Résumer :
Alors que les hommes du gouverneur se préparent à combattre et à régner sur le monde, notre bande de super-héros essaie de rassembler les morceaux de l'agence d'Hero Corp. Vont-ils réussir à restaurer sa puissance d'autre fois et à vaincre ce nouvel ennemi ?
Pendant ce temps, Klaus découvre que son absence a fait des séquelles dans l'esprit de Doug, et que son retour va changer beaucoup de choses dans sa vie. Mais après tout, était-il seulement possible de revenir inchangé d'une telle mission ?
A/N :
- La première chose que je tiens à dire, c'est que Mikan et moi sommes désolées pour ce qui va suivre ! Cette fanfiction, bien que nous essayons de la rédiger avec le plus de sérieux possible, part surtout d'un gros délire. Nous nous étions jurée de ne jamais shiper dans HC, et à vrai dire cela ne nous était même pas venu à l'esprit. Mais force est que la série l'a fait à notre place. Alors voilà le résultat. Une fanfiction aux tendances slashy et qui s'avance sur la saison 5, enjoy !
- Ensuite, Captain Sports Extrêmes n'est plus prisonnier du gouverneur. Ils l'ont relâché mais on gardé Kyle, estimant son pouvoir trop utile. Et Captain Canada se fait tout petit chez les hommes du gouverneur.
- Et enfin, nous avons essayé de garder au maximum le caractère des personnages, mais c'est une tâche difficile dans certains moments. Surtout lorsque des sentiments ont besoin d'être exposés, nous nous excusons pour cela ! Le premier chapitre est court et installe beaucoup de choses, mais les prochains seront plus long et plus dans le vif de l'histoire, promis !
Chapitre 1 :
Tout le monde était enfin réuni, et pour de bon cette fois. Après toutes les épreuves qu'ils avaient endurées, c'était tout ce qu'ils souhaitaient. Être ensemble. Plus aucune menace mortelle qui flottait au-dessus de leur tête. John était redevenu lui-même, débarrassé définitivement de toute influence maléfique. Mais les réjouissances furent de courte durée. Devant les derniers membres de l'ancienne agence Hero Corp se tenait celui qui les avait tous convoqué, celui grâce à qui Hoodwink était enfin condamné pour ses exactions, celui qui s'imposait comme leur nouveau chef : Duco. Et ce qu'il venait de leur annoncer n'était pas ce que l'on pouvait qualifier de bonne nouvelle. Un ennemi d'un genre nouveau venait de faire son apparition, et il n'allait pas être simple à éliminer. Le gouverneur était leur prochain opposant.
"On ne sait pas son vrai nom et on ne sait pas d'où il vient, mais en tout cas, il a un plan", leur avait annoncé Duco en projetant la tête du gouverneur sur son écran.
"Ce qu'on sait, c'est qu'il n'est pas humain", avait-il ajouté sur un ton ferme mais qui laissait paraître son inquiétude. "Et ça..."
"C'est flippant." avait fini Doug, resserrant son étreinte sur les épaules de John et de Klaus.
"Voilà, et c'est pourquoi il nous faut le tuer.", avait conclu Duco.
Tous les regards s'étaient alors posés sur John et celui-ci avait prit une profonde inspiration.
"Hum... Ouais, enfin c'est con quand même."
Duco les avait ensuite fait sortir de l'ancien quartier général et les avait emmené dans une maison à la périphérie de la ville. Elle appartenait à une amie de sa défunte mère qui était, à ce jour, la personne se rapprochant le plus d'un membre de sa famille. Il avait expliqué à tout le monde avant d'arriver que personne ne viendrait les chercher ici, n'ayant aucun lien apparent avec cette femme, et qu'ils y seraient en sécurité. A condition de rester discret, bien entendu.
