Hello!
Me revoilà avec une nouvelle fic, même si je n'ai pas terminé Dessine-moi comme une de tes françaises et L'esprit de la montagne. Mais cette idée m'est venue après avoir revu pour la troisième ou quatrième fois Sherlock et après avoir commencé Da Vinci's demons. Depuis que j'ai dix ans, j'adore Léonard de Vinci pour ses tableaux et surtout pour ses inventions. Alors qu'on fasse une série dessus, je ne pouvais pas la manquer.
Bref pour vous dire que cette histoire va faire la part belle à l'inventivité de nos héros favoris: Sherlock (Smaug car un sherlock en manque ressemble beaucoup à un Smaug à qui on aurait pris une pièce d'or), Bilbo et Thorin.
Tout le monde est humain, je vous laisse trouver qui est qui^^
Partie I
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Chapitre 1
En ce mois de décembre, la neige tombait doucement au 221 b Baker Street, comme sur le reste de la capitale anglaise. Sherlock Holmes vivait désormais seul dans le célèbre logement depuis que le docteur Watson avait rencontré et épousé Mary Morstan. Aujourd'hui aurait pu être pour lui, une nouvelle journée d'ennui si les parents Watson ne lui avaient pas confié leur petite Charlotte âgée de trois ans. Même si Mrs Hudson passait régulièrement voir si tout allait bien, on pouvait faire confiance au détective pour s'occuper de sa filleule. Il n'y avait jamais eu de problème et s'il rencontrait une difficulté, il n'hésitait pas à faire appel à sa logeuse ou à Molly Hooper. Depuis qu'elle l'avait giflé pour avoir pris de la drogue (et pour l'empêcher de mourir dans son palais mental), Sherlock Holmes estimait davantage encore la jeune pathologiste qui était l'un de ses rares amis. La première fois qu'il avait gardé sa filleule, elle était immédiatement venue l'aider et lui montrer comment s'y prendre avec un bébé de quinze mois. Sa présence avait grandement rassuré John et Mary. Il arrivait parfois que Molly passe désormais la soirée au 221b Baker Street.
Charlotte et Sherlock jouaient tranquillement au docteur Maboule, le jeu préféré de Sherlock après les énigmes et les échecs (le nombre de fois où il avait battu son frère aîné devait certainement influencer sa préférence.) quand son portable émit une petite sonnerie. Il laissa Charlotte gagner pour pouvoir lire le message:
"De retour...pour te jouer un mauvais tour!
B "
Sherlock était loin d'être expansif. Alors quand il sauta de joie, Charlotte qui, décidément selon ses parents, ressemblaient de plus en plus à son parrain demanda:
"On va quéquéter, oncle She'lock? C'est un 9 ou un 10?"
Sherlock ne s'était jamais inquiéter de savoir si emmener sa filleule dès ses premiers mois sur des scènes de meurtre pouvaient avoir des répercussions sur son développement. Les seuls à avoir pensé à cette broutille avaient été Mary et John (parents trop inquiets), Mrs Hudson (vieille chouette réactionnaire) Gavin...euh Greg (flic coincé qui avait des vues sur sa nouvelle collègue), Mycroft (le gouvernement britannique avait repris quatre kilos depuis la Toussaint) et Molly (toujours pathologiste, mais moins timide, très douée pour calmer les pleurs d'enfants, intelligence supérieure à la moyenne, décodeur des sentiments des clients et...franchement agréable à regarder ces derniers temps). Ils lui avaient passé un monumental savon (Molly avait même décrété qu'il ne méritait même pas qu'elle le gifle et l'avait ignoré pendant un mois. Cela avait été étrangement difficile à supporter. Comment pouvait-il s'occuper s'il n'avait plus de cadavres et de Molly sur lesquels faire des expériences. De genre différent bien sûr!). Il avait alors juré de ne pas l'emmener voir un cadavre avant ses seize ans. (Après, il était persuadé que ce serait elle qui le supplierait pour aller à la morgue. Il avait hâte de lui apprendre tout ce qu'il fallait savoir pour être un bon détective. Avec elle et Wiggins, il aurait un réseau de renseignements et d'enquêtes plus performant que le MI-5.). Pour l'instant, il trouvait normal qu'une petite fille de trois ans s'intéresse à ses enquêtes. Après tout, c'était un jeu comme un autre.
Il se pencha pour lui ébouriffer ses cheveux blonds.
