Me voici avec une nouvelle fic, encore et toujours du Sterek ( décidément ce couple m'inspire énormément ! ).
L'histoire sera basée, partiellement, sur le livre '' Fifty shades of Grey '' , je ne l'ai pas lu (mais je vais le faire) et je vais le voir dès qu'il sortira. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une histoire d'amour entre une jeune fille timide et maladroite très banale et un jeune homme sexy et riche (bonjour le cliché) mais ce qui diffère , c'est que cet homme... est fan de BDSM. En gros, il est fan de pratiques sexuelles sado-masochistes .
Il y aura donc dans cette fic, des scènes de sexe très détaillées, pas catholiques du coup, entre deux hommes, donc les homophobes, les âmes sensibles et les réticents, je vous conseille de faire demi tour =D ! Pour les autres, préparez vous à avoir très chaud...
L'histoire que j'écris ressemble au livre au niveau du contexte, mais comme je ne l'ai pas encore lu, beaucoup de choses ne seront pas pareilles, donc les personnes qui l'auraient lu et qui trouvent ça complètement hors sujet, eh bien je m'en excuse d'avance !
Rating : M (sans blagues?)
Pairing : Sterek (Stiles/Derek)
Résumé : UA. Derek Hale est un jeune homme d'affaire puissant et riche, et Stiles Stilinski est un étudiant drôle, maladroit et pas doué avec les filles... Quand leur chemin se croise, rien n'aurait pu prévoir l'histoire passionnée, intense et sensuelle qu'ils vont partager, pour le meilleur et pour le pire !
Disclaimer : L'univers, et les personnages de Teen Wolf ne sont toujours pas à moi, mais je ne baisse pas les bras ! Attends moi, Jeff Davis !
Voilà l'intro, n'oubliez pas de laisser des reviews pour m'encourager, donner votre avis !
Bonne lecture ~
Je me regardai encore une fois dans le miroir, ridicule. Bien coiffé, mes mèches rebelles bien disciplinées grâce aux coups de brosse répétées, une chemise blanche à longues manches, un pantalon noire et des chaussures en faux cuir, voilà ce que je voyais dans mon reflet. Je le répète, je suis totalement ridicule. Je soupirai d'énervement, mais aussi d'appréhension, je vais le tuer, m'avoir fait un coup pareil !
Après quelques minutes à me fixer dans ce miroir, je finis par sortir de la salle de bain, pas à l'aise du tout dans ce costume qui ne me va absolument pas.
J'entendis du bruit au rez-de-chaussé, et mon visage se fit dur, froid. Oui, je vais décidément le tuer .
Descendant les escaliers précipitamment, je me retrouvai dans le salon, mon meilleur ami sirotant une tisane, toujours en pyjama, pas coiffé et le nez rouge. Il éternua, ce qui me fit rire malgré ma colère contre lui. Je m'assis près de lui et il s'étonna – ce que je comprends tout à fait – de me voir ainsi habillé.
- Wow ! Ça pour une surprise... Tu es très élégant !
- C'est ça , moque toi de moi. Je te déteste, m'obliger à faire ça...
- Désolé Stiles, mais dans mon état – il éternua comme pour confirmer ses dires - , je me vois mal aller l'interviewer ! J'aurais l'air ridicule !
- Parce que je ne le suis pas moi ? Soupirais-je.
- Allez, ça va bien se passer !
Scott rigola en me donnant une tape sur l'épaule, puis me fit un clin d'oeil pour m'encourager. Il prétexta qu'il se sentait mal et alla piquer un petit somme, me laissant là à mon triste sort.
Je soupirai une énième fois, pas rassuré le moins du monde. Je sortis de notre petit loft et cherchai du regard ma voiture, ma belle Jeep, oh, heureusement qu'elle était là ! Fidèle compagne qui ne m'a jamais trahie, elle. Je me retournai vers notre logement, et tirai la langue, m'offusquant que mon meilleur ami m'ai ainsi obligé à me rendre à Oxford , à deux heures et demi de route de notre petite ville, Beacon Hill. Tout ça pour quoi ? Poser des questions stupides à un homme dirigeant de grandes entreprises et blablabla. Je paris qu'il est prétentieux, imbu de lui même et agaçant, tous les hommes riches le sont. Je montai finalement dans ma voiture, et me mis en route, nullement enchanté. Si ce n'était pas pour mon meilleur ami, qui s'est donné corps et âme pour avoir ne serait-ce que cinq petites minutes pour pouvoir l'interviewer, je n'y serais jamais allé. Mon truc, c'est le sport, la crosse plus précisément. Je ne suis pas un des meilleurs joueurs, mais ça me passionne, le journalisme n'est vraiment pas mon domaine, et je ne suis bon dans aucun autre. Je soupirai une fois de plus, avant de mettre la radio, ça me changerait les idées, et puis la route risque d'être longue.
