Nda : Bonjour à tous . Je sais que j'ai déjà une fic en cours, et ne vous en faites pas, ça avance assez rapidement :p Mais j'avais depuis un bout de temps cette idée qui me trottait dans la tête et y a deux jours je me suis lancée
Dites moi ce que je dois changer S'IL VOUS PLAIT c'est important pour moi de connaitre les défauts de cette fic, j'en avais jamais fait que je pourrais qualifier de "Dark", de plus c'est assez flou dans ma tête pour la suite alors si le début cloche y aura pas de fin TT
Sur ce, bonne lecture
disclamer : les perso ne sont pas à moi... merde alors, sinon ce serait pas un shonen, mais un shonen-AI xD
Résumé : SasuNaru.ItaSasu. L'histoire de deux êtres seuls et petits qui se rencontrent et décident de devenir grand à deux. Trop tard ?... ou trop tôt ? Ambiance un peu sombre.
Nda : Alors on va dire que Sasuke n'est jamais parti chez Orochimaru. D'habitude je préfère respecter l'histoire et les perso à la lettre, mais le point de départ de cette fic fait que certaines choses vont obligatoirement changer. (Vous comprendrez plus tard si là vous êtes largué, pas d'inquiétude uu) Ambiance assez chelou, je préviens. Pour le rating... on va dire NC-12 pour le moment mais les sujets que j'aborde sont délicats je pense. Je tiens à mettre en avant le fait que je ne sais pas de quoi je parle, donc on va mettre de côté les incohérences... le prologue est peut-être un peu flou, comme tous ceux que je fais, il ne est pas génial mais comme j'ai déjà fini la première partie du chapitre suivant, je peux vous dire que c'est beaucoup mieux (lisez la suite alors lol.)
Voilà ben je pense que c'est tout. J'espère que vous allez aimer. Je m'améliore dans un sens : le prologue est court XD
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NARUTO
Sasuke x Naruto
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Chapitre 1 : Prologue
petits dans l'Immensité
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POV Naruto
C'est arrivé comme ça.
Je n'ai même pas eu le temps de comprendre ce qu'il m'arrivait. Je me suis juste laissé faire. Je lui ai peut-être supplié d'arrêter, pour la forme.
J'étais peut-être trop jeune pour savoir ce qu'il se passait vraiment. Toujours est-il que aujourd'hui je ne sais plus où j'en suis. Il y a comme quelque chose qui m'empêche d'y réfléchir vraiment. Je n'ai pas trop envie d'en savoir plus en vérité. Je ne suis même pas sûr de vouloir que ça s'arrête. C'est devenu automatique entre nous maintenant.
Ça commence par un silence. Un regard. Et ça se termine en un gémissement. On n'en reparle jamais. On n'en a jamais parlé. C'est comme si en réalité tout se passait dans ma tête. La seule preuve que ça se soit réellement passé est une douleur.
Je n'ai jamais résisté dans mes gestes. Je n'ai jamais rien demandé à Sasuke. Je ne voulais rien savoir. C'était rien d'autre qu'une façon pour lui de se libérer de son mal-être…
Se libérer du monde qui l'écrase.
Parce que Sasuke a beau avoir l'air d'un type prétentieux, arrogant, sûr de lui et sans aucun scrupule, il cache quelque chose. Quelque chose qui le terrorise, quelque chose qui le rend tellement vulnérable que parfois je ne suis pas sûr qu'il soit le vrai Sasuke mais juste un substitut de ce que je suis.
Il est terrifié par le monde…
C'est cette vulnérabilité qui m'a paralysé la première fois. J'étais tellement surpris que quand il s'est approché de moi je n'ai pas reculé. Je ne l'en ai pas empêché quand il a posé ses mains sur moi. Comme un simple jouet j'ai fermé les yeux et je n'ai rien fait d'autre que d'attendre. J'attendais qu'il redevienne ce qu'il était. J'attendais de retrouver le vrai Sasuke et de recommencer à m'engueuler avec lui parce qu'on se déteste comme chien et chat.
Et au fur et à mesure, j'ai fini par apprécier ces moments où il se montrait à moi comme à personne d'autre. J'étais son meilleur ami. Et je me devais de faire en sorte qu'il aille mieux. Je me devais de lui rappeler qui il était en le laissant se retrouver grâce à mon contact.
J'aime ces moments là dans un certain sens, parce qu'il est la seule et unique personne qui est été aussi proche de moi. Le seul qui n'ai pas peur de me toucher ou de m'approcher. Je me sens mieux moi aussi quand ça se produit. Je me sens libérer de toute cette haine que l'on m'a vouée toute ma vie. Et curieusement, après que ça se soit passé, je ne souffrais plus autant. Parce que j'avais quelque chose sur quoi me reposer.
