Coucou les amis ! Comment allez-vous ?

En ce qui me concerne, comme vous pouvez le voir, je fais mon grand retour en réécrivant et en postant à nouveau cette fic qui date huh… d'il y a beaucoup d'années hahaha. Voilà, j'ai muri, j'ai changé… donc j'espère que ça vous plaira à nouveau. Je ne vais pas changer fondamentalement l'histoire. Juste quelques petites choses ajoutées ou retirées par-ci, par-là, pour que la fic soit plus cohérente. On se revoit à la fin du chapitre. Bonne lecture !

Chapitre 1

Lettre inattendue

Le Survivant, ou plus communément appelé Harry Potter, se trouvait actuellement dans sa chambre au 4, Privet Drive, et était dans un état d'excitation suprême. La raison de son excitation résidait dans le fait qu'il allait avoir 16 ans dans moins de 30 minutes. En soi, cela n'avait rien d'extraordinaire pour le jeune brun pour qui ce ne serait que la 16e fois qu'il le fêterait et la 6e fois qu'il recevrait des cadeaux envoyés par hibou de la part de ses amis. Non, cette année ce qui remplissait Harry de joie est que pour la première fois de sa vie, il était content de son anniversaire car il se trouvait seul dans la maison. Les Dursleys étaient partis en vacances en l'abandonnant sans la moindre once de regret.

D'où la jubilation d'Harry.

Il avait passé la journée à traîner dans tous les coins de la maison. Enfin presque, car même avec une baguette à la tempe il ne serait entré dans les chambres à coucher des Dursleys… Beurk ! Non, jamais ! Au lieu de ça, il s'était préparé des en-cas à la cuisine et était allé s'avachir dans le canapé du salon. Il avait regardé la télé pendant quelques heures mais ça avait fini par le laisser, alors il avait étalé tous ses livres, parchemins et plumes sur la table du salon pour faire ses devoirs. Si les Dursleys l'avaient vu, ils l'auraient écorché vif.

Cependant, à mesure que les heures passaient, son impatience allait croissant. Il ne savait pourquoi, mais il voulait que ce soit déjà le jour de son anniversaire. Il avait une sorte d'intuition (même s'il avait appris à se méfier de ses intuitions qui en général se révélaient mortelles… pour les autres) et son cœur battait la chamade.

Il finit par aller se coucher dans le lit mais deux secondes plus tard, il était à nouveau debout en train de faire les cent pas dans sa chambre dans le but évident de creuser un canal pour permettre l'écoulement de l'eau de la salle de bain jusqu'à lui... gné ? Harry arrêta de penser en se disant que même sa tête ne se sentait pas bien s'il se mettait à se dire ce genre de choses. Il regarda pour la cent millionième fois de la journée l'horloge et faillit s'écrouler en se rendant compte que seulement deux malheureuses minutes avaient passé depuis la dernière fois qu'il avait vérifié l'heure. Découragé, il s'écroula sur le lit et resta là sans bouger. Il finit par s'endormir sans s'en rendre compte.

Toc toc toc.

Harry grogna dans son sommeil et s'enfonça un peu plus dans ses couvertures.

Toc toc toc.

Il mit sa tête sous l'oreiller.

Toc toc toc.

Il ajouta sa couverture sur l'oreiller.

Toc toc toc.

Il s'étouffa... DE L'AIR LIBRE.

Donc notre cher Survivant jeta ses couvertures et son oreiller à travers la pièce dans un mouvement rageur parce que ces derniers l'étouffaient… méchants, va !

Toc toc toc.

Harry tourna la tête vers la fenêtre et vit plusieurs hiboux qui le regardaient d'un air plus qu'exaspéré et portant des paquets attachés à leurs pattes.

Il sortit de son lit et alla ouvrir la fenêtre. Tout de suite, tous les hiboux s'engouffrèrent et commencèrent à frapper le crâne d'Harry avec la pointe de leurs becs.

-MAIS AÏEUU ? ÇA VA PAS OU QUOI ? VOUS SAVEZ QUE ÇA FAIT MAL ?

Pour seule réponse, il eut droit à un brouhaha d'hululements moqueurs. Harry grommela dans sa barbe inexistante et entreprit de détacher tous les paquets. Il y en avait un de Ron et de la famille Weasley, un des jumeaux Weasley, un de Hermione, un de Hagrid, eeeet… tiens, de qui venait cette lettre ?

En l'observant, Harry vit dessiné sur le parchemin un sceau qu'il n'avait jamais vu. C'était un grand dragon rouge qui tenait dans ses crochets un G ornementé. Le Survivant fronça les sourcils, mais finit par ouvrir la missive.

