Résumé : Alors qu'Eren se rend pour sa rentrée en tant que Terminal, au lycée, un accident survient dans le tram. Là, les diagnostiques sont clairs : il ne pourra plus jamais entendre. Peu à peu l'adolescent se plonge dans une dépression tel qu'il fini par ne plus sortir de chez lui. Ne supportant plus de voir leur ami ainsi, Armin et Mikasa décident d'engager quelqu'un pour lui apprendre à vivre sans son ouïe, et ce, sans ce douter que cet homme allait changer bien plus de chose dans la vie du jeune homme.

Un petit Ereri, mignon mais.. triste. Comme je veux terminer " amoureux du serpent " avant, je ne sais pas lorsque je posterai la suite.

PAS TOUCHE LA MOUCHE HOMMES EN BLOUSE BLANCHE AYANT TROP REGARDE 007 AVANT DE VENIR ! JE NE ME LAISSERAI PAS FAIRE ! ATTENTION, JE SUIS ARMEE D'UNE CHAUSSETTE ET JE SAIS M'EN SERVIR ! TAYOOOOOOOOOOOOOOOOO !


Dès que les premières notes de musique de son réveil s'élevèrent dans sa chambre, Eren ouvrit les yeux. Sans attendre, le jeune homme sortit de son lit, cherchant dans sa chambre, parmi son bordel, son téléphone qui, caché sous un tas de vêtement sale, arrivait à diffuser la mélodie de façon distincte, voir trop forte lorsque l'on sait qu'il n'est que six heure trente du matin.

Après un moment à retourner un peu plus sa chambre de fond en comble, le lycéen trouva son cellulaire et put enfin soulager ses pauvres petites oreilles ainsi que sa tête au passage qui menaçait d'être douloureuse, affichant sur l'écran un point d'exclamation entouré d'une triangle rouge qui signifiait : « Attention, danger ! Risque de mal de tête ! » qu'Eren refusait d'avoir dès le matin. Et bon dieu que le brun n'était vraiment, vraiment, vraiment pas ! Du matin.

Alors que, doucement, le silence reprenait ses droits, un bâillement disgracieux franchit la barrière des lèvres d'Eren qui, assit à même le sol, entouré de vêtement sale et puant dont la plupart dataient d'une semaine, se grattait l'arrière du crâne, le regard encore embrumé par le sommeil. Dans sa tête, un brouillard épais l'empêchait d'émettre toutes pensées logiques ou réfléchit. D'ailleurs, pourquoi avoir mit le réveil si tôt alors qu'il faisait encore nuit ? Quel était la raison de cette connerie des plus monumentale qui l'empêchait d'avoir une bonne grasse matinée ? Eren pencha la tête sur le côté, réfléchissant avant d'ouvrir grand les yeux. Comme si un ventilateur venait de balayer le brouillard stagnant dans sa tête, Eren se releva d'un bon, courut en direction de son armoire, attrapant à l'aveuglette des habits propres avant de courir s'habiller dans la salle de bain de son petit appartement largement suffisant pour le lycéen de dix-sept ans qu'il était.

La rentrée.

