auteur : Ticoeur
genre : slash McShepp.
disclaimer : aucun personnage ne m'appartiens, sinon ça fait belle lurette que la serie Stargate Atlantis serait terminée pour cause de manque d'acteurs... (surtout un...)
note : c'est ma première fic de ce genre, alors s'il vous plait, soyez indulgent. Elle a déjà été diffusée sur un autre site, et apparemment, elle a été appréciée, mais bon, donnez-moi votre avis...
Il y aura certains passages assez explicites, mais par rapport à ce que j'ai déjà pu lire sur ce site, finalement, je ne suis pas pire que d'autres auteurs (très bon, je dois le dire) dans mes descriptions !
voilà le premier chapitre, bonne lecture !
oOoOo
Chapitre reprit et corrigé et remise en place des séparations de paragraphe "bouffés" par ce fabuleux site qu'est FFNET !
oOoOoOoOoOoOo
Chapitre 1
-Et si vous m'aviez écouté, ça ne vous serait pas arrivé !
-Ah parce que ça aussi, vous en êtes persuadé ?
-Oui ! Et la prochaine fois que ça vous arrivera, croyez-moi, je vous laisserais sur place !
Et le colonel Sheppard partit en se tenant le bras et en grimaçant, plantant là le Dr Rodney McKay.
-Il est fâché, on dirait ! Dit celui-ci en regardant Ronon et Teyla.
-Ça vous étonne, McKay ? A sa place, j'en aurais fait autant, dit Ronon en partant.
-Et vous Teyla ? Vous me comprenez vous, n'est-ce pas ?
Il implorait presque du regard l'Athosienne. Mais celle-ci rétorqua.
-Non Rodney, pas aujourd'hui... je vais accompagner John à l'infirmerie...
Et elle quitta elle aussi la salle d'embarquement, le laissant seul, face à la porte.
-Mais qu'est-ce qu'ils ont tous, je n'ai rien fait de plus ni de moins que d'habitude !
Elisabeth descendait les marches et fut surprise de trouver le scientifique seul.
-Rodney ? Mais ou sont les autres ? S'étonna t-elle.
-Ils sont partit... Murmura Rodney, ils sont partit et ils m'ont laissé là...
-Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? Rodney ?
-Il est fâché... Répondit Rodney, il est fâché contre moi...
Elisabeth le regarda attentivement. Il avait l'air très affecté par ça. Mais ça quoi ? Il ne lui avait donné aucune explication, se contentant de répéter qu'il était fâché. Mais qui était fâché ? Et pourquoi ? Elle essaya de faire parler Rodney pendant cinq bonnes minutes, mais voyant qu'il répétait sans cesse "il est fâché" et qu'il avait toujours l'air ailleurs, elle appuya sur son oreillette.
-Sheppard, c'est Weir, où êtes-vous ?
Elle attendit quelques secondes et recommença.
-Sheppard ! Répondez !
/ Il ne peut pas, Elisabeth, il est à l'infirmerie ! /
-Carson ? Pourquoi est-il là bas ?
/ Je viens de lui donner un calmant et il dort pour l'instant... /
-J'arrive !
oOoOo
Teyla l'avait accompagné à l'infirmerie et comme elle n'avait rien, elle l'avait laissé entre les mains du docteur et était repartie. Elle avait rejoint Ronon à la cantine, qui se reposait un peu de leur sortie.
-On y est allé peut-être un peu fort... Dit-elle alors en s'asseyant à ses côtés.
-Non, je crois pas. Si McKay l'avait écouté, Sheppard ne serait pas à l'infirmerie !
-Oui, je suis d'accord, mais c'est un scientifique et c'est son travail d'étudier les choses.
-Et c'est le boulot de Sheppard de prendre soin de son équipe ! Et il aurait dû l'écouter quand il lui a dit de ne pas rentrer dans les ruines.
Teyla ne répondit pas. Elle savait qu'il avait raison. Si Rodney n'avait pas été aussi têtu, il ne se serait pas aventuré à l'intérieur de ce temple qui menaçait à tout moment de s'effondrer.
Le militaire, après avoir regardé l'édifice, lui avait dit que ça allait s'écrouler un jour ou l'autre et lui avait interdit d'entrer. Mais le scientifique ne l'avait pas vu de cette façon et il y était quand même allé. Un grondement sourd s'était fait entendre et Sheppard avait ordonné à McKay de sortir.
