Bonjour! :)

Ca fait un moment que j'avais ces texte dans mon ordinateurs ( à vrai dire ce sont les premier que j'ai écrits ) et je comptais les intégrer séparément dans la fanfiction que je suis entrain d'écrire: Une âme pour les bouleverser tous mais finalement j'ai décidé de les poster en une petite histoire individuelle de quelques chapitres :) Dedans, les évènements du Hobbit sont légèrement modifié. Enfin les dates surtout, c'est à dire que Fili et Kili étaient des enfants lors de l'attaque de Smaug.

Voilà, tout est déjà écrit et ce ne sera donc pas très long ( pas plus de de 10 cours chapitres ) mais je voulais quand même les partager avec ceux que ça intéresse :)


Voila maintenant plusieurs heures que sa mère avait été transportée dans la chambre parentale par son père et son oncle.

Mais Fíli, trop occupé à jouer avec ses soldats et chevaux de bois offert par l'ami de leur famille Bofur, ne jetait que de rare coup d'œil distrait à tous les allers et retours des nains qui circulaient désormais chez lui. À vrai dire il ne comprenait pas vraiment ce qui provoquait toute cette agitation et cela ne l'intriguait pas assez pour qu'il ne cesse ses occupations.

Il devinait néanmoins que tout ce remue ménage était lié à sa mère.

Il avait remarqué que depuis quelques temps elle semblait plus fatiguée, plus lente dans ses mouvements. Mais surtout, elle passait inhabituellement - surtout ces derniers jours - beaucoup de temps allongée ou assise à lire. Il avait aussi remarqué que sa mère était plus grosse qu'avant, mais ceci étant peu prononcé, il ne s'était aperçut du changement que très récemment.

Il y à quelques mois, on lui avait dit que bientôt quelque chose de beau et nouveau allait arriver dans sa vie.

Mais il n'y avait pas fait plus attention que cela, trop préoccupé par ses jeux et différentes histoires peuplées d'aventures extraordinaires dans lesquelles il se perdait pendant des journées entières.

Il s'était contenté d'hocher distraitement la tête quand on lui en avait parlé, l'esprit ailleurs, occupé à chevauché des contrées lointaines à la poursuite de quelques dragons imaginaires qu'il terrassait vaillamment, sauvant de justesse un village entier.

Fíli était un jeune nain très actif et très joyeux, il n'était pas rare d'entendre son rire au détour d'un des couloirs de la majestueuse cité d'Erebor. Il pouvait aussi faire preuve d'une grande curiosité quand le sujet en question suscitait son intérêt. Or, pour ce qui était du moment présent, on lui avait assuré que sa mère allait - irait bien, et c 'est pourquoi, rassuré, il ne se sentait pas plus concerné ou inquiet que cela.

Il était maintenant assis dans un des confortables et moelleux fauteuils du salon royal des appartements privés de ses parents. Il était une fois de plus perdu dans une de ses aventures extraordinaire. Plusieurs figurines en bois reposaient sur ses genoux et d'autres dans ses petites mains quand il remarqua que le trafic de nains c'était calmé. De plus, il n'entendait plus les étranges cris étouffés venant du fond du couloir. Intrigué par cette soudaine accalmie il releva la tête au moment où son père entrait dans la pièce avec ce qui lui sembla être un petit baluchon de linge blanc dans les bras.

Sa curiosité piquée au vif il abandonna ses figurines sur son fauteuil et se leva. Il suivis son père jusqu'au sofa et l'escalada pour être à la bonne hauteur pour pouvoir observer de plus près ce qui semblait provoquer le sourire attendrit de son Adad.

Il se plaça à genoux et s'appuya doucement sur un des bras de son père pour se pencher sur l'étrange baluchon de linge qui émettait de drôles de petits gazouillements.

Il remarqua alors que ce qu'il avait pris pour un tas de linge contenait en fait une toute petite chose rose.

Aussi étrange que cela puisse paraître il n'avait jamais vu de bébé et très peu, voir jamais entendu parler de cela. En effet les naines étant plutôt en forts sous effectifs (seulement un tiers de la population), il était rare d'assister à des naissances et cela n'arrivait qu'à intervalle de plusieurs années.

Fíli fut dans un premier temps étonné qu'un si petit truc puisse respirer, exister. La chose était emmitouflée dans les couvertures blanches mais sa tête - si minuscule d'après Fíli - dépassait et on pouvait apercevoir au sommet de celle-ci une petite touffe de cheveux de jais.

