Sans Aucun Regret
Salut ! Voici ma première fanfiction et si le résumé ne vous à pas fait fuir, et bien... Bienvenu(e) ! Cette fanfiction me tient vraiment à cœur et j'espère énormément qu'elle vous plaira ! Je tenais vraiment à écrire une histoire sur Ace qui est mon perso préféré ! ( A MORT BARBE NOIRE ! )
Voilà, j'ai pas grand chose à dire de plus à part le fait que j'essaierai de poster régulièrement si l'histoire vous plaît ! Mais bon comme c'est les vacances, je ne promets rien ;)
Et je tiens à préciser que les personnages appartiennent à Oda-sama ainsi que le monde de One Piece sauf Yuuki, sa famille et quelques autres personnages qui apparaîtront au cours de l'histoire !
Bonne lecture !
Chapitre 1 : Mes Origines
Le vent souffle fort aujourd'hui, j'espère que ce n'est pas annonciateur d'une tempête. Ce serait con de mourir si vite alors que je viens juste de prendre mon destin en main. Quoique... C'est mieux que d'épouser ce gros débile.
FLASH BACK :
«Yuuki ? Yuuki, c'est ta mère... Je peux entrer ?
-C'est ouvert.»
Le grincement familier de ma porte et le bruit rassurant des talons contre le carrelage me préviennent de l'arrivée de ma mère. Je sens ses douces mains caresser ma longue chevelure rouge. Cette chaleur si réconfortante. La chaleur d'une mère. La chaleur de ma mère... Je la reconnaîtrait entre mille. Son pouce vient recueillir une perle d'eau salée qui roule le long de ma joue.
«Ma chérie ! Ne pleure pas. Ça n'en vaut pas la peine...
- Pas la peine ? Maman ! Comment veux tu que je reste calme ! Comment a-t-il pu me faire ça à moi ? Je suis sa fille et par dessus tout la cadette ! Pourquoi suis-je la première à me marier ? »
Étrangement, je vois le visage de ma mère s'assombrir. Est-ce de la colère ? Ou un signe de fatigue ?
Son cœur étant très faible, elle reste la plupart du temps alitée. C'est d'ailleurs très rare de la voire se déplacer à l'intérieur du château.
Étant la princesse du Royaume Hana, je me trouve dans l'obligation de me marier avec un certain prince d'un royaume voisin en gage de paix. Cela va faire un mois que le mariage est programmé, et je n'en ai jamais entendu parler alors que ma grande sœur m'a déjà choisit une robe Et pour ne rien arranger, mon futur époux à 12 ans de plus que moi, est un alcoolo connu dans toute le pays, possède un harem de 126 femmes toutes plus jeunes les unes que les autres ( achetées illégalement bien sûr ) et est un débile finit qui ne comprend rien aux affaires de son propre pays.
" Ma chérie, je sais que ce n'est pas la vie que tu espérais avoir, mais la vie au château n'est pas si mal que ça. Il est vrai qu'au début, j'avais du mal à m'y faire, mais on s'y habitue vite. Tu as juste à être présente lors des discours fait au peuple et donner un héritier. Après ça tu sera libre de faire ce qu'il te chante.
Étrangement, son discours sonne faut et même elle ne semble pas croire à ses paroles.
-Mais je ne veux pas de cette vie toute tracée ! Pourquoi rester enfermer dans un palais quand on peux voyager sur une mer infinie ! Découvrir de nouveaux territoires, de nouveaux peuples, de nouveaux paysages ! J'ai tant à apprendre du monde extérieur.
Je vois dans son regard qu'elle commence à perdre patience
- Ce n'est pas comme si tu avais le choix, Yuuki ! Tu as des responsabilités, à toi de les tenir ! La discussion est close !
-Mais...
-La. discussion. est. close." Me dit elle d'un ton sans appel. Ma mère ne s'énerve que très rarement, mais lorsque c'est le cas, mieux vaut ne pas être la cause de sa colère.
Une boule se forme dans ma gorge. C'est injuste. Vraiment trop injuste. Je veux partir, j'ai besoin d'air.
Ma mère, ayant sûrement remarqué mon sale état, reprend d'une voix douce :
"Yuuki, si je te dis ça c'est pour ton bien.
-Pour mon bien ? une colère indescriptible s'empare de moi. Qu'est ce que tu en sait ? As-tu ne serait-ce qu'une seule fois rêvé de voyage ? Tu parles sans savoir ! L'inconnu ne t'attire pas, il t'effraie ! L'argent et les belles robes te suffisent largement !
