Avertissement : Cette histoire décrit des relations homosexuelles masculines. Vous voilà prévenus.
Disclaimer : Comme d'habitude, les personnages sont à J.K Rowling, seule l'intrigue m'appartient.
N.d.A : Bonjour à tous ! D'abord, merci de me faire l'honneur (si si, j'insiste) de visiter cette page et de lire ces quelques lignes. Cela n'aurait pas été possible sans l'aide de Falyla, ma très précieuse correctrice, que je remercie chaleureusement.
Une petite précision avant de vous laisser commencer : l'intrigue commence au début du sixième tome, mais je m'éloigne quelque peu de la trame de J.K Rowling. En effet, Harry n'a pas découvert le livre du Prince et Draco s'est directement attaqué à l'Armoire à Disparaître, sans passer par le collier enchanté ou les bouteilles empoisonnées. Mais je vous laisse découvrir tout ça par vous-mêmes ! Bonne lecture !
Résumé de l'intrigue jusqu'au début du tome 6 :
Harry découvre à l'occasion de son onzième anniversaire qu'il est un sorcier, ainsi que ses défunts parents, tués par Voldemort, le plus grand mage noir que le monde magique ait connu. Lorsque celui-ci a tenté de le tuer, le sort s'est retourné contre lui, le forçant à errer, sans réelle incarnation physique.
Harry entre à Poudlard, l'école des sorciers, où il rencontre Ron et Hermione, qui deviendront vite ses meilleurs amis. Il voue également une haine féroce à Draco Malfoy, jeune héritier d'une lignée de "Sangs-Purs".
Au fil des années, Harry grandit, apprend à maîtriser ses (grandes) capacités magiques, et fait l'expérience de l'amitié, l'amour, la peur, la tristesse...
En effet, ayant rencontré son parrain, seul membre de sa famille toujours en vie, à la fin de sa troisième année, il le perd lors d'une tragique bataille au Ministère de la Magie, après le retour de Voldemort.
Cette sixième année à Poudlard s'annonce donc sous les plus mauvais auspices, après le déni du gouvernement au sujet du retour du Seigneur des Ténèbres et sa tentative d'infiltration de Poudlard, la mort de son parrain, et la découverte d'une organisation secrète, dirigée par Dumbledore, l'Ordre du Phénix, luttant désespérément contre Voldemort, sans grand succès.
Résistances
de WannaPlay
Chapitre 1
Les flocons tombaient drus devant la fenêtre. Les cours n'avaient commencé que depuis un mois et demi, mais Poudlard avait déjà revêtu son manteau blanc. Les volutes de neige poussées par le vent glacial virevoltaient, teintées de jaune par la chaude lumière qui s'échappait de la salle commune des Gryffondors. De l'autre côté de la vitre épaisse, un jeune garçon regardait pensivement au dehors. Ses yeux verts semblaient perdus dans la contemplation du paysage enneigé qui s'offrait à lui, ses lunettes rondes légèrement tordues glissant sur le bout de son nez. Son visage était appuyé négligemment sur sa paume droite, tandis que la gauche frottait pensivement son menton, faisant crisser une barbe naissante.
Affichée sur son visage aussi clairement que les pustules qui parsemaient depuis quelques temps la face de Marietta Edgecombe, la mélancolie du jeune homme ne semblait pourtant pas interpeller ses amis, tous réunis dans la salle commune.
Hermione avait abandonné son livre, Créer son association chez les Sorciers, qui reposait maintenant sur une boîte de badges de la S.A.L.E., pour se lover dans les bras de Ron, dont les cheveux plus roux que jamais lui arrivaient désormais jusqu'aux épaules. Il chuchotait des mots doux à Hermione, qui laissait de temps en temps échapper un gloussement aigu très peu "hermionesque".
