Voici une tite fanfic sur Tsubasa, hyuuuuuuuuu !!
Auteur: Sana
Genre: bah j'hésitais un peu, ça oscille entre l'action, l'angst (encore que, est-ce bien de l'angst?), le shônen ai... donc un mélange d'un peu de tout ''''.
Rating: bah j'suis pas forte en ratings... heuuu... T ? (je mets ça au pif).
Disclaimer: ces personnages appartiennent à Clamp. (Oui, même mon Fye, pour mon plus grand malheur, parce que s'il était à moi ça ferait longtemps qu'il serait plus célibataire, de même qu'un certain ninja de ma connaissance xD). Par contre la Reine est à moi. (Mais y'a pas de quoi se vanter xD)
Note: ma première fic sur Tsubasa :3 j'espère que les personnages ne sont pas trop OOC... auquel cas, vous privez pas de me le faire remarquer xD Navrée pour les fautes d'orthographe qu'il reste peut-être, je suis censée avoir tout vérifié mais...
Ah oui, et cette fanfic ne prend pas en compte les évènements des tomes 16 et plus.
Bon bah voilà, j'ai rien oublié? J'espère qu'elle vous plaira :3
1.
- Aïe !
Le cri de douleur résonna autour d'eux. Ils semblaient avoir atterri dans un endroit solitaire.
- Vous vous êtes fait mal, Fye-san ? demanda la voix douce de Sakura.
- Rien de grave, dit Fye en riant, c'est juste Kuro-Kuro qui m'est tombé dessus. C'est qu'il est lourd !
Kurogané grogna, tandis que Shaolan se levait et scrutait les environs. L'endroit était plein de verdure, mouillé comme après une averse, et de gros nuages gris passaient rapidement dans le ciel.
- C'est un peu tristounet, par ici, fit remarquer Fye qui s'était levé également. Moko-chan, tu sens une plume dans les environs ?
- Il y en a une, répondit la petite voix de la créature qui ressemblait à une peluche, mais Mokona ne saurait pas dire où exactement.
- Ce n'est pas grave, nous allons chercher.
- Il y quelque chose par là, dit soudain Shaolan en pointant le doigt vers un coin de verdure.
Ils posèrent tous leurs regards sur l'endroit que désignait Shaolan, et aperçurent au loin une chose carrée, qui n'était certainement pas le fruit de Dame Nature.
- Un bâtiment ? demanda Kurogané d'un air sceptique. Dans cette jungle ? C'est quoi, ce monde dans lequel on est arrivés ?
- Allons voir, dit Shaolan fermement. En plus il recommence à pleuvoir. On trouvera peut-être un endroit où s'abriter.
- Et Mokona commence à avoir faim ! s'exclama Mokona.
- Moi aussi, dit Sakura d'une petite voix.
- Alors allons-y ! s'exclama Fye gaiement, et toute la petite troupe se mit en route.
Ils traversèrent ce qui ressemblait à une jungle, comme Kurogané l'avait appelée, pendant dix bonnes minutes. Puis ils débouchèrent sur un endroit avec beaucoup plus d'arbres, où la lumière du jour avait plus de mal à passer, et Sakura dit :
- Vous êtes sûrs que c'est par là ?
Personne ne lui répondit : ils avaient tous des regards dubitatifs.
- Allons-y tout de même, dit Shaolan. La chose qui ressemblait à un bâtiment était dans cette direction.
Ils s'enfoncèrent donc dans le bois, où il faisait plus frais, alors que la pluie se remettait à tomber.
- Quel sale temps, grogna Kurogané.
Ils se mirent à courir et débouchèrent de l'autre côté du bois quelques temps après.
- Mokona a l'impression que la plume se rapproche, dit la peluche, cachée sous le manteau de Kurogané.
- On est sur le bon chemin, alors, dit Shaolan.
