Le prince triton.
Reprise de la petite sirène version hetalia. L'envi m'est venue soudainement à 2h du matin environ, et donc je me suis mis à faire quelques recherches et à faire un petit brouillon.
Pour le besoin, il y a quelques modifications qui peuvent avoir leur importance.
C'est un prusaus !
Il y a pas de «6 filles du roi triton », y a que les « 6 cousines de la reine sirène ». En l'occurrence : Liechtenstein, Belgique, Seychelles, Biélorussie, Ukraine et Monaco.
Pour ce qui concerne le rôle de Sébastien le crabe, j'ai apporté une touche personnelle qui peut avoir son importance.
Espérant que cela vous plaise.
La brume épaisse masquait l'horizon aux yeux des marins du Schwarzer Adler, navire d'Apparat du Prince héritier de Prusse.
Les pécheurs remontaient le poisson en chantant joyeusement tandis que le capitaine maniait la barre avec fermeté. D'autres matelots rattachaient les voiles aux mats en fredonnant un air folklorique du Danemark. Se tenant à une corde aux côtés du navigateur, le jeune prince regardait l'horizon avec la joie d'un enfant à noël.
Ah n'est-ce pas Awesome ? cet air marin du large, ce vent qui nous fouette le visage ?!
Il prit une grande inspiration puis, caressant le crane de son chien, Fritz, il se retourna vers son conseillé et frère, penché au-dessus de la barricade car étant sujet du mal de mer.
On n'aurait pas rêvé mieux pour sortir en mer.
Le blond releva difficilement la tête et articula tout de même ironiquement :
Hum Ja ! c'est un vrai plaisir.
Puis repris par une furieuse remonté, le blond se repencha par-dessus la mer, sous le regard moqueur de l'albinos. A ce moment un des pécheurs pris la parole :
Moimoi, Avec ce vent et cette fraicheur, la reine Elizaveta doit trépignée de bonheur ! N'est-ce pas Berwald ?
Hm ! affirma un autre pécheur.
Le prince leva la tête, intéressé.
La reine Elizaveta ?
Le capitaine Mathias pris la parole :
La reine du peuple de la mer, tout bon matelot en a entendu parler. Ah ah !
Tu es ennuyant Mathias. Fit un jeune homme perché sur le mat. Mais il est vrai qu'elle est crainte par bien des peuples.
A ce moment, Ludwig revint parmi les matelots, se recoiffant avec élégance.
Peuple de la mer ? Ce sont là des divagations, n'y fait pas attention Bruder.
Le danois se mis alors en colère :
Je ne divague pas, coincé d'allemand ! Au fond de l'océan, ce peuple vis dans un château comme t'en verras jamais !
Il ponctua sa phrase en jetant un poisson à la figure du blond sous le rire tonitruant du prince.
Le petit poisson, d'ailleurs, retourna alors à la mer, en soupirant de soulagement. Puis reprenant ses esprits, il se remit à nager vers le fond de la mer où, caché derrière d'immense rochés s'élevait un somptueux palais doré décoré de coraux en tout genre, de perles gigantesque et de coquillage brillant comme des soleils.
De multiples sirènes et tritons voguaient deçà delà, se dirigeant inlassablement vers le théâtre du royaume.
S'installant dans les tribunes en coquillage, tous attendaient le début du spectacle et l'arrivée de la reine.
Les trompettes retentirent et le silence se fit, le crieur royal, un petit demi-hippocampe nommé Raivis, haussa la voix :
Mesdames et messieurs veuillez accueillir sa majesté, la reine Elizaveta.
Elle apparut du plafond, magnifique et charismatique. Elle était une sirène-dauphin à queue brune dorée avec un aileron au niveau des reins. Elle portait aussi un col d'écaille haute autour du coup et une couronne de corail et de fleurs sur la tête.
Elle fit son entrée dans un char-coquillage tiré par des dauphins.
Elle fit le tour de la salle et, de sa majestueuse poêle à frire lança un rayon magique sur le lustre central qui s'illumina instantanément. Le publique applaudit alors.
Raivis repris la parole.
Et voici le compositeur de sa majesté, le très reconnu Alfred F. Jones !
Le conseillé de la reine apparut, il était une créature méta morphe, tantôt ayant l'apparence d'un Triton-requin, tantôt celle d'un crabe. Mais normal, après tout il était le héros.
Sa forme actuelle était celle du crabe, avec son pitoyable cheveu jaune qui rebique, et il vint devant la scène en char-coquille tiré par de vulgaire poisson rouge agressif. La diligence rattrapa celle de la souveraine avec difficulté. Elle lui souffla :
Je suis ravie à l'idée de ce spectacle Alfie !
Oui, ce concert va être fabuleux, normal, je suis le compositeur. Il va être le meilleur de ma carrière ! Vos cousines seront géniales !
Oui, surtout que pour la première fois, mon cher cousin Roddy fait partie du spectacle hihihi !
Oui, Haha ha ! Il a un talent fabuleux pour la musique !
Il tourna la tête et rumina :
Dommage qu'il ne vienne jamais à nos répétitions… Elles sont pourtant formidables, comme moi.