Une tristesse soudaine voile les beaux yeux bleus de ma mère. Elle me répond d'une faible voix :
-Il y a tant de chose que tu ignores encore. Le prix à payer pour la liberté est trop cher, et crois moi, j'en ai payé les frais. C'est une drogue, Yuuki. Tu y goûtes un jour et tu y deviens accro.
Je ne comprends pas ce qu'elle sous-entend. De quoi parle-t-elle ? Qu'a-t-il bien pu arriver pour la marquer ainsi ?
- Que veux tu dire ? Je pose cette question tout en sachant qu'elle restera sans réponse.
-Un jour tu comprendra. Même si j'espère que ce jour tardera à arriver. Comprenant que je ne pourrai rien en tirer, je décide de me retirer dans ma chambre, laissant ma mère et son triste sourire derrière moi. "
Le lendemain matin, je trouve posé sur mon lit, un bouquin. Ou plutôt, un carnet de note. Intriguée, je l'attrape et l'ouvre à la première page. Quelle n'est pas ma surprise lorsque j'aperçois le titre noté au milieu de la première page : Journal de Claire Nigthwood.
Pas de doute possible. C'est bien le journal de ma mère. Je reconnais sa belle écriture italique et sa manie d'écrire à la plume.
Mais la question est : pourquoi est-il sur mon lit ?
Je regarde intensément le carnet, une terrible curiosité s'emparant peu à peu de moi, mais ma raison me convainc de ne pas y céder et de le rendre à ma mère dès que l'occasion se présentera. Je dépose le journal sur mon bureau et remarque quelque chose d'étrange. Un bout de papier dépasse du livret. Avec écrit très lisiblement : A ma fille Yuuki.
Ne pouvant résister plus longtemps, je tire le papier pour découvrir une lettre m'étant destinée. Et ce que j'y lis ne manque pas de m'interroger sur les agissements de ma mère.
A ma fille Yuuki.
Rends toi à la page 224 après avoir lu cette lettre. Si tu as daigné la lire. Même si je comprendrai tout à fait le contraire.
Je dépose sur ce papier ces quelques mots, car je n'ai pas le courage de te les dires en face, et le reste est si bien raconté dans ce journal que tu ne pourrai pas mieux comprendre ce que j'ai ressenti qu'en le lisant par toi même.
Quand tu lira cette lettre, je serai déjà partie me faire soigner dans un pays voisin. Je ne pourrais donc pas avoir cette dernière discussion avec toi. Tu peux considérer ça comme de la lâcheté, car ce n'est sûrement pas un acte de bravoure. Et si je sais que notre discussion d'hier était la dernière, ce n'est non pas parce que je ne crois pas en ma guérison, mais parce que je sais que tu fera le bon choix. Celui que je n'ai pas fait. Mon seul regret.
Je ne comprends rien. Absolument rien. De quoi parle t-elle ? A tous les coups cela a un lien avec sa tristesse inexpliquée. Je me précipite sur mon lit, le journal à la main et me rend à la page 224 comme demandé dans la lettre. Je compte bien éclaircir ce mystère.
22 Août :
Voila une heure que je déambule dans les rue d'Hana. C'est magnifique. Tout semble tellement plus vivant. La ville est éclairée de mille feu, les villageois chantent, boivent, dansent. C'est comme un banquet à l'échelle du royaume. Je ne regrette pas mon escapade nocturne. Mais l'idée que le roi l'apprenne me terrifie plus que tout.
Son escapade nocturne ? Ma mère avait fugué ? Cette attitude ne colle tellement pas avec le personnage que j'ai l'impression de ne pas connaître ma mère aussi bien que je le pensais.
23h17 :
Je rentre dans une taverne, m'assoie à une table et commende un lait de chèvre. Peu de temps après, un groupe d'homme entre dans le bar et s'installe à la table voisine. Ils parlent fort mais cela ne me dérange pas tant que ça. Au contraire. Ils parlent de leurs aventure en mer et de leurs problèmes avec la marine. Sans doute des pirates. Leurs péripéties sont toutes plus dangereuses les une que les autres mais ils les racontent avec tellement de passion que ça en devient captivant. Qu'est ce que j'aimerai être à leurs places. Voyager de mers en mers et être aussi libre que le vent. Mais je ne suis pas à plaindre. Je mène une vie paisible au château. beaucoup m'envie. s'ils savaient. Je leur donnerai ma place pour une journée de liberté.
