Pour ne pas te perdre
Auteur : junon2
Paring: Asuran Zala et Cagalli Yulla Attha
Genre : romance
Disclaimer : Tous les personnages et les lieux appartiennent au créateur de Gundam seed (désolée, j'ignore son nom ) ou à la firme qui produit l'animé, Sunrise je pense, sauf l'intrigue qui elle est à moi.
Résumé : histoire d'amour Hum, sérieux ! Quand on aime, il vaut mieux le dire et c'est ce que Asuran va découvrir avec l'aide de Kira, mais celle qui l'aime va-t-elle lui rendre ses sentiments ? Et puis ne risque-t-il pas de la perdre à attendre sans rien faire ….
Avertissement : il y aura un lemon dans les chapitre avenir, soit dans le dernier ou l'avant dernier je ne sais pas encore. Univers alternatif en quelque sorte , se passe dans une école, un lycée appelez ça comme vous voulez, pour moi c'est une école secondaire.
Note de l'auteur :
1)Asuran
a 18 ans et est en dernière année, soit 6ème
secondaire en Belgique
2)Cagalli
a 16 ans et est, ben en Belgique en 4ème et en France en 3ème
je pense ; bref 2 classes en dessous.
3)Kira
n'est pas de la famille de Cagalli c'est juste le meilleur ami
d'Asuran et ils sont dans la même classe.
4)Asuran
est le mec le plus populaire et un des plus riches de l'école,
celui qui n'a pas à chercher pour avoir une petite amie. Il
ne reste jamais longtemps avec une fille, maximum 2 semaines. Pour
vous rassurez : les gentes demoiselles le savent bien et il sait très
bien pourquoi elles sortent avec lui. C'est plutôt du genre
relation sexuelle que amoureuse. Il est amoureux d'une fille avec
qui il n'est pas sorti.
5)Cagalli
est une fille simple, de famille normale et qui a peu d'ami mais
des bons. Le genre de fille que l'on ne remarque pas vraiment mais
elle n'est en aucun cas rejetée ou souffre douleur. Comme
beaucoup de filles, elle a un faible pour le « prince »
de l'école.
6)Lacus
sort avec Kira depuis 1 an.
POV Asuran et POV Cagalli
Dédicacée à Mel-chan que j'adore et que j'espère qu'elle va aimer. Gomen sai de t'avoir fait attendre très chère amie… Pour me faire pardonner, ce sera une poly shoot au lieu de la one shoot initial -
Petite
pensées philosophiques (elle est de moi et j'ai mis un
copyright dessus ) : « Quand on crée quelque chose,
un récit, une sculpture, une peinture, etc., on y met une part
de soi. On offre à l'autre une partie de son âme, sans
condition, et cette partie finit par vivre dans l'autre et demeure
immortelle. Moi, je désire écrire pour offrir du rêve
aux autres. »
Voilà,
bonne lecture.
Rentrée scolaire et souvenirs
POV Asuran
« Mon réveil sonne, il est 7 heure du matin. Je me retourne dans mon lit pour l'éteindre. Maudit appareil, qui a bien pu l'inventer ? En tout cas, il n'a pas du penser aux autres ce jour-là !
Bon, je m'assois, je sais pertinemment que j'ai encore un peu le temps avant de devoir réellement me lever. Et bien aujourd'hui, c'est la rentrée scolaire et la dernière pour moi dans cette école.
Je me décide à me lever et à aller dans ma salle de bain. Une bonne douche me fera le plus grand bien. J'actionne l'eau après être rentré dans la cabine et je la laisse couler sur ma peau doucement. Elle glisse le long de mon corps, caresse douce et éphémère que j'apprécie.
Je pense à mes collègues de classe et aux autres élèves de l'école. Je peux imaginer que leurs petites préoccupations quotidiennes vont revenir. Évidement celles du genre pas important mais qui font toute votre vie quand vous êtes étudiant en secondaire et adolescent ! Et je peux certainement deviner celles de pas mal de gens dans cette école. À la longue, surtout après 6 ans, on finit par connaître ceux avec qui on passe la majeure partie de son temps !