Cher Monsieur Potter,

Tout d'abord pour me présenter, je m'appelle Strictus Green et pendant des années, j'ai été le notaire officiel au service de la famille Potter. Je me permets de prendre contact avec vous aujourd'hui, après tant d'années pour les raisons suivantes. Il se trouve qu'un mois avant la terrible tragédie qui leur a coûté la vie, Monsieur Potter et sa femme se sont présentés à mon cabinet dans la plus grande confidentialité. Ils m'ont donné une lettre en me demandant de vous la remettre le jour de vos 16 ans. Ils ont refusé de me donner toute explication, en me disant simplement qu'ils craignaient que certaines circonstances pourraient les empêcher d'être à vos côtés. Ainsi, selon leur vœu, vous trouverez ladite lettre attachée à cette missive.

Avec tous mes hommages, je vous salue.

Bien à vous,

Strictus Green,

Chef du cabinet de notariat Gallus

Deuxième ordre de Merlin

Membre du tribunal Magenmagot

Et

Sponsor actif de l'hôpital Sainte-Mangouste pour maladies et blessures magiques

Quand Harry eut fini de lire la lettre, il resta muet et les yeux exorbités en train de fixer le parchemin dans ses mains. Il finit par se ressaisir et c'est seulement à ce moment-là qu'il se rendit compte du deuxième parchemin qui accompagnait la lettre du notaire. Avec les mains tremblantes, Harry le déplia et commença à lire.

Harry, mon cœur,

Je sais qu'au moment où tu liras cette lettre, James et moi ne serons probablement plus. Je sais, tu dois sembler surpris que je dise ça, mais James et moi savons tous les deux que Voldemort nous cherche et nous avons commis une grosse erreur en faisant de Peter notre Gardien de Secret, mais il est trop tard maintenant. Nous savons tous les deux que nous allons mourir, mais je ne peux m'en aller sans te dire la vérité. La vérité sur tes origines. Il faut que tu saches que James n'est pas ton vrai père.

Harry sembla estomaqué en lisant ça, mais continua néanmoins la lecture.

À Poudlard, il est vrai qu'au début James et moi ne nous entendions pas vraiment bien. Mais en septième année nous sommes devenus d'excellents amis. Je sais que pendant un moment des bruits ont couru dans l'école comme quoi, il serait amoureux de moi, mais c'est faux. James qui a toujours été enfant unique m'aimait plus comme sa petite sœur et il n'y a jamais rien eu d'autre entre nous. Moi, j'ai créé un grand choc dans tout Poudlard quand j'ai commencé à sortir avec Severus Snape. On s'aimait... enfin du moins, moi, je l'aimais et on est resté ensemble pendant toute l'année. À la fin de nos études, il m'a abandonné sans aucun mot, sans rien, sans aucune explication. Quelques jours plus tard, j'apprenais qu'il était devenu Mangemort. À cette nouvelle, j'ai été dévastée, surtout que je venais d'apprendre que j'étais enceinte de lui. Quand je l'ai dit aux Maraudeurs, c'est-à-dire James, Sirius et Remus, ils sont devenus fous de rage contre lui. Puis James a eu une idée et m'a proposé de me marier avec lui, en tout bien tout honneur, pour que je ne devienne pas une mère-célibataire à 17 ans. J'ai fini par accepter. 10 jours plus tard, nous étions mariés et 8 mois plus tard, je t'ai eu. Même si tu n'es pas le fils de James, sache qu'il t'a aimé comme tel, et si jamais Severus est encore en vie au moment où tu liras cette lettre, dis-lui au moins qu'il a un fils. Je ne sais pas à quoi tu vas ressembler, mais à ta naissance James t'a adopté ce qui explique que tu dois lui ressembler. Mais dès que tu auras 16 ans, le sortilège va se lever et tu prendras ta véritable apparence. J'espère que tu me pardonneras de t'avoir caché ce secret pendant tout ce temps.

Ta mère qui t'aime de tout son cœur,

Lily

P.s..: donc par conséquent ton vrai nom n'est plus Harry James Potter mais Jonnatan Severus Snape.

Les larmes coulaient des yeux d'Harry sans qu'il ne fasse quelque chose pour les arrêter. Toutes les pièces du puzzle se mettaient en place : son comportement qui ne ressemblait en aucun cas à celui de son père, le fait qu'il se sente mal à l'aise dans sa peau mais surtout la haine de Snape qui avait dû être furieux en apprenant le mariage de Lily et James. Oui Harry comprenait tout maintenant mais même comme ça, il ne pouvait de s'empêcher de haïr encore plus que d'habitude Sn... son père pour le fait qu'il ait abandonné sa mère.