Un peu plus, il aurait été obligé de courir pour arriver à l'heure au lycée. Il entamait aujourd'hui sa dernière année de lycée, effectuant ses premiers pas en tant que Terminal L. Alors, et ne souhaitant pas arriver en retard dès le premier jour, le brun s'empressa de retirer ce qui lui servait de pyjama soit, un bas de jogging épais noir et son boxer sale de la veille. Jetant le tous dans un coin de la petite salle d'eau, l'adolescent s'engouffra sans attendre sous la douche, laissant échapper un petit cris lorsque l'eau glacée entra en contacte avec sa peau. Écartant le jais de lui, il régla l'eau, passant ses doigts pour en vérifier la température de temps à autre avant de pouvoir enfin se laver. Comme il faisait encore chaud en ce début de mois de Septembre, Eren en profita pour se laver les cheveux. Il lava son corps à la peau halé avant de couper le tout et de sortir. Là, il attrapa sa serviette de bain qu'il n'avait – pour une fois – pas oublié de prendre avant de se laver et se sécha. Il enfila un jean foncé moulant – après avoir mit son boxer propre, bien sûr – ainsi qu'un tee-shirt à manche longes – voir trop longues quant on les voyaient dépasser de ses mains – clair et ses chaussettes blanches. Une fois fait, il sauta volontairement l'étape '' brossage de cheveux '' car il savait pertinemment que même avec tous l'effort du monde, il lui serait impossible de dompter cette tignasse brune qui n'en faisait qu'à sa tête. Se brossant donc les dents, Eren entreprit ensuite de ranger un peu l'endroit en prenant son pyjama qu'il alla mettre sous son coussin ainsi que sa serviette qu'il accrocha à un porte serviette mit à la porte spécialement pour cela.

Retournant dans sa chambre, Eren soupira en prenant vraiment conscience du champ de bataille digne d'une troisième guerre mondiale qu'était sa chambre en cet instant. Mais bon, n'ayant pas vraiment le temps, le brun se contenta de prendre son sac avec un petit carnet pour prendre des notes au cas où, son téléphone qui affichait sept heure pile avant de sortir et de se presser à aller mettre ses basket grises usées. Il allait devoir en acheter de nouvelles.

Se retournant pour vérifier qu'il n'avait rien oublié, son regard où la prairie venait côtoyer l'océan embrassa son petit salon-salle à manger du regard où un canapé en cuir noir, une table basse de bois clair et un écran plat étaient disposé, le tout accompagné d'un petit meuble de rangement sur lequel trônait quelques photos. A droite par rapport à la porte d'entrée, on tombait sur une cuisine ouverte quelque peu petite mais largement suffisante. Il ne vivait pas avec quinze personnes non plus.

Lorsque enfin il sortit, il jura en découvrant que, oh joie, son ascenseur était en panne ! Il allait donc devoir descendre les dix huit étages à pieds et sûrement les remonter dans deux heures si l'habitacle de fer n'était pas réparé entre temps ce qui était fort probable. Bon, point positif, il aura fait son sport de la journée. C'est avec motivation – il avait surtout été grandement aidé par l'heure qu'il était ( sept heure trente ) - qu'il s'empressa de descendre sa tour. Une fois en bas, c'est la respiration sifflante qu'il se stoppa en s'appuyant sur ses genoux afin de reprendre son souffle. C'était quelqu'un de très sportif, n'allait pas croire. Mais devoir descendre dix huit étages en courant, à même pas huit heure du matin, c'était tous sauf top.

Sortant enfin de son bâtiment, Eren ne tergiversa pas et s'en alla en direction de tram qu'il devait prendre pour aller au lycée. Bon, il ne lui restait que vingt petites minutes, mais bon, heureusement, l'établissement n'était qu'à dix minutes. Arrivant sur les lieux, il eu tout juste le temps de se glisser entre les portes au risque de le louper. Là, il sortit son titre de transport qu'il valida avant de le ranger et d'aller s'asseoir à l'une des nombreuses places libres en libérant un soupir de soulagement. Il allait enfin pouvoir arrêter de courir comme il détestait vraiment le faire si tôt le matin.


BIP !... BIp !... Bip !... bip !... bip... bi... b..., …


Eren rouvrit brusquement les yeux, tombant sur un plafond entièrement blanc. Sentant son cœur tout comme sa respiration s'accélérer sous la panique et l'incompréhension qu'il ressentait, le jeune brun posa son regard un peu partout autour de lui. Des murs blancs, un fauteuil dans un coin, une télé accrochée au mur et en hauteur dans un autre, des fenêtres à sa droite ainsi que des machines en tous genre dont il était relié. Sans savoir pourquoi, son regard effrayé se posa sur l'une d'elle dont l'écran affichait sa tension ainsi que son rythme cardiaque. Un rythme plutôt rapide suite à son réveille. Pourtant, ce dernier ne semblait pas vouloir s'arrêter. Fronçant les sourcils, il fut surpris de ne pas entendre ni le « bip » des machines, ni l'extérieur de sa chambre d'hôpital.