Premièrement Kira, mon très cher meilleur ami, qui m'a téléphoné hier soir vers 23h30 parce qu'il stress à l'idée de revoir sa chère et tendre Lacus, qui a été absente 2 petites semaines. Lacus, sa plus grande préoccupation doit être de savoir si Kira l'aime toujours. Ils sont inimitable ces 2 là, mais je les aime bien. Ce sont mes seuls vrais amis et mes plus anciennes connaissances.
Quant au reste de mes amis, enfin plutôt des connaissances, ils doivent préparer activement la rentrée sûrement en râlant de devoir retourner à l'école alors qu'ils sont si bien en vacances. Pour eux, c'est les traditionnelles préoccupations de savoir s'ils vont réussir, avec qui ils vont sortir cette année pour être dans le coup, que faire subir à ceux qu'ils n'aiment pas….
Je me décide à me savonner le corps. Pas trop tôt ça fait 15 minutes que je laisse l'eau couler sur moi. Pour la majorité des filles, ça doit être qui sera la première à sortir avec moi cette année, d'ailleurs pas mal d'élèves doivent se poser la question ! C'est presque devenu une compétition d'être la première à finir dans mes bras. Et aussi qui aura une chance de sortir avec moi et qui ne l'aura pas, qui aura une seconde chance… Bref, cette année encore j'aurais l'embarras du choix en matière de fille ! Comme dirait Dearka, de quoi te plains-tu ?
Et bien moi, ma seule préoccupation est de savoir si elle sera là aujourd'hui. A-t-elle changé d'école ou est-elle encore dans la même que moi. Je viens de passer 2 mois à penser à elle et à maudire les interminables « grandes vacances » qui séparent chaque année scolaire, tout ça parce que je ne pouvais pas la voir !
Penser à elle me fait sourire, elle m'a manqué. Je suppose qu'elle est toujours aussi belle et souriante. J'espère qu'elle n'a pas de petit ami ou de prétendant …. J'espère qu'elle sera la première chose que je verrai en arrivant à l'école. Elle est ma seule motivation d'y aller.
Je sors de la douche et retourne dans ma chambre. Je peux constater que mon déjeuner m'a été apporté. Je m'habille en vitesse. Comme toujours j'opte pour la classe qui me caractérise si bien auprès des autres : pantalon classique noir, chemise blanche et veste noire, chaussures noires et lunette de soleil. Comme va encore s'exclamer Lacus quand elle me verra, un vrai croque-mort. Je souris en pensant à sa mode vestimentaire : toujours dans des couleurs claires, voire pastelles et toujours avec des vêtements assez …. hum …. spéciaux. Elle a une mode unique et à ce niveau-là, elle va très bien avec Kira qui lui aussi possède sa propre mode !
Je m'assied sur mon lit et commence à manger. Bon, alors cette année je jure de faire taire Dearka et de le caser avec sa belle rousse. Repos de mes jours et de mes oreilles obligent ! Sauf si Yzak l'a déjà tué ! J'éclate de rire à cette idée. Le pire c'est qu'il en serait capable, avec son sale caractère. Au fond, ils m'ont manqué mes camarades de classe pendant ces longues vacances. Je pense que je vais bien m'amuser encore cette année.
Je me lève et attrape mon sac de cours ainsi que mes clés d'auto. C'est vrai que durant les congés, j'ai passé mon permis et que mes parents m'ont offert une superbe décapotable … noire ! Je sens que j'aurais encore plus facile à me faire des petites amies. Mais est-ce que, elle, ce genre de détail l'attire ?
Je dévale les escaliers et lance un « à tantôt » à mes parents entrain de discuter dans le salon, avant de sortir et de m'asseoir au volant de ma voiture. Je soupire et me décide à conduire. Je pourrais aller à pied, j'en aurais juste pour 20 minutes, mais c'est plus classe d'y aller en voiture.
Fils de riche et trop gâté comme me le rappelle souvent Nichol.
J'arrive au bout de moins de 5 minutes à l'école. Je n'ai pas le temps de sortir de ma voiture que je me prends Kira de plein fouet. Génial, il commence fort cette année !
