Bonjour à tous! Bon alors c'est ma première fiction sur harry potter alors vous me voyez vraiment désolée si c'est pas du grand art =S Pour l'instant tout se met en place alors c'est normal que beaucoup de zones soient encore floues=D Les personnages ne m'appartiennent pas bien sûr.
Bonne lecture en espérant que ce ne soit pas trop râter
Je ne suis pas un ange.
_ Tu es mon ange Draco! s'écria-t-elle.
Et elle me sauta au cou. Je levais les yeux au ciel, pas vraiment convaincu mais tout de même amusé. Marine était ainsi, joviale et un peu déjantée. Mais je la protégeais. Je me devais de la protéger. Les autres avant tout.
_ Bon je dois y aller.
Et sans lui laisser le temps de répondre je me retournai et disparut au coin de la rue. Une fois sûr que personne ne me verrait, je laissai sortir mes ailes et me propulsai vers le ciel. Garder le secret. Il ne me faudrait que peu de temps pour rejoindre Pré- au- Lard.
Une fois arrivé je dus recommencer mon petit manège et vérifier que personne ne me surprendrait, et repliai mes ailes. Je soupirai et me décidai finalement à honorer mes "amis" de ma présence.
_ Et bien, où étais-tu encore passé Draco? me demanda Blaise, suspicieux.
Je grognai, Blaise s'approchait bien trop près de la vérité. Il fallait absolument que je l'écarte de ses soupçons. Tout se paye.
_ En quoi cela te regarde-t-il Zabini? répondis-je froidement.
Il allait répliquer mais finit par fermer la bouche et froncer les sourcils. Je l'avais appelé par son nom de famille.
_ Laisse tomber, finit-il tout de même par dire.
Je me détendis légérement mais je savais que le sujet n'était clos qu'en apparence. Et qu'il se posait de plus en plus de questions. Seulement parfois il ne vaut mieux pas connaitre les réponses. Et tout a prix.
_ Rentrons, il se fait tard.
Et sans attendre de réponse une nouvelle fois, je me dirigeai vers Poudlard.
J'écoutais distraitement Pansy polymiquer sur la différence entre le Shampoing Cheveux D'Anges et son grand concurrent, CheveuDemon- shampoing pour hommes bien sûr, d'où ma participation forcée à ce...cette conversation- tout en évitant de me déconcentrer: mes ailes me démangeaient. Il fallait que je les sorte et vite. Je ne pouvais évidemment pas me le permettre dans la Grande Salle, et ce pour des raisons évidentes... . La vie n'a pas de prix... Le sentiment d'inconfort augmentait et je priai pour trouver un moyen de m'échapper.
_ Et puis Potter a décidé de se marier à la belette femelle, continua Pansy.
Le temps pressait, je...
_ QUOI?! m'écriai-je.
Ce que je regrettai aussitôt: tout le monde me regardait et le silence régnait. Génial... Pansy me regardait visiblement satisfaite de son petit effet au vue de son sourire goguenard et de son air satisfait. Elle l'avait fait exprès la traître! Alors je fis mon sourire numéro quatre, celui qui indiquait clairement à mon interlocuteur d'aller se faire..., et finis par me lever, dignement bien sûr, afin de me diriger vers la sortie le plus naturellement possible. Pour me précipiter aussitôt dehors dès que j'entendis les portes de la Grande Salle se claquer derrière moi. ...et la notre peu d'importance.
Une fois arrivé sur le perron de l'entrée je me permis de courir, ma destination déjà en tête. Une fois enfin arrivé à plusieurs centaines de mètres du début de la Forêt Interdite, je me permis enfin de m'arrêter et de me détendre. Je sentais déjà ces deux protubérances essayer de traverser ma peau, de s'extirper de leur prison afin de se libérer. Il était contre nature pour un ange de replier ses ailes, non pas pour les laisser inactives le long du corps mais bien pour les effacer, les rentrer. Comme si elles n'existaient pas. Je les laissai se déployer et prendre de l'envergure, lentement, doucement, s'avourant ces rares instants où je laissais ma nature s'exprimer.
Je ne pouvais me le permettre que lorsque j'étais sûr que personne ne pouvait me voir ou encore quand la population de Poudlard dans son ensemble était ocuppée, c'est-à-dire pendant les repas et les matchs de Quidditch. Ce qui était peu, très peu, en considérant que moi-même devais manger et faisais partie de l'équipe des Serpentards. Je laissai également mes sens et mes capacités reprendre leurs droits. La lumière me parut alors soudainement plus claire, plus chaude, plus pénétrante, vibrante.
Je penchai ma tête en arrière, savourant ainsi les rayons du soleil sur mon visage. Je distinguai également chaque ramure des arbres, je pouvais voir cette petite goutte coulant le long de cette feuille, tout en haut de cet arbre à une dizaine de mètres de moi, et s'approchant dangereusement de la terre ferme. Et j'entendais aussi, oh oui, j'entendais abslument tout. Comme cet écureuil qui grimpait le long d'un chêne à plusieurs centaines de mètres de ma position. Mais surtout, je sentais. L'odorat. C'était sûrement le sens avec le quel j'avais le plus de mal.
Les odeurs étaient partout; Blaise sentait un mélange de jasmin, et de quelque chose de plus fort, sa propre odeur. Snape lui sentait les champignons et l'humus, Dumbledore le sucre et la cannelle, Rusard le renfermé et la pourriture et... Mais tout cela finalement était bien plus complexe, les flagrances que dégageaint chacun étaient nuancées,plus complexes que de simples qualificatifs , et nuançables selon les jours, le temps, l'humeur ou encore le cycle des lunes...
Mais si j'avais tant de mal avec mon odorat, je le devais à Potter. Il dégageait une effluve...délicieuse, indéfinissable. Lorsqu'il passait à côté de moi, mon contrôle s'effilochait et je n'avais qu'une envie, le plaquer contre un mur et... . Je secouai vivement la tête; il n'était jamais bon de me laisser aller à ce genre de pensées sous ma forme naturelle. C'était trop dangereux. Le lié sera ton seul compagnon.
Je savais à quoi je devais ressembler pour la personne qui me regarderait. Elle se retrouverait devant un flot de lumière, éblouissant. Je sais que je ne suis que lumière pour des yeux humains, nous sommes plus beaux que tout entendement et que toute imagination; on ne peut mettre en forme ce que l'on ne connait pas. Ce qui m'oblige à réfréner, contraindre, une part de moi afin de paraître humain. Nous sommes hors de nature. Nous sommes des légendes.
