Résumé complet: Tous ignorent la vérité. Cette vérité qui s'est déroulée mille plus tôt et qui a conduit à la création du clan Uchiwa et Senju. Clans frères issus d'un même seul clan : le clan Ôtsuki. Et si un élément de cette vérité, de ce passé faussé, revenait lors de la Troisième Guerre ninja ? Et si toutes les légendes portant sur ce clan pacifique n'étaient pas la vraie réalité ?

Par l'essence démoniaque, par le sang des héritiers… Que le hanyo endormi se réveille et qu'enfin s'ouvre les yeux divins!

Disclamer: L'histoire de cette fanfiction m'appartient, toutefois l'histoire original de Naruto appartient à Masashi Kishimoto ainsi que les personnages, sauf Kinshiki qui est un personnage crée par mes soins. D'autres personnages inventées apparaitront certainement plus tard, une liste sera donc faite pour les nommer avec une petite bio d'eux. Il est défendu de me voler ma fanfic et mes persos originales !

Rating: M

Petite note: Ôtsuki Ichizoku veut dire le clan Ôtsuki. En fait, c'est l'équivalent du clan Ôtsutsuki. J'ai seulement raccourci parce que je le trouvais trop long et difficilement prononçable. Je ne vais certainement pas respecté l'histoire de ce clan, d'une part parce que je ne lis pas les scans et je ne suis que l'anime qui n'est pas encore arrivé à cet épisode-là, d'autre part parce que j'avais ma propre idée sur un clan qui gouvernerait le monde 1000 ans avant le début de Naruto et je n'avais pas d'idée pour les noms du père et des frères, ainsi que le nom de leur clan, j'ai donc utilisé les leur. Par ailleurs, je connais le clan par le wiki Naruto, donc je ne suis pas totalement inconnue à leur histoire mais j'utiliserai seulement ce qui m'arrange.

Je change largement l'histoire de Naruto à cause de mon personnage principal, Kinshiki. Par ailleurs, l'histoire débute bien avant le premier épisode de Naruto, soit à peu 20 ans avant. Puis, le prologue se passe au moins 1000 avant, lorsque le clan Ôtsutsuki, renommé ici Ôtsuki comme dit au-dessus, assurait la paix dans le monde. Je garderai les éléments irréversibles, ceux qui marquent profondément les personnages et qui provoquent d'importantes décisions.

Faut-il donc que je dise que ces adaptations m'appartiennent ?

Bonne lecture


Prologue

Les ténèbres progressaient dans la forêt. La neige qui tombait depuis plusieurs heures recouvrait petit à petit le paysage. De légers bruissements de feuilles se faisaient entendre. La vie dormait en ces jours d'hiver et les lieux semblaient éteints. Pourtant, dans une petite clairière, l'agitation régnait. Les animaux étaient sur le qui-vives. Leurs instincts développés les avertissaient d'un imminent danger...

Des torches étaient montées sur de longs piquets et plantés à même le sol en cercle, dont le centre était un hôtel de bois. Leurs lumières tamisées projetaient des ombres inquiétantes sur les neuf silhouettes cachées par de lourdes capuches. Des raies de lumière venaient caresser leurs visages graves. Ils paraissaient attendre mais une certaine tension les animait. De la douleur, de la tristesse. Ils s'apprêtaient à faire une chose irréparable mais incontournable. C'est le seul moyen de sauver leur Mère. Celle qui les avait portés en son sein.

Soudainement deux autres individus apparurent devant eux. Bien qu'ayant une coiffure et une expression faciale légérement différente, leurs traits étaient semblables. Jumeaux. L'un d'eux portait dans son dos une tiers personne et avec l'aide de son double, il la fit descendre. Ce même double la porta et la déposa sur l'hôtel dressé. Cette personne se révéla être un homme quelque peu androgyne très pâle, comme mort. A cette constatation, les neuf autres silhouettes eurent des réactions différentes. Certains serrèrent les dents, défaits, d'autres les poings, ou encore d'autres trépignaient, fulminaient sur place. Ce fut le cas pour une des silhouettes qui s'approcha de l'endormi et se pencha vers le visage du jeune éphèbe. Une cascade de cheveux carmin se libéra de la capuche et caressa les joues de porcelaine de son vis-à-vis tandis que quelques larmes glissèrent sur leurs contours telle une rivière silencieuse.

- C'est l'heure, dit le deuxième jumeau. La pleine lune approche.

La silhouette aux cheveux carmin apporta sa main à son visage, surement pour essuyer ses yeux humides, tout en se redressant gracieusement. Il dévisagea les jumeaux d'un mauvais œil.

- Êtes-vous sûrs que ce rituel va aboutir ? leur murmura-t-il, contenant vraisembablement sa colère, avant de poursuivre en criant, la voix brisée, qu'il ne va pas mourir ?!
- Malheureusement, non. Mais grâce à ton frère, nous espérions que ça va marcher. Que dans quelques décennies, il se réveillera avec l'aide d'un de nos trois sangs, du sang de nos héritiers.
- Tout ça... C'est de votre faute ! Rien de tout cela ne serait arrivé si vous n'avez pas oublié les enseignements du vieux sage ! Et ceux de Mère ! C'est votre frère aîné ! Il vous a toujours protégé, vous a appris à vous entraider et vous, vous vous entretuez pour une quelquonque histoire d'héritage ! reprocha virulement cette même silhouette aux jumeaux.

- Suffit Kurama, intima une autre silhouette. Elle s'avança d'un pas assuré vers le dénommé Kurama et lui imposa une main sur l'épaule pour le calmer. Remuer le passé ne sert à rien, concentrons-nous sur l'avenir et faisons en sorte que ce rituel vienne à réussir. D'accord ?

- Oui, répondit Kuruma, tout à fait calmé par la voix de sa moitié.

- Commençons alors le rituel.

Et dans cette clairière presque silencieuse auparavant retentit des chants forts et rythmés, paraissant être aux oreilles comme des prières adressées au ciel, tandis que comme un tremblement de terre, une secousse ébranla la terre.