UN DEMON AUX YEUX VERTS :
Disclamer : Rien est à moi (je suis sûr que vous le saviez). Je ne touche pas d'argent (mais j'accepte les dons, les chocolats et SURTOUT les reviews) pour cette histoire.
Rating : J'ai mis PG-13 sans grande conviction
Petite note de l'auteur : Dans cette histoire, il y a une bonne (très bonne dose) d'humour noir. JE N AI RIEN CONTRE LES BEBES
Chapitre 1: Rencontre
Vous, vous êtes tous au moins une fois interroger sur la raison qui m'a poussé moi Séverus Rogue à devenir un gentil Mangemort et surtout l'espion le plus pervers de l'histoire des espions. Chacun à sa théorie –toutes enrobées de guimauve- sur mon brusque changement de camps mais personne ne connaît la vérité. Si je suis devenu ce que je suis, c'est à cause d'un démon : un démon aux yeux vert et aux cris perçants...
Quand tout à commencer, j'avais à peine vingt-trois ans. J'étais maître de Potion de métier et Mangemort de vocation.
Je n'aimais pas vraiment faire le mal mais j'adorais être puissant. Sentir les autres en mon pouvoir était une chose qui m'apporter un plaisir au-delà de tout. J'avais passé mon adolescence à être la proie facile de brutes sanguinaires. Le fait d'être respecté, craint mieux même haït me donnaient l'illusion d'être épanoui.
Je n'avais plus peur des autres.
Rien que pour cela, je vénérais mon maître.
Je faisais parti grâce à mes talents en potion et en magie noire, de l'élite des Mangemorts.
Ce statut flattait ma vanité et me permettait de fermer les yeux sur les tueries et autres massacres.
Je n'étais pas heureux mais j'étais euphorique...
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Tout bascula un matin d'automne.
Il faisait froid dehors voir très froid. Je dormais depuis seulement une heure d'un sommeil sans rêves. La fille qui avait passé la nuit avec moi était partie depuis longtemps.
Heureusement, je ne me sentais pas capable ce matin d'affronter les cris hystériques d'une fille dont je ne me souviendrais même pas du prénom.
Un bruit étrange me réveilla brusquement. J'examinais de mes yeux embués ma chambre sale et sans lumière.
Je ne vis strictement rien.
Je me levais brusquement d'une humeur massacrante...
Le désordre de la chambre était sans nom. Mes vêtements étaient tous épars sur le sol. De nombreuses assiettes près du lit moisissaient en silence.
Je me promis mentalement de ranger cela... un jour. J'arpentais rapidement cette pièce et je me dirigeais tant bien mal jusqu'à la porte puis je me ravisais. Je fis demi-tour et je m'approchais des assiettes.
J'allais les ramasser mais mon geste fut stoppé par un énorme cafard.
Je manquais de pousser un cri mais dans mon infini courage, j'étouffais celui ci. Je m'immobilisais et une atroce vérité m'assaillit.
J'étais envahi.
Ma chambre était sous le contrôle des fourmis.
Dans un accès de lâcheté, je courus jusqu'à la cuisine et je verrouillais ce qui était autrefois l'endroit où je dormais.
Enfin, dans cet endroit bénit, je m'affaissais sur une chaise. Je pris le premier bol graisseux que je trouvais devant moi et d'un coup de baguette je le remplissais d'un somptueux thé à la menthe. J'attrapais tant bien que mal un paquet de céréale entre les conserves ouvertes, les bouteilles de whisky –vide ! On fait la fête comme on peu- et je me mis à manger à même le paquet.
Un bruit similaire me tira de mon festin. Les lèvres collantes de céréale, j'inspectais de nouveau autour de moi.
Rien encore...
Je lançais suspicieusement un regard vers les bouteilles d'alcools puis vers l'armée de fourmis.
Les fourmis ne couinaient pas, non ?
Quoiqu'une fois, j'étais certain d'avoir vu les fourmis effectuer différentes pirouettes périlleuses dans mon lait...
Et oui !
J'en avais parlé à Lucius. Il m'avait lancé un tel regard que plus jamais je ne lui parlerais des fourmilles.
Je me levais méfiant vers la salle de bain. Je me déshabillais rapidement et je noyais sous l'eau froide ma gueule de bois.
Je sortis frais et dispos de celle ci. Les étranges couinements avaient disparut de mon esprit. La journée pouvait enfin commencer. J'étais même disposé à faire un peu de ménage...trois fois rien.
Evidement.
J'étais un homme –je souris à cette évocation. C'est vrai que j'étais un homme !- très occupé .
Toujours souriant, je me dirigeais vers le salon.
A ce moment, je me stoppais pris de terreur.
Ce n'était pas les puces, ce n'était pas les fourmis et pas les rats...
C'était milles fois plus terrorisant que tout les endoloris de la terre et que tous les seigneurs des ténèbres.