Je lis ces quelques lignes, surprise ! Alors comme ça ma mère aussi rêvais d'aventure. Comme quoi, c'est génétique. Je continue ma lecture, de plus en plus captivée.
Le rouquin du milieu, qui semble être le capitaine annonce d'une voix d'enfant privé de sucreries qu'ils n'ont plus assez d'argent pour se payer d'autre verres. Ils décident de retourner sur leur navire, d'un air dépité.
J'aimerai tant qu'ils me parlent de leurs voyages.
Prise d'une soudaine impulsion, je me lève et les appelle. "Attendez ! S'il vous plaît ne partez pas !" Ils se retournent surpris. je me dépêche de rajouter. "Je payerai vos boissons, mais s'il vous plaît continuez de raconter vos aventures ! Ce n'est pas tous les jours que je croise de grands navigateurs !"
Le rouquin me fixe longuement puis éclate de rire. "Ha ha ha ha ha ! Payer nos boissons contre quelques histoire. Ma belle, tu te fais joliment arnaquer ! Et même avec toute la volonté du monde, tu ne pourra jamais rassembler l'argent pour financer nos dépenses."
Vexée par ces paroles je lui répond, mains sur la taille et la tête haute. " L'argent n'est pas un problème ! J'ai tout ce qu'il faut et bien plus encore ! La questions est aurez vous assez d'histoire à raconter le temps de vous rassasier ? "
Je reconnais bien là le fort caractère de ma mère.
Tout l'équipage est pris d'un fou rire, et le capitaine s'approche de moi, coinçant une mèche de mes cheveux entre ses deux doigts. Son visage, plus qu'à quelques centimètres du mien, il murmure :" J'ai toute la nuit ma jolie" Me faisant rougir comme je ne l'avais jamais fait auparavant.
On s'assoit à une table, chacun se présentant à tour de rôle. Je fait la connaissance du rouquin, le capitaine, Akagami no Shanks. ainsi que celle de son bras droit Ben. Un homme mystérieux aux longs cheveux noirs. Toujours une cigarette à la bouche et un sourire malicieux omniprésent sur le coin de ses lèvres.
Il sait. Il sait qui je suis. Mais il ne semble pas s'en préoccuper plus que ça. Et cela m'arrange grandement.
Nous avons passé la nuit à parler d'aventures. Et mon idée des pirates à changé depuis que j'ai fait la connaissance de ce joyeux équipage. Comme quoi. Tous ce qu'on apprend au château ne s'avère pas toujours vrai.
Je souris à cette remarque. Je comprends maintenant pourquoi mes professeurs disent que je ressemble énormément à ma mère. A ce que je vois, c'était une vrai rebelle. Alors qu'est ce qui a pu la faire changer autant ?
27 Août :
Cela va faire bientôt une semaine que chaque soir je quitte le château en catimini pour rejoindre l'équipage de Shanks le Roux à la taverne. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive mais ma vie me paraît plus... Plus joyeuse depuis que j'ai fait leur connaissance. Je ressens, chaque soir, le besoin de les voire. De le voire. Ridicule. Je sais très bien ce qu'il m'arrive Je me mens à moi même. Il m'obnubile, hante mes pensées. J'ai tant de mal à me l'avouer, mais la vérité est là...
Je tombe amoureuse de Shanks.
... Quoi ? C'est une blague ? Ce... ce n'est pas possible. Ma... ma mère aime mon père. Elle ne l'aurait jamais trompé ! Pas lui ! Pas avec un pirate ! Une peur soudaine s'empare de moi. Et c'est avec plein d'angoisse que je continue ma lecture.
Tout ! Son sourire, son rire, son regard, sa chevelure de feu, ses mains. Je l'aime. Et cet amour me consume. Je ne devrais pas ressentir ça ! Je n'en ai pas le droit. Je suis mariée. Et au roi qui plus est. Et j'ai deux enfants. Alice et Kaname. Je doit résister pour eux. Pour ces enfants qui ne sont que le fruit du devoir. Donner naissance à un fils héritier et une fille à marier. voilà ce qu'on me répète sans cesse depuis que je suis petite. Mais je n'y arrive pas ! Mes sentiments sont trop fort. J'ai besoin de le voir. De le sentir. Sans lui je ne suis plus rien. Une coquille vide.