À côté du canapé où ils étaient allongés, Neville était assis dans un large fauteuil. Ginny, dont la taille et le tour de poitrine avaient considérablement augmentés pendant l'été - Mrs Weasley l'avait d'ailleurs longuement soupçonnée d'avoir utilisé un Charme d'Augmentation Mammaire - était assise à cheval sur ses genoux, tournée vers lui. Le couple s'embrassait bruyamment, s'attirant des regards courroucés - et jaloux ? - de Dean Thomas, occupé à démontrer à Seamus Finnigan que les Canons de Chudley plongeraient, cette saison encore, au plus profond des abysses du classement national.
Le regard de Harry se posa sur ceux qu'il avait toujours considéré comme une famille :
«Hermione, tu as ton devoir de Métamorphose à terminer ! Ah non, suis-je bête, tu es trop occupée à glousser comme une idiote avec cet imbécile dégingandé ! Et Ginny, pour l'amour de Merlin, arrêtes de te cambrer, Neville a presque déjà la tête dans ton décolleté ! D'ailleurs Neville, essaye de te retenir de trémousser ton gros derrière dans le fauteuil, j'entend d'ici les cris de souffrance des ressorts !»
Les mots résonnaient dans sa tête, et ses sourcils froncés trahissaient son exaspération. Mais Harry se sentait tiraillé par le remords : comment pouvait il se laisser aller à de telles pensées sur ceux qu'il avait de plus cher au monde ? N'aurait il pas dû se réjouir pour ses amis, qui semblaient tous avoir trouvé la paix ?
Mais il savait au fond de lui qu'il était incapable de se réjouir du couple que formaient Hermione et Ron. Leur dernière conversation sérieuse remontait à une éternité : le soir dans l'obscurité du dortoir, Ron n'avait de cesse de lui raconter à quel point il était heureux.
Harry aurait tellement voulu pouvoir se confier à son meilleur ami. Lui parler de cette mélancolie qui l'habitait en permanence, de Sirius qui hantait ses rêves, chaque nuit. Mais son mal-être n'intéressait pas le roux, trop heureux peut-être pour s'apercevoir que pour Harry, le quotidien était désormais alourdi par une nostalgie couleur d'orage.
Sortant de ses rêveries, le jeune garçon jeta un coup d'œil à sa montre. Son second rendez-vous avec Dumbledore était fixé au soir même.
Ravalant sa fierté, Harry prit une décision : puisque Ron ne l'écoutait pas, il allait se confier à celui qui l'avait toujours écouté et conseillé. Il se leva et, sans que personne ne le remarque, sortit par le trou du portrait de la grosse dame et se dirigea vers le couloir du deuxième étage, pourvu d'une familière gargouille en pierre.
OoOoO
Dans les cachots de l'école de Sorcellerie, le froid se faisait cruellement sentir. Malgré le feu vigoureux qui illuminait la salle commune des Serpentards, Draco frissonnait.
Allongé sur un canapé devant l'âtre, l'héritier de la lignée des Malfoy avait piètre allure. Les traits tirés par la fatigue, des cernes sombres sous ses yeux d'un gris qui paraissait plus dur que jamais, Draco ruminait son échec. La morgue et la suffisance dont Harry avait été le témoin dans le Poudlard Express n'étaient plus que des lointains souvenirs.
L'Armoire à Disparaître restait impénétrable, stockée dans la Salle Sur Demande après avoir été cassée par Peeves. Il avait tout essayé, des sorts d'ouverture les plus classiques jusqu'aux plus avancés, des passes-partout enchantés au pied de biche moldu. Rien n'y faisait, l'Armoire gardait farouchement ses secrets.
Draco passait le plus clair de son temps dans la Salle Sur Demande ou à la bibliothèque, à essayer de trouver un moyen de percer les secrets du meuble récalcitrant. Il négligeait les cours, ses devoirs, les repas. Il en oubliait même de passer du temps auprès de sa cour personnelle.
