Fic écrit avec Watakuki Kimihiro

Bonne lecture !

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Chapitre 1 : Prologue

Trois mois s'étaient écoulés depuis la guerre contre Seimei et les Gokadoin au château céleste Aoi.

Le clan Nura pansé tant bien que mal ses plais. Le monde prenait peu à peu conscience de l'existence des Yokais, et ainsi les choses redevenaient comme au temps d'Edo.

Rikuo, aujourd'hui âgé de 14 ans et aidé de ses amis Yokais et humains, faisait de son mieux pour établir une ère pacifique. Bien qu'il est conscience que cela ne sera pas tâche facile…

Mais intéressons-nous à un autre seigneur Yokai, ou plus exactement une dame Yokai : Hagoromo Gitsune, princesse des nuits de Kyoto.

Après sa réincarnation sous les mêmes traits que ceux de son corps précédent, celui de Yamabuki Otome, elle avait participé à la grande guerre. Elle c'était cependant bien vite aperçue qu'elle n'avait pas seulement récupéré le corps de Yamabuki, sous la forme d'une jeune fille d'environ 16 ans, mais qu'elle avait aussi également hérité son âme qui avait fusionnée avec la sienne, la faisant posséder sa mémoire en plus de la sienne, et ressentir ses sentiments. Dont un profond amour pour le jeune héritier des Nura, et pour l'humanité en général.

Elle avait donc longtemps hésité entre son fils bien-aimé, Seimei, malgré sa trahison, et Rikuo, qui à ses yeux représentait... Représentait quoi au juste ? Au début, elle voyait en lui le fils qu'elle n'avait pu avoir avec Rihan, mais elle avait déjà son fils Seimei. Sans compter qu'une profonde compassion pour l'humanité avait envahi son cœur. Elle voulait savoir quelle monde le Nue voulait crée. Pour se décidée, elle avait fait irruption devant son fils Seimei avec son Hyakki Yakko, et lui avait posé ses questions. Le Nue lui avait alors froidement répondu l'inverse de ce qu'elle espérait entendre. Il n'avait pas souhaité son retour. Et il était en trains d'essayer d'exterminer tous les humains, ainsi que tous les Yokais. Folle de rage elle avait déclaré que puisqu'il en était ainsi, elle ne pouvait le laisser faire. Que désormais elle aimait les Yokais ET les humains, et qu'elle serait la mère de tous les habitants de ce monde, quel qu'il soit. Elle avait alors affronté son fils, aidée pour cela de Rikuo.

Ce moment avait été terrible pour la jeune renarde, après 9 vie, 9 réincarnations (si on comptait l'actuelle étant vraiment une à part entière, puisqu'elle avait repris vie dans le même corps, cependant, la dixième queue qui lui avait poussé semblait biens l'indiquer comme telle). Elle avait dû tuer son propre enfant…Elle voulait être heureuse. Elle voulait par-dessus tout le bonheur des humains, ainsi que des Yokais. Et combien de réincarnation allait-elle encore traversées avant d'être enfin heureuse, elle ? Avant que tous soient heureux ? Être le "yokai de la réincarnation", un symbole vivant de la renaissance et de l'immortalité été parfois une fatalité plus douloureuse qu'on ne le pense… 1 000 ans de souvenirs, mais toujours conditionnée par son âge physique. Combien de fois avait-elle éprouvé douloureux désirs de jeunesse ? Et encore, autrefois Seimei occupant toute ses pensées, ses désirs se faisaient plus contrôlables. Aujourd'hui, Seimei parti, elle ne parvenait que difficilement à contrôler ses envies de frivolité de jeux et d'espièglerie. Avait-elle des regrets? De plus, elle était une grande amatrice de farces, ce qui ne l'aidait pas ! Elle était une kitsune après-tout.

Mais surtout, depuis plusieurs mois, le charmant rikuo occupait toutes ses pensées. Aujourd'hui elle savait quel amour elle avait pour lui. Ce n'était pas celui d'une mère, comme elle le pensait; non. Elle l'aimait comme une femme aime un homme. Cela lui avait posée beaucoup de problème heureusement, elle les avait tous résolu :

- Pour commencer, elle et Rikuo était au sens strict apparenté, puisque durant cette réincarnation, elle habitait le corps et possédait aussi la mémoire et les émotions de Yamabuki Otome, première épouse de Rihan ce qui faisait d'elle sur le plan littéral la belle-mère de Rikuo.

