Disclamer : HARRY POTTER est à J.K. Rowling et NCIS appartient à Donald P. Bellisario et Don McGill
Bêta : aucun
NdA : Alors, en faisant l'inventaire de ma clé USB, je suis tombé sur cette fic qui s'appelait Réapprendre la vie et que j'avais supprimée dans le but de la reprendre, mais que j'avais ensuite complètement oublié. Normalement, comme il ne s'agit que d'une réécriture, cela ne devrait pas me prendre beaucoup de temps, mais comme je compte changer pas mal de choses, ben, ça va tout de même prendre du temps en fin de compte. Voilà pourquoi, JE PENSE PUBLIER cette histoire en même temps que Mon fils bien aimé et Un compagnon inattendu, ce qui veut dire, UN VENDREDI SUR DEUX. J'espère que cette histoire vous plaira et n'hésitez pas à me faire part de vos avis.
Le flic et le sorcier : Prologue
Anthony DiNozzo était un charmant bel homme possédant un côté grand enfant, vantard et fêtard. Il était également d'un caractère enjoué et savait se montrer taquin avec ceux qu'il considérait comme des amis, sa famille. Néanmoins, l'homme pouvait être sans pitié avec ses ennemies. De temps en temps, il arrivait à DiNozzo de se comporter de façon autoritaire, mais il savait toujours quand il fallaitt s'arrêter. Cependant, ce qu'il faut surtout retenir d'Anthony DiNozzo, c'est qu'il est d'origine italienne et qu'il a deux passions dans la vie. La première, comme tout bon italien qui se respecte, était son penchant pour la gent féminine.
Si un jour il vous arrive de le croiser au détour d'une ruelle et que vous lui demandez, il vous dira qu'il se considère comme un homme à femmes. Ce qui dit en passant, a généralement le don d'exaspérer ses coéquipières. Sa deuxième passion était son travail. Oh ! Mais j'ai oublié de vous parler de son travail. Alors, DiNozzo fait partie des forces de l'ordre. Il est agent spécial pour le NCIS, une agence qui ne s'occupe que des meurtres liés aux militaires. DiNozzo fait partie des meilleurs agents de terrain. Eh oui ! Anthony est très doué dans son métier. Il a la fâcheuse manie de ne jamais lâcher une enquête avant de l'avoir élucidé. L'agent est comme un chien avec un os dans ces cas-là. Pour en revenir aux passions de DiNozzo, il faut noter que son amour des femmes et pour son travail étaient connues de tout son entourage.
Or, ce que son entourage ne savait pas, c'est qu'Anthony DiNozzo, cet homme à femmes cachait une troisième passion connue de lui seul et dont il avait très peur qu'on vienne à découvrir. Cette dernière passion se trouvait être son penchant irrépressible pour les hommes bruns, de petite taille, aux yeux verts et portant des lunettes. C'est une étrange lubie vous en conviendrez, mais Anthony ne pouvait pas résister à un tel homme. À la minute où il posait son regard sur ce type d'homme, il devenait comme un chien en chaleur et ne pensait qu'à une chose, et cela, quitte à se trahir devant témoin. La chose en question était de mettre à tout prix cette proie délicieuse dans son lit. Cet étrange penchant lui avait apporté pas mal d'ennuis, pourtant, Anthony n'était jamais parvenu à s'en débarrasser. Heureusement pour lui, les hommes bruns, de petite taille, aux yeux verts et portants des lunettes ne courraient pas les rues.
Mise à part cette fascination incontrôlable pour cette catégorie d'hommes, allant même jusqu'à l'obsession parfois, il n'avait rien à cacher. Maintenant que vous connaissez le petit penchant de DiNozzo, je vais vous raconter sa rencontre avec un mystérieux jeune homme brun, de petite taille, avec d'incroyables yeux verts et portant d'adorables lunettes rondes.
C'est par un beau lundi matin que notre histoire commença. Anthony et ses collègues Leroy Jethro Gibbs, le chef de l'équipe dit Gibbs par tous ou patron, de Timothy McGee, un agent tout juste sorti de l'école de police que DiNozzo appelait affectueusement et moqueusement « le bleu » et de Caitlin Todd dite Kate, furent appelés sur le lieu d'un crime concernant le meurtre d'une famille. L'équipe se rendit sur place sans perdre de temps. À leur arrivée, les agents du NCIS furent accueillis par le légiste Donald Mallard surnommé « Ducky » par l'équipe, qui leur expliqua que les corps appartenaient à un couple de marins et leur petit garçon âgé de onze ans. L'âge de l'enfant fut un coup dur pour l'équipe. En effet, les meurtres d'enfants en lien avec les affaires dont ils avaient la charge n'étaient pas courants et avaient tendance à les faire bosser avec plus d'acharnement, car ces assassinats les atteignaient bien plus émotionnellement les agents que les meurtres d'adultes.
