Disclaimer: Tous les personnages appartiennent à Stephenie Meyer, tous ?? Non un petit village résiste encore et toujours à l'envahisseur… euh je m'égare désolé !! Tous les personnages appartiennent à !^^

Avertissement : Cette fiction est placée Rated M, parce qu'elle va parler des horreurs de la seconde guerre mondiale, je précise que j'écris juste sur cette période, que je ne suis pas une historienne, et qu'il se peut qu'il y est quelques petites incohérences avec l'Histoire et les faits historiques, pour coller avec la fiction.

Comme vous le savez j'aime faire des choses décalées, je fais déjà une histoires avec Carlie fille de Bella et Edward comme principale point de vue, j'ai fait un OS sur Edward et Jacob, et j'écris sur Kim et Jared tout cela pour dire que j'aime faire dans le différent, donc je précise également que l'histoire se déroulera du point de vue de Bella, le couple centrale et celui d'Edward et Bella, même si la quête des héros est de retrouver Rosalie.

Un grand merci à ma relectrice Miss E.M-90, pour avoir corrigé ce chapitre il y a quelques semaines déjà !

Résumé : 1940, Italie, Emmett rentre chez lui avec sa fiancée, Rosalie Hale. Lorsque celle-ci est enlevée par les nazis, Emmett et sa petite sœur Bella vont partir à sa recherche. Sur leur route, ils vont faire la connaissance d'hommes et de femmes, eux aussi à la recherche du bonheur et de la rédemption. Tous humains. POV Bella.


Chapitre 1 : Il revient !

POV Bella.

J'ouvris les yeux, la lumière commençait à envahir la pièce. Le soleil brillait fort, le printemps était désormais bien installé. « La saison des amoureux », avait dit Heidi notre servante, hier. Heidi est une fille sympa, et un peu simple aussi. Malgré son âge, malgré la maltraitance de mes parents, elle croit toujours aux contes de fées. Je pense qu'elle se voit comme une sorte de Cendrillon, et elle attend son prince charmant.

Je clignais des yeux pour m'habituer à la luminosité de la pièce. J'étirais mes bras au dessus de ma tête, et un bâillement m'échappa. Il était encore tôt, à peine cinq heures. Je me levai, et me dirigeai très vite vers un tas de vêtements que j'avais préparé hier soir en prévision de ma sortie matinale. J'enfilai ma robe bleue à petit pois blanc, elle m'arrivait en dessous des genoux comme toutes mes tenues, je serrai la ceinture en tissu autour de ma taille, faisant ressortir ma fine carrure. C'était la longueur à la mode en ce moment, et je me devais d'être présentable.

Je soupirai, et glissais mes pieds dans mes souliers à talons bleus assortis à ma robe. J'avais appris à tenir mon rang dans la haute société italienne, et j'avais appris l'art du mensonge. Cette vérité me frappa alors que j'attrapais mon manteau remplit de poches. J'étais une menteuse. Je mentais à ma famille, tous les jours, je mentais à mon entourage, à mes amis constamment. Mais le pire dans tout cela c'est que je ne regrettai pas, je n'avais aucun remord. Pas un seul, nada. Je savais que j'étais obligée de leur mentir, ils ne comprendraient pas, ce n'était pas des gens biens. Je n'avais aucun mal à dire que mes parents étaient des gens mauvais. Ils étaient violent, dénués d'amour et avide de pouvoir. Leur dernière lubie : me marier à un proche de Mussolini.

Mais je n'avais pas peur, le moment venu je partirai. Rien dans ma vie ne valait la peine que je me sacrifie. Certainement pas l'amour de l'argent de mes parents. J'avais déjà tout prévu pour ma « retraite » avec le réseau. Après tout ce que j'ai fait pour eux, ils avaient été enchantés de m'aider. Enfin façon de parler, je savais que certains n'étaient pas très heureux d'aider une bourgeoise comme moi, alors que des milliers d'autres étaient dans le besoin.

Je sortis de ma chambre furtivement. Dans le réseau on m'appelait «la lupa » (N/A : traduction : la louve), car je savais me rendre invisible, je savais ne pas attirer l'attention sur moi et être très silencieuse. C'est pour ça que j'étais l'une des seules femmes à aider dans les opérations militaires avec le P.L*. La maison est silencieuse, je descends les escaliers, mon cœur bat la chamade comme chaque jour, chaque matin où je risque d'être démasquer par mes parents. Arrivée au rez-de-chaussée je parti en direction de la cuisine, j'entendis du bruit dans la cuisine. Maria devait être en train de préparer le chargement. J'entrai dans la pièce, posai mon manteau sur le comptoir de la cuisine, et commençais à remplir toutes les poches de nourriture. Maria se retourna vers moi, et sursauta en silence. Je lui souris.