« Euh, salut Asuran, ça va ? » me demande-t-il avec son éternel sourire mystérieux.
« Ça aller bien jusqu'à ce que tu me percutes ! » j'ai répliqué sans trop réfléchir là, « Hum, quoi de neuf ? Tu as vu Lacus ? »
« Non, pas encore tu l'as connaît, elle va arriver en retard. Je pense à cause d'un dur choix à faire dans sa multitude de robe ! » On éclate de rire tous les deux. C'est vrai que Lacus a tellement de vêtements qu'elle ne sait jamais quoi porter.
« Mais je l'ai vu ! » me déclare-t-il avec un air mystérieux.
« Hue ?!? Tu as vu Lacus depuis hier soir ? » Là, il m'épate et m'étonne, il vient de dire qu'il ne l'a pas vu ce matin….
« Ah non, je l'ai eu au GSM ce matin. Je ne parlais pas d'elle, mais de ta voleuse de cœur ! » me rétorque-t-il sur le ton de la confidence. Je dois avoir un air d'incompréhension car il continue : « ta belle princesse blonde, je l'ai croisé tantôt en arrivant. » Kira soupire, apparemment j'aurais du comprendre plus vite.
Mon cœur manque un battement. Alors elle est déjà là, ma princesse blonde comme l'appelle Kira. Je tressaute d'impatience, j'aimerai tant la voir. Et surtout pouvoir la serrer contre moi, mais là il y a peu de chance !
On entre dans la cour de l'école en silence et mon regard parcourt les élèves déjà assembler en groupe. Il y a les nouveaux qui comme chaque année lancent des regards un peu étonné et suspicieux autour d'eux et les anciens, ceux qui ont déjà fait minimum une année ici, qui retrouve leurs copains de classe.
Mes yeux se posent sur elle, il faut bien que je m'avoue que je la cherchais. Elle est là, sous un arbre entourée de son groupe d'ami : la diablesse rousse qui en fait voir de toutes les couleurs à Dearka, Mirriallia ; la belle blonde un peu spéciale, Stellar ; l'antipathique aux yeux rubis qui est du groupe depuis qu'il sort avec Stellar, Shinn ; Amhed qui tourne toujours autour de la princesse ; Meyrin, la petite sœur de Lunamaria ; et mon très cher espion, Nichol !
Je la fixe discrètement de là où je suis. Elle est de plus en plus belle avec ses chevaux dorés qui tombent librement sur ses épaules, ses beaux yeux ambre si envoûtant. Comme à son habitude, elle est habillée très simple : un jeans et un t-shirt vert un peu moulant.
Je remarque qu'Ahmed la dévore des yeux et involontairement je sers les poings. Il est juste à côté d'elle et il lui sourit de manière séductrice. Je sens la main de Kira se poser sur mon épaule.
« Ils formeraient un beau couple tous les deux ! » sans me retourner, je reconnais la voix chantchantante de ma très chère Lacus. Je détache mon regard du groupe et tourne la tête vers elle.
« Bonjour Lacus. Et merci, toi et Kira vous êtes très encourageants quand vous voulez. » Je rétorque un peu froidement. Mais mes lèvres forment un magnifique sourire.
Lacus est une des plus belles filles de l'école et une des plus « convoitée ». Elle est quelqu'un d'exceptionnel. Mais même si ça peut paraître bizarre, elle n'a jamais été ma petite amie. Et ce pour 2 raisons : premièrement, Kira a toujours été amoureux d'elle et je ne suis pas du genre à voler une « copine » même potentielle à un ami ; et deuxièmement, je la connais depuis toujours puisque nos familles sont très proches et je la considère comme ma sœur.
« Mais rien ne t'empêche de tenter ta chance cette année…. » me suggère-t-elle avec un beau sourire.
« Qui sait ? » ma réponse est très évasive et je reporte mon regard vers elle.