«À l'heure qu'il est, ces deux gros lourdauds de Crabbe et Goyle doivent être aux cuisines, en train de quémander des restes... Non mais quels crétins, comment ai-je pu supporter une telle médiocrité pendant cinq ans ?»
Tandis que le jeune homme se plaisait à imaginer ses deux comparses la tête plongée dans une tarte à la crème, une voix déplaisante se fit entendre :
- Draco chéri, tu as une mine absolument ho-rrible ! Tu es sûr que tu ne veux vraiment pas que j'aille te cherche quelque chose à manger ? Je t'assure, je me fais vraiment du souci pour toi !
Les piaillements aigus de Pansy Parkinson tintaient douloureusement dans les oreilles de Draco. Agacé, il ferma les yeux et soupira ostensiblement. Pansy, paraissant ne s'apercevoir de rien, se plaça derrière lui et commença à lui masser les épaules de ses doigts pointus.
- Tu sais, j'ai bien remarqué que quelque chose n'allait pas ! Depuis la rentrée tu es bizarre, tu ne parles plus, tu ne manges plus, tu passes tout ton temps fourré à la bibliothèque, ou je ne sais où ! Tu sais bien que tu peux tout me dire, Draco...
«Ah bon, je peux tout te dire ? s'interrogea Draco mentalement. Je peux te décrire le Seigneur des Ténèbres en personne, l'aura qui se dégage de lui quand il ordonne ? Je peux te décrire la marque sur mon bras, qui me brûle et me rappelle à chaque seconde dans quoi je me suis engagé ? Je peux te décrire les yeux de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom quand il m'a dicté de tuer l'autre vieillard sénile ?»
- Non je ne peux pas, justement ! s'écria-t-il, à voix haute cette fois-ci, en se dégageant des mains de Pansy. Tu n'as aucune idée de ce que je vis, alors s'il te plaît, arrêtes toutes ces misérables attentions de... Oh, et ne te mets pas à pleurer, pour l'amour de Merlin ! s'exclama-t-il en voyant les larmes sur le visage osseux de la jeune fille.
Draco se leva brusquement, prit son manteau et se dirigea vers la porte, renversant au passage une chaise d'un coup de pied rageur. Le battant s'ouvrit avant qu'il ait pu l'atteindre, et un petit Serpentard de première année, poussant un petit gémissement en le découvrant devant lui, s'écarta promptement. Avant de quitter la pièce, il entendit ce dernier annoncer à Pansy que le directeur souhaitait la voir.
Ne prenant pas le temps de s'interroger sur les raisons qui poussaient le vieillard à convoquer la jeune fille, il se dirigea à grands pas vers les toilettes de filles du deuxième étage. Au milieu du couloir, peu après la gargouille du bureau de Dumbledore, il tomba nez à nez avec Harry. Instantanément, il composa un rictus sardonique et lança de sa voix traînante, rendue grinçante par la fatigue :
- Tiens, Potter ! Tu vas encore pleurnicher chez ton ami Dumble-naze ?
Harry haussa les sourcils d'un air dédaigneux mais ne répondit pas et se contenta de passer, gratifiant Draco d'un coup d'épaule au passage.
«Bizarre. Qu'est ce qui t'arrive, Potter ?» se demanda Draco avec une moue déçue en regardant son ennemi continuer son chemin vers la statue. Désappointé de ne pas avoir pu passer sa rage sur quelqu'un, il entra dans les toilettes des filles, où il pourrait se plaindre tout son soûl auprès de Mimi Geignarde qui elle, entre deux explosions de chasse d'eau, l'écouterait.
Harry s'arrêta devant la gargouille et, d'une voix claire, prononça un mot qui, partout ailleurs, aurait semblé totalement incongru :
- Fariboles !
La statue se mit en mouvement, et bientôt l'escalier en colimaçon désormais familier apparut. Harry monta la volée de marches, et s'approcha du lourd panneau de chêne qui gardait l'antre de Dumbledore. Alors qu'il levait la main pour frapper, la porte pivota d'elle-même avec un léger grincement.
