Titre : Comme un goût de Mandragore
Disclaimer : Tout les personnages et lieux cités appartiennent à J.K Rowling
Pairings : SS/SB LV/DM
Note de l'auteur : J'ai passé un bon moment avant de comprendre que les fanfictions pouvaient être à la fois stupides, illogiques, et incroyablement drôles. Je ne vous dit pas que ce qui va suivre remplit la troisième catégorie, mais je suis une débutante, après tout ! J'ai changé un peu le cours de l'histoire : Dans ma fanfiction, Sirius n'a pas été tué par Bellatrix, et après l'affrontement, il a décidé de quitter son inutilité pour aller surveiller son aïeul. Il dort dans la cabane hurlante. Ensuite, Dumbledore est toujours vivant, et pour le reste, vous verrez en lisant. (je ne vais pas tout vous révéler d'un coup, hé !)
Pov:Lord Voldemort
Échoué. Ce mot résonnait dans ma tête comme une rengaine moqueuse et persévérante. Draco à échoué... Je sentais une vague de colère me submerger, fumante. Mes poings se serrèrent et les griffes jaunâtres qui me servaient d'ongles s'enfoncèrent dans ma chaire blanche. Draco avait échoué à tuer Dumbledore. Le collier ensorcelé avait juste envoyé une petite conne à Ste Mangouste, et la bouteille d'alcool empoisonné avait été intercepté par ce petit con de traître à son sang. Ronald Weasley, qu'il s'appelait. Sans parler de cette armoire à disparaître qui avait envoyé son équipe au Pérou au lieu de la salle sur demande de Poudlard. Et ce maudit vieux Dumbledore était toujours vivant, sans doutes en train de faire un petit somme comme si de rien n'était, ou peut être de se gratter le cul.
Je tremblais de rage, sur ma chaise. Je me leva brusquement pour envoyer un coup de pied magistral dans les fesses de Lucius Malefoy, qui couina de peur et partit se réfugier Dieu sais où. Généralement j'aimais bien me défouler sur Lucius, mais là, ma colère se reportait sur son fils, Draco, cet incapable. Ce raté.
Bellatrix se tordait les doigts, dans son coin. Elle paraissait préoccupée. Et comme à chaque fois que je m'énervais, elle évitait mon regard. Le venin de ma colère repris le dessus :
-Où est-il ? Crachais-je, où est Draco ?
-Il... Il devrait arriver d'une minute à l'autre ! Bafouilla Bellatrix, dont l'inquiétude semblait croître parallèlement à ma fureur.
La tête de rongeur de Peter Petitgrow se glissa dans l'embrasure de la porte.
-Le jeune Malefoy est là, maître...
-Eh bien laisse le entrer ! Hurlais-je.
Peter disparu précipitamment, et je vis Draco pousser timidement la porte. Après un regard vers la loque qui lui servait de père, il fit quelque pas vers moi, mal assuré. Il regardait fixement le sol, piteux.
-...Vous m'avez demandé, maître. Affirma-t-il, la voix tremblante.
Bellatrix ne quittait pas le môme des yeux. Je me laissa tomber sur ma chaise, le couvant d'un regard haineux.
Je leva ma baguette vers lui. Je devais le punir.
-Endolor...
Oh miséricorde !
Draco venait de relever la tête vers moi. Ce que ce garçon n'a pas en intelligence, il le comble avec sa belle gueule. Il faut avouer ! J'avais toujours eu un faible pour les blonds. Ben quoi ? Surpris ? Et pourtant, c'est vrai, je suis gay. Ne me faites pas ces yeux là, vous n'avez jamais pensé que moi, Lord Voldemort, le plus méchant et le plus terrifiant sorcier du monde, j'étais gay ? Vous me décevez.
Donc, je suis resté coi fasse à une bombe sexuelle manifeste qui me transperçait avec l'éclat bleu glacial de ses magnifiques yeux, et... Et rien. Rien du tout. Je suis resté planté là comme une courge à regarder un môme de dix-sept ballais alors que moi j'en ai 71 bien passés. Si vous trouvez pas ça dégueulasse...
Et là, j'ai vu les regards curieux qu'on jetaient sur moi, et j'ai compris : si je démontrait un tant sois peu de douceur envers quelqu'un, mes mangemorts perdraient l'estime qu'ils ont de moi, réalisant que, quelque part, si on cherche bien, j'ai un cœur. Oh, pas plus gros qu'une cacahuète, mais il est bien là. Et si on en découvrait l'existence, j'étais fini. Je su alors quelle était la seule alternative qui s'ouvrait à moi.
Je devais tuer Draco Malefoy.
Pov:Sirius Black
Je laissa ma cape glisser contre le sol et me coucha sur le plancher en maudissant Snivellus. Comme je ne servait à rien, au QG, j'avais décidé de m'improviser une visite à Poudlard, histoire de surveiller mon aïeul. Et Snape, sous prétexte qu'ils n'y avait pas de place dans le château, m'avait envoyer dormir dans la cabane hurlante. Pas de place ? Tu parles ! J'étais déjà entré dans la chambre de Snivellus, et il ne m'avait pas semblé manquer de place. Vieux con.
Je leva un sourcil, faisant émerger une idée, peu à peu. Et si je m'incrustait ? Oui, voilà ! Demain, je marchanderais pour qu'on partage sa chambre. Dans son lit, il avait largement la place pour deux.
Je m'endormis avec un petit sourire perfide.