Cela fait deux ans maintenant qu l'on s'est en quelque sorte rencontré et que j'ai cédé à son envoûtant regard et je n'ai jamais rien tenté pour sortir avec elle. J'ai juste utilisé Nichol comme espion pour mieux la connaître. Il connaissait très bien Yzak et n'a jamais posé de question sur mon intérêt pour son amie de classe. Il a prit ça comme un service demandé à un ami. Et ce que je croyais être juste un petit intérêt est devenu au fur et à mesure un sentiment profond et durable. Je suis amoureux d'elle, Cagalli Yulla Attha. Mais j'ai trop peur qu'elle me repousse, ce qui ne m'étonnerais pas vu ma réputation de tombeur.
La sonnerie retentit et nous nous dirigeons vers la salle des fêtes. C'est là que comme chaque année, notre directeur va faire son discours de bienvenu. Ça me laissera le temps de rêvasser, de la dévorer discrètement des yeux. »
POV Cagalli
« La sonnerie vient de retentir dans la cours. Nous cessons nos bavardages avec des soupirs de lassitude, nous nous dirigeons tous vers la salle des fêtes pour écouter le discours du directeur. Officiellement, l'année scolaire vient de commencer. J'entre dans le couloir tout en chahutant avec Milli et Stella. On se raconte nos vacances d'été. Les garçons sont plutôt silencieux dans notre dos. Ils n'ont en général pas grand-chose à dire entre eux. Mes yeux croissent un regard vert émeraude. Je sens mes joues brûlées légèrement et mes lèvres dessinent un sourire. Je doute qu'il m'ai remarqué et qu'il y réponde mais qui sait ? D'après Stella, il faut toujours tenter sa chance quand elle se présente. Il me fixe dans les yeux avant de sourire à son tour. J'ignore si c'est à moi ou si c'est à une fille qui est dans mon dos qu'il répond, mais son sourire me fait plaisir. Elle commence bien cette année ! Je m'assois entre Stella et Milli, histoire qu'Ahmed ne soit pas à côté de moi. Mais il se place dans mon dos avec Nichol et Meyrin. Je souris distraitement, d'où je suis, je peux le voir. J'ai tout de suite repéré ses cheveux bleu nuit. Comme d'habitude, il est habillé très classe et entouré de ses amis en plus de ce que Milli appelle son fanclub.Je soupire doucement. J'ai beau rêvassé, je sais que je n'ai aucun espoir. Je ne suis pas parmi les filles les plus riches ni les plus populaires de l'école. J'ai donc peu de chance qu'il s'intéresse à moi, même si il est très poli et me salue quand il me croisse. Le directeur commence son discours de bienvenue, et comme je m'y attendais, c'est le même que les années précédentes. Seul avantage, on n'est pas obligé de l'écouter puisqu'on le connaît ! Je continue donc de fixer le « Prince de l'école » comme l'a surnommé Flay, la bimbo de ma classe. Je pense qu'elle n'a pas encore réussit à sortir avec lui. Oh, plus simplement, son nom est Asuran Zala, c'est comme ça que moi je l'appelle, c'est comme ça qu'il s'était présenté il y a 2 ans. Au bout de quelques minutes, il tourne la tête dans ma direction. Il a du sentir mon regard posé sur lui. Je rougis et baisse timidement les yeux quand nos regards se croissent. Je reçois un violant coup de coude et je me mords les lèvres pour ne pas hurler de douleur. Je tourne la tête vers la responsable avec une grimace de douleur sur les lèvres.« Ça va pas Milli, qu'est-ce qui t'as pris ? »J'ai droit à un sourire narquois et à un regard exaspéré : « Su tu baises la tête, comment veux-tu qu'il sache qu'il te plait ? »« Euh, on n'a pas déjà parlé de ça ? » je demande d'une petite voix, la connaissant elle serait capable de me tuer. C'est la voix chantante de Stella qui me répond« Si des dizaines de fois, tu ne veux pas tenter ta chance parce que tu penses que tu n'as aucune chance. Bref, tu es une poltronne qui refuse d'agir ! »D'accord, ce n'est pas en ma faveur mais c'est plus ou moins l'idée que j'ai exposée un nombre incalculable de fois durant ces 2 dernières