C'était la sœur de la femme, elle aussi dans les marins, qui avait découvert les corps. Elle avait rendez-vous avec sa sœur le matin même pour rendre visite à une amie. Comme personne n'était venu lui ouvrir après avoir sonné plusieurs fois et que ses appels étaient restés silencieux -ce qui n'était pas dans les habitudes de sa sœur-, elle avait utilisé son jeu de clés pour entrer dans la maison. C'est là qu'elle les avait trouvés. Elle avait immédiatement appelé les secours sans toucher à quoi que ce soit. Lorsque la police est arrivée sur le lieu du crime, elle a constaté que toutes les portes étaient fermées de l'intérieur. La seule qui était ouverte était celle par laquelle la sœur de la morte était entrée. Prenant en compte le fait que la jeune femme avait utilisé ses propres clés pour pénétrer dans la maison et que tous les autres jeux de clés avaient été retrouvées dans le logis. La question qui se posa tout le monde fut : comment l'assassin ou les assassins avaient-ils fait pour sorties de la maison ?
Avec cette question en tête, les agents du NCIS se dirigèrent vers les cadavres des parents. Ces derniers se trouvaient dans la cuisine en position de prière. C'est-à-dire, à genoux les mains jointes sous le menton. Leurs yeux étaient grands ouverts et exorbités. On pouvait y lire une si grande frayeur, qu'on en venait à sentir un petit malaise envahir les différents agents qui occupaient la pièce. Du sang séché s'étalait tout autour des corps formant un dessin étrange et sinistre. Il avait la forme d'une immense tête de mort composée de petites taches semblables à des étoiles avec un serpent sortant de la bouche en guise de langue. Étrangement, le sang ne débordait pas au-delà de ce dessin.
L'équipe de Gibbs quitta la cuisine et se rendit dans la chambre de l'enfant où se trouvait le corps de ce dernier. Le garçonnet était étendu dans son lit, le haut du cœur découvert. Des traces de coupures nettes, faites à première vue par une arme blanche, recouvraient tout son torse. Ses mains et ses pieds étaient manquants. On avait retiré la peau et la chair de l'enfant de sa poitrine et là où aurait dû se trouver le cœur du gamin, il n'y avait qu'un trou. En plus du cœur manquant de l'enfant, le cerveau de ce dernier avait été prélevé. En effet, on lui avait retiré le crâne qui reposait près de sa tête tout près d'un fin petit bâton de bois. Et tout comme avec les parents, un dessin, le même que celui de la cuisine, avait été dessiné sur les draps.
La scène était mille fois plus horrible à voir que celle des deux parents, ce qui renforça le désir des agents de retrouver les auteurs ou l'auteur des crimes. Lorsque l'on retourna le corps du petit, des symboles étranges étaient gravés sur le dos de ce dernier. Les membres de l'équipe du NCIS et les agents de la police locale eurent beaucoup de mal à se retenir de vomir en quittant la chambre du petit. Une telle barbarie n'avait encore jamais été vue par aucun d'eux. Qui pouvait bien être le monstre qui avait fait une chose pareille ? Des satanistes ? se demandèrent-ils en quittant la maison pour faire l'enquête de voisinage.
Des photos des deux scènes de crime ainsi que de toutes les pièces de la maison furent prises, avant que Ducky n'ordonne à ses assistants de ramener les corps à la morgue pour une première analyse. L'agent spécial Gibbs fit comprendre à son équipe que cette affaire venait de passer en premier sur la liste de leurs différentes enquêtes. Il tenait à tout prix à retrouver le ou les monstres responsables du carnage pour le ou les expédier sur la chaise électrique. Une personne capable de faire une telle monstruosité à un enfant ne mérite pas mieux. La chaise électrique était même bien trop douce pour cette personne.
La fouille de la maison, ne révèle aucune autre empreinte, sinon celles des trois victimes. Quant à l'enquête de voisinage, elle ne révéla rien du tout. Personne n'a rien vu ou entendu durant la nuit du carnage. Les voisins étaient tous épouvantés et effrayés qu'une telle chose se soit produite aussi près de chez eux. Et d'après les premiers témoignages, les victimes ne semblaient pas avoir d'ennemis connus. Ils étaient de très bons voisins, très serviables. N'ayant détecté aucun indice qui puisse les aider leur enquête, DiNozzo et sa coéquipière, l'agente spéciale Kate, décidèrent de rentrer au QG pour voir si Ducky avait trouvé sur les corps quelque chose qui puisse les aider.