Il nagea alors jusque devant l'orchestre et d'un geste souple, indiqua aux musiciens de commencer la musique.
Quand celles-ci s'éleva, les sirènes apparurent en une farandole d'écaille.
Elles chantèrent ensemble :
« NOUS SOMMES LES COUSINES D'LA REINE ELI,
NOUS AVONS TOUS POUR NOUS DES NOMS TRES JOLIS :
NATALIA ahahah !
KATOUSHKA ahahah !
ELISA ahahah !
JUSTINA ahahah!
VICTORIA ahahah!
SEYCHELLA ahahah!
Et voici le septième dans ses débuts musicaux!
Notre petit cousin va faire le lever du rideau !
Donner un récital de son beau piano de cristal
Il s'appelle Roderich…. Oh ? »
La coquille qui devait contenir Roderich et son piano ne contenait que l'instrument, au grand étonnement du publique. Alfred sentit alors un violent coup de stresse monté en lui et il se retourna vers sa reine. Rouge de colère elle hurla :
RODERICH.
A quelques lieues de là, le jeune triton à queue violacée vaguait tranquillement entre les carcasses de bateaux, virant tranquillement entre les monstres de bois.
Il semblait se complaire de cette vision et laissait son regard améthyste vagabondé aux alentours, cherchant le moindre objet issus du peuple d'en haut.
Une voix lointaine le rappela à la réalité.
Monsieur Roderich, excusez-moi, mais si je puis me permettre, vous allez bien trop vite. Puis-je espérer de vous que vous ralentissiez ?
Kiku était un triton à queue blanche rayée de rouge. Il accompagnait toujours Roderich dans ses virées. Celui-ci s'arrêta. Lorsque son ami le rattrapa il lui demanda :
Veuillez me pardonner, monsieur Roderich, mais ne pensez-vous pas que cet endroit puisse être affectionné par les squales ?
Le brun sourit :
Peu de chance que ce soit le cas, cher Kiku. Soit sans crainte. Dit le jeune triton, ne remarquant pas l'imposante ombre qui s'approchait dangereusement.
Il se relança à la recherche des précieux artefacts qu'il aimait collectionner. Son regard se perdit sur un petit objet brillant au fond d'une épave. En deux mouvements de nageoire il se saisit du petit objet. Il était long, argenté et couvert de trou sur le dessus, une espèce de bec se trouvant à l'avant.
Roderich examina plus intensément l'objet lorsque soudain, un cri attira son attention. Un énorme requin fonçait vers eux, la gueule grande ouverte.
Kiku tira le jeune homme à sa suite et fonça vers la sortie.
Après quelques vrilles dignes d'un ninja, le plus petit réussit à bloquer le requin dans une ancre de bateau.
Les deux amis soufflèrent en chœur et d'un commun d'accord, montèrent à la surface vers un petit ilot.
Sur celui-ci, un drôle d'oiseau s'amusait avec une longue vue tandis que son meilleur ami, un chat, se dorait la pilule en ronronnant.
Il se réveilla en sursaut en entendant le piaf hurlé :
TRITONS A 2H ! COUCOU MES CHOUCHOUS !
Le félin souffla :
Ferme la Sadik ! Ils sont justes là.
Retirant la lunette de devant son œil, l'oiseau turc pouffa :
Eh bien, vous nagez vachement vite. Vous me ramenez quoi cette fois ?
Ceci, fit le brun en lui tendant l'objet, peux-tu m'éclairer ?
Humm, oui, ça c'est une soufflinette ! les humains s'en servent pour faire de la musique en soufflant dedans… La plupart du temps, ce sont les jeunes qui y jouent, pour l'école… Cela dit on fait très peu de concert…
CONCERT ! Oh non, Eli va m'en vouloir, pour sûr ! Vite Kiku, rentrons ! Merci encore, cher Sadik ! A bientôt, vous deux !
Bien, à bientôt Sadik-san, Héraclès-san !
Au revoir mes chouchous !
Kiku plongea alors à la suite de son ami.
Les deux tritons foncèrent à travers les eaux sans remarquer qu'ils étaient espionnés par un triton-anguille blond dont l'œil gauche servait de caméra de surveillance pour le dangereux sorcier des océans.
Celui-ci, depuis son antre, surveillait sa boule de cristal avec intérêt.
Oui, c'est cela, retourne chez toi, petit prince, ta puissante cousine risque de t'en vouloir. Pff, à notre époque, on savait s'amuser ! Le temps où nous vivions au palais était bien plus riche. Regardez-moi aujourd'hui, crevant de faim alors que tous ces Wankers font la fête !
D'un mouvement du bassin, le sorcier Arthur s'extirpa de son coquillage dévoilant huit tentacules verts émeraude sur lesquels il s'appuya pour se déplacer. Il grogna en contournant sa boule de cristal :
Hnnn, qu'ils en profitent, ses crétins, je prendrais ma revanche d'ici peu de temps. FRANCIS !
Sa voix résonna dans la tête de l'espion, qui siffla de douleur. Arthur repris :
Surveille de près le petit prince adoré de l'autre folle furieuse ! J'ai l'agréable impression que ce jeune homme sera l'instrument de ma vengeance !
Fin du premier chapitre.