La femme, Miranda, les avait accueilli chaleureusement et leur avait fait faire le tour de la propriété, et notamment des pièces où ils pourraient s'installer. La maison était loin d'être aussi grande que leurs anciennes bases, et les chambres allaient donc devoir être partagées, mais ils s'en contenteraient. Les plus chanceux avaient pu avoir une chambre pour deux seulement, bien que ces pièces étaient très petites, et les autres se retrouvaient souvent à quatre. Les sept filles avaient été réparties dans deux chambres. Héléna, Jane et Claudine dans l'une, tandis que Mary, Jennifer, Mégane et Miss Moore se retrouvait dans l'autre. Miranda avait bien entendu gardé sa chambre en tant que maîtresse de maison. Duco et John dormaient dans la même chambre, Doug et Klaus s'était retrouvé à se partager la plus petite des chambres, Clarence était avec Mac Kormack, Julien était avec Mique, et Stan, Burt, Captain sports extrêmes et Steve étaient dans la dernière.
Peu de complaintes avaient été émises à propos de cette répartition, tout le monde avait déjà eu bien pires accommodations et la joie de s'être tous retrouvés effaçait les dernières reluctances présentes au sein du groupe.
Le soir même un grand repas fut organisé pour célébrer la victoire contre Hypnos et les retrouvailles de tout le monde. C'était le moment propices aux nouveaux départs. Et un bon nombre des personnes présentes ce soir là allaient en prendre un.
Ce fut pourquoi John, lorsqu'il s'aperçut que sa mère, sa soeur et Héléna n'étaient pas parmi eux, fit signe à Mary de le suivre et sorti de la pièce. Une fois à l'abri des oreilles indiscrètes, John se retourna vers sa tante et commença à parler.
"Ecoute, il y a beaucoup de choses qui se sont passées ces derniers temps. Des bonnes comme des mauvaises, et je pense qu'il faut qu'on en parle pour qu'on puisse passer à autre chose. C'est pourquoi j'aimerais qu'on aille voir ma mère, Claudine et Héléna et qu'on ait une conversation avec elles. J'aimerais qu'on puisse officiellement leur accorder le pardon, si elles font preuve de bonne foi et promettent de ne plus s'approcher des forces du mal. Tu es d'accord avec moi ?"
Mary lui sourit doucement. "Je suis d'accord avec toi. Et je suis fière de voir ce que tu es devenu. J'ai toujours cru en toi John, je savais que tu serais un grand super-héros."
Elle se retourna alors et commença à s'avancer vers les escaliers pour aller chercher les filles à l'étage, mais John l'en empêcha en l'attrapant par le bras.
"Attends !" commença t-il. "Avant qu'on aille les voir, je voulais te remercier pour tout ce que tu as toujours fait pour moi. J'ai vraiment été ingrat avec toi et j'en suis désolé. J'aimerais repartir sur de nouvelles bases avec toi aussi. Et j'avais une question à te poser..."
"Je sais que tout n'a pas toujours été simple pour toi, et je comprends pourquoi tu as agis comme ça. Je n'étais pas non plus spécialement douée avec les enfants et j'aurais pu m'occuper mieux de toi. Alors je te pardonne, si tu me pardonnes également de ne pas avoir essayé plus fort. Et pose moi autant de questions que tu veux, je te répondrai en toute franchise."
"Tu t'es très bien occupée de moi, tu n'as rien à te faire pardonner. Et ce que je voulais te demander c'était... comment dire ça sans que ça sonne comme du gros sentimentalisme ? Tu te souviens quand j'étais possédé par Hypnos dans la prison, que j'ai contrôlé tous les autres prisonniers pour tous vous tuer et tout ça ? Tu as dit que... que tu m'avais toujours considéré comme ton petit garçon. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que tu m'as toujours aimé comme ton propre fils ?"
"John... Ton père t'a confié à moi quand tu n'étais encore qu'un bébé. Je t'ai élevé, je t'ai vu grandir et faire tes propres expériences. Tu t'es pas mal ramassé pour certaines d'entre elles d'ailleurs, désolée de te le dire. Mais tout ça pour dire que toutes ces années, je te voyais plus comme un fils que comme un neveu. Comment ne pourrais-je pas te considérer ainsi alors que je t'ai tout enseigné ? Bien sûr que je pensais ce que je te disais dans la prison. Je t'aime John, comme une maman."
