Supervovo : chapitre 1. Où le ciel est bleu et les oiseaux chantent, où tout va bien (enfin le mieux possible dans le meilleur des mondes…

Trowa : si seulement elle s'arrêtait au chapitre 1…

S : mais, nieurk ! c'est pas drôle quand tout va bien, ça va bien 5 min, é puis après ça tourne au Martine à la plage (attention je n'ai rien contre Martine, c'est très bien, juste un peu niais), donc fic en PLUSIEURS chapitres !

T : …….*boude*

S : Non mais d'abord !

Donc pour reprendre ma-fanfiqueuse-adorée-ke-je-ne-nommerai-pas : fic triste mais pas pour le moment -)

CHAPITRE 1

Un bel après-midi de juillet, étendu dans l'herbe fraîche, un jeune garçon d'environ onze ans savourait le calme environnant et la douce caresse du soleil sur son visage. Il observait la cime des arbres qui, sous le fait d'une légère brise, se balançait en une danse hypnotique…

-Tu viens jouer avec moi !

Une voix criarde le tira de sa contemplation. Il cligna des yeux, légerment surpris d'être ainsi interpellé, se tourna vers son interlocutrice et tomba nez à nez avec un immense nounours rose qui lui souriait béatement.

-Viens jouer avec mooooiiiiii !!!!

Derrière l'imposante peluche, apparut une petite fille, d'à peu près son age, les cheveux châtains coiffés en macarons, vêtue d'une ravissante petite robe à froufrou fuchsia ornée de petits nœuds rose bonbon.

Oh ! Une tarte à la fraise, se dit-il

-On va jouer à la princesse, commença le choux à la crème radioactif en laissant tomber son lapin géant sur le silencieux petit garçon, moi je fait la princesse et toi le prince, alors tu vas venir pour me sauver …

-Euh…

-…parce que moi, tu vois, je suis la princesse et …

-Tu ne veux pas jouer avec quelqu'un d'autre ?

- que comme je suis princesse, tout le monde veut que je sois son amoureuse, alors tu vois, tu dois pas…

-Ecoute…dit calmement l'enfant en se dégageant de l'énorme doudou rose.

-Il te faudrait une cape, tu fais pas très prince comme ça. Mimi t'en prêtera une… Alors tu viens me sauver ! Qu'est ce que t'attends ? Je suis dans le château du méchant là et toi tu…

-Réléna ! intervint une voix jeune mais autoritaire.

Un jeune garçon d'une quinzaine d'année approchait à grand pas de la petite. L'enfant ne put s'empêcher de remarquer l'éclat turquoise que produisaient ses yeux, et ceci malgré les magnifiques mèches platine qui tombaient sur le visage de l'arrivant. Mais ces quelques brins de cheveux n'étaient rien en comparer de la cascade soyeuse qui se déversait jusqu'à sa taille.

-Réléna, je t'ai déjà dit d'arrêter de prendre la tête au premier gars venu sous prétexte que tu t'ennuies ! Il est pas à ton service, si tu t'ennuies vraiment va embêter Henri, il est payé pour ça.

-Mais Henri, il est pas marrant, dit-elle d'un ton boudeur.

-C'est vrai que dans le genre balai dans le cul…ajouta l'aîné pour lui-même. Bon Réléna, maintenant tu retournes voir Henri !

-JE VEUX RESTER AVEC LUI ! cria-t-elle en pointant le jeune garçon du doigt.

Son grand frère posa enfin les yeux sur la nouvelle proie de sa peste de sœur. Il semblait beaucoup plus calme que les précédentes victimes. En général, après avoir passé plus de dix minutes en compagnie de Barbie super glue, les assiéges se cognaient la tête contre un mur en criant quelques chose comme « pourquoi moi ? » ou couraient en tout sens pour échapper à l'intarissable blabla de Miss Bisousnours. De plus, il était plutôt mignon avec ses grands yeux vert jade et son petit air mystérieux.

-Excuse là, dit-il à l'inconnu oubliant totalement la présence de sa petite sœur.

Le garçon châtain se releva pour faire face à l'adolescent.