Je ne sais pas comment réagir, je devrais être offusquée, me sentir trahit, mais je ne peux pas. Sa douleur me touche. Car au fond de moi, je le sais. Je l'ai toujours su. Je le sais qu'elle n'aime pas mon père. Qu'elle l'a épousé car elle était forcée et je sais très bien que même si elle nous aime comme une mère le ferait, nous ne sommes nés que parce qu'elle était obligée de donner naissance à des enfants. Nous ne sommes pas des enfant nés du fruit de l'amour mais comme elle l'a dit, du fruit du devoir.
1 Septembre :
C'est fait ! Je ne peux plus faire marche arrière. je n'arrive pas à croire ce que je viens de faire. J'ai trompé le roi. Avec Shanks.
Tout s'effondre. L'image de la mère que je connaissais... non, que je croyais connaître est réduite en cendre.
Pourquoi ? POURQUOI ? Pourquoi est ce que, malgré ce que je viens d'apprendre, je n'arrive pas à te détester ? Pourquoi ?
Je caresse ma joue humide, comprenant que je pleure. Alors c'est ça ton regret maman ? D'avoir trompé mon père ? "Tu voulais juste être libre." Je te pardonne maman, car tu peux encore faire demi tour. J'espère de tout mon cœur que dans les lignes qui suivront tu expliquera que tu veux arrêter cette liaison extra conjugale et reprendre ta vie normale au château.
Mais au fond de moi, je sais que ça n'arrivera pas. Sinon pourquoi me faire lire ça. Tu aurais très bien pu garder ce secret enfouit.
Et les mots que j'espérais ne pas avoir à lire apparaissent :
Je ne regrette rien.
Car j'ai passé la plus belle nuit de toute ma vie. Et même si je ne sais pas si je dois être heureuse de l'avoir fait ou être terrifiée à l'idée que ça se sache, je sais que je n'oublierai jamais ce moment ou tu m'a dit que tu m'aimais, Shanks. C'est la première fois que quelqu'un me l'a dit.
Maman, je ne peux pas t'en vouloir. Je n'y arrive pas. Tu sembles si seule. pourquoi est ce que personne ne s'est rendu compte de ton état. Que faisait le roi ?
29 Novembre :
Je ne sais pas quoi faire ! Je... Je suis complètement perdue. Le... Le médecin m'a annoncé que j'étais enceinte !
Attend ! Quoi ?! Les battement de mon cœur s'accélère. Comment ça enceinte ? Je lis avec avidité les dernière ligne du journal pour rester sous le choc pendant une dizaine de minutes.
De Shanks. J'en suis sûr car je suis enceinte de trois mois et cela colle parfaitement avec les événements. Ce n'est pas possible ! Comment vais-je faire ! Shanks va bientôt quitter le port pour continuer sa route. Et si le roi l'apprend. Il tuera cet enfant ! Qu'ai-je fait mon bon dieu pour mériter tout ça. Je fond en larme murmurant en boucle " Tout ce que je voulais... C'était un peu de liberté"
Après m'être ressaisit, je décide d'aller voire Shanks pour lui expliquer la situation. Je le trouve à quai, donnant des ordres à son équipage pour le départ imminent. Lorsqu'il m'aperçoit il ouvre les bras et m'enlace dans un baiser passionné. Je me sens si bien près de lui. Sa chaleur me rassurant, il me fait oublier pendant quelques secondes tous les problèmes qui m'entourent. Alors qu'il me libère de sa douce prison, sa voix me ramène à la réalité : "Je vais bientôt partir. -Je sais."
Cette affirmation pourtant si évidente me fend le cœur.
Il me regarde intensément et me sert contre lui me murmurant à l'oreille d'une voix presque suppliante :"Vient avec moi. Je te ferai découvrir le monde comme tu ne l'a jamais vu ! Tu serais tellement plus heureuse qu'enfermée dans ce château. Tu serais libre!"
Ses promesses me font rêver et sont dignes d'un conte de fée. Sauf que la réalité est bien différente. Je suis reine d'un royaume, mariée et mère de deux enfants, bientôt d'un troisième qui n'est pas celui de mon mari. Je n'ai pas le droit d'espérer ne serait-ce qu'un peu de liberté. Je n'en ai plus le droit. Je me déloge de son étreinte et le regarde, les larmes dévalant le long de mes joues : "je ne peux pas, Shanks. Je dois m'occuper de mes enfants. Je ne peux pas les abandonner." il essuie mes larmes de son pouce et me sourit tristement. " Alors je me contenterai de ton souvenir et de l'espoir de te revoir un jour."