Le jeune nain remarqua ensuite non sans un certain choque que cette chose rose n'avait pas de dents ! Il se demanda de quelle étrange race pouvait provenir ce petit animal. Apres tout il ne voyait pas ce que ca pouvait être d'autre, les nains avaient des cheveux (du moins beaucoup plus), des dents… Et à sa connaissance les autres races comme les Hommes et les elfes aussi !

Il continua son observation désordonnée et ses yeux s'arrêtèrent subitement sur ceux clos, de ce qu'il considérait maintenant comme l'animal.

Il commençait à se demander quelle farce on lui avait fait et si le "quelque chose de beau qui allait arriver dans sa vie " pouvait vraiment être cet étrange animal rose quand soudain, cela ouvrit les yeux.

Les yeux du jeune Fíli furent à ce moment inexplicablement plongés dans le regard à l'éclat chocolat de celui du petit être. Car oui, maintenant qu'il avait vu ce regard, il eu la certitude que ce ne pouvait être qu'un simple animal.

Le temps s'arrêta.

Plus rien n'existait autour de lui.

Seulement lui et ces deux yeux chocolats.

Il se perdit dans l'intensité et la profondeur des deux petites prunelles.

Le jeune nain ne réussi pas à défaire son regard et il sentit un frémissement lui parcourir l'échine. Le petit être continuai de l'hypnotiser. Plus rien n'avait d'importance.

Plus rien sauf l'être sous son regard.

L'envie de toucher le petit être rose devint de plus en plus forte. Ce fut ce désir incontrôlable qui le sortit de son hypnose et timidement il demanda à son père s'il pouvait le prendre. Connaissant son ainé aux habitudes brusques et soudaines son père le regarda d'un air hésitant.

- Non Fíli… C'est un bébé et il est très fragile, tu pourrais le faire tomber. Ce n'est pas un de tes jouets que tu peux laisser tomber sans risque, c'est ton petit frère.

Son petit frère.

Le son de ces quelques mots résonna comme une douce mélodie aux oreilles du jeune nain.

- Non je ferais attention, je le promets ! Supplia le petit blond, ses yeux océan déjà embués. Il lui semblait soudain que sa vie dépendait de ce contact.

Voyant la peine que cela causait à son ainé de se voir refuser le droit de pouvoir prendre son petit frère, le père d'abord hésitant accepta finalement, non sans prendre des précautions.

- C'est d'accord mais pour commencer, assieds toi bien au fond du sofa et ensuite je le déposerais dans tes bras.

Trop heureux d'entendre cela le petit Fíli retrouva sa respiration et s'exécuta rapidement. En un clin d'œil il fut confortablement installé au fond du sofa.

Son père lui indiqua alors comment placer ses bras, avant de déposer délicatement son deuxième fils dans les bras de son ainé.

Fíli fut d'abord surpris de constater à quel point son petit frère était léger et à quel point maintenant qu'il l'avait dans les bras il lui semblait fragile et chétif.

À nouveau, un frémissement lui parcouru le dos quand, tout en gazouillant son petit frère se blottit contre lui, ses petits doigts potelés s'emmêlant dans quelques unes de ses mèches blondes.

Ce petit être lui paraissait maintenant si beau, si important et en même temps si frêle… à un tel point qu'il osait à peine respirer, craignant que le moindre mouvement ne lui fasse échapper le bébé.

Son bébé.

Son petit frère.

Du haut de ses cinq ans Fíli se fit alors la promesse que jamais il ne le laisserait tomber, et qu'il serait toujours là pour prendre soin de ce petit frère, si petit, si vulnérable. Il était son grand frère, il devait donc veiller à ce que rien n'arrive jamais à son cadet.

Le petit prince savait déjà, inconsciemment ou non, que l'être fragile qu'il tenait délicatement dans ces bras venait de s'emparer de son coeur. Jamais aucun autre nain n'aurait plus d'importance que lui.

Attendris par l'image que lui renvoyaient ses deux fils, le mari de Dís, sourit et annonça d'une voix émue à son ainé :

- Fíli je te présente ton petit frère, Kíli.


Traduction Khuzdul :

Adad : père

Je sais que ce n'est pas très long mais ce n'était au départ qu'un simple "souvenir" destiné à intégrer une autre histoire ^^ Je pense que je posterais la suite ce weekend :)