-Elle est intenable j'avais pensé à la noyer dans la Méditerrané, mais mon père a pas voulu, précisa-t-il, un sourire fleurissant sur ses lèvres.

Etrangement, l'enfant ne parvint pas à détacher les yeux du sourire radieux qui lui était offert. Il resta, quelques fractions de secondes à peine, figé, presque fasciné, puis il fit cligner ses beaux yeux en amandes et sortit de sa contemplation :

-Il te reste toujours la possibilité de l'étouffer avec le Barbie-Godzilla qui lui sert de peluche.

Le jeune blond éclata d'un rire cristallin, ce qui surprit son cadet peu habitué à de telles réactions.

-Bonne idée, j'y avais pas pens ! Au fait je m'appelle Milliard et toi ? C'est quoi ton nom ?

-Thomas, improvisa l'enfant refusant d'admettre qu'il n'en savait rien.

-MAIS EUH ! C'EST MOI QUI JOUAIS AVEC THOMAS AVANT TOI D'ABORD, ALORS LAISSE-NOUS TRANQUILLEEUUHH !!!! reprit la voix ô combien mélodieuse de la charmante enfant.

Sans même interrompre la conversation, Milliard plaqua une main sur la bouche de sa sœur, qui poussa de petits gémissements aigus de protestation.

-Alors Thomas, t'es d'ici ?

Il hocha la tête positivement.

-T'as bien de la chance, la France est un pays sympa, et puis ici, il fait beau toute l'annnnééééééééeaaaïïïïïee!!!!

Le blond lâcha brusquement sa sœur qui s'enfuit rapidement sans oublier de le gratifier de sa plus imaginative grimace.

-Petite peste si je t'attrape! lui hurla-t-il en feignant de la poursuivre.

Thomas observa leur petit manège d'un regard amusé. Il se demandait comment il réagirait face à une telle sœur. Peut-être en avait-il une quelque part sur cette planète ou dans l'espace ? Qui sait ? Il se posait souvent ce genre de questions sur son passé…Dans tous les cas, si un jour il devait apprendre qu'il avait une sœur, il supplia le ciel qu'elle ne soit pas comme celle-ci.

-Mais c'est qu' ça mord ces bêtes l ! s'exclama-t-il en se retournant vers Thomas qui esquissa un léger sourire.

Décidément, ce garçon est vraiment trop craquant ! se dit Milliard en lui rendant son sourire au centuple.

-Vous êtes ici en vacances, supposa le jeune châtain.

-Oui, on est ici depuis deux semaines, et je sais pas si…

-MMMMIIIIIIIIIIMMMMIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!!!! hurla Réléna en revenant vers les deux garçons, un sourire victorieux aux lèvres. Papa a dit que j'avais le droit de rester avec vous ! Et toc !

-Mimi ? répéta le cadet. C'est toi Mimi ?

« Gloups » est ce qui se rapprocherait le plus du son qu'émit Milliard à cet instant, juste avant que son visage ne prenne une jolie teinte coquelicot.

C'en été trop pour Thomas, qui devant la mine déconfite de l'adolescent éclata d'un rire doux, mélodieux, comme l'écoulement d'une rivière. Ce qui accentua inévitablement la coloration tomate de son compagnon.

J'ai dit qu'il était trop craquant ? Mais il est plus que trop craquant !!!! Si il continue à rire comme ça, je vais fondre comme du chocolat sur une poire belle-hélène…

-Alors on joue, hein ! reprit la cadette. Moi je fais la princesse, et puis t'a qu'à faire le vilain sorcier, t'es tout pourrit ça ira bien, et Thomas va…

Les deux garçons échangèrent un regard désespér :

-Tu es prêt ? demanda Thomas.

-Prêt à quoi....

-Suis-moi ! l'interrompit le châtain en piquant un sprint digne des Jeux Olympiques.

Le blond fonça à sa suite sans demander plus d'explications.