-J'en ai pour une minute ! Avait crié celui-ci depuis l'intérieur.
-Sortez ! Et maintenant ! Lui intima Sheppard.
-Juste une minute ! Avait insisté Rodney.
Mais le militaire avait vu les pierres bouger et s'était précipité à l'intérieur pour sortir Rodney, qui avait un peu résisté. Mais il n'avait rien pu faire contre la force de persuasion du colonel et avait été poussé hors du temple. Seulement, au moment ou Rodney sortait, une pierre de taille respectable avait glissé et tombait droit sur eux. Dans un réflexe purement militaire, Sheppard avait violemment poussé McKay sur le côté et c'était lui qui avait reçu de plein fouet la pierre sur l'épaule.
Il y avait eu un craquement sinistre et Sheppard s'était écroulé au sol. Il n'était pas gravement blessé, enfin c'était ce qu'il croyait. Mais il avait très mal. En fait, la pierre lui avait brisé le bras et son épaule s'était déboîtée quand il était tombé lourdement sur le sol.
-Vous pensez que c'est grave ? Demanda Ronon.
-Je n'en sais rien. Il n'avait pas l'air d'avoir trop mal... mais Carson a souvent dit que John était plutôt dur à la douleur, alors...
-Et bien, il n'y a plus qu'à attendre ! Déclara le Satédien en allongeant ses jambes sous la table.
-Oui, il n'y a plus qu'à attendre...
oOoOo
-Carson ?
-Entrez Elisabeth.
-Où est-il ?
-Derrière vous.
Le Dr Weir se retourna et vit le colonel, couché sur un lit.
-Il est bien pâle ! S'étonna t-elle.
-Oui, en fait il est sous sédatif, la douleur devait être insupportable...
-Qu'est-ce qu'il a ?
-Le bras cassé et l'épaule déboîtée. Il n'a pas voulu d'anti-douleur et quand je lui ai remis l'épaule en place, il a perdu connaissance.
-Ah bon ?
-Oui... Avoua le docteur embarrassé, il ne se plaignait que de son épaule et quand j'ai tiré sur son bras pour la remettre en place, il a hurlé de douleur...
-Je comprends ! Il a dû avoir horriblement mal !
-M'en parlez pas ! Je suis impardonnable ! Je suis médecin et je n'ai pas été foutu de me rendre compte qu'il avait le bras cassé ! S'énerva Carson contre lui même tout en secouant la tête.
-Ce n'est pas de votre faute Carson, Sheppard est comme il est ! Il se réveillera dans combien de temps ?
-D'ici une heure ou deux...
-Bon, vous me prévenez ?
-D'accord !
Elle sortit, laissant le docteur s'occuper du colonel. Celui-ci s'approcha du militaire, posa sa main sur son front, vérifia ses constantes et le laissa se reposer.
oOoOo
Il tournait en rond dans sa chambre. Il était furieux ! Pourquoi ne l'avait-il pas écouté ? Parce que comme d'habitude, il se croyait plus malin que tout le monde ! Et maintenant, Sheppard était couché sur un lit, à l'infirmerie. Lui qui détestait ça...
Il s'en voulait terriblement. Son ami était à l'infirmerie à cause de lui. Il se sentit mal tout à coup. Son cœur s'était emballé. Alors il sortit de sa chambre et fila voir le docteur.
-Carson ? Vous êtes là ?
-Rodney ? Mais qu'est-ce que vous faites là ? C'est pour votre visite ?
-Visite ? Quelle visite ? Non, c'est parce que j'aimerais que vous m'auscultiez ! J'ai le cœur qui s'est emballé tout à l'heure et j'avoue que ça m'fiche la trouille !
-Et bien, allongez-vous sur ce lit, je vais voir ça !
Carson prit son stéthoscope et le posa sur la poitrine de Rodney.
-Où est Sheppard ? Demanda doucement celui-ci.
-Chuuut, taisez-vous, j'écoute !
Rodney resta sage pendant quelques secondes et redemanda.
-Où il est ?
Carson soupira en levant les yeux au ciel.
