Disclaimer : Pas à moi.
Rating : Teen, car je suis parano.
Note Inutile de l'Auteur : Hm. Non je ne devrai pas, mais j'ai rêvé d'un truc pas clair cette nuit, et c'est devenu... ça. (Que je manque de sommeil ? J'vois pas de quoi vous parlez !) Et parce qu'entre mon prof qui trouve "Hermione Granger très mignonne", les malédictions en poésie romaine, et que je commence à me demander si le Docteur n'est pas une énième figure de réécriture d'Ulysse à la recherche de sa patrie (ici, sa planète à travers le temps et l'espace, et je vous épargne mon jargon barbare d'intertextualités et de paradigmes) - mea culpa, mais je pense qu'il faut que je passe par ici, avant de m'attaquer à Balzac !
Sur ce, enjoy. ^_-
Résumé : A.U.: « C'était l'histoire d'une femme qui a sauvé un peuple, tout un peuple. Un peu comme toi. »
Hazar-afsâna
- Prologue -
La dernière page se tourna, et sa voix se tut.
Quelques enfants, pouce à la bouche, s'étaient endormis, bercé par l'histoire. Mais la majorité, pendus à ses lèvres, ne cessaient de la fixer, yeux grands ouverts. Jusqu'à la question fatidique.
« Et après ? »
Elle eut un vague rire.
« C'est la fin, là. »
Les yeux se voilèrent, en proie au désarroi, mais une petite main téméraire s'éleva.
« Mais tu ne peux pas inventer une suite ? »
Les regards se tournèrent vers elle, comme ranimés.
« Oh oui, une suite !
- Une suite ! Une suite ! »
Plusieurs petites voix fluettes s'ajoutèrent à la requête :
« S'il te plaît ! »
Jouant avec une mèche bouclée, elle eut un autre rire, plus franc.
« Si... Si, je peux. »
Jetant un rapide coup d'œil à la directrice qui haussa les épaules pour bien lui signifier que peu lui importait, elle reporta son attention sur les enfants.
Blonds, bruns, roux... Pourquoi lui semblait-t-il toujours manquer quelque chose ?
Elle ferma les yeux. Un vague éclat, trop vite disparu, lui traversa l'esprit, sans qu'elle ne parvienne à le saisir.
Comme d'habitude.
Son regard se fixa sur la pendule. Les petits dessins tout autour, et la chouette, gravée dans le bois.
Une image, limpide cette fois, s'imposa à elle, tandis qu'elle observait le volatile imaginaire se poser sur le rebord d'une fenêtre qu'elle n'avait vu qu'en rêve.
Ses lèvres s'étirèrent, ses jambes se croisèrent, ses doigts se trouvèrent.
Toutes ces images fabuleuses qu'elle avait, ses rêves merveilleux qui ne pouvaient servir qu'à cette fin..
Elle sourit aux petits êtres face à elle, attentifs, impatients - et elle sut. Elle trouverait juste la fin qu'il fallait.
Voilà, petit prologue d'une nouvelle (petite ?) histoire - mais c'était trop tentant, surtout que j'avais aucun titre en persan. (Même si, shame on me, je n'ai étudié que l'arabe..)
Les références sont moindres ici, elles apparaissent plus par la suite. Je n'oublie pas mes autres fics. N'hésitez pas à me laisser votre avis, aussi ! ;)
Sur ce, je m'en vais et faire mes devoirs ( Balzaaac !) et essayer de dormir un peu si j'en ai le temps avant les cours de demain (Balzac, again) !
À bientôt ! ;)