Et la ville apparut soudain devant leurs yeux, en contrebas. Ils restèrent un instant surpris de la vision qui s'offrait à yeux : des bâtiments sans fenêtres, couleur de terre, alignés en rangs d'oignon, se dressaient devant eux. Au milieu, une immense tour aux façades ressemblant à des miroirs, qui était sans doute celle que Shaolan avait vue. Elle dépassait de très loin toutes les autres constructions. Ils s'avancèrent vers la ville : comme il pleuvait, les rues étaient vides. Aucune trace de verdure, nulle part, ce qui constrastait fortement avec les alentours, et les collines verdoyantes qui entouraient la cité.
- Quelle drôle de ville, dit Sakura.
- Elle m'a l'air très moderne, dit Shaolan d'un air pensif.
- A moi, elle m'a l'air louche, grogna Kurogané.
- Kuro-pon voit des trucs louches partout ! rit Fye.
- Kurogané est trop méfiant, renchérit la voix de Mokona.
- Attends voir, saleté ! dit Kurogané en essayant d'attraper la peluche dans son manteau.
Soudain, le haut de la tour lança un éclair électrique qui illumina toute la ville, et continua à grésiller pendant quelques secondes, entouré d'étincelles argentées. Surpris, tout le groupe resta figé.
- C'était quoi, ça ? dit enfin Kurogané.
- On aurait dit de l'électricité, répondit Fye d'un ton pensif. Même si je ne m'y connais pas très bien.
- Elle est vraiment louche, cette ville, répéta Kurogané.
Cette fois, ni Fye ni Mokona ne commentèrent la remarque.
- Allons-y tout de même, dit Shaolan. Ce n'est pas rester à l'extérieur qui nous aidera à comprendre ce qui s'y passe.
Ils entrèrent dans la ville : aucun magasin, aucune vitrine, que des portes closes sur les façades des bâtiments de couleur terre. La ville semblait morte, abandonnée, si on exceptait le haut de la tour qui lançait des dernières étincelles. Partout où ils allèrent, ils rencontrèrent le même spectacle.
- C'est quoi, cette ville ? dit Shaolan. Comment on fait pour trouver un abri pour la nuit ?
- Allons voir vers la tour, suggéra Sakura.
Ils arrivèrent dix minutes plus tard au pied de la tour, qui les rendait minuscules en comparaison. Ils ne distinguaient même plus le haut s'il ne se trouvaient pas au moins à une cinquantaine de mètres de l'immeuble. La tour se trouvait au milieu d'une grande place circulaire, recouverte de pavés. Les maisons qui l'entouraient n'avaient toujours pas de fenêtres. Certaines n'avaient même pas de portes.
- Comment on fait pour rentrer ? demanda Kurogané.
En effet, il n'y avait aucune porte visible, aucune entrée, aucune fenêtre, à l'image des autres bâtiments de la ville. Et personne dans la rue pour les renseigner. Fye fit le tour du bâtiment, et revint vers les autres en secouant la tête.
- Apparemment, il n'y a aucune entrée cachée.
- Et comment on fait, alors ? répéta Kurogané exaspéré. On va pas moisir ici toute la journée sous la pluie !
Il jeta un regard venimeux au ciel chargé de nuages, et comme il levait la tête, ils se dissipèrent soudainement. Bouche bée, ils regardèrent le soleil darder ses rayons sur la ville.
- Mais que s'est-il passé ? demanda Sakura.
- Vous êtes magicien, Kurogané-san ? dit Shaolan d'un ton étonné.
- Mais non, j'ai rien fait, répondit Kurogané aussi surpris qu'eux.
Les rues détrempées commençaient déjà à sécher, à leur grande stupéfaction.
- Il tape, ce soleil, fit remarquer Fye d'un ton léger.
Alors qu'il venait de prononcer ces mots, quelques nuages voilèrent le soleil, le rendant moins fort, et ils étaient tous médusés. Tous les regards se tournèrent vers Fye, qui observait le ciel d'un air pensif.
- Peut-être qu'on peut décider du temps qu'il fait en parlant, dit-il en exprimant à haute voix ce qu'ils pensaient tous tout bas.