-Il est dans la pièce à côté ! Pourquoi voulez-vous le savoir ?
-Parce que c'est à cause de moi qu'il est là... je peux le voir ? Demanda t-il en se relevant.
-Il dort, pour l'instant.
-Ah oui ? A cette heure ci ?
-Je lui ai donné un sédatif.
-Pourquoi ?
-Remettre une épaule en place est assez douloureux ! Et j'en ai profité pour lui plâtrer son bras.
-C'est grave ? Demanda Rodney d'un ton angoissé.
-Non, ça ne l'est plus. Mais il va être obligé de prendre des vacances tant que son bras ne sera pas remis. Et ça, il va avoir du mal à le supporter ! Bon, je vous laisse. Vous n'avez rien au cœur Rodney. Votre tension étant toujours haute, ça n'a pas changé !
Et il laissa le scientifique allongé. Mais celui-ci ne le resta pas longtemps.
Il fallait qu'il le voit, alors, il se leva et passa la porte. Il resta debout, à quelques centimètres du lit du colonel et quand il entendit la porte se refermer derrière le docteur, il s'approcha doucement. John était très pâle et le cœur de Rodney s'emballa encore. Il avait mal rien qu'à le regarder, couché et inconscient. Il passa une main douce sur le front du militaire et se pencha.
Il posa ses lèvres sur les siennes en un baiser très doux, très léger. Il l'aimait. Jusqu'à présent, il n'était pas très sûr de ses sentiments, mais quand il s'était rendu compte que Sheppard avait été blessé pour le sauver, il avait cru que son cœur allait s'arrêter de battre et là, il avait compris. Il était amoureux de son ami.
Il eut un rire nerveux. Il ne fallait pas qu'il le sache. Il se moquerait certainement de lui !
Non, ce n'était pas son genre, le militaire avait une certaine ouverture d'esprit et même si il était persuadé qu'il aurait du mal à comprendre, il ne se moquerait pas de lui. Maintenant, il n'avait plus qu'à attendre qu'il sorte de l'infirmerie et aller lui parler. Déjà pour s'excuser et ensuite et bien, ensuite, il verrait bien...
Pour l'instant, il devait aller manger.
oOoOo
/ Elisabeth ? Il est réveillé ! /
-Bien, j'arrive !
Elle se leva de son fauteuil et se dirigea vers l'infirmerie. Elle entra directement, la porte étant ouverte.
-Carson ? Sheppard ! Et bien, on dirait que vous allez mieux !
-Oui, répondit celui-ci en grimaçant.
-Vous avez encore mal ?
-Un peu... j'en ai pour combien de temps ? Demanda t-il à Carson.
-Et bien, vous pourrez retourner dans votre chambre dès que vous tiendrez sur vos jambes, quand à votre bras, il faudra attendre un mois...
-Un mois ? S'exclama John.
-Oui, mais dans une semaine, je vous changerais votre plâtre pour vous en mettre un à base de résine, ça sera moins lourd...
-Un mois ! Répéta le colonel, mais qu'est-ce que je vais faire pendant un mois ?
-Vous reposer ! Dit alors Elisabeth, vous qui vouliez des vacances !
-Oui, mais normalement des vacances, c'est quand on veut, pas quand on est obligé ! Et avec un bras cassé, ça va être pratique ! Bon, j'aimerai me lever...
Il souleva le drap et le rabaissa aussitôt.
-Qui m'a déshabillé ?
-L'infirmière, pourquoi ?
-Vous aviez besoin de lui demander de m'enlever tous mes vêtements pour un bras cassé ?
Elisabeth regarda Carson et sourit.
-Ça vous fait rire ? Dit John vexé, je peux avoir mes affaires, s'il vous plait ?
Carson lui donna.
-Je pense que j'y arriverais seul... Dit-il en les regardant.
-Oui, bien sûr ! Répondit alors Elisabeth en sortant précipitamment.
Mais avant de passer la porte, elle se retourna.
-Demain, je veux vous voir à 10h00 à la salle de réunion.
Puis elle s'en alla. Carson était resté.
-Vous comptez me surveiller ?
-Non, mais je pense que contrairement à ce que vous venez de dire, vous n'y arriverez pas seul.
-Si j'ai besoin d'aide, je vous appelle.
