Hey ! Bonjour à tous comment ça va ?

Alors cette fiction est très particulière, en effet moi et Mai-Lee, autre fanfictionneuse que si vous ne connaissez pas allez voir immédiatement ces fic', avons décidé de créer une histoire ensemble. Et est venue l'idée de fusionner nos deux histoires autour de Jacob Frye. De mon côté avec Jacob et Rachel et du sien avec Jacob et Diane. Cette fiction commence donc à la fin de sa fiction Legacy, donc allez la lire de ce pas. Pour comprendre qui est Rachel, je vous invite à lire ma propre fiction Better Together (je ne sais pas trouver des titres xD).

Je vous préviens que cette fiction n'a aucun rapport avec nos histoires respective, seul les relations entre les personnages est identique et une partie de leur histoire.

Aujourd'hui on vous présente le prologue de Sound of Silence, écrit pas Lauryne1225.


Sound of Silence

« Bienvenue… Heidi Vanessa Williams Frye »

Ah, cette angoisse qui l'avait tenaillé pendant neuf mois. Elle était là, dans ses bras, l'observant de son regard chocolaté. Un grand sourire était dessiné sur le visage de Jacob, il la tenait, sa petite fille. Celle qu'il avait tant attendue, elle était vivante et en pleine santé. Il ne pouvait s'empêcher de la regarder, de la contempler. Il était si fasciné par ce petit être qu'il n'en entendait même pas sa sœur.

Il leva les yeux enfin sur elle. Elle affichait également un visage radieux, elle était heureuse pour son frère même si elle s'était beaucoup inquiétée. Elle était tante et savait que ce ne serait pas son seul rôle à jouer dans la vie de la petite. Elle était fille d'Assassin et il faudrait bien qu'un jour, elle apprenne tout ce dont elle doit savoir là-dessus. Mais l'heure n'était pas à ça, alors elle se contenta d'être contente et de féliciter son jumeau.

Diane dormait, elle était fatiguée et il fallait qu'elle se repose. Mais il ne résistait pas à l'envi d'aller, la voir, lui prendre la main et lui dire à quel point il était fier d'elle et de leur petite fille. Il confia donc Heidi à sa sœur, embrassant le front de la petite.

-Papa revient tout de suite. Lui avait-il chuchoté.

Il se dirigea vers sa chambre, les souvenirs de l'accouchement lui remontaient, non. Il ferma les yeux, c'était fini tout ça. Il rentra et ferma la porte doucement. La couverture remontée jusqu'en haut de sa poitrine, elle dormait paisiblement. Son teint était pâle, mais ça ne le choqua pas, c'était sa couleur habituelle. Il s'assit à côté d'elle, il prit sa main et la caressa doucement. Elle était froide, glaciale même. Voulant se rassurer, il posa deux doigts sur son poignet cherchant son poul. Mais il ne le sentit pas. Pris de panique, il posa une main sous le nez de sa femme, cherchant la moindre respiration lui prouvant qu'elle était bien en vie.

Mais rien.

Rien.

Il la prit par les épaules et la secoua légèrement, ça ne pouvait pas être possible.

-Diane… Diane ! Réveil-toi ! Je t'en supplie !

Sa vue se brouilla, ses mouvements se firent plus lent et emplis de désespoir. La porte s'ouvrit, le visage terrorisé d'Evie entra dans la lumière qui inondait la chambre. Elle se mordit la lèvre, tordant ses mains à présent libres après avoir déposé la petite dans son berceau. Jacob avait laissé le corps inerte de la jeune femme et pleurait sans cesse, le visage enfouit dans son cou, suppliant pour qu'elle revienne.

Tout semblait s'écrouler, tout l'avenir qu'il voulait fonder avec elle, leur vie à trois, tous ensembles. Tout venait de disparaitre. Il n'y avait que le néant après, le vide.


Une journée

Une journée qu'elle était partie et une journée entière, il avait survécu. Comment cela était-il arrivé ? Elle était forte, il le savait. Comme quoi tout le monde peut tomber. Il était assis dans son lit, les jambes pliées, dos contre un coussin, les yeux dans le vide. Dans sa main, il tenait une bouteille de bière. C'était la quinzième qu'il devait boire depuis ce matin. Il la laissa balancé dans le vide, puis il finit la dernière gorgée et dans un élan de colère il balança la bouteille qui éclata en morceau sur le mur opposé. Les morceaux de verre rejoignirent les autres. Des pleurs retentirent dans la maison, il ne réagit pas. Les yeux encore rouges, il prit une énième bouteille qu'il but et jeta contre le mur et ainsi de suite.


Evie courut jusque dans la chambre d'où provenaient les pleurs. Elle sortit Heidi du petit lit et commença à la bercer doucement. Le fracas contre le mur l'avait réveillée. Elle regarda le nourrisson, qu'elle ressemblait à son père, son pauvre père totalement désemparé. Ses yeux chocolatés, ses quelques cheveux bruns. Tout ce qu'elle tenait de sa mère était la couleur de sa peau qui avait un peu pâli et ses joues qui avaient pris la teinte de l'aubépine.

-Chuut. Tout va s'arranger…

Du moins, elle l'espérait au plus profond de soi.