle-même pour ne pas pleurer. La situation devait vraiment être grave.

Il se leva et la prit dans ses bras, enroulant naturellement un bras autour de sa taille et l'autre sur ses épaules. Il lui caressait les cheveux en murmurant des paroles rassurantes, mais rien ne semblait la calmer. Quand il lui promit d'être là, elle le poussa brutalement et criant : « NON ! Justement ! Tu n'es plus là, tu ne peux plus être là ! Tu… je… » Elle le regardait, complètement pétrifiée.

Il ne comprenait pas ce qu'il avait dit pour la mettre dans un tel état. Certes il était parti, l'avait abandonnée à Orb quand la scène politique se dégradait, mais c'était pour l'aider, à sa manière. Elle aurait dû le comprendre et non pas le rejeter. Il essaya de lui parler mais elle secoua la tête, montrant qu'elle ne l'écoutait pas.

« C'est pour le bien d'Orb, tu comprends. Je n'ai pas le choix… je n'ai plus le droit de te voir. Il a dit que ce n'était pas possible de continuer comme ça et… pour le bien d'Orb, il n'y a pas d'autre solution. Je dois le faire, pour mon pays, pour mon père, pour sauver la paix. C'est ce qu'ils veulent tous… et je… je… »

Elle pleurais vraiment cette fois et il était complètement désemparé.

« Mais de quoi tu parles ? Qu'est-ce que tu dois faire ? Et pourquoi on ne pourrait plus se voir ? »

« Tu es un coordinateur ! Ils ne l'accepteront jamais ! Toi et moi, c'est impossible. Alors il faut que… il faut que je… » les mots ne sortaient pas.

« Que quoi, Cagalli ? Qu'est-ce qui se passe ? » Il était toujours en face d'elle, et commençait de plus en plus à paniquer. Son cœur battait si fort qu'il résonnait dans ses tympans, et soudain, ce fut le silence.

« Je vais me marier. Avec Yuna. » Les mots étaient sortis avec un tel dégoût qu'il restait sous le choc.

Cagalli gardait les yeux rivés au sol, incapable de lui faire face. Elle imaginait la déception dans son regard et n'avait pas la force de la voir.

Asran n'en revenait pas. Il savait qu'elle était fiancée au fils de l'émir, mais ne pensait pas qu'elle l'épouserait. Même s'ils n'en avaient jamais vraiment parlé, il avait toujours espéré qu'elle le choisirait, lui.

Mais c'était impossible. Il comprenait ce qu'elle lui avait dit plus tôt. Il était un coordinateur et elle une naturelle, chef de la nation d'Orb. Leur union était impossible. Même si son pays tolérait les gens comme lui, ils n'accepteraient pas que leur princesse soit souillée par une telle alliance.

A tâtons, il cherchait son siège et se rassit, toujours en silence. Qu'avait-il à ajouter ? Elle allait en épouser un autre. Passer sa vie avec ce type. Prendre ensemble les décisions pour l'avenir de leur pays.

Puis la réalisation le frappa. Ce n'était pas qu'un mariage arrangé pour lui. Il voulait certainement le pouvoir, mais il la voulait aussi.

Combien de fois il l'avait surpris à la regarder comme une proie ? Yula la voulait et il la voulait entièrement. Elle ne pourrait pas refuser, c'était son devoir d'épouse. Le peuple d'Orb attendrait un héritier !

Il frissonna à cette idée. Cet homme méprisable allait non seulement lui voler sa précieuse Cagalli, mais en plus la faire sienne ? C'était impensable.
Mais il ne pouvait rien faire pour s'y opposer.

Asran releva les yeux et se concentra sur la jeune femme en face de lui. Elle était visiblement épuisée et vidée.

Il avala péniblement la fin de son café et s'approcha d'elle. Il lui parla doucement, pour ne pas l'effrayer et demanda : « Quand a lieu la cérémonie ? »

Cagalli s'essuya les yeux et répondit simplement : « Après demain. »

Asran eut un sourire triste et la reprit dans ses bras. « C'est gentil d'être venue jusqu'ici pour me prévenir. J'imagine que tu as de tonnes de choses à faire. Alors je ne vais pas te retenir plus longtemps. » Il relâcha son étreinte et fut une fois de plus bouleversé par la tristesse dans ses yeux.