- Cependant, d'une part il n'avait aucun lien de sang véritable, ils étaient seulement parent par alliance. D'autres par, l'âge actuel de Yamabuki empêchait Rikuo de voir en elle une belle-mère. Puisqu'à cause de la magie de Seimei, le corps de Yamabuki qui lui a servis d'hôte avait été ramené à l'âge de 8 ans, soit, à peine 2 ans de plus que le jeune Nura. Par la suite son corps avait grandi, mais au même rythme que celui d'un être humain normalement constitué. Gardant toujours les deux misérables années la séparant de Rikuo. Biens que physiquement cette différence d'âge avait toujours était visible, notamment par la taille, il était inconcevable, même en sachant la vérité de les voir comme une mère et son enfant. Il était impossible que quiconque, Rikuo le premier, vit en elle une authentique belle-mère même si on savait qui elle avait été du temps de Rihan.

- Pour finir, elle-même ne se considérait pas réellement comme Yamabuki en personne, et personne ne pouvait la considérée comme tel, en tout cas pas à part entière, même si elle possédait les souvenirs de cette dernière et certaines de ses émotions, de par la fusion de leurs deux âmes en une seul. Elle était et resterait Hagoromo Gitsune avant tout et malgré tout. Yamabuki Otome aimait peut-être Rikuo comme un fils, mais elle, la kitsune, appréhendait cet amour très différemment. Elle n'aimerait toujours qu'un seul fils, à moins de porter un autre enfant dans sa chaire ou d'en adopter un. Qui plus est, Rikuo avait déjà une mère. Si elle devait aimer quelqu'un d'autre ce serait d'une manière différente. A travers les souvenirs de Yamabuki, elle aimerait toujours Rihan, mais elle n'avait aucune raison de s'attacher autant à lui, elle ne pouvait pas, elle ne pouvait plus... Elle était encore une fois, d'abord Hagoromo Gitsune, et elle voyait en le jeune Nura un futur amant, et elle serait prête à tout pour l'obtenir. Hagoromo Gitsune obtenait toujours ce qu'elle souhaitait ! Et l'idée que Rikuo lui appartienne l'obsédait au plus haut point…

- Venons-en au deuxième problème. Les prétendantes ! Car en effet, Rikuo n'avait hélas pas séduite qu'elle. Bien que l'alliance de sa force redoutable, de son charisme et de son intelligence raffinée et rusée, avec la beauté, la douceur et la voie enchanteresse de Yamabuki Otome réuni en un seul être divin, auxquels s'ajoutait sa richesse et sa fortune, ne la faisait douter aucunement qu'elle était un excellent partit, elle savait aussi que la force des liens comptait beaucoup pour Rikuo. Il y avait, Tsurara, cette Yuki-onna qui avait était sa garde du corps depuis sa plus tendre enfance et lui vouait une affection obsessionnelle…sérieuse concurrente…mais avoir de telles concurrences ne faisait que renforcer sa détermination.

- Ensuite, Kana, une simple humaine. Franchement qu'avait les Nurarihyon pour aimer ses faibles créatures ? Elle les aimait aussi maintenant bien-sûr, mais elle ne comprenait pas pourquoi les nurarihyon s'attachait aussi viscéralement à eux Enfin, elle en était responsable à cause de sa malédiction, qu'elle avait d'ailleurs levée après la guerre. De plus, elle était mal placée pour parler, elle était-elle même tombée amoureuse d'un garçon au trois-quarts humains… D'ailleurs elle aimait autant le garçon humain, frêle et mignon qu'il été le jour (dont elle se souvenait à travers les souvenirs de leurs rencontre quand ils était enfants, il y a huit ans, et qu'elle avait revu lorsque le jour c'était lever après la bataille au château Aoi ), que le fort, vaillant et fougueux Yokai qu'il était la nuit et qu'elle avait combattu à Kyoto, puis secouru au château Aoi, un an plus tard. Oui, de jour comme de nuit Il était adorable a croqué. Rien que d'y penser, elle se léchait les lèvres, elle voulait le serrer dans ses bras, l'embrasser, le… Ah, elle recommençait ! Maudit corps d'adolescente qui la torturait avec tous ces désirs étouffants !