-Bella, s'offusqua-t-elle, un jour ton silence va me tuer.

-Mais non ma petite Maria, tu sais bien que je ne ferais jamais une chose pareille ! Lui chuchotais-je.

Elle me sourit. Maria avait toujours été plus qu'une servante pour moi, elle avait été ma nourrice et celle de mon frère. C'était elle qui m'avait élevée, elle était ma mère, ma confidente et ma protectrice, elle veillait toujours à mon bien être, même au détriment du sien. Elle était la seule au courant de mes agissements clandestins. Elle m'avait découvert un matin très tôt en train de vider les placards de nourriture. Mais au lieu de me dénoncer elle avait offert de m'aider dans mon entreprise, malgré les risques qu'elle encourait, qui été tout de même plus important que les miens. Je ne risquais pas de mourir, mais elle si. C'était déjà arrivé, les servants étaient traités comme des esclaves chez moi. Maria avait améliorée les poches dissimulées de mon manteau, et les matins où j'étais en service, elle venait préparer la nourriture à emporter.

Je mis la dernière miche de pain dans une poche, et enfilai mon manteau devenu beaucoup plus lourd avec le poids des aliments.

-Merci, Maria, tu peux aller te coucher maintenant, souris-je.

-Soit prudente Bella, et dis bonjour au père Paulo de ma part.

-Je n'y manquerai pas, promis-je en sortant de la maison par la porte de service de la cuisine.

Je traversai les vignes familiales puis les rues de Chieri dans un silence presque total. Je n'aimai pas le printemps, les jours rallongés, j'étais visible à cause du soleil. En hivers à cinq heures du matin il fait encore nuit, et l'obscurité était ma meilleure alliée. L'église n'était pas très loin, ce qui était tout de même avantage.

J'entrais très vite dedans. Elle était aussi vide et silencieuse que les rues de la ville. Sans une hésitation, j'avançais vers l'autel et pris la porte pour accéder au presbytère du père Paulo. Il était l'un des seuls ecclésiastique à être contre le fascisme de Mussolini, ou le nazisme d'Hitler. Il faisait parti du réseau d'aide aux persécutés. En ce moment il hébergé une famille Juive partie de la Bavière grâce au « 07 Gruppe » (N/A : traduction : groupe 07) le réseau de résistance allemande. Il devait rester une semaine dans l'église du père Paulo avant de partir sur la côte pour embarquer en direction du Maghreb. Père Paulo m'attendait dans sa cuisine, assis devant son petit déjeuné. Lorsqu'il me vit il sourit, je lui rendis son sourire, père Paulo était de ces hommes qui inspirer la confiance et avait une humeur communicative, je ne pouvais pas m'empêcher de lui sourire. C'était un petit homme d'une soixantaine d'années, au tient mat, avec de grands yeux rieurs.

-Bella, me salua-t-il.

Mon sourire s'élargit, et j'enlevais mon manteau pour le déposer sur la table de cuisine.

-Bonjour mon père.

-Tu peux y aller, ils t'attendent avec impatience.

Je pris mon manteau et parti dans le couloir la trappe était déjà ouverte vers le sous sol.

-Surtout le petit Harold, cria le père Paulo.

Je ris en descendant les escaliers, une fois arrivée en bas, je sentis mes jambes être prises dans un étau et mon rire devint plus sonore. Des petits bras avaient encerclés mes jambes, je me penchais vers le bas, et pris le petit Harold dans mes bras.

-Bella, s'écria-t-il avec un fort accent allemand.

Je lui fis un gros bisou sur la joue. Le petit garçon sourit encore un peu plus, et entoura mon cou de ses petits bras.

-Maman, papa, Bella est là, dit-il dans sa langue natale.

Je le reposais au sol, et partis m'installer à la table en face des parents, je posai le manteau entre nous et commençais à leur donner la nourriture de la journée.

-Comment allez-vous aujourd'hui ??