Ouvrant la bouche, articulant un « Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? », Eren se figea, des tremblements commençant à l''envahir. Il était sur d'une chose, il avait parlé. Le seul problème, c'est qu'il ne c'était pas entendu le faire. Sa voix n'était pas parvenue jusqu'à ses oreilles. Se redressant rapidement, ignorant la perfusion qui le gênait quelque peu, Eren tendit l'oreille. Le silence lui répondit. Levant les mains jusqu'à ses oreilles, il put constater qu'il n'avait rien qu'y puisse obstruer la voix jusqu'à ses tympans. Alors, Bordel de merde, pourquoi n'entendait-il rien ?!

Tournant la tête à sa gauche, il vit la poignée de sa porte s'abaisser et cette dernière s'ouvrir sur un médecin qui, le nez planté dans un dossier, ne semblait pas avoir fait attention au réveil de son patient qui fronça les sourcils d'incompréhension. Pourquoi était-il là ? Relevant enfin la tête, le médecin sourit au plus jeune avant de vers lui, posant sa main sur son front sans prendre la parole.

« Qu'est-ce qui c'est passé ? » Parla-t-il de nouveau avant de plaquer l'une de ses mains dans son cou, n'entendant toujours pas sa voix.

Sous le geste, le médecin la rabaissa en lui offrant un petit sourire qui l'inquiéta plus qu'autre chose. Sous ses yeux brillants, l'homme prit une ardoise ainsi qu'un feutre et se mit à écrire quelque chose dessus rapidement. Rebouchant le feutre noir, il tourna l'ardoise, dévoilant son message.

Calmez-vous M. Jeager. Je suis le Docteur Engue.

Reniflant comme pour retenir les larmes qui menaçaient de couler, une boule à la gorge, Eren reprit la parole, n'écoutant que le silence.

« Pourquoi je suis ici ? Et... et ma voix ? »

De nouveau le médecin prit l'ardoise avant d'écrire dessus, un petit sourire toujours aux lèvres.

Votre voix va très bien. Le problème n'est pas là. Pouvez me dire ce dont vous vous souvenez ?

Détournant le regard pour le posé sur la couverture de son lit dans laquelle il était enveloppé, Eren fouilla dans sa mémoire. Il s'est réveillé pour la rentrée, s'est préparé, a prit le tram et... Ouvrant en grand les yeux, Eren se tourna vers le médecin.

« Je... La voiture... dans le tram... »

Hochant la tête, le Docteur Engue vint poser une main sur son épaule avant de secouer la tête de bas en haut comme pour lui faire comprendre que, oui, il avait bel et bien eu un accident. Ne cherchant plus à les retenir, Eren laissa les larmes couler sur ses joues. Il n'était pas idiot. Il avait une petit idée de pourquoi il n'entendait rien. Il espérait juste se tromper. Reprenant l'ardoise, le médecin lui écrit de nouveau.

Monsieur Jeager, vous avez eu beaucoup de chance. Vu où vous étiez et où était la voiture, vous auriez pus mourir sur le coup. commença-t-il avant d'effacer et de continuer. Vous avez eu de nombreuses fracture dont une à la jambe et aux côtes, mais le plus grave n'est pas là.

Effaçant une fois de plus, Eren serra sous ses doigts la couverture, redoutant ce qu'il allait lire sur l'ardoise qui lui permettait de communiquer avec l'homme.

Durant l'accident, des débris de verres se sont logés dans vos oreilles. Malheureusement, ils étaient logés trop profond pour que l'on puisse les enlever sans rien endommager. écrivit-il, alors que les larmes redoublaient sur les joues du lycéen. Je suis désolé, nous avons fait ce que nous avons pu mais... vos tympans sont... morts.