« Je… » Cagalli rougit et recula un peu. « En fait, je ne repars que demain matin… »

« Oh… » Asran était plus que surpris par cet aveu. Pourquoi restait-elle aussi longtemps ? C'était déjà très gentil à elle de s'être déplacée pour lui expliquer la situation, mais elle n'avait pas besoin de s'attarder toute une nuit. A moins que… Il devait y avoir autre chose.

« Pourquoi ? » Il ne voulait pas paraître brusque, mais il ne voyait pas l'intérêt pour elle de passer la nuit sur Plant, à la veille de son mariage.

Cagalli parut un peu surprise et mal à l'aise. Puis elle ferma les yeux et ressembla son courage. Elle n'avait rien à perdre à le lui demander.
« En fait, je suis venue pour un service… »

« Dis-moi. Si je peux t'aider, je le ferai. » Elle plongea son regard dans le sien, cherchant à deviner sa réaction. Et elle rougit encore plus.

« C'est un peu délicat… »

Asran était plus que perplexe. Quel genre de chose pouvait-elle avoir à lui demander ? Elle ne voulait tout de même pas qu'il soit témoin ?!

Cagalli soupira et se jeta à l'eau. « Je sais qu'on en a jamais parlé, et je comprendrais parfaitement que tu refuses. Mais je m'en serais vraiment voulu si je n'avais pas essayé. »

Elle le prit par la main et le dirigea vers la chambre. Asran la suivit sans discuter et se laissa guider vers le lit sans trop savoir à quoi s'attendre.

Elle s'assit à coté de lui et commença son explication. « Il y a un mois, Yula a essayé de m'embrasser. » Immédiatement, elle sentit Asran se tendre, mais il ne fit aucun commentaire. « Juste un petit baiser sur le front, rien de bien méchant. Mais honnêtement c'était… » Elle fit une tête de dégoût profond accompagné d'un frisson révélateur, ce qui soulagea curieusement le pilote.

« Une fois que nous serons marier, malheureusement, ça ne se limitera pas à… ce genre de chose. » Elle rougit à nouveau et se perdit en contemplation de la moquette. Il voyait parfaitement de quoi elle parlait, mais ne comprenait toujours pas en quoi il pouvait l'aider. Il voulut lui poser la question mais elle parla la première.

« Je sais que ça ne se fait pas, mais je ne supporte pas l'idée qu'il me touche. Et surtout, je ne veux pas qu'il soit le premier. Alors j'ai pensé... enfin, je préférerais, tu vois… » Elle rougissait encore plus.

Asran resta silencieux attendant la suite et d'un coup, il comprit.

« Tu veux que… moi ? » Il ne voulait pas paraître présomptieux, mais c'était la seule explication valable.

Elle acquiesça mollement, toujours sans le regarder.

« Si tu ne veux pas, pas de problème. C'était idiot après tout, tu as certainement des tas de choses à faire, donc je vais… » Elle s'était levé pour quitter la pièce mais il la rattrapa rapidement et l'embrassa, l'empêchant de finir ses élucubrations.

Quand il la libéra enfin, il n'eut que deux mots : « Epouse-moi. » Il la regardait droit dans les yeux et ne cherchait pas à jouer avec ses sentiments. Il était sincère et elle le savait.

Elle détourna son regard et répondit : « Si les circonstances étaient différentes… » Elle avait un sourire triste qui ne lui plaisait pas. Sans réfléchir, il captura à nouveau ses lèvres.

« Pour cette nuit, elles le sont, et tu es à moi. »


Et voilà, j'espre que je ne suis pas trop OOC, j'ai fait de mon mieux. Comme j'ai vu GSD il y a près de six mois (en tout cas pour le début) je ne me souvenais plus des circonstances exactes pour Asran au moment du mariage de Cagalli. Mais on va dire que ca coincide à peu de chose près avec le moment où il se réengage... Je pensais faire un one-shot, mais c'était trop long. Donc le Lemon serait dans le prochain chapitre, qui ferait office de fin. Soyez patients, je fais de mon mieux pour continer rapidement !