Disclamers : Tous les personnages de cette fiction appartiennent à Masashi Kishimoto.
Rating M : Présence de scènes érotiques détaillées, de relation homosexuelle, hétérosexuelle et possiblement incestueuse. Vous êtes avertis.
Couple(s) : Ita/Shi/Ita, Ita/Izu possible Ita/Sasu et/ou Sasu/Naru/Sasu et/ou Sasu/Saku j'y réfléchis encore.
Univers : Je me permets ici d'intégrer l'idée d'une schoolfic. Les personnages fréquentent une université mais il ne s'agit pas de la trame principale. Également, vous constaterez dans le chapitre 3 la référence à une école militaire propre à la lignée des Uchiwa (le monde ninja est mis sur la touche pour cette histoire et c'est plus ou moins ce qui le remplace pour cette famille. Finalement je me suis permise de dénaturer le Sharingan. Il s'agit toujours d'une capacité propre aux Uchiwa mais elle ne permet que d'établie une liaison psychique avec sa «victime». Vous aurez plus de détails lors du chapitre 8 (je sais que c'est encore loin mais je le note ici avant de l'oublier.)
Résumé : Lui est son ami le plus proche depuis l'enfance. Elle, son inavoué amour depuis toujours. Itachi a eu du mal à accepter son besoin et à équilibrer leurs relations qui risquent maintenant d'être bouleversées par le retour de son petit frère adoré. Qui des trois aura le plus de poids et fera pencher la balance de son amour ?
Le poids de l'amour à trois
« Est-ce que tu vas enfin me dire ce qui ne va pas ? »
Le silence répondit et concrétisa le doute dans l'esprit de l'ombre perchée à la fenêtre qui finit par en franchir le seuil ouvert et pénétrer dans la chambre où son principal occupant n'avait pas bronché d'un poil. Il l'avait pourtant entendu, l'intrus en était convaincu, mais refusait visiblement de coopérer. La silhouette, dos à la fenêtre, avait les épaules crispées, une tension évidente tout le long de la nuque et une assise beaucoup trop droite sur son siège pour pouvoir être réellement confortable. L'autre s'avança à pas silencieux jusqu'à se trouver à quelques pas, sa joue frôlant de soyeux cheveux alors qu'il se penchait en avant pour chuchoter au creux de l'oreille.
« Tu ne m'as pas adressé la parole une seule fois. Ni même regardé de toute la journée… Qu'est-ce que j'ai fait pour te contrarier Itachi ? »
Les mots avaient pris un ton différent. Plus doux, moins accusateur et plus…boudeur ? Sans doute cela n'aurait pas eu plus d'effet que la question posée précédemment si les lèvres interrogatrices ne s'étaient pas lentement refermées sur le lobe de l'oreille pour le pincer tendrement du bout de leur pulpe. Une toute autre tension parcourut un bref instant le cou à demi exposé avant que la tête ne se dégage un peu brusquement hors de portée et qu'une voix lui réponde enfin.
« Rien. Tu n'as rien fait. Il n'y a rien, Shisui. »
*Plus convainquant tu meurs* ne put s'empêcher de songer ce dernier avec agacement.
Rien n'allait, il le savait. D'abord, Itachi ne lui refusait jamais un rapprochement et il aurait eu bien des raisons de se sentir vexé d'un tel geste mais laissa couler. Il connaissait l'homme qui s'était levé dans le simple but de mettre de la distance entre eux, et qui jeta un œil par-dessus son épaule non pour le regarder, lui, mais le calendrier exposé au mur près de la fenêtre. Il le connaissait trop pour ne pas arriver à décrypter son comportement anormalement calme, son corps tendu à l'extrême : il était troublé ou plutôt agité. Mais pourquoi ? Il n'obtiendrait de réponse qu'en posant la question et se retint bien de le faire. Shisui savait pertinemment qu'Itachi exécrait que l'on veuille s'immiscer dans ses pensées et il l'avait toujours respecté, le laissant se confier le premier.