Un cri déchirant sortit de ma gorge.
« Qu'est que cela fait chez moi !» hurlais-je tétanisé.
A un mètre de moi, une chose, ou plus exactement un amas de chair d'environs cinquante centimètres de long se tenait assis sur mon beau parquet le doigt dans son pouce.
Je m'éloignais quelques peu de cette chose sans la quitter du regard.
- Beuhh murmura en souriant le monstre.
Il leva ses yeux vers moi et je pus admirer la couleur magnifique de ceux là. Il était d'un vert laqué tout bonnement magnifique.
Il me rappelait vaguement ceux de quelqu'un mais j'étais incapable de me souvenir de qui.
Aucune importance d'ailleurs...
Cette chose, je n'allais pas la garder.
Oh que non !
Après réflexion plusieurs éventualités s'ouvraient à moi : la première qui me venait à l'esprit était l'Avada Kedavra mais l'idée d'enterrer la chose à neuf heures matin me paraissait inapproprié. La seconde éventualité était de le lancer par la fenêtre et la dernière était l'orphelinat.
Je m'approchais en faisant bien attention de ne pas frôler le ... bébé.
Rien que dit penser mon corps se mit à trembler.
Je regardais le vide...
Franchement, cela ferait tâche des bouts de chaires écrasés près de la poubelle. Je ne voulais pas avoir les propriétaires sur le dos et puis je manquais de courage...
Je me voyais vraiment pas tuer un gosse. J'avais déjà eu toutes les peines du monde à noyer des chatons sans sangloter alors 'cela'.
Il restait que l'orphelinat.
C'était une bonne solution.
Il pourrait en faire ce qu'il voulait là bas.
Je pris finalement mon manteau et le gosse...
Direction l'orphelinat le plus proche
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C'était durant le trajet précisément que je compris que le gosse serait l'homme le plus machiavélique de notre siècle.
Durant le chemin, je le tenais fermement dans mes bras pour le protéger de la pluie, instinctivement je me mis à lui caresser la tête.
Il se mit à gazouiller.
Pour tuer les remords qui naissait de plus en plus puissant en moi, je me mis à lui parler.
« Tu sais, le monstre, c'est pas contre toi... mais qu'est ce que tu veux que je fasse d'une chose comme toi... J'ai dû abandonner mon chat alors ...toi... Tu sera heureux à l'orphelinat. Y aura des gens comme toi qui pleurent tous le temps, qui dorment tous le temps qui sont très peu productif pour la société. Entre personne de la même espèce vous comprendrez... J'en suis sûr »
Le gosse me regarda de ses yeux verts attendrissants puis attrapa doucement ma chemise et se mit à la suçoter.
Mon cœur se serra affreusement comme devant le chaton blanc aux yeux très bleues que j'avais noyé dans la salle de bain...
Je continuais avec fouge... pour me convaincre.
« Ils seront très gentils avec toi ! Tu verra vu ton joli minois tu trouvera rapidement une gentille famille »
Le monstre posa délicatement sa tête contre mon époque tout en me contemplant avec ... amour.
J'émis une sorte de gémissement étouffer.
Nous étions arriver.
La battisse était affreusement triste, glaciale et ...
Le pauvre qu'allait il lui faire ?
Peut être que l'esclavage existais toujours dans ce genre de bâtiments et le fouet...
... s'il le fouettais ou pire le torturais.
Je me calmais tant bien que mal.
Le gosse serait très bien ou vraiment très bien.
Je me tournais vers le gamin. Il me souris doucement, plein de confiance... en moi.
Pauvre petite chose idiote et naïve !!!
Un cris venant du terrible endroit traversa l'aire.
Je serrais brutalement le gosse en lançant des regards haineux vers l'endroit.
Un autre cris perça l'air puis un autre.
« Tu seras heureux » répétais-je très peu sûr de moi. Je m'approchais doucement de la grille et le déposais délicatement sur le sol.
J'allais me retourner quand le terrible manipulateur qu'était cet gosse se mit à pleurer tout doucement presque gentiment.
Pas un de ces sanglots atrocement bruyants et gênant qui vous font haïr les enfants...
Non, il pleurais avec dignité et fierté et me lançais des regards signifiant 'tu te rends compte à quel point je t'aimais et tu oses me faire cela'.
A cette instant, j'aurais du me méfier et voir claire dans son jeu mais j'étais innocent à cette époque.
Je ne connaissais pas la terrible puissance de ces yeux verts ni le caractère enjôleur du gamin.
Ah ! l'innocence.
Je le repris dans mes bras doucement et je partis bien vite de ce terrible endroit partager entre la honte et la tristesse.
'Demain' me promis je 'Je m'en débarrasse'
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Comment avez vous trouvé ?
C'est nul et carrément space mais bon...
On fait ce que l'on peut -rougeur-
