Disclaimer : Eh non, Glee ne m'appartient pas. C'est bête, je m'amuserai bien avec moi.
Blabla de l'auteur : Je n'arrive sérieusement pas à croire que je me lance dans une fiction, alors que je sais pertinemment que je suis une grosse flemmarde et que la seule histoire que j'ai jamais fini, bah... c'était il y a trois ans. Donc bon... Hum hum... Sinon, ne me demandez absolument pas comment j'ai trouvé cette idée. Ça fait quelques jours que je songe au fait d'écrire une fiction Klaine, vu qu'il y en a très peu en français, et d'un coup, bim, la révélation ! Désolé pour les fautes qui ont pu échapper à moi et mon correcteur orthographique, il est plus de minuit quand je poste ça, le site me supprime des mots comme ça lui plait, et je n'ai pas de bêta-lectrice... De plus, je ne sais pas vraiment si le rating va changer ou pas, sachant que je n'ai jamais écrit de lemon de ma vie, mais c'est une possibilité ! Enfin bref, j'espère sincèrement que ça vous plaira.
Enjoy!
« Le diable : encore un incompris ! »
Henry de Montherlant
New York. Comment était-il arrivé là déjà ?
Ah oui, cette ville le faisait rêver, et ça depuis sa plus tendre enfance. Après tout, Blaine doutait qu'il aurait pu percer dans le monde du journalisme dans sa petite ville d'Ohio. C'est pour cela qu'après une longue période de réflexion, un petit ami à convaincre et des adieux mouvementés, le voici dans son nouvel appartement à défaire ses cartons. Il en prit un au hasard, et après avoir découpé la bande de scotch particulièrement résistante, il eut un pincement au cœur. Une photo de lui avec les Warblers était posé sur plusieurs affaires diverses. Il sentait vraiment que ses amis allaient lui manquer. Ils avaient beau avoir échangés leurs numéro et adresses, l'ex-soliste savait très bien que tout ça n'était qu'illusion, et qu'il allait perdre contact avec bon nombre d'entre eux. C'est la vie : elle est dure, injuste et cruelle. Il espérait juste que ce ne serait pas la même chose avec Wes, Jeff et Nick.
Malgré ça, il savait qu'il faisait le bon choix : il n'avait aucun espoir de vivre de sa musique, malgré le fait que ses amis lui ont maintes et maintes fois répétés que ses compositions étaient géniales. De toute façon, même si avoir été un Warbler avait été génial, il savait que ce n'était pas sa voie. A l'encontre que ce l'on pouvait croire, Blaine était très différent quand il était sur scène, et en dehors. Jeff avait d'ailleurs surnommé ces 'deux Blaine' par 'Show Blaine' et 'Shy Blaine'. Même si ça l'agaçait, le brun admettait que sa confiance s'envolait rapidement quand il n'était plus sous le feu des projecteurs. Qu'est-ce que tout ça allait lui manquer. Qu'est-ce que tout ça lui manquait déjà.
Des bras qui l'enlacèrent, ainsi qu'un tendre baiser dans son cou l'interrompirent dans sa nostalgie.
« Eh, bébé, bien que je pense que tes pensées doivent être terriblement intéressantes, on aura jamais fini si tu rêvasses autant! », lui dit Sebastian avec un petit sourire taquin. Blaine se sentit immédiatement rougir. Dieu qu'il aimait cet homme.
« Il faut dire que c'est si fatiguant… », répliqua le plus petit des deux, avec une petite moue accompagnée d'yeux de chiots battus.
Son petit ami rigola et le tira vers lui pour l'entrainer dans un baiser fougueux. Dès qu'il avait vu Sebastian, ce fut le coup de foudre. Ca fait peut-être film à l'eau rose comme on en voit couramment, mais c'était comme ça. Au premier regard il l'avait aimé. Amour qui s'était épanoui avec les diverses chansons et duos qu'ils avaient chantés. Dire que Jeff et Nick se moquaient de ce freshman qui comme d'autres avait craqué sur la star de la Dalton Academy, ils avaient beaucoup moins rit quand leur ami s'était levé, avait traversé la salle de répétition des Warblers et avait posé ses lèvres sur celles du nouveau, annonçant ensuite haut et fort qu'il l'aimait. Leurs têtes avaient été mémorables. Il doutait sérieusement qu'il puisse oublier ça un jour.
Au moment où Blaine poussa un gémissement, Sebastian le repoussa, un sourire en coin collé sur les lèvres.
« Allez, au travail, chéri ! » Puis il susurra à l'oreille de son compagnon d'un ton très suggestif : « Plus vite on aura terminés, plus vite tu auras ta récompense. »
Blaine grogna. Vu la tonne de cartons qu'ils avaient encore à ouvrir, il l'aurait dans trois cents ans, sa soi-disant récompense.