John serra la mâchoire et prit une profonde inspiration avant de s'avancer vers sa tante et de la prendre dans ses bras. Cela faisait des années que ce n'était pas arrivé. Non en fait, d'aussi loin que Mary s'en souvenait, jamais John ne l'avait prise dans ses bras.
"Merci," souffla t-il. "Et je... eum... enfin moi aussi je... enfin voilà quoi."
Il s'écarta alors d'elle et désigna les escaliers avant de commencer à monter.
"On ferait mieux d'aller les chercher maintenant, avant qu'il ne reste plus rien à manger."
Mary lui offrit un grand sourire avant de hocher la tête et de monter à sa suite. Ils découvrirent Jane, Claudine et Héléna assises sur leur lit respectif. Sans la grande cape et les vêtements noirs qu'elles avaient l'habitude de porter, John avait du mal à s'imaginer que quelques jours plus tôt, elles avaient été en passe de régner sur le monde.
"Pourquoi vous restez-la ? Rejoignez-nous en bas, y a plein de choses à manger !" leur dit John.
"Je ne pense pas que nous soyons les bienvenues en bas. Au cas où tu l'aurais oublié, on a un peu voulu tous vous tuer." répondit Jane.
"Et puis franchement, on est des civils, pas des super-héros !", ajouta Claudine.
"C'est vrai, mais vous êtes quand même ma...notre famille," expliqua John en cherchant le regard de Mary. "Et maintenant que je vous ai retrouvé, j'aimerais vous garder. Si vous êtes disposées à faire un effort de votre côté."
"Un effort ? C'est-à-dire ?" demanda Jane.
"Promettez-moi de ne pas retourner du côte du mal, jamais."
Les trois femmes se regardèrent, chacune réfléchissant à cette proposition. Hypnos ayant été vaincu, plus rien ne les empêchait de démarrer une nouvelle vie loin de tout cela. Mais lorsqu'on avait trahi une première fois son titre de super-héros et qu'on avait voué une bonne partie de sa vie au mal, existait-il une possibilité de rédemption ? Devant leur absence de réponse, John s'avança dans la pièce et s'assit à côté de sa mère.
"Vous n'êtes pas les seules civiles ici, les règles ont changé et ce depuis longtemps. En plus, toi..." il marqua un temps d'arrêt, semblant chercher ses mots pour s'adresser à sa mère et finalement se rétracta " tu es une super-héros. Alors, c'est vrai, tu as fait des choses..."il regarda Mary, essayant de rester diplomate, d'autant qu'il n'était pas tout blanc non plus "...des choses pas bien, voire même méchantes, mais il n'est jamais trop tard pour changer de vie et repartir sur de nouvelles bases. Claudine, je sais que tu ne me supportes pas, mais je sais aussi que tu as été élevée dans cet univers de méchants et tout ça. Ce n'est pas de ta faute, tu ne l'as pas choisi, et j'aimerais te donner une nouvelle chance ici."
"Si je choisis de rester, faut bien que tu comprennes que ce sera pas pour toi, mais pour Mique." répliqua sa soeur sur un ton ferme.
Son ton âpre et plein de rancune avec lequel elle s'adressait à lui avait disparu. John se contenta d'acquiescer à sa réponse. Il se tourna enfin vers Héléna.
"Héléna, je pense que dans ton cas, tu ferais mieux de partir vivre ta propre vie."
"Pardon ?!" s'indigna cette dernière.
"Tu es injuste John !" s'indignèrent également Claudine et Jane.
"C'est grâce à Héléna si nous avons pu arriver jusqu'à toi, c'est elle qui a tout fait pour partir à ta recherche. Dans le seul but d'être à nouveau à tes côtés!" expliqua Claudine à son frère.
"Et c'est ta femme nom de nom !" s'exclama Jane. "Tu lui dois un peu de respect !"
"On a été marié sous les yeux d'Hypnos seulement ! Pas sous ceux de la loi ! Et Hypnos est mort. Donc cet engagement est simplement du vent. Et écoutez moi jusqu'au bout avant de sauter aux conclusions ! " s'écria John.