années. Mais quelle chance ai-je réellement ? Je préfère rêve de lui qu'avoir une désillusion qui me tuerait ! Bon là, j'exagère un peu. Je retourne mon regard vers lui et je me rappelle notre rencontre, le genre banale mais qui a changé ma vie. Je ferme les yeux et me replonge dans des souvenirs mi-triste et mi-gais. Je venais d'entrer en deuxième et avais 14 ans. Cette année-là, ma vie allait basculer de manière radicale. Tout ce que j'avais connu aller être détruit et j'allais plonger dans un enfer juridique qui allait me laisser déprimée. C'est en milieu d'année que je l'ai rencontré. Cette année-là, en novembre, ma mère a fait ses valises et a quitté la maison. C'est la dernière chose à la quelle mon père et moi nous attendions. Quand je suis rentrée de l'école, le vendredi soir, j'ai croisé ma mère dans le couloir avec deux valises. Je suis restée étonnée, elle ne voyageait jamais sauf avec nous. Mon père la suivait avec un regard choqué. Elle m'a regardée droit dans les yeux et m'a dit qu'elle partait, qu'elle nous quittait. Mon père a bien demandé pourquoi. Sa réponse l'a anéanti : elle avait un amant depuis 3 ans et désirait vivre avec lui. Elle demandait le divorce. Ensuite, elle est sortie sans plus rien ajouter.
Je suis restée triste et j'ai beaucoup pleuré ce week-end là. Mais le plus dur restait à venir. Deux semaines plus tard, la procédure de divorce commençait. Pour mon père, fidèle et toujours amoureux d'elle, ce fut un coup presque mortel. Mais il s'est raccroché à moi. Comme il disait, j'étais tout ce qui lui restait et la seule femme qui ne le trahirait jamais. Mes amis m'ont consolée en me disant que même si mes parents divorçaient, ils restaient mes parents et m'aimaient toujours. Je me suis raccrochée à cet espoir en me disant qua maman me prendrait de temps à autre chez elle. Ce fut un espoir vain. Je ne voyais ma mère qu'au procès. L'année scolaire fut dure pour moi entre cours, devoirs, leçons, examen et séance au tribunal, dont parfois j'étais l'enjeu. Car si elle refusait de me prendre avec elle-même en week-end, ma mère suivait les conseils de son avocat et essayait d'obtenir ma garde ; du moins au début. Mes résultats scolaires jutèrent et je dus m'expliquer avec l'éducatrice. Elle fut très compréhensive et m'aida à surmonter l'épreuve le mieux qu'elle put. Mes professeurs aussi se montrèrent gentils. J'avais toujours été une bonne élève et après le conseil de classe de décembre où ils apprirent ce qui m'arrivait, ils se montèrent compréhensifs envers mes échecs et mes absences répétées pour cause de présence obligatoire au tribunal. Le procès en somme se passa bien tant qu'il ne me concernait pas. Mon père fit son deuil et de plus s'était ma mère qui était en tord. L'avocat de mon père, un de ses amis, me demanda avec qui je voulais rester. J'avais 14 ans et étais en droit de donner mon avis. Ce ne fut pas facile car j'aimais mes deux parents et ne désiraient rien de moins que les revoir ensemble. Je ne pus choisir, mais ma mère le fit pour moi, et de manière brutale.Nous étions le 17 février, et une fois de plus je manquais une matinée de cours pour aller au tribunal. Mais cette fois c'était pour déterminer qui aurait ma garde. J'étais incapable de choisir, donc le juge le ferait. Mais ma mère avait prit sa décision, aidée par un nouveau compagnon qui ne voulait pas s'encombrait d'une adolescente et jugeait avoir assez avec ses 3 enfants issus d'un premier mariage. Car monsieur était déjà divorcé depuis 6 ans et avait des enfants, plus jeune que moi je crois. Ma mère prit la parole en premier. Ce qu'elle dit ce jour-là me plongea dans une légère dépression et me fit couler. Il me fallut quelques mois pour me relever du coup porté. Elle avouait être lassée de moi et en avoir assez de ma présence. Pour elle, j'étais un poids ! Elle ne voulait en aucun cas ma garde