Malgré son jeune age, Milliard devait avouer que Thomas avait une endurance de marathonien. Et ce n'est qu'au bout d'interminables minutes, à traverser les petites ruelles, les bosquets, puis la forêt, que les deux coureurs débouchèrent sur une petite cascade déserte s'écoulant librement en un étang cristallin aux milieux de la mousse moelleuse et de l'herbe caressante.

-Wahou ! Mais c'est le paradis ! s'enthousiasma le blond en reprenant son souffle.

Thomas répondit par clin d'œil complice. La course lui avait donné de jolies couleurs aux joues et de la sueur perlait sur son visage. Il retira son tee-shirt et ses chaussures, et plongea en un superbe saut de l'ange dans l'eau délicieusement glacée. Sans hésitation, Milliard l'imita en retirant sa chemise et ses baskets, ne portant ainsi plus qu'un bermuda. Voulant montrer à son tour ses talents de nageur, l'adolescent s'élança en un magnifique plongeon avant de faire une espèce de roulade qui se termina en bonne grosse bombe ! Thomas se mangea la vague qui en découla en pleine tête : sa vengeance serait terrible…

Il se glissa sous l'eau et s'approcha discrètement du grand blond qui se demandait où était passé le petit sirin [1].

[1] sirin : alors pour moi c'est le mal de la sirène, mais je ne suis pas sur que ça existe, en tt cas, ça yé pa dans mon dico…

 La tête en bas et gardant le haut du corps sous l'eau, il sortit brusquement ses jambes et battit frénétiquement les flops, inondant ainsi continuellement Milliard, qui fut contraint de battre en retraite. Mais le cadet n'allait pas le laisser s'en tirer à si bon compte, il le poursuivit et augmenta la fréquence des battements. L'aîné s'arrêta, vaincu, pour négocier une trêve avec l'ennemi, quand, par inadvertance Thomas lui donna un coup de talon dans le menton. Sentant qu'il avait heurté quelque chose, l'enfant remonta à la surface :

-J't'ai fait mal ? demanda-t-il inquiet.

-Aaahh…gémit Milliard en se tenant la mâchoire.

-Je suis désolé…Ca va? Laisse-moi voir…dit-il en s'approchant du blessé.

Le blond retira sa main laissant apparaître un immense sourire sadique. Thomas comprit trop tard qu'il s'était fait avoir comme un bleu. Milliard sauta sur lui pour le couler avant qu'il n'ait put mettre en place sa « retraite stratégique » plus communément appelée « ruunn awaaaaaaaaaayyyyy !!!!!!!!!!!! ». Quand il parvint enfin à se dégager de son adversaire, ce ne fut que pour repartir à l'assaut ! Et la bataille continua ainsi jusqu'au coucher du soleil…

-Il va bientôt faire nuit, il va falloir que je rentre, annonça à regret Milliard en se rhabillant.

-Tu es sur…lui demanda Thomas déçu.

-J'ai pas vraiment l'choix, mon père va m'tuer si…

-Regarde, on a une super belle vue sur le coucher de soleil, tu veux pas rester le regarder avec moi, enchaîna-t-il avec des yeux de petits chatons abandonnés. Juste le coucher de soleil…

Arrête de me regarder comme ça, mais pourquoi tu me regardes comme ça, mais c'est pas humain d'être aussi choux…songea-t-il

-Bon mais juste pour le coucher de soleil alors…

-Viii ! s'écria le petit garçon en lui sautant au cou et en déposant un petit baiser sur sa joue.

Milliard rosit légèrement et ils s'allongèrent tout deux dans l'herbe pour observer les différentes palettes pourpres et safran qui tentaient le ciel autrefois azur. Thomas se blottit dans les bras de l'adolescent qui lui caressait tendrement et inlassablement les cheveux.

Ils finirent par s'assoupir et passèrent la nuit ainsi enlacés. 

A SUIVRE…

Valaaaaaaa la suite au prochain épisode.

Et  pensez aux reviewwwwwwssss…

Vous pouvez pas savoir comme ça fait trop plisir quand je vais sur ma boîte et que je vois :

« bot@fanfiction.net review alert »

alors siouplééééééé un chtit mot…

Supervovo