Chapitre 1 :
Lorsqu'elle ouvrit la porte en ce premier matin de Novembre, Pétunia Dursley eut la plus mauvaise surprise de sa vie : là, sur le perron, se trouvait un bébé. Qui l'avait laissé là ? Sérieusement, qui avait laissé un bébé sur SON perron sans aucune surveillance ? Qu'allait penser les voisins ? Elle avait une réputation à tenir, après tout ! Depuis toujours, elle était la source des ragots, pas leur cible, et ça n'allait pas changer aujourd'hui ! Non, aujourd'hui ne serait pas le jour où les gens la considéraient étrange… Elle était tout ce qu'il y avait de plus normale !
Certes, elle avait été jalouse de sa sœur et ses capacités extraordinaires, autrefois. Mais, ce n'était qu'une phase, avant que la maturité ne pointe le bout de son nez et qu'elle réalise qu'être autre chose que normal, était une honte.
Soudain elle réalisa ce que la présence de l'enfant signifiait, et ses yeux s'agrandirent de surprise, puis son nez se fronça de dégoût lorsqu'elle reconnut brusquement l'enfant, qu'elle n'avait vu que quelques fois. Elle parcourut des yeux la lettre qu'elle venait de retirer sans aucune délicatesse de la main potelée de l'enfant.
-Vernon ! s'écria t'elle d'effroi lorsqu'elle l'eut finie.
Son mari, alerté par la peur dans sa voix, vint aussi vite qu'il put, c'est-à-dire à une vitesse ridicule compte tenue de son imposante masse. Lorsqu'il eut fini de lire la lettre qu'elle lui tendait, il se contenta de déclarer :
-Installe le dans le placard sous l'escalier…
...
Cinq ans plus tard :
Dudley hurlait dans la voiture : pour son anniversaire, ses parents l'avaient amené au plus grand parc d'attraction d'Angleterre, Alton Towers Resort. La journée avait plutôt bien commencé. Le monstre n'était pas là et il avait eu absolument tout ce qu'il réclamait : une sucette par ci, une glace par là, oh et puis pourquoi pas un porte-clés ? Mais lorsqu'il avait demandé à son père de lui acheter cette gigantesque peluche, il avait refusé, sous prétexte qu'elle coûtait une centaine de livres. Dudley avait ajouté le mot magique. Son père s'opposait toujours à sa demande. Alors il avait piqué sa première crise de larmes et de cris de la journée. Son père lui avait acheté la peluche. Il avait exécuté le même manège un peu plus tard, lorsque sa mère avait refusé de lui acheter les montagnes russes. Mais cette fois, rien n'avait pu y faire. Il ne comprenait pas. Finalement, il avait fait une troisième et dernière crise lorsqu'ils lui avaient dit qu'ils devaient partir. Et il était encore en train de la faire en ce moment même. Son père qui conduisait se retourna soudainement :
-Mais putain ta gueule ! Pétunia fais-le taire ou je vais l'étriper !
Dudley continua, ne se souciant guère de l'interruption. C'était seulement la première étape. Après avoir compris qu'il ne s'arrêterait pas, son père le ramènerait au parc d'attraction. Sa mère se tourna vers lui et tenta, à l'aide de mots doux, de le calmer.
-MAIS BORDEL FERME TA PUTAIN DE GUEULE !
-Vernon, attention !
Mais trop tard, Vernon n'avait pas vu venir la voiture au croisement. Le choc fut violent, et comme il avait détaché sa ceinture de sécurité car elle l'étranglait un peu et l'empêchait de correctement monter sa colère, Dudley se sentit s'envoler, traverser le pare-brise, atterrir violement et finalement plus rien.
…
Harry pleurait dans son placard. Mrs Figgs ne pouvant pas le garder ce jour-là, Oncle Vernon l'avait enfermé pour la journée. Mais maintenant, il pouvait voir sur son petit réveil à la vitre cassée qu'il était deux heures et demie du matin, et ils n'étaient toujours pas revenus. Il avait faim, soif, et envie d'aller aux toilettes. Soudain il entendit des gens rentrer dans la maison et l'appeler. Il toqua de toute ses forces contre son placard, jusqu'à ce qu'un policier en ouvre la porte. Après qu'il ait mangé, bu et surtout soit allé se soulager, le policier lui adressa un regard désolé :
-Harry, je suis désolé, mais ton oncle, ta tante et ton cousin sont morts dans un accident de voiture il y a une heure…
-C'est vrai ?! demanda-t-il avec un grand sourire, ses yeux pleins d'espoir choquant le policier.
Ce dernier comprit alors que l'enfant avait été sévèrement maltraité, et que la mort de ses relatifs n'était peut-être pas une mauvaise chose pour lui. Il reçut un appel d'un autre officier qui avait passé des coups de fil pour savoir où serait placé l'enfant :
-…
-D'accord, je vais lui dire.
Il se retourna vers l'enfant :
-Mon petit, je vais devoir t'emmener à l'orphelinat St Pierre.
...
Quelques mois plus tard…
-Notre maison à Forks me manque…
-Emmet, on ne peut pas y retourner, ça ne fait que quarante ans…
Rosalie écouta Esmé raisonner Emmet pendant deux secondes, avant de retourner dans les limbes de son esprit. C'était une bonne chose qu'Edward soit parti chasser, car s'il avait entendu ses pensées il l'aurait dénoncé à leur famille qui aurait tout fait pour la dissuader. D'ailleurs, il ne fallait pas qu'elle reste aussi concentrée sur ce sujet ou bien Alice aurait une vision. Son mari, remarquant qu'elle n'avait pas prononcé un mot depuis environ deux heures, vint l'entourer de ses bras puissants, tentant de la réconforter. Soudain, les yeux d'Alice devinrent flous, et elle eut un petit sourire. Elle se tourna vers sa sœur :
-J'adore l'idée. Vas-y, je leur expliquerai pendant ton absence !
Rosalie partit alors de la maison familiale, située dans une banlieue de Londres, pour aller dans un orphelinat qu'elle avait découvert suite à ses recherches sur internet : l'orphelinat St Pierre.
Hey les gens ! Alors en fait, j'ai déjà écrit 7 chapitres en avance, le problème c'est que je ne les aime pas vraiment, tout du moins la satisfaction n'est pas présente, je dois encore faire des retouches ! Le truc c'est que je vais reprendre le lycée bientôt, et je rentre en terminale S internationale, donc je ne vais pas trop pouvoir écrire… Donc je poste juste le premier chapitre, et je commencerai à ajouter les chapitres suivants quand l'histoire sera complètement finie pour éviter le même problème qu'avec mon ancienne fic que j'ai supprimé… Aussi je recherche un/une bêta ! Donc si vous êtes volontaires pour dans… longtemps, vous êtes les bienvenu(e)s !
Ps : j'ai surtout posté ce chapitre e pour savoir si ça valait le coup de m'investir dans cette fanfic –» une petite review ne vous coûte rien et m'aidera vraiment je pense )