ni un droit de visite.La main de mon père s'est posée sur le mienne pour me réconforter. J'ai tourné la tête et en voyant son visage triste, j'ai décidé de ne rien montrer. J'ignore comment j'ai tenu sans pleurer aussi longtemps. Je me suis mordue la lèvre inférieure tout le reste du procès. Le juge octroya ma garde à mon père et obligea ma mère a payé une pension alimentaire même si elle ne s'occupait plus de moi. En sortant du tribunal, mon père m'a laissé le choix : aller ou non à l'école. J'ai voulu y aller, pour continuer à être forte. Et je l'ai été jusqu'au moment où je suis sortie du bureau de la secrétaire où j'avais été donné mon mot d'absence. Là pour la seconde fois ma vie allait basculée, mais cette fois plus doucement et moins radicalement que la première foi ; juste un léger changement qui allait me rendre le sourire. Nous étions sur l'heure de midi, les couloirs étaient vides. Je devais retourner dans la cour. C'est à ce moment précis que les larmes ont commencé à couler sur mes joues amaigries et blanches. J'ai couru dans les couloirs pour rejoindre les toilettes mais mes larmes brouillaient ma vue. En tournant à un coin, je me suis prise de plein fouet quelqu'un et me suis retrouvée assise par terre.Le garçon dans lequel je venais de rentrer était plus vieux que moi et très mignon même si à ce moment-là, je n'y ai pas prit garde. Il s'est agenouillé près de moi et m'a demandé si ça allait. J'étais incapable de répondre. Il m'a demandé pourquoi je pleurais. Il est resté 10 bonnes minutes à genoux devant moi qui étais incapable de parler, puis j'ai raconté tout sans exception. Et j'ai recommencé à pleurer comme une fontaine. Sans bien comprendre ce que je faisais, je me suis mise à genoux et me suis effondrée contre sa poitrine. J'ai pleuré blottie contre lui. Il aurait pu me repousser mais non, il a juste passé des bras protecteurs autour de moi et m'a consolée du mieux qu'il a put. Quand je me suis calmée, il m'a demandé mon nom et il s'est présenté : Asuran Zala. Après ça, quand il me croissait dans les couloirs, il me saluait et me demandait si ça allait. J'avoue qu'il m'a été dans grand secours et que sa gentillesse m'a aidé autant que la présence et l'amour de mon père. C'est en racontant à mes amis ma petite aventure que j'en ai appris un peu plus sur lui, et notamment qu'il était un coureur de jupon comme disait Milli. Mais c'est Nichol qui m'a appris le plus de chose sur lui, et il m'en a donné une image plus positive que les autres. Lui, le connaissait donc il savait mieux ce qu'il disait. Et je suis tombée amoureuse de mon « sauveur ».Ce qui est ironique, c'est que l'année suivante ma mère a essayé de me récupérer, elle venait d'avoir un bébé et elle et son compagnon jugeaient maintenant qu'une adolescente s'était pratique. Mais je n'étais plus une gamine, le divorce de mes parent m'avait fait grandir et mon père avait besoin de moi. Lui, était resté près de moi et avait tout fait pour me rendre le sourire. Cette fois-là, c'est moi qui ai refusée de la revoir. Et le juge a très bien compris ! Le directeur a enfin finit son long discours. Nous nous levons et nous dirigeons vers notre classe, comme chaque année nous sommes tous dans la même ! Je jette un dernier coup d'œil vers mon amour secret, et je ne le retrouve pas. Je soupire et me dirige vers la sortie. Là, je me retrouve face à un regard vert perçant. Il est juste en face de moi.« Bonjour Cagalli » sa voix est relativement douce.« Bonjour Asuran » ma voix tremble un peu et je lui souris. Peut-être que cette année sera la meilleure de toutes »
À suivre…….
¨
Voilà finis pour cette fois !
Dites-moi ce que vous en pensez -
Autres couples : Kira/Lacus ; Dearka/Milli (s'ils arrivent à s'entendre, Mdr) ; Shinn/Stella ; Nichol/Meyrin ( ) Tollé/Flay (pour le besoin de l'histoire) ; Yzak/Luna ( ), vous en pensez quoi ?