Tout le monde se tue alors et attendit qu'il continue de parler.
"Héléna," reprit-il en la regardant dans les yeux. "Je veux que tu sois libre. Libre de faire ce que tu as envie de ta vie. Tu as été une esclave tout du long de ton existence, il est temps que tu fasses tes propres choix et que tu vives tes propres expériences. Je t'apprécie énormément, mais je ne veux pas d'une relation plus qu'amicale entre nous. Je suis désolé. Maintenant que tu n'es plus sous l'influence d'Hypnos, rien ne t'empêche de mener ta propre vie."
John ajouta qu'aussi longtemps qu'elle le souhaiterait, Héléna pourrait rester avec eux, à condition bien entendu qu'elle se rende utile. Puis il se leva et proposa à nouveau aux trois femmes de rejoindre tout le monde en bas. Elles se lancèrent un dernier regard et finalement suivirent John et Mary. Un sourire se dessina sur les lèvres de cette dernière. Elle avait enfin retrouvé sa soeur. Les choses allaient en s'arrangeant. Si on mettait de côté le danger que représentait le gouverneur-alien, bien évidemment.
Une fois en bas, ils rentrèrent dans la salle à manger ensemble. Les conversations cessèrent immédiatement et tous les visages se tournèrent vers eux.
"Nous avons eu une discussion avec elles," commença John "et nous leur avons pardonné. Elles ont décidé de revenir du côté du bien et je vous demande de bien vouloir les accepter. Je sais que cela ne sera pas facile, mais si vous m'avez accueilli à bras ouverts après tout ce que j'ai fait, et je m'en excuse par ailleurs, je pense que vous pouvez également leur donner une chance."
La pièce resta silencieuse un moment, jusqu'à ce que Mique se lève, se dirige vers Claudine et la prenne dans ses bras. L'emmenant s'asseoir à ses côtés. Burt, Stève et Captain sports extrêmes se déplacèrent alors pour faire de la place aux deux femmes restantes et celles-ci vinrent s'asseoir sans un bruit. Une fois que tout le monde fut installé à nouveau autour de la table, les conversations reprirent de bon train, comme si rien n'était venu troubler la fête. Seul John resta debout. Il lui restait encore une discussion importante à avoir.
Klaus remarqua l'air absent de son ami et en croisant son regard, il comprit. Il se leva et suivit John dans la cuisine. Une sorte de malaise s'installa entre eux. Ils avaient beaucoup de choses à se dire. Ils n'avaient pas uniquement été séparés par les différents événements qui s'étaient déroulés ces dernières semaines, mais également par les différents chemins qu'ils avaient emprunté depuis. Ils avaient évolué chacun de leur côté, se découvrant un peu plus chaque jour, prenant confiance en qui ils étaient. Mais ces changements qu'ils avaient vécus seraient-ils trop grand pour que leur amitié puisse rester telle qu'elle était ? Pouvaient-ils avoir à nouveau ce qu'ils avaient avant que tous ces événements n'arrivent ? Ou bien était-il trop tard et rien ne serait plus jamais pareil ? John se décida à parler le premier.
"Merci pour...pour ce que tu as fait dans l'entrepôt."
"Je t'en prie."
Klaus était partagé entre deux sentiments contraires. D'un côte, il était heureux d'avoir retrouvé son meilleur ami, le savoir de retour du côté du bien était un soulagement immense. Mais d'un autre côté, il avait vu John se transformer, il savait ce qu'il avait fait quand il était du côté du mal. Et pire que tout, Klaus avait encore du mal à digérer la balle qu'il avait tiré sur John. Certes, il n'avait pas eu le choix et c'était la seule solution, mais cela ne changeait rien au fait qu'il l'avait tué. Enfin plus ou moins.
Il fallait que l'un d'eux disent quelque chose, qu'ils essaient d'arranger ça. Ils ne voulaient absolument pas perdre cette amitié qui leur était si chère. John se décida enfin à parler.