- Comment ça serait possible ? dit tout de même Kurogané.
Fye le regarda en riant.
- Ça, j'en sais rien du tout, Kuro-chan ! répondit-il d'un ton insouciant.
Kurogané le fusilla du regard, mais Fye n'y prêta pas attention.
- Il doit sans doute y avoir une entrée quelque part. Ces rues sont vides, mais j'ai l'impression que nous ne sommes pas seuls.
- Mokona pense la même chose, intervint la petite voix de la peluche.
- Tu sais où il y aurait une entrée, Moko-chan ? demanda Sakura.
- Ces portes sont scellées, répondit Mokona. Il faut trouver la bonne.
- Pour aller où ? demanda Shaolan.
Fye lui jeta un regard, et répondit :
- ... Au sous-sol.
- Au sous-sol ? répéta Shaolan.
- Oui, sourit Fye devant son étonnement. Je pense qu'il doit y avoir une ville souterraine, et que c'est pour ça qu'il n'y a personne dans les rues.
- Vous croyez ? demanda naïvement Sakura. Mais c'est étrange... une ville souterraine...
Shaolan s'approcha de la porte d'une maison qui faisait le tour de la place et tenta de l'ouvrir.
- Elle est fermée à clé, lança-t-il aux autres.
Ils essayèrent d'ouvrir toutes les portes de la place, mais elles étaient toutes fermées à clé.
- Ça commence à m'énerver, grogna Kurogané.
- Du calme, Kuro-rin, on a encore toute la ville à faire, dit Fye avec un grand sourire.
- Est-ce qu'on ne ferait pas mieux de se séparer ? demanda Sakura. Ça ira plus vite. En plus, la ville est vide, nous n'avons pas besoin de craindre un éventuel ennemi.
- On ne sait jamais, dit Kurogane sérieusement. Toi et Shaolan, vous irez ensemble, de ce côté là. Moi, je vais à droite, et lui, là, il va aller tout droit.
- Et Mokona ? demanda Mokona. Il va avec qui ?
- Tu n'as qu'à aller avec Kuro-sama, dit Fye.
- Tu restes où t'es, la boule de poils !
- Mokona veut aller avec Kurogane !
Fye eut un grand sourire alors que Kurogane soupirait, les yeux fermés, les sourcils froncés.
- On se retrouve ici quand vous aurez fini, dit Fye. A tout à l'heure !
Et ils s'éloignèrent chacun de leur côté. Shaolan et Sakura tentaient d'ouvrir toutes les portes qu'ils trouvaient ; Kurogane, lui, était averti par Mokona que les portes devant lesquelles il passait étaient verrouillées : mais il essayait tout de même de les pousser. Quant à Fye, il passait devant sans même les approcher, sachant d'avance qu'elles ne s'ouvriraient pas.
Au bout d'un moment, il en repéra une qui lui attira l'oeil : alors que toutes les portes qu'il avait vues jusque là était d'un marron sombre, le même pour toutes, et grandes, celle qui attira son regard était plus petite, et couleur de terre, comme les murs. Il regarda au sol : il y avait des traces de pas, un peu effacées par la pluie, mais bien visibles. Le sol était foulé à cet endroit. L'entrée se trouvait là.
Il revint rapidement vers la place où se trouvait la tour, où attendaient déjà Sakura et Shaolan, qui avaient été les plus rapides car ils étaient à deux, et Kurogané qui venait de finir s'approchait d'eux.
- Hyuuuuu ! tenta de siffler Fye.
Les trois autres se tournèrent vers lui, Kurogané grommelant « j't'ai déjà dit d'arrêter ça ! », et Fye leur dit :
- Je pense avoir trouvé quelque chose.
Il les mena à la porte en terre, et Shaolan tendit la main et tourna la poignée, mais elle resta fermée.
- Ce n'est pas elle, dit Shaolan d'un air déçu.
- Si, c'est elle, répondit Fye.