Harry pénétra dans le bureau. La pièce, parfaitement ronde, était ornée des portraits de tous les anciens directeurs de l'école. Au sol, d'épais tapis persans, sur lesquels reposaient des guéridons en bois précieux, supportant de multiples instruments qui bouillonnaient, cliquetaient, tournaient sur eux-même avec un léger chuintement. De temps à autres, une des machines laissait échapper un filet de vapeur, qui brisait le silence de la pièce de son sifflement.
Les derniers rayons du soir venaient caresser le large bureau d'acajou du professeur, assis dans la lumière. Il tirait de longues bouffées d'une pipe exotique, plus longue que son avant-bras. Alors qu'un Moldu habile aurait fait des ronds de fumée, Dumbledore, lui, modela tour à tour dans la fumée bleue une caravelle, un cerf, une montgolfière, et, pour finir, un magnifique phénix à l'image de celui qui trônait sur son perchoir, non loin de là.
Se reconnaissant, Fumseck hulula doucement.
Le directeur paraissait totalement perdu dans ses pensées et ne semblait même pas avoir remarqué la présence de Harry.
Puis, laissant la pipe de côté, Dumbledore souleva ses lunettes en demi-lune pour se pincer l'arrête du nez avec un air fatigué. Toujours sans un regard vers Harry, il porta ensuite sa baguette à sa tempe et l'écarta lentement, entraînant avec elle un long filament argenté. D'un geste du poignet, il envoya celui-ci dans la bassine de pierre qui trônait dans une flaque de lumière devant lui. Lorsque le souvenir atteignit la Pensine, il se déploya tel un nuage de lait et, l'espace d'un instant, Harry put apercevoir une scène singulière.
Un grand homme aux longs cheveux auburn qu'il identifia immédiatement - il était assis en face de lui.
Une grande femme d'apparence austère qui lui sembla étrangement familière.
Vus du dessus, enlacés dans une étroite étreinte.
À côté d'eux, un petit canapé vert pomme.
Face au canapé, une grande baie vitrée, surplombant l'océan.
Mais, plus que ce couple surprenant, ce fut le chatoiement des couleurs fauves du crépuscule qui toucha Harry. Les lueurs sang et or venaient mourir sur les vagues, dans un spectacle éblouissant. Sans même savoir de quel endroit il s'agissait, il aurait voulu pouvoir immédiatement transplaner devant cette vitre, et simplement rester là à regarder le Soleil plonger dans les remous.
Lorsque le souvenir se résorba et qu'Harry leva les yeux à regret, il rencontra ceux de Dumbledore fixés sur lui. Une fois de plus, il eut l'impression que les pupilles d'un bleu électrique le voyaient nu comme au premier jour. Une fois de plus, il sut qu'il n'avait aucun secret pour cet homme. Et une fois de plus, il se dit que cela ne le dérangeait pas le moins du monde.
Quand Dumbledore prit la parole de sa voix tranquille, une éternité semblait déjà s'être écoulée :
- Tu ne t'assieds pas, Harry ?
Celui-ci, brisant le cours de ses pensées, prit une chaise face au vieil homme.
- La dernière fois, nous avons assisté à la visite de cet employé du Ministère aux Gaunt. Tu as pu voir à quoi ressemblaient le grand-père, l'oncle et la mère de Voldemort. Tu as vu l'état de délabrement de ce qui était pourtant une des plus vieilles familles de sorciers de notre temps. Je t'avais raconté que Merope, follement amoureuse de ce Moldu, l'avait séduit à l'aide d'un philtre magique, et que de cette union artificielle était né Voldemort.
Après ces quelques mots, Dumbledore marqua une longue pause, semblant réfléchir à la tournure qu'il allait donner à la conversation.