-D'accord !
Carson se détourna et alla s'asseoir à son bureau. Il n'eut pas à attendre longtemps...
-Carson...
Avec un grand sourire, il retourna vers le militaire.
-Oui ? Demanda t-il en prenant un air surprit.
Sheppard fit une grimace de dépit.
-Je n'y arrive pas...
Il tenait son pantalon d'une main, n'ayant pas réussi à attacher le bouton. Carson s'approcha et l'aida.
-Merci ! Je vais aller dans ma chambre, maintenant.
-Tenez, dit le docteur en lui tendant un flacon, c'est pour la douleur.
-Merci, mais je n'en ai pas besoin.
-Pour le moment, non, mais quand les calmants que je vous ai donné par perfusion ne feront plus effet, vous allez souffrir de nouveau... prenez-les quand même ! Et si vous ne changez pas d'avis, vous me les ramènerez plus tard ! Vous en avez pour encore quelques jours à avoir mal à votre épaule. Il faut que les muscles et les nerfs retrouvent leur place, alors évitez de trop bouger votre bras et ça guérira plus vite.
Sheppard prit le flacon des mains du docteur.
-Bon, d'accord.
Et il sortit doucement, sous le regard bienveillant du médecin...
oOoOo
Il avait raison. De toute façon, comment en douter ? C'était quand même lui le docteur et quand il lui avait dit que la douleur se réveillerait quand les calmants disparaîtraient de son organisme, il aurait dû l'écouter !
Car il avait mal. Très mal. Alors il ouvrit le tube et avala un comprimé, puis se coucha. Il n'était pas tard, mais il s'endormit très vite...
oOoOo
-Rodney ? Vous allez bien ?
-Non...
Elisabeth prit place à ses côtés, étonnée de le voir assit à une autre table que celle de Teyla et Ronon, qui était un peu plus loin.
-Qu'avez-vous ? Demanda t-elle doucement;
-Rien, dit-il en se levant, mais merci...
-Rodney ! Demain, réunion à 10h00 ! J'aimerais savoir ce qu'il s'est passé !
-Bien... Dit-il simplement.
Et il la laissa seule, abasourdie. Il n'était pas comme ça, d'habitude. Elle se releva, prit son plateau et s'installa à la table de Teyla et Ronon.
-Vous savez pourquoi Rodney est comme ça ?
-Il ne vous a rien dit ?
-Non... S'inquiéta Elisabeth, il aurait dû me dire quoi ?
Teyla regarda Ronon et dit.
-Je préfèrerais que ce soit lui qui vous le dise !
-Mettez-moi sur la voie, c'est grave ?
-Non, il s'en veut parce que c'est à cause de lui que le colonel est à l'infirmerie, mais demandez lui de vous expliquer.
-On verra ça demain à la réunion. Je vous y attendrais à 10h00.
-D'accord. Vous avez des nouvelles de John ?
-Oui, je suis allée le voir tout à l'heure et Carson l'a laissé sortir. Il lui a remit l'épaule en place et plâtré le bras. Il en a pour un mois.
-Il est au courant ? Demanda Ronon.
-Oh oui ! Il l'est !
Le ton qu'avait pris le Dr Weir pour leur répondre, traduisait parfaitement ce qu'ils pensaient. Le militaire devait être furieux !
oOoOo
Est-ce qu'il devait aller le voir ? Il en avait très envie, mais ne savait pas si il pouvait se le permettre. Il tourna en rond dans sa chambre pendant une bonne demi-heure, avant de se décider à y aller. Il verrait bien comment il allait réagir !
oOoOo
Il dormait d'un sommeil profond, abruti par les calmants, quand son cerveau enregistra un bruit. Il grogna. Qui venait le déranger ? Il se leva, vêtu simplement de son sous-vêtement. Après tout, il était dans ses quartiers et il était tard !
Il ouvrit la porte et se trouva devant un Rodney embarrassé.
-Qu'est-ce que vous faites là ? Demanda John, d'un ton pas très aimable.
McKay était encore plus ennuyé. Il savait qu'il le méritait, mais c'était plus le fait de voir Sheppard à moitié nu qui l'embarrassait.
-Je peux entrer ?
-Non !
-S'il vous plait, je voudrais m'excuser...