Il s'était donc contenté de le suivre quand ce dernier avait quitté la pièce pour ouvrir la porte de celle voisine avec une retenue bien visible et le laissa entrer. Là, son regard se promena longuement sur le mobilier, le couvre-lit et le décor qui ornait les étagères et les murs : des médailles, des trophées, une ou deux photographie… Il devait faire quelque chose pour ça, en retirer, en déplacer, alléger le tout parce que… Non il ne fallait pas. Il devait tout remettre en place, ce n'était pas à lui de faire ça. Tout devait rester exactement pareil. Rien n'avait changé après tout, si ?
Encore dans l'embrasure de la porte, Shisui voyait ses craintes se matérialiser. Itachi avait pris quelques objets et fait quelques pas avant de s'arrêter, se retourner pour les rendre là où il les avait pris en les époussetant bien inutilement du bout des doigts. Il semblait complètement perdu, pire !, affolé… Il ne tint plus et le rejoignit en quelques enjambées, se glissant dans son dos pour s'y appuyer et nouer ses bras à sa taille en une étreinte qui se voulait réconfortante. La nouvelle tension qu'il sentit fit redoubler ses doutes, allait-il à nouveau le repousser ? Mais rien ne suivit. Rien qu'un soupir et le silence.
« Itachi…dis-moi s'il-te-plaît. »
Il se permit d'insister, devenu inquiet par les agissements hasardeux qui trahissaient un état psychologique bien plus retourné qu'il ne l'aurait cru. Itachi avait toujours été en contrôle, de tout, du moindre détail de sa vie et plus encore de l'image qu'il renvoyait aux autres. Mais cette fois rien n'y faisait. Il était différent et ce fut le souvenir des nombreux regards en direction du calendrier de sa chambre qui mit la puce à l'oreille du plus vieux.
« C'est lui… ? C'est le retour de Sasuke qui te met dans cet état ? »
À en juger par la tension qui reprit les épaules du frère, Shisui sut qu'il avait visé juste. Il aurait dû y songer depuis le début, en fait, mais avait égoïstement cru qu'il était le seul en cause. Pourtant il n'arrivait pas à comprendre le mauvais jour de son compagnon alors que…
« Il revient, Itachi. Ton petit frère revient enfin. Pourquoi es-tu si nerveux à cette idée ? Tu devrais plutôt te réjouir non ?
- Oui… »
Le murmure avait échappé à Itachi, las soudain, de se battre à faire comme si tout allait bien. Il connaissait Shisui, assez pour savoir que lui-même avait décelé le malaise qu'il se reprocha d'avoir déversé sur lui la journée durant. Il n'avait pu retenir l'appréhension qui l'avait tenu depuis le réveil, pas plus que l'occupation de ses pensées par des milliers de questions et de doutes qui eurent raison de son calme habituel. Sasuke revenait enfin !
« Tout ira bien, ne t'en fais pas. Je serai là mais ce soir... Arrête de te torturer pour rien. »
Plus détendu entre ses bras, Itachi frissonna quand des lèvres revinrent chatouiller son oreille et lui firent définitivement poser le dernier objet qu'il avait tenté de déplacer un peu plus tôt. À croire qu'il n'avait besoin que de simples paroles de réconfort pour enfin lâcher prise, vraiment, Shisui le connaissait trop bien. Lentement, il se retourna dans l'étreinte, faisant face à son amant pour la première fois depuis plus d'une journée, et son regard fut happé par deux orbes de ténèbres. Aussi sombres que les siens, quoi que plus doux, leur visage au même niveau lui permettait allègrement de détailler ses traits, d'y lire les restes d'inquiétude s'effacer, de voir le froncement de ses sourcils se lisser pour laisser place à cette expression…si…
« Tu es à croquer quand tu as ce regard tendre posé sur moi, le taquina en premier Shisui qui ne pouvait qu'être touché par ce retour à la normale.