Il s'avança vers la porte, leva la main, sans toucher la poignée, et il y eut un déclic audible pour tous. Puis il poussa la poignée à son tour, et la porte s'ouvrit.
- C'est toi qui l'as ouverte ? demanda Kurogané alors que Shaolan entrait. Ça ne marchait pas sur les autres portes, ce que tu viens de faire ?
- Les autres portes ne mènent pas à l'endroit qui nous intéresse, dit Fye avec un sourire.
- Comment tu le sais ? demanda Kurogané d'un ton soupçonneux, alors que Sakura venait d'entrer à son tour.
- Je le sais, c'est tout, dit Fye en haussant les épaules. Allez, entre, Kuro-chan !
Kurogané entra, suivi de Fye, et sur le moment, ils ne distinguèrent rien, car l'endroit était plongé dans le noir.
- Il y a un escalier devant nous, dit alors Shaolan.
- On y va, alors.
Ils descendirent l'escalier, qui semblait être en terre, vu le bruit de leurs pas, puis, après ce qui leur parut être une longue descente, Shaolan dit :
- Il y a de la lumière, là-bas au fond.
Ils continuèrent à descendre et virent que la lumière provenait de flambeaux accrochés aux murs, de chaque côté de l'escalier. Ayant maintenant un peu d'éclairage, ils purent constater que l'escalier était bien en terre, et qu'il y avait une porte en bois qui barrait l'escalier un peu plus loin.
- Si elle est fermée, je fais un malheur, grogna Kurogané.
Fye se mit à rire, ce qui eut le don d'énerver encore plus Kurogané, mais quand Shaolan poussa la porte, elle s'ouvrit sans problème, et ils débouchèrent sur un spectacle qui les fascina : une immense avenue pavée, souterraine évidemment, éclairée de chaque côté par des flambeaux, et des gens vêtus d'habits moyenâgeux se bousculaient de chaque côté, et la rue était très animée.
La petite troupe était sortie par la porte en bois d'une des maisons de l'avenue. Ils remarquèrent que ce n'était pas la seule porte, et qu'à l'inverse des portes de la surface, celles-là s'ouvraient et se fermaient, certaines même restaient ouvertes. Parfois, il n'y avait même pas de porte, mais un rideau de tissu à la place.
Au début, personne ne remarqua l'arrivée des quatre compagnons et de Mokona dans l'avenue, mais soudain quelqu'un cria : « Regardez ! » et tout le monde se figea, les yeux fixés sur le groupe. Il y eut un grand silence stupéfait, et tout le monde se précipita vers eux.
- Vous êtes entrés ! Mais comment avez-vous fait ? demandaient tous les habitants de la rue.
- Comment avez-vous fait ! Vous n'êtes mêmes pas blessés !
- Blessés ? demanda Kurogané sans comprendre.
Il jeta un regard à Fye qui avait l'air aussi surpris que lui.
- De quoi parlez-vous ? demanda le magicien aux habitants.
- La ville empêche de laisser entrer les gens à cause de son climat déréglé, expliqua une habitante avec une robe en tissu bouffante et une coiffe blanche sur la tête, qui était pieds nus. Quand quelqu'un la traverse, des orages et des averses se déchaînent, ou de la neige, ou la canicule, ou des tempêtes particulièrement violentes. On pense que c'est un moyen de défense. Même notre Reine ne sait pas à quoi c'est dû.
- Votre Reine ?
- C'est elle qui habite la tour que vous avez du voir, expliqua quelqu'un d'autre. Certains pensent que la ville ne laisse entrer que les gens qui sont puissants.
- C'est étrange, dit Shaolan, j'avais l'impression qu'on pouvait commander au climat.
- Commander au climat ? s'exclamèrent les habitants d'une seule voix.
- Oui, dit Shaolan, quand Kurogané-san s'est plaint de la pluie, elle a cessé et le soleil s'est mis à briller, et quand Fye-san a trouvé que le soleil tapait trop fort, des nuages sont apparus et l'ont un peu masqué.
Tout le monde resta silencieux, stupéfait par ce que Shaolan racontait.