"Nope. Mais tu vas rencontrer quelqu'un de mieux qu'une enquête."
"Oh! Le père Noël?"
"Charlotte, je t'ai déjà dit que le Père Noël n'ex... ne peut pas encore quitter la Laponie. Rudolph est encore trop fatigué."
Il s'était souvenu à temps du muffin que Molly lui avait fait avaler de force quand il avait failli gâcher le rêve de la petite. Molly faisait les meilleurs muffins de Londres (c'était la seule chose qu'il pouvait manger pendant ses enquêtes sans que cela ne gêne sa réflexion. Elle les faisait allégés dans ces cas-là.) et avait une sacré droite. C'était la première information qui surgissait de la pièce Molly Hooper dans son palais mental.
Il prit sa filleule dans ses bras pour la ramener dans la cuisine vierge de toute expérience trop dangereuse pour une petite exploratrice de trois ans.
"C'est qui alors?" demanda l'enfant curieuse
"Une femme de mon âge qui aura plein de choses extraordinaires à raconter."
"Alors, c'est une menteuse ? Louisa, la méchante a dit que William était un menteur parce qu'il racontait à tout le monde les vacances avec son papa et sa maman au soleil. Et Louisa a dit qu'il était un menteur quand il a raconté qu'il était monté sur le dos d'un dauphin, parce que c'était trop extraordinaire alors que Louisa dit tout le temps que William, il a pas d'argent pour aller dans le plus grand magasin de jouets de Londres. Mais moi, je sais que William, il va tout les mois à Saint Bart et Tante Molly dit que c'est le meilleur hôpital qui soit. Alors s'il peut aller dans le meilleur hôpital, il peut aller en super vacances." débita Charlotte
Sherlock s'était montré très intéressé par ce que sa filleule lui avait dit. Il connaissait tout de ses camarades de classe et savait grâce à la photo de classe que Louisa Ascott était issue d'une grande famille anglaise, que ses parents étaient en instance de divorce parce que monsieur le père avait eu une minuscule aventure avec sa babysitter. (Une discussion avec John l'avait convaincu de ne pas révéler cette information à Charlotte.) et que c'était tout à fait le genre de peste riche qu'on trouvait dans chaque bonne école. Il avait montré à Charlotte comment répondre à cette gamine si jamais elle venait à avoir la mauvaise idée de s'en prendre à elle. Depuis Charlotte était le chef de file de la résistance à la tyrannie de Louisa. Quant à William, Sherlock n'avait pas révélé à sa filleule qu'il devait avoir une pathologie assez grave pour aller si souvent à l'hôpital et bénéficier de tels avantages alors que les moyens de la famille étaient plutôt modestes.
"La personne que tu vas rencontrer, Charlotte est loin d'être une menteuse. C'est ma cousine et elle fait un métier qui lui permet de voyager tout autour du monde pour en rapporter plein d'aventures."
"Waouh! Elle s'appelle comment? C'est quoi son métier? Est-ce qu'elle aussi elle peut deviner plein de trucs rien qu'en regardant les gens."
"Disons qu'elle est journaliste. Elle ne sait pas deviner ce que cache les gens en les regardant, mais elle découvre quand même des secrets et des trésors. Et elle s'appelle Béatrice. Et si tu es gentille et polie, elle te laissera l'appeler par son nom de code."
"Super! Comme les espions!" s'enthousiasma Charlotte
"Non, comme les pirates. Quand nous étions petits, on jouait toujours aux pirates ou au dragon et aux chevaliers."
"On pourra y jouer, oncle She'lock ?!" s'écria Charlotte en tapant dans ses mains d'enthousiasme.
"On demandera à Béatrice si elle veut. En attendant qu'elle arrive, tu vas chercher Mrs Hudson pour lui demander si elle peut nous faire un goûter et moi je range un peu la cuisine."
"Oncle She'lock?" demanda la petite fille avec un air de conspirateur hautement comique
"Ouep?"
"Je vais faire ma malheureuse pour que Mrs Hudson nous fasse ses cookies aux chamallows et à la fraise." souffla-t-elle avant de gambader vers la porte de l'appartement.
"Tu es un génie Charlotte! Fais attention dans les escaliers. Ne cours pas et ne lâche pas la rambarde."
"Oui. Oncle She'lock."
A suivre.
Les éléments provenant du hobbit arrivent à partir du second chapitre. Ça vous a plu? Vous en redemandez?