- C'est toi que je vais croquer, répliqua-t-on avant que des lèvres ne se posent enfin sur les siennes. »
Le baiser était doux, léger, comme s'il leur fallait refaire connaissance avant d'aller plus loin et Shisui ne tenta pas de précipiter quoi que ce soit. Il était tout simplement heureux que tout rentre dans l'ordre. Que les doutes et le malaise soient balayés. Il était là, Itachi n'avait plus rien à craindre. Il lui fallait seulement oublier ses questions muettes, sa tension…
« Viens… »
…et il était bien décidé à l'y aider. Doucement, les mains libérèrent la taille pour attraper l'une des siennes et conduire Itachi hors de la chambre de son frère. Tout de même, ils ne s'abandonneraient pas dans les bras de l'autre sur ce lit qui n'était pas le sien ! Le leur… C'est bien là qu'il le dirigeait, non sans avoir trouvé le moyen de s'arrêter une ou deux fois pour lui voler d'autres baisers effleurés en quelques pas à peine. Rien ne pressait, pourtant, car ce soir, ils avaient le temps de prendre le temps de s'aimer. Et cela commençait par refermer la porte de leur nid d'amour…avant de s'y trouver doucement plaqué par une présence large en appuie dans son dos.
Shisui sourit, à demi caché par le couvert que lui offrait le shogi, de sentir Itachi égarer ses lèvres dans son cou et ses mains sur ses hanches en une prise douce et caressante. Sa peau se couvrit rapidement de chair de poule, ses yeux se fermèrent et sa tête pencha légèrement vers l'arrière pour mieux apprécier le contact et tout ce qu'il faisait naître en lui. À mesure que les lèvres gagnaient du terrain dans leur descente de sa jugulaire, une chaleur envahissait le corps du plus vieux jusqu'à le faire soupirer d'aise quand le creux de sa clavicule se trouva exposé et à portée des douces tentatrices. Itachi le connaissait par cœur, son corps comme son être. Il ne savait que trop bien user de ce savoir pour le mener à l'état précis de détente et d'attente qui le ferait se faire violence et en réclamer davantage. Et ça ne tarda pas.
Alors qu'il en était à doucement tirer sur le col de la chemise pour dénuder plus encore l'épaule, cellc-ci -ou le corps auquel elle était rattachée- se tourna brusquement vers lui, créant une tension trop grande d'un seul côté du tissu resté dans la poigne et qui…
Pop
…fit sauter le premier bouton du vêtement.
« Espèce de brute »
Revenu de sa surprise, les mots soufflés par Shisui prirent un tout autre ton quand il ne parvint pas à retenir le sourire amusé qui lui mangea rapidement la moitié du visage. Ses yeux soudain lumineux croisèrent ceux du coupable qui s'était figé un bref instant, encore incertain de comment cet incident avait pu se produire, avant de laisser sa bouche s'ourler d'un sourire en coin.
« Tu ne t'es jamais plaint que je malmène tes vêtements. Je croyais même que tu aimais ça, fit mine de s'étonner Itachi avant qu'il ne se sente pousser vers l'arrière et qu'une bouche impérative ne le fasse taire par un baiser. »
Quelques pas à reculons leur suffirent pour rejoindre le grand lit où Itachi se laissa chuter en entrainant avec lui le rire étouffé de son amant et le corps qui n'avait pas quitté l'étreinte de ses bras. Mollement réceptionnés par le matelas, les deux hommes resserrèrent rapidement leur embrassade. Shisui se décala à peine de sa position dominante, juste de quoi ne pas l'écraser et faire s'emmêler leurs jambes en glissant habilement la sienne contre la fourche de son pantalon. Surélevé sur un coude, il avait tout le loisir de scruter le visage sous lui dans les moindres détails et n'eut qu'à étirer le cou pour quémander un baiser qu'on lui accorda sans hésitation.