Margarete tente de me sourire, mais cela ressemble plus à une grimace. Son mari soupire, à bout de force. Fuir n'est pas facile, mais fuir avec un enfant qui ne comprend rien à la situation est encore pire. Ils doivent sans cesse le surveiller, et ils n'ont pas le droit de baisser les bras, surtout devant lui. Avec un enfant, il faut être fort pour deux. Avec un enfant, l'abandon est interdit.

-Nous reprenons des forces, explique Georg, le père d'Harold. J'hoche la tête, ils venaient de passer plusieurs semaines sur les routes, en pleine campagne, dans les montagnes, passant de résistants en résistants pour atteindre le Maghreb.

C'était leur première semaine de repos véritable depuis leur départ. Ici ils étaient en sécurité, il n'y avait pas une traque des Juifs aussi importante qu'en Allemagne, et le père Paulo était un homme d'Eglise respecté et apprécié, quasiment insoupçonnable. Il m'avait recruté dans le réseau de résistant après l'une de mes confessions, où je lui disais haïr mes parents pour le mal qu'ils faisaient autour d'eux en soutenant Mussolini et son fascisme. Lors de cette confession je lui avais fait un long plaidoyer sur la paix et la tolérance, sur mon dégout envers ces hommes qui soumettaient des millions de gens à leurs idées, ma répulsion envers toutes formes de totalitarisme. J'avais déversé toute ma colère et ma rage durant cette confidence.

Et quelques jours plus tard le père venait me visiter dans la maison de mes parents. J'avoue que lorsque je l'ai vu je pensais qu'il allait dénoncer mes pensées à mes parents, mais c'était à moi qu'il était venu parler. Nous avions fait une balade dans la propriété familiale, au milieu des pommiers et des vignes il avait demandé mon aide. Le lendemain fut la première fois que je servis les Démocrates chrétiens (**), c'était aussi le jour où j'avais eu le plus peur de toute ma courte vie. C'était la première fois que j'enfreignais toutes les règles. C'était il y a maintenant deux ans, j'avais alors tout juste seize ans.

-Dans la semaine je pourrai emmener Harold faire un tour dehors si vous voulez, proposais-je, cela leur offrirait quelques heures de repos, et d'intimité.

Margarete tressaillit, Georg secoua la tête.

-Non, Isabella, dit-il.

-Ce n'est pas que nous n'avons pas confiance en vous, mais nous ne voulons pas prendre de risques inutiles, vous comprenez ?

Je souris.

-Oui, bien sur. Et puis je pourrais toujours l'occuper dans l'église.

-Oui, dans l'église c'est mieux, approuva Margarete.

-On va jouer dans l'église ??? S'écria Harold dans s'accrochant à mes jambes.

Je souris et le pris dans mes bras, il était encore jeune, et le voyage l'avait fait considérablement maigrir.

-Pas aujourd'hui, mon cœur, mais demain, promis, lui assurais-je.

-D'accord Bella.

Je lui fis un dernier bisou, avant de m'en aller. Mes parents n'aimaient pas me voir trainer les rues à l'aube. Ils avaient de grands desseins pour moi, et un enlèvement n'en faisait pas parti.

Pour rentrer à la maison, je pris un autre chemin qu'à l'aller, question de sécurité. J'étais devenue légèrement paranoïaque en travaillant pour le réseau, je voyais des espions et des policiers partout. Le soleil continuait sa course dans le ciel, éclairant les montagnes au nord, ainsi que leurs neiges éternelles. J'habitais à Chieri, dans le Nord de l'Italie, près de Turin. Mes parents aimaient l'air de la campagne, surtout depuis que Père était malade. Il s'était retiré des affaires de Rome il y maintenant cinq ans, et nous avons emménagés ici, juste après le départ de mon frère pour son service militaire.

Mon frère qui devait revenir à la maison aujourd'hui si tout aller bien, et il avait appelé pour annoncer qu'il ne rentrait pas seul. J'étais impatiente de voir sa fiancée, car j'étais certaine que c'était pour cela qu'il ne rentrait pas seul. Il n'avait pas donné de détails mais je connaissais mon frère malgré les cinq ans d'éloignement. Et je savais qu'il avait voulu évité l'interrogatoire des parents en restant aussi évasif. Mais moi il ne pouvait pas me tromper. Nous étions pareil lui et moi. Unis comme les deux doigts de la main, enfin ça c'était avant son départ.

J'avoue que je redoutai un peu son retour, tellement de choses avaient changé depuis qu'il était parti faire son service militaire en Allemagne. Je n'étais plus du tout la même, aujourd'hui ma vie était gouvernée par le mensonge, et mon frère avait dû vivre des choses difficiles lui aussi.