-Et vous voulez le faire à cette heure ci ?
-C'est parce qui m'a fallu du temps pour avoir le courage de venir vous voir...
La réflexion du scientifique fit plaisir au colonel. Lui qui avait tant de mal à reconnaître ses faiblesse et ses erreurs, venait s'excuser.
-Alors ? Insista Rodney, je peux ?
Sheppard se poussa et le laissa passer. La porte se referma et John retourna sur son lit. Il était complètement groggy. D'ailleurs, il avait du mal à garder les yeux ouverts.
Rodney marchait de long en large, n'arrivant pas à se calmer.
-Je voudrais m'excuser pour mon comportement pendant la mission. Je sais que vous aviez raison et j'aurais dû vous écouter. Je suis désolé de vous avoir obligé à faire ça, je suis désolé que vous ayez été blessé à ma place et...
Il s'arrêta en cours de phrase et regarda Sheppard. Celui-ci dormait, assit sur son lit et, la tête penchée en avant, il n'allait pas tarder à tomber...
Rodney eut juste le temps de le retenir avant qu'il ne s'écroule au sol.
-Sheppard ? Mais qu'est-ce que vous avez ? Demanda Rodney très inquiet, vous allez bien ?
Le militaire redressa la tête brusquement.
-Hein ? Dit-il la bouche pâteuse.
-Couchez-vous... Lui dit doucement Rodney en le basculant sur son lit, vous êtes fatigué...
-C'est pas ça...
-Qu'est-ce que c'est alors ?
-Les calmants...
-Vous avez encore mal ?
-Non... Murmura John, mais ça m'endort...
Et il ferma les yeux de nouveau. Sa respiration devint régulière et Rodney constata qu'il dormait profondément. Avec un sourire plein de tendresse, il l'allongea correctement, en prenant garde à ne pas toucher son épaule blessée et le recouvrit de la couverture. Le militaire ne broncha pas et le scientifique resta un moment à le regarder dormir, puis il ne résista pas.
Dans un geste plein de douceur, il caressa le front puis la joue et enfin, passa un doigt sur la bouche qui le tentait. Il avait une folle envie de l'embrasser, de la caresser de la langue. Rien qu'à cette pensée, son corps réagit et il sentit le désir le submerger. Alors, sachant qu'il n'avait pas le droit parce qu'il dormait, il se pencha et fit quand même ce dont il rêvait depuis qu'il était sortit de l'infirmerie. Il l'embrassa sur la joue, doucement, légèrement, comme une plume.
Mais Sheppard, dans son sommeil, bougea et se mit sur le dos. Et le baiser chaste de Rodney finit sur la bouche de John. Le cœur battant la chamade, le scientifique s'immobilisa. Si jamais il venait à se réveiller, il ne savait pas quelle serait sa réaction. John entrouvrit les lèvres, soupirant doucement. Rodney crut que son cœur allait exploser. Il avait terriblement envie de plonger sa langue dans cette bouche.
Il dort, il ne s'en rendra pas compte... Pensa t-il.
Alors, sans aucun scrupule, il caressa la bouche de son ami avec sa langue, tendrement. Il était très doux et John soupira encore. Puis Rodney insista et força doucement le passage. Et le timide baiser se transforma en un baiser d'une intensité et d'une sensualité incroyable. Dans son sommeil, le militaire répondait avec ardeur à l'assaut tendre de Rodney. Celui-ci se mit à gémir de plaisir. Il l'aimait tant...
Mais il se redressa enfin. Il ne pouvait pas, il n'avait pas le droit. Alors, au prix d'un immense effort, il se leva et sortit de la chambre. Il attendrait que l'homme qu'il aimait soit conscient. Il attendrait patiemment...
oOoOoOo
A suivre...
oOoOo
Alors voilà le premier chapitre. Est-ce que ça vous dit d'en savoir plus ?
Si oui, appuyez sur 1, sinon... oups, je m'égare ! A vos claviers d'ordinateur, et faites péter les commentaires !
Vous avez aimé ma fic ? J'en suis ravie !
Alors si vous ne voulez pas mettre une review, c'est tout à fait votre droit, je le reconnais. Mais ne mettez pas ma fic dans votre liste des fics favorites !