Les paupières mi-closes et l'ombre d'un sourire sur les lèvres, Itachi avait soudainement tout oublié; l'angoisse, la peur et les doutes n'étaient plus qu'un lointain souvenir. Rien ne comptait plus à cet instant que les baisers de son partenaire, que le poids de son corps sur le sien, que la présence à la fois dérangeante et pas assez directe de sa cuisse entre les siennes… Puis ce souffle dans son cou, l'effleurement simultané de sa hanche par des doigts fins et l'accentuation de la pression un peu plus bas parvinrent enfin…
« Hhmmm ! »
…à lui soutirer un son. Et quel son ! Shisui sourit de toutes ses dents dans son cou, se laissant un instant griser par lui en gratifiant de quelques douces morsures la gorge d'où il provenait. Et la réaction ne se fit pas attendre. À nouveau, un souffle, plus prononcé que le premier, plus sensuel aussi si on notait les lèvres restées entrouvertes par le passage de l'air et la légère cambrure du haut du corps qui appelait à plus. Une vision alléchante qui récolta un bref grondement chez celui qui la contemplait…et suivre un nouveau baiser. Un vrai, plus plein et affirmé que tout ce qu'ils avaient échangé jusque-là, plus impétueux qui parvint à tirer un vrai gémissement de la bouche d'Itachi. Ou était-ce sa jambe qu'il avait inconsciemment remontée pour réduire la distance qui les séparait… ?
Cela semblait suffisant à animer l'homme demuré un peu trop passif au goût de son amant et en moins d'un battement de cœur, des mains se glissaient enfin dans sa chevelure courte. Shisui pouvait sentir l'impatience et le désir qui gagnaient peu à peu le corps et l'esprit d'Itachi et le laissa mener l'échange sans aucune résistance quand ce dernier lui rendit son baiser féroce en le basculant pour prendre sa place au-dessus de lui. Chacun sut alors que tout irait en escalade jusqu'au moment où…
« Shi…j'en p-…hmm !...j'en peux plus…
- Oh… ? Tu préfères…que j'arrête alors ?
- N-..aanh ! O-ui… Non !
- Il faudrait te décider là… qu'est-ce que tu veux hm ? »
Entièrement nus sur les draps froissés, l'addition de leurs regards fiévreux, de leurs lèvres humides et gonflées, de leur souffle erratique n'était que la prémisse de ce qui suivrait si Itachi se décidait à répondre à la question. Bien installé entre ses cuisses, Shisui ne le lâchait pas des yeux, ses lèvres au sourire joueur beaucoup trop proches du sommet luisant de son gland qu'il avait un peu trop stimulé dans les dernières minutes. Autant qu'avec cette main qui caressait ses fesses de ses doigts encore libres alors que les autres n'attendaient qu'un mot pour se retirer de l'antre pulsant dans lequel ils s'étaient glissés un peu plus tôt. Itachi était à sa merci, cambré, un genou replié qui lui donnait un accès direct à son intimité et un refuge temporaire où détourner ses baisers et ses caresses, faignant de se désintéresser de sa fellation pour précipiter sa réponse…pour obtenir une réac-…
« T'arrêtes pas… !, geignit-on en même temps qu'un soubresaut secouait le corps victime de ce délice.
-Alors je continue ?, souffla Shisui contre la ligne de l'aine en tournant lentement sa tête vers le membre délaissé. Mais tu sais aussi bien que moi que ça…, dit-il en le prenant quelques secondes en bouche pour le faire gémir avant d'arrêter à nouveau. Et ça…, poursuivit-il en animant ses doigts en lui par quelques mouvements de va-et-vient, …te feront jouir dans quelques minutes à peine… C'est vraiment ce que tu veux ? »
La plainte qui lui répondit lui arracha un sourire qu'il dissimula sans mal en reprenant son membre en bouche, resserrant bien les lèvres et ouvrant sa gorge pour le prendre plus loin qu'à l'habitude. Ses doigts revenus momentanément à la vie s'enfonçant tout aussi loin en lui en frôlant dangereusement ce nerf sensible et divin. Si vraiment c'était ce qu'il désirait, quel amant indigne il ferait de lui refus-..
« N-…aaah ! Ar-…rêête ! Arrête… Je veux….
- Oui ?