Ce secret que nous partageons était la preuve que nous étions proches et qu'on se consolait mutuellement dans ce contact. Malgré l'aspect dérangeant, c'était un moyen de nous échapper du monde horrible qui nous montrait du doigt pour X raisons. C'était une bouée qui nous empêchait de sombrer dans la folie de ce monde tellement grand, tellement immense. Parce que nous étions tous les deux seuls et petits dans cette méprisante immensité. Alors d'un commun accord silencieux nous avons décidé de nous raccrocher l'un à l'autre pour être seul et petit à deux… C'est pour ça que j'apprécie ce secret.
Mais il est si fragile…
Je hais cette fragilité qui ressemble à la mienne et si peu à ce qu'il est. Je hais cette impression d'absence quand il commence à m'embrasser. Je hais les paroles rassurantes qu'il me dit à chaque fois pour que je n'aie pas peur d'avoir mal. Chaque fois est la répétition de la première. Sauf que plus le temps passe, plus ça se produit et plus je l'encourage en un mouvement à continuer. A ne pas s'arrêter…
Parce que quand il s'arrête l'étendue du monde nous écrase à nouveau. Et nous sommes tellement seuls à nouveau.
Je ne veux pas me sentir seul à jamais…
Quand nous le faisons, nous ne nous sentons plus seul. Nous ne sommes plus que deux âmes, aussi petites soient-elles, dans une unique forme, peut-être pas aussi immense que le monde mais assez grande pour que nous puissions y rester à deux.
Et parce que je ne veux plus être seul pour toujours…
Je ne peux pas tout arrêter.
C'est plus qu'un moyen de se sentir mieux. C'est une façon de subsister, de survivre à cette impression de petitesse qui caractérise les gens comme nous.
Les personnes qui ont été trop petites face au reste du monde trop immense…
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POV Sasuke
C'était il y a sept ans.
Je détestais mon grand frère parce que tout le monde me comparait à lui. Je le détestais parce que mon père le préférait à moi. Je le détestais parce qu'il était tel je j'aurais voulu être. Je le haïssais parce qu'à côté de lui, j'étais…
Si petit.
Je le détestais mais je l'admirais et étais honoré d'être le petit frère de Itachi UCHWA pour les même raisons.
L'ironie est là et bien pathétique.
Mais il aurait pu me demander n'importe quoi. Parce qu'il était le seul à me montrer de l'affection malgré son caractère froid et distant dont j'ai hérité.
Et je n'ai pas eu besoin de le lui dire pour qu'il le comprenne.
J'aimais Itachi. Peut-être trop.
Je ne dirais pas que j'étais amoureux de lui, parce qu'être amoureux d'un homme, qui plus est mon grand frère est un péché et que ce n'était pas totalement vrai.
Ni totalement faux.
Cet amour était si difficile à caractériser que je n'ai même pas essayé d'en connaître la nature. Mais aujourd'hui ma haine est tout aussi forte et compliquée que pouvait l'être cette affection. Jusqu'à la fin j'ai cru en cet amour qui m'a rendu si faible et inutile à ses yeux.
Si petit dans l'immensité des ténèbres de son regard.
J'en rêve encore parfois de cette nuit. Celle où, pour la première fois, il a posé ses mains sur moi. J'aurais du dire quelque chose. Faire quelque chose. Peut-être que j'aurais dû crier et père serait venu me sauver. Il l'aurait peut-être renié. Le clan ne serait peut-être pas décimé…
Peu importe.
Oui, peu importe, parce que je suis resté muet. Je l'ai laissé faire. Ses mots apaisants résonnent dans ma tête et ma peau me brûle rien qu'en y repensant.
Il était venu me voir, le visage décomposé. Il ne disait rien. il n'avait rien à dire. Moi, j'étais naïf, je voulais l'aider, je voulais tout faire pour qu'il aille mieux.
Tout faire pour qu'il m'aime…
« Tu veux m'aider ? » m'a-t-il dit. « Oui ! » ai-je répondu. J'aurais vendu mon âme pour lui venir en aide… Mais ce n'est pas mon âme qu'il a pris cette nuit-là. Et celles qui ont suivi non plu. J'aimerais dire que je l'ai détesté pour ça. J'aimerais me répéter qu'il a abusé de moi. Et c'est sûrement vrai, n'est-ce pas ?
Le problème c'est que j'attendais avec impatience qu'il vienne me demander mon aide dans la chambre.
J'ai vite compris pour quelles raisons ça se passait. J'ai vite su pourquoi il me l'avait demandé à moi. J'étais le seul qui ne le voyait pas uniquement comme l'avenir du clan. Il portait un si lourd fardeau sur ses épaules. Et moi je n'étais rien du tout…
Sauf quand il était avec moi, la nuit.