- Enfin, il y avait Yura, une descendante des Keikains. Mais de ce côté-là, elle ne se faisait pas de soucis, ils avaient une relation plus proche du fraternel que du romantique.

- Dernier problème, l'acceptation. Même si les relations entre Yokais d'Edo et Yokais de Kyoto s'étaient améliorées suite à l'aide apportée par son clan dans la guerre et à l'indéniable réchauffement de sa personnalité de par sa fusion avec Yamabuki Otome, elle savait que gagner la confiance du clan Nura ne serait pas facile. D'autant que gagner le cœur de l'héritier, signifiait gagner une place de choix dans le clan et elle savait que beaucoup de personne tenteraient de l'écarter. Qu'à cela ne tienne. Elle aimait sincèrement Rikuo elle ne faisait pas ça pour le pouvoir. Le "pire" qui pourrait arriver aux yeux deux clans de manière, définitive serait une paix officielle (elle n'était qu'officieuse pour l'instant) entre Kyoto et Edo. Mais si cela était réellement nécessaire, alors elle prouverait qu'elle peut mettre sa force et son intelligence au service de Rikuo en étant à la fois un meilleur stratège que ce Kubinashi et une bien meilleure garde du corps que cette petite Yuki-onna, ce qui ne sera pas dur ! Enfin, elle prouvera qu'elle peut être une compagne bien plus douce et présente que cette fille humaine. Personne ne peut égaler une renarde quand il s'agit d'amour ! De plus, elle était certaine que Rikuo était du type "onee-san". Sans compter que maintenant qu'elle avait brisé sa fameuse malédiction après la bataille contre Seimei l'an passé, Rikuo pouvait sauvegarder le sang du Nurarihyon en s'unissant à une Yokai et bien que Yokai, ayant un corps humain, ça durée de vie serait semblable à celle de Rikuo, qui était plus humain que Yokai. Oui, elle était vraiment la compagne faite pour lui. Il paraissait évident qu'elle lui était destiné. Elle détestait le clan Nura pour avoir entravés ses plans autrefois, mais elle aimait Rikuo plus que tout, et pour lui elle ravalerait même jusqu'à son orgueil ! Et si vraiment, il ne l'acceptait pas, alors elle respectera son choix, non sans éprouver des remords évidemment… Elle ne lui ferait plus jamais de mal. Et peut lui importait ce que pouvaient penser les autres ! Elle ne s'en était jamais prise à un être cher, sauf pour en protéger un autre, de la même façon qu'elle l'avait fait en protégeant Rikuo de Seimei.

Kyokotsu vint interrompre ses pensées. La petite Yokai avait en effet répondu à l'appel de sa grande sœur de cœur quelques minutes plus tôt.

- Onee-sama ?

- Hmm? Ah c'est toi Kyokotsu. Dit la renarde en lui souriants.

- Nous sommes prêts à partir.

- Parfait. Tu as fait ce que je t'ais demander ?

- Oui, je n'ai pris que le minimum d'escorte. Moi, Gashadokuro et Hakuzozu.

- Très bien, je vais là-bas en paix, c'est assez dure comme ça je ne veux pas qu'on se méprenne sur mon compte.

- Et où va-t-on ?

Hagoromo Gitsune déploya ses dix queues tout en souriant :

- Nous allons à Tokyo, rendre visite au clan Nura, afin de rencontrer mon futur compagnon.

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Pendant ce temps, dans la maison Nura…

- ATCHOUM !

- Rikuo-sama, ça ne va pas ?

- Ce n'est rien, Kurotabou, j'ai dû attraper froid.

Rikuo ne se doutait pas qu'une femme aussi exceptionnelle avait posait son dévolu sur lui, et qu'elle était en route pour prouver une chose. Personne ne résiste longtemps aux charmes d'un renard...