- …Shisui…prends-moi… »
Cette fois, rien ne put masquer l'expression victorieuse du visage du plus vieux à l'entente de la supplique. La seconde suivante, il rompait tout contact, retirant ses doigts et décalant sa bouche pour se redresser et lui voler un baiser enflammé en s'allongeant sur lui. Instinctivement, Itachi avait replié un peu plus haut ses deux jambes, prêt à les nouer aux reins de Shisui dès qu'il l'aurait…
« Gnn…aaah ! »
…pénétré en douceur dans un râle qui lui flanqua la chair de poule. Aussitôt, ses bras se refermaient sur lui, ses mains plaquées sur sa peau chaude, l'une remontée à ses cheveux où il égara ses doigts et l'autre appuyant bien au bas de son dos pour accompagner sa venue. Enfin ! Il était à nouveau entier… Empli… Aimé… Vivant ! Et en même temps…
« Encore… »
Il manquait tout. Cette brûlure lentement estompée par le déhanché de Shisui. Ses lèvres douces se pressant contre les siennes. La caresse de leurs langues taquines. Leur souffle court et rauque. Le son de leur voix emmêlées. Cette autre chaleur qui l'emplirait, le brûlerait d'une toute autre manière. Ce voile étoilé devant ses yeux. Les murmures incompréhensibles échangés au tournent de leur plaisir…
Et tout arriva.
Vite. Beaucoup trop vite.
Itachi cambré à l'extrême, la tête enfoncée dans l'oreiller, rejetée vers l'arrière, les yeux fermés, la bouche ouverte dans un cri ultime et les membres tremblants…
Shisui dans une dernière poussée frénétique, le dos voûté, un râle étouffé contre la gorge de son amant et sa main entre eux cessant toute masturbation sur lui quand…
Ils jouirent. Violement.
Avant que les brumes post-orgasmiques ne les enveloppent avec traîtrise en les faisant planer pendant quelques instants.
Itachi ignorait combien de temps il lui fallut pour revenir à lui, certain de s'être assoupi, avant que le froid présent à ses côtés ne le tire de son état comateux. Son regard tomba sur le dos large et nu assis au bord du lit, sur cette chute de rein vers laquelle il tendit la main pour faire savoir son éveil. Puis sur ce visage détendu qui se pencha vers lui avec un doux sourire pour lui voler un baiser léger.
« On prend une douche ?
- Quelle heure est-il ?
- Quelle importance ?
- Shisui… »
Itachi s'était redressé en décryptant les chiffres du réveil numérique. Il était tard. Ils n'avaient plus que quelques heures avant de devoir se présenter en cours et cela avait eu le mérite de le tirer un peu plus franchement à la réalité. Ça l'agaçait quelque peu. Pas qu'il regrette cette fin de soirée, au contraire !, mais il avait toujours tout fait pour que ses activités nocturnes n'aient aucune incidence sur ses études alors que Shisui…
« Tu ne vas quand même pas te coucher dans cet état. On n'a qu'à sécher le premier cours, on sera de retour pour midi et ça nous fera un peu plus de temps ensem-
- Non. Je ne peux pas. Tu le sais. »
Le silence qui suivit et le bref affrontement de leur regard lui tira un soupir.
« Quoi ? Tu vas me mettre à la porte parce que demain ce n'est pas ma journée ?
- Bien sur que non. Tu peux rester pour la nuit…
- Mais tu vas quand même la voir demain c'est ça ? »
Un peu plus agacé, Itachi finit par se lever. Pourquoi Shisui ne comprenait pas ? Pourquoi il ne voulait pas accepter le choix qu'il avait fait. Non, celui qu'ils avaient tous fait cinq ans plus tôt…
« Elle a un nom tu sais… Et, oui, Shisui. Demain je serai avec Izumi. »
Voilà. Maintenant il commençait à regretter et avant de prononcer des mots qui ne devaient pas être dits, il prit la porte de sa chambre pour rejoindre la douche en maugréant. Vraiment, Shisui compliquait toujours tout.
Dans le prochain chapitre
[…] « Tu n'as qu'à passer pour le souper, je te laisserai même quelques légumes à couper. »
Elle semblait amusée à l'idée et Itachi sut que ce n'était pas une proposition : elle avait décidé et celui lui convenait aussi même si…
« Puis je serai là demain et…Shisui aussi, non ?
- Oui. »
Et c'était bien ce qu'il redoutait. Presque plus que d'enfin revoir son Sasuke. […]