Tout à coup une idée germa dans sa tête et un sourire sadique apparut sur ses lèvres. Oh oui il allait faire payer Snape pour toutes ces années d'humiliations envers Harry Potter. Et même si en tant qu'Harry Potter il détestait être le centre d'attention, il se dit qu'il pouvait faire une petite transgression en tant que Jonnatan Snape. Donc, pour commencer il allait envoyer illico presto un message à la Gazette du Sorcier leur demandant de lui envoyer un reporter et un photographe, oh oui, son père allait payer. Et si quelqu'un a dit qu'Harry James Potter n'était pas sadique, Jonnatan Severus Snape lui pouvait l'être… un petit peu… de temps en temps… bon d'accord, beaucoup.

Il alla s'asseoir à son bureau et commença à écrire cinq lettres. La première à la Gazette, la seconde à Dumbledore, la troisième à Snape, la quatrième à Ron et la cinquième à Hermione.

Toutes les lettres sauf celle de la Gazette, contenaient plus ou moins la même chose. Il leur expliquait la nouvelle situation.

Une fois les lettres écrites, Harry appela Hedwige et les lui donna, en lui précisant d'aller en premier lieu à la Gazette.

Quand Hedwige fut partie, Harry souffla un grand coup et alla à la salle de bain. Il ferma les yeux et se mit devant le miroir. Au bout de quelques secondes, il ouvrit les yeux et resta estomaqué devant la vue qui s'offrait à lui. Ce n'était plus Harry Potter, le garçon maigre presque squelettique, avec les cheveux en bataille qui se tenait devant lui. C'était un grand jeune homme aux longs cheveux noir-corbeau avec des reflets bleutés, un beau visage fait à la manière des dieux grecs (il avait hérité du visage de sa mère) et une forte carrure. Par contre, il avait gardé ses yeux vert émeraude. Bien sûr il était toujours maigre mais même étant comme ça, il était quand même assez grand avec les épaules larges. En voyant son nouveau physique, quelque chose sembla changer en lui. Il en avait marre de toujours être la victime que ce soit de Voldemort, des reporters ou même des Serpentards. Non, ç'en était fini de tout ça.

Une lueur prédatrice passa dans ses yeux. Avec un physique pareil, il ferait des ravages dans les cœurs. Héhéhé, Jonnatan sentait qu'il allait bien s'amuser cette année à Poudlard entre faire tourner son père en bourrique, multiplier les conquêtes d'un soir et bien sûr chasser Voldemort comme un méchant toutou qui n'a pas eu son nonos.

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Severus Snape, terrible Maître de Potions, terreur des cachots de Poudlard, espion à la solde de Dumbledore, faux-toutou de Voldemort, bref tout le tralala, se tenait aussi droit et frigide qu'une statue depuis une demi-heure et ne semblait pas avoir l'intention de bouger. En fait il se trouvait dans cet état depuis qu'il avait reçu une certaine lettre d'un certain Survivant. Il n'arrêtait pas de lire, de relire et de re-relire les quelques mots écrits sur le parchemin.

Cher professeur Snape ou plutôt cher papa (hihihi),

Je me vois dans le regret de vous (t') annoncer que votre (ton) élève le plus détesté, c'est-à-dire Harry Potter, c'est-à-dire moi, se trouve être votre (ton) fils. L'explication est très simple : lorsque vous (tu) avez (as) si plaisamment abandonné Lily (ma mère), eh ben, elle était enceinte de vous (toi). Respire (z), surtout ne vous (t') étouffe (z) pas. Sérieux, je n'ai pas envie de m'occuper des funérailles. Va (allez) trouver quelqu'un d'autre pour payer les frais.

Cordialement (enfin, c'est une façon de parler bien sûr),

Harry James Potter

alias Jonnatan Severus Snape

alias ton (votre) fils

alias le Survivant que tu (vous) hais (haïssez) tant

P.s..: je m'amuse comme un petit fou, si si je vous (t') assure. Dites (dis) j'en ai marre de toutes ces parenthèses, maintenant que vous (tu) êtes (es) mon père, je peux vous (te) tutoyer ? ;D

Snape sentait que dans quelques minutes, il allait hyper-ventiler, mais il ne faisait rien pour essayer de se remettre à respirer, au contraire il devenait de plus en plus rouge par manque d'oxygène.

Finalement il lâcha ces quelques mots, avant de s'écrouler.

- Je suis dans la merde.

TBC

Alors, alors? Ça vous a plu? Dites-moi ce que vous en pensez !

Bisous bisous et à la prochaine

Nénuphar du Mal