Si cette fichue mèche ne se mettait pas en place immédiatement, il allait commettre un meurtre. La dernière fois que ce genre d'incident lui était arrivé, c'était quand il était encore à Lima. Oui, un très mauvais jour d'ailleurs. Malgré qu'en cette période ses jours n'étaient pas très heureux, celui-ci était un peu plus pire que les autres…
« Kurt ! Si tu ne sors pas de cette salle de bain dans les cinq secondes qui suivent, je défonce la porte et te jette dehors, prêt ou non ! »
Ça devait faire une demi-heure que Finn alternait entre regarder nerveusement l'horloge dont la grande aiguille se rapprochait trèèèès dangereusement du huit, s'époumoner sur une pauvre porte qui n'y pouvait rien, et tourner en rond dans le couloir à en creuser des tranchées. Il manqua sérieusement de détruire quelque chose quand Kurt qui cria qu'il ne pourrait pas sortir tant que sa mèche rebelle ne serait pas à la place qu'il lui avait attribuée.
Heureusement pour la porte qui n'y pouvait toujours rien, la fana de mode sortit de la salle de bain à l'instant où Finn décidait de vraiment de la mettre fin à son existence. Le quaterback grommela :
« C'est pas trop tôt ! » Kurt leva les yeux au ciel devant tant d'incompréhension de la part de son beau-frère, et lui rétorqua d'un ton fier: « Je me dois d'être parfait. ». Car oui, il le savait, il n'avait pas droit à l'erreur, à William McKingley High School. Quoique, pour eux, il était déjà une erreur à cause de son homosexualité, alors sa perfection ne faisait que les déranger un peu plus. Karofsky sortait du lot. Mais s'il faisait ne serait-ce qu'une seule faute de goût, il savait qu'il allait en entendre parler jusqu'à la fin de ses jours.
La pause de midi fut annoncée par l'horrible et stridente sonnerie. Étant le seul membre du Glee Club à avoir cour à cet horaire, il marchait seul dans les couloirs du lycée, prit dans le fourmillement des élèves. Malgré le monde qu'il y avait, il put apercevoir Kartofsky et sa bande, slushies en main. Kurt déglutit, et marcha plus vite, espérant de tout son cœur qu'il se fondait assez dans la masse. C'était sans compter le fait que ses habits étaient de couleurs très vives ce jour-là, et de leur haine injustifiée envers lui. Azimio le souleva comme s'il n'était qu'un simple sac de plume, et l'entraina dans les toilettes pour hommes, suivit de ses acolytes. Kartofsky fut le premier à l'insulter, comme toujours.
« Alors la tapette, on croyait pouvoir s'casser comme ça, sans nous dire bonjour ?
- Je t'avouerais que je me serais bien passé de voir vos têtes de babouins, aujourd'hui, lui répondit Kurt, ironique au possible. Cet affront lui valu une pluie de breuvage glacé dans le visage. Et de se faire plaquer violemment contre le mur par son grand ennemi de toujours, accessoirement un gay refoulé.
- Si j'étais toi, Hummel, j'éviterai de faire mon malin, ragea le joueur de rugby. Oui, un gay refoulé, et il allait jouer cette carte là. Espérons juste que ce ne soit pas sa dernière action en tant que vivant.
- Et sinon quoi ?, demanda innocemment, même trop innocemment le membre du Glee Club. Tu as peur que je dévoile ton petit secret à Azimio et les autres ?
A la tête de Karofsky, qui était un peu trop rouge pour son bien, il sut qu'il aurait mieux fait de se taire, en fin de compte. Le géant demanda à tout le monde de partir, ordre qu'ils finirent par exécuter vu la colère extraordinaire dans laquelle était emporté leur ami.
Kurt sentit le poing qui lui serrait la gorge raffermir sa prise sur celle-ci, limitant le passage d'air. S'il survivait, c'était définitivement un miracle.
« Un seul mot à quelqu'un à propos de tout ça, et t'es mort, compris ? » La voix entièrement emplie de rage le dissuada de lui répondre insolemment. Ainsi que de se débattre quand il fut malgré lui forcé à subir un baiser dont il ne voulait pas. Il sentit les larmes couler sur ses joues. Il ne sentit pas Karofsky le lâcher pour s'enfuir. Ni quand il heurta le sol.
Il s'était promis qu'il ne pleurerait plus jamais à cause de crétins comme eux. Sa coupe était totalement fichue, cette putain de mèche le narguant. Et merde !
Souvent, il lui arrivait de penser ce que les anciens élèves de McKingley pensaient de lui, à présent. L'admirait-il ? Surement, si on considérait le fait qu'il était le rédacteur en chef du magazine de mode le plus prisé d'Amérique, et que des centaines de créateurs plus talentueux les uns que les autres se seraient prêts à s'entretuer pour ne serait-ce qu'avoir trois lignes consacrées à leur collection. Il ne lui avait pas été difficile de monter en grade. Son génie pouvant facilement flairer une nouvelle tendance, ainsi qu'en créer une et son amour pour la mode avaient été ses principaux atouts pour la réussite. Car oui, il avait réussi. Il en était fier. Il leur avait prouvé à tous qu'il meilleur qu'eux.
Ah, enfin, sa coiffure était impeccable. Pas trop tôt.
Il vaporisa encore un peu de laque sur ses cheveux, avant de juger qu'ils étaient parfaits. Il était parfait. Il était Kurt Hummel.
Non, non, vous ne rêvez pas, la bubulle vous fait vraiment de l'œil... Plus sérieusement, n'hésitez pas à me donner votre avis. Négatif, positif, tant que c'est constructif, tout me va !
Passez une bonne semaine !