Pov:Severus Snape
Le lendemain
Encore ensommeillé, je me dirigea vers la grande salle en tachant d'être digne. Je croisa plusieurs élèves de poufsouffle, qui baissèrent les yeux en passant à mon niveau, m'arrachant un sourire d'auto-satisfaction. Que c'est bon d'être respecté ! Je pris place sur ma chaise, couvant la salle de mon regard noir. Mais... Qu'est-ce qu'il fout là ce con ? Oh merde, je vois. Comme môssieur Black à le droit de souiller Poudlard avec sa présence, il va manger avec les profs ! EH ! Ha non, pas à côté de moi ! Il ose. Merde. Ignorons-le.
Sirius, innocemment installé à côté de moi, me regardait étrangement. J'eus l'étrange sentiment qu'il préparais un mauvais coup. Allais-je encore me retrouver entièrement nu dans la cour d'entrée ?
-Snape ?
Surtout, ne pas lui répondre. Je verse du café dans ma tasse sans le regarder, mais il agite frénétiquement sa main devant mes yeux.
Il est tenace le con.
-Puis-je manger en paix ?
Connard d'animagus, va bouffer dehors !
-Severus, s'il te plaît...
Je me fige. Voilà qu'il commence à minauder. Il est complètement cinglé ! Il m'adresse un sourire en coin. Il s'attend à quoi ? Ne pas le regarder. Ne-pas-le-regarder. J'y crois pas. Je me fais draguer par un mec. Moi, Severus Rogue, le professeur mal aimé, qui terrorise les premières années. Bon, je craque. Je sais que c'est un coup bas, mais il faut vraiment que je me débarrasse de lui.
Je piocha un morceau de bacon dans un plat, et l'agita devant les yeux de Sirius.
-Patmol, bon chien. Va chercher !
Je lança le morceau de bacon a travers la pièce, le faisant atterrir dans l'assiette de Ronald Weasley, qui eut une moue de dégoût. Sirius, réflexes canins obligent, se jeta sur le morceau de viande, passant au dessus de la table qui oscilla dangereusement. Pas mécontent de mon effet, je me leva et quitta vivement la salle, gardant pour dernier souvenir Sirius, couché sur la table des griffondors, le morceau de bacon entre les dents.
Pov:Lord Voldemort
Je lança un regard de représailles à ma baguette. Quoi que j'essaye de faire, c'était impossible. Je ne pouvais pas me résoudre à tuer Draco. Quelque chose me retenait, me faisant bafouiller la formule. Satanée formule ! Draco était immobile devant moi, et fixait étrangement le bout de ma baguette, redoutant que je réussisse. Je finis par la glisser dans ma poche, résigné. Impossible de tuer le môme par la magie.
-Viens. Suis-moi.
-On va où ?
Quelque chose craqua en moi, lorsque le son de sa voix retentit, et je me mordit la lèvre inférieur pour ne pas lui sauter dessus. Arrêtez de me regarder comme ça, c'est pas de ma faute !
-On va dans la cuisine, tu verra, y'a plein de couteaux très aiguisés.
Il parut flairer l'arnaque, car il s'arrêta.
-Je suis désolé d'avoir faillit à ma mission. Mais je peux toujours essayer de me racheter, vous savez ?
-...Je ne t'en veux pas pour ça, pas du tout pour ça.
-Alors pourquoi vouloir me tuer ?
-...
-...
-...
Touché. Que dire ? « Je t'aime mais j'ai peur qu'on se foute ma gueule parce que je suis homo alors je vais te zigouiller. » ? Non, j'imagine déjà la tête qu'il va tirer.
-Hem... Je ne veux pas te tuer !
Oh là... qu'est-ce que je vais faire de ce gosse. Qu'est-ce que je vais en faire ?
Pov: Sirius Black
La fin de la soirée approchait, et je n'avais toujours pas réussit à capter Snape. Il ne lui restait plus qu'un dernier recours, et ça n'était pas très glorieux. Je me dirigea vers la chambre de Snape et vit un petit écriteau sur la porte de celle ci.
Entrée interdite aux élèves, aux animagus et à Sirius Black
De mieux en mieux. Faisant outre de ce panneau, je frappa à la porte.
-Qui c'est ?
-Ouvre, tu verras !
-Black ?
-Non.
Severus déverrouilla la porte, et l'ouvrit. Je ne put retenir un sifflement face à ce qui me faisait face.
Snape était torse nu, dévoilant un torse... intéressant. Le regard de Snivellus était emplit de surprise et d'appréhension, ce qui rendait le professeur très mignon. Je le haïssait, c'était réciproque. Je ne nie pas ça. Mais cela ne m'empêchait pas de le désirer physiquement. Il sembla remarquer que je le regardait, parce qu'il essaya de fermer la porte. Cependant, pas de chance pour lui, je l'avais prévu, et avait placé mon pied contre le battant.
-Dégage, Black !
-S'il te plaît ! J'ai pas envie de retourner dans la cabane hurlante ! Je peux pas squatter chez toi ?
-Il n'en est pas question !
-Pourquoi ?
-On se hait, vous avez oublié ?
-Et alors ?
-...
-...
-Bon. C'est d'accord, entrez.
Un sourire vainqueur s'étira sur mes lèvres, et je me glissa a l'intérieur de la chambre de Snape avec un optimiste naissant.
Voilà, fin du premier chapitre. En espérant que ça vous plaira ! Donnez-moi vos avis ! J'adore les reviews. (pleaaase!)