Lorsqu'il reprit, il fixait Harry droit dans les yeux :
- C'est de cela que je voudrais te parler avant que nous allions plus loin. Du caractère complètement artificiel de cette union. Tom Elvis Jedusort a été conçu sans une once d'amour. Je sais Harry, Merope était folle de Tom Senior, mais son amour était à sens unique, précisa-t-il en voyant Harry protester.
Voldemort n'a pas été voulu comme le prolongement naturel d'un amour partagé, mais comme un souvenir de son amour de toujours par Merope. Celui qui se fait maintenant appeler le Seigneur des Ténèbres n'a en fait jamais connu l'amour. Merope, désespérée après le départ de Tom, l'a peu à peu délaissé jusqu'à l'abandonner complètement. Tu le verras tout à l'heure, Voldemort a grandi dans un orphelinat. Jamais il n'a connu la complicité d'une mère ou l'étreinte d'un père. Jamais il n'a connu la confiance en un ami à qui l'on peut tout confier. Et jamais, au grand jamais, il n'a connu l'Amour, avec un grand A.
La majeure partie de toutes ces expériences, Harry, tu les as vécues. Et c'est ce qui est à la fois ta plus grande force et ta plus grande faiblesse face à Voldemort.
Comprends moi bien, mon garçon. La prophétie qui te lie à Tom Jedusort ne laissera qu'un seul de vous deux debout.
Dumbledore avait accentué chacun des mots de cette dernière phrase. Harry frissonna.
- Si parfois tu devras faire des choix douloureux pour protéger ceux qui te sont chers, c'est dans ces même personnes que tu trouveras la force de lutter : dans le souvenir de tes parents, dans la confiance de tes amis, et, pourquoi pas, dans l'Amour que te portera ta future moitié, conclut Dumbledore avec un sourire malicieux.
Durant toute sa tirade, il n'avait cessé de scruter Harry, guettant la moindre réaction de sa part.
Celui-ci avait du mal à cacher son agitation intérieure. Il avait déjà eu droit à de nombreuses reprises au discours bien rôdé du directeur sur l'Amour-qui-vaincrait-le-Mal, mais cette fois-ci, ce n'était plus de l'amusement devant la ferveur du vieil homme qu'il ressentait. Les mots trouvaient pour la première fois un nouvel écho en lui, et Harry se surpris en train de se demander ce qu'avait bien pu vivre Dumbledore pour acquérir une telle sérénité. Il lui avait répété son message encore et encore, sachant bien qu'il n'était qu'entendu, et non écouté, jusqu'à ce soir là, dans l'obscurité qui envahissait maintenant le bureau.
Dumbledore, mettant fin à la digression avec un petit sourire satisfait, tira un petit flacon à souvenirs de sa robe, sans lui laisser le temps de ressasser ce qu'il avait compris.
Une heure plus tard, alors que Harry se dirigeait vers la porte après avoir fait connaissance avec le Voldemort enfant, dans son orphelinat miteux et avec ses tendances kleptomanes, Dumbledore parut se souvenir d'un détail sans importance. Bien sûr, il en était tout autrement.
- Harry, j'allais oublier, le rappela-t-il. Tes amis et toi avez toujours ces Gallions messagers de l'Armée de Dumbledore ?
- Euh... oui, enfin je pense, répondit-il, se demandant où le directeur voulait en venir.
- Bien. Dis à Miss Granger de se tenir prêt à donner un nouveau rendez-vous à tous ceux qui le veulent. On dirait bien que mon armée personnelle va reprendre du service, termina-t-il à mi-voix, avec une moue amusée.
Harry dévala les escaliers, après avoir pris congé du vieil homme. Ses yeux étaient brillants d'excitation. L'AD reprenait du service ?
Un sourire gagna ses lèvres au souvenir des réunions secrètes dans la Salle Sur Demande. Il avait alors eu, plus que jamais, l'impression d'avoir trouvé une vraie famille à Poudlard.
Tout à ses pensées, il ne remarqua même pas Pansy Parkinson, qui attendait son tour devant la gargouille avec une moue exaspérée.