Ils allèrent donc à la rencontre du légiste à la morgue. À leur arrivée, celui-ci, comme à son habitude, était plongé dans une conversation très passionnante avec le cadavre du père de famille. Après une longue minute passée à écouter le monologue du médecin, Anthony fit connaître leur présence à Ducky. Celui-ci mit fin à sa discussion avant de leur tendre un dossier contenant les premiers résultats de l'autopsie faite sur la petite famille. Ce n'était pas une autopsie profonde, mais elle était suffisante pour leur donner une petite idée de sur quoi ils étaient tombés. Au moment où Ducky s'apprêta à leur faire un bref résumé de ce qu'il avait découvert, Gibbs pénétra à son tour dans la morgue.
_ Qu'as-tu découvert, Ducky ? demanda-t-il d'entrée de jeu.
_ Eh bien, mon cher, ce que j'ai trouvé est curieusement curieux, voyez-vous.
_ Eh bien ! Explique-nous donc cette curiosité.
_ Comme d'habitude, j'ai commencé l'autopsie par une analyse externe à la recherche de matières corporelles à la recherche de traces de sang, de cheveux ou de fibres que le ou les assassins auraient pu déposer sur les corps pendant ou après l'agression. Or, je n'ai rien trouvé. J'ai alors ouvert les corps en espérant avoir un peu plus de chance...
Il fait une pause.
_ Et la chance a été de ton côté ? questionna Kate.
_ Effectivement, mais cela ne m'a apporté que plus de questions.
_ Qu'as-tu découvert ? redemanda Gibbs.
_ En voyant la quantité astronomique de sang sur les corps ainsi que tout autour de ces derniers, et en constatant qu'ils étaient tous exsangues ; j'ai naturellement songé à une mort par perte de sang. Mais après l'autopsie, il s'est avéré que même si cette perte de sang aurait probablement pu les tuer, ce n'est pas la cause de leur décès des parents et probablement de l'enfant aussi.
_ Si ce n'est pas la perte de sang qui les a tués, qu'elle en est la cause dans ce cas ? Demande DiNozzo.
_ Leur décès est dû à une crise cardiaque. Tous les trois.
_Comment est-ce possible ? Trois personnes de la famille et à des âges différents ne peuvent pas mourir le même jour d'une crise cardiaque, di Kate. As-tu fait une recherche de poison ?
_Oui, ma chère. Mais cela n'a rien donné. Cependant, ce ne sont que les premières constatations, je n'ai pas fait d'analyses approfondies. Des recherches supplémentaires sont actuellement en cour. Peut-être que nous aurons un plus de chance de ce côté-là.
Sur ces mots, les agents sont retournés dans leur bureau.
Trois mois passèrent sans aucune évolution dans les investigations concernant l'enquête. Et malgré toutes les recherches et analyses de Ducky sur les trois corps, le légiste ne put déterminer avec précision le type d'arme blanche utilisée pour massacrer l'enfant. Heureusement, même si cela ne rendait pas le meurtre de l'enfant plus facile à supporter, aucuns sévices d'ordre sexuels ne furent relevés sur le petit. Tout comme aucun organisme extérieur ne fut retrouvé sur les corps. Et ce manque d'indices flagrant commençait réellement à mettre les nerfs à vif, l'équipe d'enquêteurs.
Ce fut par un autre lundi du début du cinquième mois de l'ouverture de l'enquête qu'une avancée, si l'on peut dire, se produisit. Cette avancée fut le signalement d'une deuxième scène de crime ressemblant trait pour trait à celui de la famille de marines. Mais cette fois-ci, le ou les meurtriers avaient visé un couple de civils et leur petite fille de onze ans. Les corps furent découverts par le fils ainé de la famille qui revenait d'une soirée entre amis. Celui-ci avait utilisé ses clés pour rentrer chez lui comme personne n'était venu lui ouvrir la porte après cinq minutes passées à martyriser la sonnerie.
Comme avec les premiers meurtres, toutes les portes et fenêtres étaient fermées quand le jeune a découvert le carnage. Les corps étaient dans les mêmes positions que sur le lieu des premiers crimes. Le corps de la petite fille avait été profané tout comme l'avait été celui du petit garçon. Et tout comme lui, aucune agression sexuelle n'avait été relevée sur elle. Un petit bâton en bois semblable à celui retrouvé près du petit garçon se trouvait également au même emplacement près de la fille. Les parents étaient tous les deux à genoux, les mains jointes sous le menton, dans la cuisine. Et comme avec les marines, les voisins n'avaient rien vu et rien entendu. Aucun indice aussi bien organique que matériel ne fut trouvé sur place. L'équipe de Gibbs nageait complètement dans le noir, ce qui agaçait ce dernier prodigieusement.
un petit com...
Prochaine publication le 25 mai