Je me sentais apaisé. J'étais comme anesthésié de toutes mes peines et de tous mes problèmes, le temps s'arrêtait pendant ce laps de temps où je m'évertuais à lui venir en aide, en m'aidant moi-même. Il ne voulait pas me faire de mal. Juste se faire du bien. Il désirait seulement se décharger du poids qui lui écrasait l'existence, uniquement se laisser bercer par l'amour que je lui donnais en échange de son attention.
C'est avec cette philosophie que j'aurais pu grandir. Ça ne m'aurait pas dérangé avant longtemps de vivre ainsi. Mais aujourd'hui Itachi est parti. Aujourd'hui mon but est de le tuer. Je n'ai plus personne avec qui je pourrais me déchargé de ce poids qui pèse sur mes épaules.
La différence entre mon frère et moi, est que c'est mon existence qui m'écrase.
Pourquoi j'existe ?
Je ne suis qu'un grain sur toute une étendue de sable. Et malgré des milliers d'autres grain de poussière à mes côtés, je me sen tellement seul… Je ne suis qu'une chose plus petite que les autres jusqu'à ma mort… jusqu'à la sienne.
La seule chose qui me donnait l'impression d'être un peu plus grand et moins seul, c'était les nuits avec Itachi. Quand j'avais le sentiment de venir en aide à quelqu'un.
Quand mon égoïsme n'était pas encore mon seul ami…
…jusqu'à lui.
Naruto UZUMAKI.
Je le connaissais depuis des années. Je n'avais jamais fait attention à lui. Je ne lui avais jamais parlé. Et puis à douze ans nous avons été obligé de faire équipe. Il était nul. Il était bête. Il était inutile et ne savait que nous faire ralentir. Il était bruyant, incapable de se taire, toujours à se manifester, histoire d'être sûr qu'on oublie pas son existence…
On ne se supportait pas, on s'engueulait et on se rabaissait tout le temps, à la moindre occasion. Dans notre rivalité déclarée d'office, est née une amitié qui ne tiens qu'à un fil. Mais elle était là, et se développait d'elle-même. Et on s'est trouvé des points communs sans les chercher…
Il était seul et petit…
Tout le monde le détestait. J'ai appris que c'était parce qu'il abritait dans son corps le démon Kyuubi, responsable de tellement de morts. Il est toujours seul. Il baisse toujours la tête quand il marche dans la foule. Il évite les regards remplis de haine que les villageois lui adressent. Il ne supporte pas son existence.
Il ne se supporte pas lui-même.
Il me ressemblait. Il était comme moi. Pourtant on était le jour et la nuit, la lumière et les ténèbres, que ça soit dans nos caractères ou dans nos physiques… Mais la lumière n'existe pas sans les ténèbres. Et il n'y a pas d'ombre sans qu'il n'y ait un seul rayon de soleil. On était complémentaire.
« L'un n'existe pas sans l'autre. »
Alors… je n'ai pas pu m'en empêcher.
Ce jour là où j'étais tellement mal. Ce jour où je me sentais si faible, même à côté de lui. Je m'insupportais, je me détestais, je ne voulais qu'une chose, en finir. C'est ce jour-là qu'il m'a dit ces mots déclencheurs…
Ces mots maudits et salvateurs à la fois.
« Je voudrais te venir en aide… »
Et parce que c'était lui, parce qu'il était encore plus malheureux que moi, je lui ai montré comment m'aider, comment l'aider.
Comment nous sauver.
C'est arrivé plusieurs fois. Deux fois… quatre fois… dix fois… et puis c'est devenu « normal ». On n'en parle jamais. On fait comme si il n'y avait rien. En fait, on y pense jamais. Juste quand ça arrive. Mais moi je n'y pense même plus à présent…
Je ne fais que me libérer de mon existence si lourde malgré sa petitesse.
Je n'entends même plus les objections de Naruto quand il me supplie, sans y penser, de m'arrêter. Je n'en fais rien. Parce que je sais qu'il en a autant besoin que moi. Mes mots apaisants, copies de ceux que Itachi me murmurait, sortent tous seuls sans que je m'en rende compte. Et nous nous unissons pour nous abandonner l'un à l'autre, en toute confiance, comme pour communiquer nos peines et nos problèmes sans échanger un seul mot. On se console dans cette ultime jouissance qui nous permet d'oublier l'immensité du monde qui pourrit notre existence.
« L'un n'existe pas sans l'autre »
Peut-être que sans nous, nous les choses les plus petites au monde, il n'y aurait pas de longues étendues de petites choses qui font une seule Immensité.
Les opposés s'attirent. Alors celui qui devait m'aider à grandir ne pouvait être que lui.
Naruto est une petite chose qui avec moi deviendra une Immensité unique.
Fin chapitre 1 ; Prologue