5 Décembre :
Ça y est ! J'ai tout planifié ! Mon plan est infaillible. Je vais annoncer au roi que je suis enceinte de lui, il ne posera pas plus de question. A la naissance du bébé selon ses caractère physique, s'il ressemble trop à son père, je dirais qu'il a hérité de mon grand père. N'ayant aucune photo de lui personne ne pourra aller vérifier étant donné que mes grands parents sont mort. J'élèverai l'enfant comme je l'ai fait avec Alice et Kaname... Non mieux qu'avec eux ! Parce que cet enfant comparé à ses aînés, est né du fruit de l'amour de ses parents. Lorsque mon bébé sera en âge de se marier, je lui dirai tout au sujet de son père. Je lui donnerai l'opportunité d'être libre et de faire le bon choix, pour qu'il mène sa vie sans aucun regret ! Lorsque l'opportunité de vivre ma propre vie s'est proposée à moi, je n'ai pas su faire le bon choix, car j'ai eu peur. je ferai en sorte de ne pas répéter la même erreur avec cet enfant.
Si c'est un garçon je l'appellerai Raito qui veut dire lumière et si c'est une fille, je l'appellerai Yuuki, qui veut dire neige.
Et si un jour, cet enfant venait à lire ça, je voudrais qu'il sache que je l'aime plus que tout et que si son père avait été au courant, il ne l'aurai pas moins aimé.
C'est moi... L'enfant c'est moi. Je suis la fille de ce pirate.
Je ne sais plus quoi penser. Pourquoi ? Pourquoi m'avoir mise au courant ! J'aurai préféré ne rien savoir.
"C'est faux" résonne une voix dans ma tête. Un rire nerveux arrive à passer la barrière de mes lèvres sellées. Bien sur que c'est faux. J'essaye juste de mon convaincre, parce que je sais plus que tout que je vais utiliser cette découverte comme prétexte pour quitter le château. et ça, ma mère le savait. C'est pour ça qu'elle m'a donné son journal. Car elle voulait que je m'en aille. Et c'est pour cette raison maman, que je ne peux pas t'en vouloir.
Cela va faire une semaine que j'ai trouvé ton journal intime et après l'avoir lu, j'ai eu la précaution de le brûler puis d'enterrer ses cendres. Près de ta tombe maman.
Car le jour ou j'ai apprit qui était mon père, on m'a annoncé ta mort le soir même. Tu es morte lors du trajet. C'est ironique... Toi qui as toujours souhaité voyager tu es décédée pendant ta traversée. les médecins disent que ton corps n'a pas supporté le trajet... Mais je sais très bien que c'est le poison qu'il n'a pas supporté. Tu as décidé de mettre fin à tes jours. Comme il était écrit sur la dernière page de ton journal.
Les gens au palais me traite de monstre car je n'ai pas pleuré lors de ton enterrement. Mais je sais qu'à défaut de n'a avoir pu choisir ta vie, tu as choisit ta mort. Et je sais que désormais, tu es libre.
Maintenant je comprends ce que tu voulais me dire hier. Tu as à sacrifié ta vie pour ma liberté.
Alors merci, merci pour tout ! Et ne t'inquiète pas, je compte bien en profiter !
RETOUR AU PRÉSENT :
Merde ! Y a vraiment une tempête qui se pointe ! Ça fait à peine trois jours que je suis en mer et voilà déjà un cyclone qui pointe le bout de son nez.
Les vents prennent en puissances, j'essaye de maintenir le cap mais le courant est trop puissant. La voile est arrachée et est déjà hors d'atteinte mais bon, c'est pas comme si il me restait un mât pour l'attacher puisque celui-ci est entraîné vers le large.
Je suis ballottée dans tous les sens et me prends une grosse vague en plein dans la tronche. Manquant de m'étouffer avec cette eau beaucoup trop salée, c'est en voyant la vague suivante que je décide de faire mes prières...
Depuis quand les vagues de 12 mètres de haut ont elles le droit d'exister ?
« Adieux monde cruel ! »
Et c'est sur ces dernières paroles que la vague me percute de plein fouet.
Voilà ! J'espère que ça vous aura plus ! N'hésitez pas à laisser une review pour me dire ce que vous en avez pensez, ce qu'il faudrait que je fasse pour la rendre plus captivante ou si vous n'avez pas aimé dites moi pourquoi comme ça je pourrai m'améliorer!
ça fait toujours plaisir !
A bientôt pour la suite !