"Alors comme ça...tu t'es réellement tapé Miss Moore ?"
Klaus fut tellement surpris par la question qu'il releva la tête et regarda son meilleur ami dans les yeux avant de finalement éclater de rire, faisant écho à John. Lorsqu'ils eurent fini de rire, le malaise semblait s'être un peu dissipé. Klaus commença à raconter en détail, et non sans fierté, le plan qu'il avait mis en oeuvre à partir du moment où il avait découvert le double jeu de Mac Kormack. Puis, moins glorieusement, il expliqua à John qu'il s'était enfuit après que ce dernier se soit rallié à Hypnos.
"J'ai totalement perdu confiance en moi. J'ai été incapable de te sauver ou de voir le danger grandir en toi, comment est-ce que je pouvais arranger les choses ? J'ai vraiment agit comme une fillette sur ce coup et je me suis enfui, abandonnant tout le monde derrière."
Il lui parla ensuite du boîtier que lui avait donné John Senior ainsi que de Captain Trois Rivières qui l'avait aidé à comprendre qui il était et quelle était sa mission.
"Et putain tu peux pas savoir comment j'ai flippé ma race ! J'ai cru qu'on allait tous crever et que j'allais pas réussir à te sauver. C'était horrible et grave glauque comme ambiance ! J'en faisais des cauchemars toutes les nuits !"
"Je comprends, ça n'a pas dû être simple pour toi, et je te remercie de t'être donné autant de mal pour moi. Si tu n'avais pas été là, nous serions probablement tous morts ou sous l'emprise d'Hypnos aujourd'hui," commença John. "Et je te rassure, tu n'es pas le seul à avoir un peu honte de tes actions. J'ai fait des choses horribles de mon côté..."
"...comme laisser Hypnos prendre le dessus ?"
"Entre autre."
John lui raconta alors qu'initialement, il était allé dans le camp des super-vilains parce qu'il pensait que c'était la seule chose à faire. Il ne voulait pas blesser ses amis par accident et en allant de l'autre côté, il espérait trouver une solution pour tous les sauver. Il avait essayé de jouer un double jeu, mais cela avait été bien plus dur que prévu. Et plus le temps passait, plus l'âme d'Hypnos prenait place dans son corps. John raconta alors à Klaus le rêve qu'il avait fait de son père, et que c'était lui qui avait activé le boîtier en composant un numéro. Et la suite ils la connaissaient tous les deux.
"Alors tu vois," conclu John. "Tu n'as pas à t'en vouloir pour quoi que ce soit, tu as fait exactement ce qu'il fallait faire. Tu m'as sauvé. Je suis le seul qui ait merdé ici. Je suis vraiment désolé pour ça d'ailleurs..."
Klaus renifla plutôt bruyamment avant de prendre la parole.
"Tu me promets de plus jamais redevenir un connard ?"
"Promis. Je suis définitivement un super-héros maintenant. Mon influence maléfique est partie."
"Ok alors... on est de nouveau meilleurs potes et on oublie tous les trucs bizarres qui se sont passés ?"
Tous deux se remémorèrent les récents événements et comment leur amitié en avait été affectée. Le soulagement de se retrouver et de constater que rien n'avait changé entre eux suffit à ouvrir les vannes. Ils commencèrent à sangloter ouvertement.
"Et bah voilà, maintenant, on pleure comme deux petites connasses !" bougonna Klaus.
Avant que John ne puisse répliquer quoi que ce soit, Klaus l'attira dans une embrassade virile, l'écrasant presque contre lui et lui tapant légèrement dans le dos.
Après quelques instants ils s'écartèrent l'un de l'autre et échangèrent un sourire. La gêne était partie, tout allait redevenir comme avant.
Aucun d'eux n'avait remarqué que dans le renfoncement de la porte, à l'extérieur de la pièce, se tenait Doug. Ce dernier était arrivé juste au moment où Klaus et John s'étaient prit dans les bras après s'être pardonnés. Ses yeux s'étaient emplis de doutes et d'envie en les regardant, rien n'était plus pareil de son côté, rien ne le serait désormais.