- Vous devez être extrêmement puissants ! s'exclamèrent-ils soudain. Vous devez aller voir notre Reine ! Elle sera sûrement enchantée de vous connaître. Mais qu'est-ce que c'est ces habits bizarres que vous portez ?
Ils jetèrent un regard autour d'eux : les femmes étaient habillées avec des robes en toile bouffantes et des tabliers, façon moyenâgeuse, et certaines portaient des sabots et un foulard sur la tête. Les hommes étaient habillés en corsaires de toile et chemises. Comparés à eux, les habits des quatre compagnons faisaient vraiment étrange.
- Nous venons d'un pays lointain, dit la voix douce de Sakura. Et nous aimerions nous restaurer, si c'est possible.
- Bien sûr ! s'exclamèrent les habitants.
Ils furent emmenés plus loin dans l'avenue, dans une auberge qui avait l'air confortable, où on leur prêta des vêtements d'époque.
- Ça te va bien, la chemise, Kukunéné ! dit Fye en riant.
- Toi ça ne te va pas du tout, rétorqua le ninja, de mauvaise humeur.
- Kurogané dit des bêtises, dit Mokona de sa voix aiguë.
Fye eut un sourire ravi et Kurogané se mit à grogner. Quant à Sakura, elle s'allongea sur un lit de la chambre qu'ils avaient louée et s'endormit aussitôt.
- Elle est encore fatiguée, remarqua Shaolan. Mais elle dort moins souvent qu'avant.
- C'est grâce à toi, dit Fye, qui trouves de plus en plus de plumes.
- Vous m'aidez énormément, répondit Shaolan. Merci. Je pense que je vais me reposer également, ajouta-t-il, baissant les yeux vers un des trois autres lits de la chambre.
- Moi, je crois que je vais aller visiter un peu cette ville, dit Fye. Tu viens avec moi, Kuro-sama ?
- J'y vais, oui, mais certainement pas avec toi ! rétorqua le ninja.
- Alleeeez Kuro-pon ! Te fais pas prier !
- J'ai dit...
- S'il te plaaaît !
- Raah, tu me saoules ! céda finalement Kurogané.
- Et toi, Mokona ? demanda Fye en souriant.
- Mokona va rester ici et parler à Yûko !
- D'accord. Alors on y va, beau gosse !
- Arrête de m'appeler comme ça ! rugit le ninja.
Fye se mit à rire et la porte se ferma derrière eux.
Sakura se réveilla doucement et entendit des voix dans la pièce. Jetant un regard autour d'elle, elle constata que Shaolan dormait et que les deux autres étaient partis. C'était Mokona qui parlait à Yûko devant un miroir sans avoir remarqué que la princesse s'était réveillée.
- ... sera difficile, disait Yûko.
- Tu crois, Yûko ? Mokona voudrait l'aider.
- C'est impossible. Il devra passer cette épreuve seul. Elle le rendra plus fort.
- Mais Yûko... si on ne l'aide pas, il sera encore plus...
- Ne t'inquiète pas, Mokona. Il n'est pas du genre à se laisser submerger par ses émotions.
- Oui, mais Mokona s'inquiète tout de même...
- La seule chose que vous puissiez faire sera de lui montrer qu'il n'est pas seul. Vous le soutiendrez très bien, j'en suis sûre.
- Yûko-san ! appela une voix derrière elle. Le repas est prêt.
- Watanuki-kun va bien ? demanda Mokona.
- Comme tu peux le voir, dit Yûko en riant. Bon, je te laisse, Mokona. Et ne t'inquiète pas trop. Si vous avez un problème, faites-le moi savoir.
- D'accord, Yûko. A bientôt, répondit Mokona avant de couper la connexion.
Sakura, honteuse d'avoir surpris la conversation, fit aussitôt semblant de dormir, mais les mots de Yûko tournaient dans sa tête. Quelqu'un allait devoir subir une épreuve... et il serait impossible de l'aider.
C'était de mauvais augure.