J'arrivai enfin, je me garai devant le bâtiment qui indiquait l'adresse notée sur mon papier. Merci Scott, d'avoir pensé à tout. Je grimaçai et sorti de mon bijou, avant de me diriger vers ce building impressionnant. Il était très grand, il devait y avoir au moins 40 étages. Je levai la tête pour admirer la vue, on ne voyait même pas le toit. On apercevait des gens assis devant leur bureau, tapant sur leur clavier, ou rangeant des dossiers grâce aux grandes fenêtres transparentes. La vue panoramique doit être formidable vu d'en haut . Je me mis à sourire bêtement, et me dirigeai finalement vers la porte d'entrée, une baie vitrée, qu'un portier m'ouvrit, m'adressant un léger sourire.
Je pénétrai dans cet immeuble gigantesque, appréhendant la suite. Ok, et maintenant ? Je regardai partout autour de moi, le hall était immense, une salle d'attente avait été spécialement conçue, et un stand d'accueil où de jolies blondes souriantes répondaient aux clients était près de l'entrée. Je m'avançai timidement vers une des hôtesses, avant de dire d'une voix que je voulais assurée.
- Bonjour... j'ai un entretien à 16h avec monsieur Hale, je viens de la part de Scott McCall.
L'hôtesse me sourit chaleureusement avant de me dire d'attendre, et regarda sur son ordinateur si en effet, ce monsieur Hale qui devait être très occupé, avait un rendez-vous avec un mec comme moi.
Elle finit par relever la tête et me sourit, m'indiquant l'ascenseur qui se trouvait à notre gauche.
- Étage numéro 20, une collègue vous indiquera la salle. Merci de votre visite et à bientôt.
Je lui lançai un merci avant de me diriger vers l'ascenseur. Quand il s'ouvrit, des hommes d'affaires en costumes , empoignant leur petite valise en sortirent. Plus cliché que ça, tu meurs. Je ris intérieurement avant de m'engouffrer dans ce minuscule espace qui se remplissait à vue d'oeil. Je me retrouvai dans un coin, entouré d'hommes bien plus grands et âgés que moi, heureusement personne ne me prêtait attention. Je déteste attirer le regard. Le numéro de l'ascenseur indiqua un '' 20 '' et je sortis, me faufilant parmi les personnes qui devaient sûrement travailler à des étages supérieurs , et me retrouvai devant ce qui ressemblait à un autre hall d'accueil, plus petit cette fois. Il y avait de grands couloirs, avec des portes en bois de chaque côté. Une était ouverte et j'aperçus une grande table en chêne, probablement, entourée de multiples chaises et un tableau qui servait sans doutes à exposer ses idées. La porte se referma soudainement, et me sortit de mes pensées. Je me dirigeai vers l'accueil, une dame frisant la trentaine était assisse, droite et impeccable, ses longs cheveux roux bouclés attachés en une queue de cheval. Elle arrêta ce qu'elle était en train de faire, et me fixa en haussant les sourcils, attendant sûrement que je lui explique ma présence ici. Bizarrement, elle m'intimidait beaucoup plus que la blonde de tout à l'heure.
- Euh... je .. je suis Stiles Stilinski, remplaçant de Scott McCall pour l'interview privée de monsieur Derek Hale.
Elle me scruta de haut en bas, et je vis un léger sourire se dessiner sur ses lèvres. Elle parla enfin, d'une voix claire et grave :
- Monsieur Hale est occupé. Veuillez attendre un instant.
Au même moment, une porte s'ouvrit, laissant voir un homme qui serrait la main à quelqu'un d'autre, mais on ne le voyait pas, la porte le cachant. La rousse se leva de son siège et se présenta devant l'étranger qui venait par là. Il était grand, imposant, des cheveux bruns clairs indisciplinés et de magnifiques yeux bleus. Il devait avoir la quarantaine, pourtant il dégageait un certain charme qui stupéfia Stiles. Il ne faisait pas qu'effet à lui apparemment, la femme devint rouge et bégaya , lui demandant de le suivre , l'accompagnant vers l'ascenseur et le saluant comme si c'était une personne extrêmement importante. Ce qu'il doit être. Quand elle revint vers moi , elle me fit signe de la suivre, et on se dirigea vers l'endroit d'où venait de sortir cet homme.
- Monsieur Hale vous attends, entrez donc.
Elle me fit signe de la tête pour me faire comprendre que je pouvais entrer, et me laissa en plan. J'étais donc là, planté devant la porte, les mains moites, la sueur coulant lentement sur mes tempes. Ok tout va bien se passer, tout va bien se passer, pas la peine de stresser , allez un peu de courage, Stiles.
C'est ainsi que j'entrai dans cette pièce, où enfin j'allai rencontrer l'homme qui fascinait tant mon meilleur ami, et le monde entier. Mais c'était sans compter ma maladresse légendaire. Je trébuchai sur je ne sais quoi d'ailleurs, et me rétamai lamentablement sur le sol, me retrouvant à genoux, les mains posées à plat sur le sol, la tête baissée. J'eus soudain très honte, et mon visage ressemblait très certainement à une tomate bien mûre. Je n'osais pas me relever, de peur de me taper l'affiche de ma vie. Bravo Stiles, bien joué, comme première impression, il n'y a rien de mieux !
Je n'eus pas le temps de me faire d'autres réflexions, que j'entendis une voix virile et légèrement amusé :
- Est ce que vous allez bien ?