J'arrivai dans une ruelle spéciale. Je sortis de ma poche une petite bourse d'argent, comme à chaque fois. C'était des petites bourses comme au Moyen Age, Pedro avait beaucoup rit la première fois qu'il les avait vu, mais moi j'aimai bien. Pedro et ses amis étaient des passeurs, vous travers la rue si vous avez de l'argent. Au début Pedro me faisait vraiment peur, et j'osais à peine m'aventurer dans sa rue, mais aujourd'hui s'était presque comme un ami. Il travaillait pour plusieurs réseaux contre Mussolini et sa dictature, alors je n'avais aucun scrupule à lui donner l'argent de mes parents.

Chieri était ce genre de petite ville pittoresque à abriter de nombreuses grandes familles. Pas trop loin de Turin et proche de la campagne, beaucoup de riches personnes âgées habitaient ici, et ils n'étaient pas du genre à poser des problèmes à Pedro, ils payaient pour passer dans la rue sans protester. Pedro m'avait avoué reconnaitre ma démarche lorsque je montais les escaliers de ma petite ruelle. Comme à chaque fois je sortis la bourse, Pedro tendit la main hors de sa planque et j'y déposai l'argent.

-C'était un plaisir Bella, chuchota-t-il.

-De même Pedro, lui répondis-je sans même le regarder.

Je continuai mon chemin comme si rien ne s'était passé. C'était ça la raison de la survie de Pedro, c'était pour cela que jamais personne n'appelait la police pour le faire arrêter, lui ou ses hommes, ils étaient considéré comme rien… Ils n'étaient pas important juste des petits parasites accrochés au bas de votre manteau. Ils ne demandaient pas assez d'argent pour être une épine dans le pied des riches propriétaires de Chieri. Ils étaient des broutilles, des êtres inférieurs, pour tous ces riches.

J'arrivai très vite à la maison, j'entrai par la porte par laquelle j'étais sorti, celle de la cuisine, la porte principale était très peu ouverte, sauf pour les réceptions que mes parents donnaient régulièrement. Maria était au fourneau avec Heidi, une chance pour cette Cendrillon des temps modernes que Maria l'ait prit sous son aile, au moins là, elle ne risquait rien. Enfin presque rien…

-Salut Bella, me dit Heidi d'une voix forte, avec un grand sourire, alors que Maria levait les yeux au ciel.

-Salut Heidi.

Non, on ne pouvait plus rien faire, rien ne changerait Heidi. Jamais elle n'apprendra à survivre, et à voir aussi de l'autre côté, le côté sombre que chaque personne cache en soi.

Un bruit de moteur de voiture se fit entendre. Je me figeais en plein milieu de la cuisine. Ce peut-il que se soit déjà lui ?? Mon cœur battit de plus en plus vite. Je n'osais y croire. Je jetai un coup d'œil à Maria, elle aussi était immobile, attentive aux bruits provenant de l'extérieur. Incapable de patientée plus longtemps, je m'élançais vers la porte d'entrée. J'avais l'impression de ne jamais y arriver, la maison était tellement grande, trop grande ! Une fois devant la porte je saisi l'énorme poignée, et ouvris l'un des deux battants. Une Volkswagen KdF (R/A : ancien nom de la coccinelle) était arrêtée devant la maison, de la place conducteur sortit un grand homme brun que je reconnu immédiatement. Un énorme sourire s'étira sur mes lèvres, et mon cœur bondit dans ma poitrine, ne voulant pas croire au miracle qui se déroulait devant mes yeux. Mon frère était de retour !

-Emmett !! Hurlais-je en courant vers lui.

Il se tourna vers moi, ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il me vit, et un sourire identique au mien éclaira son visage. Il marcha vers moi, en ouvrant les bras, je m'y précipité, des larmes de joie dans les yeux. Je sautais dans ses bras, il était tellement grand que mes pieds ne touchaient plus le sol. J'enroulais mes bras autour de son cou, et le serrai contre moi. La tête sur son épaule je me mis à pleurer. Pleurer son absence, pleurer mon enfance, et mon innocence partie en même temps que lui, pleurer son amour qui m'avait tant manqué toutes ces années.

-Bella, soupira-t-il, heureux, tu m'as manqué.

-Toi aussi Emmett tu m'as manqué, dis-je en me détachant de lui.

Je m'essuyai les yeux, et détournai l'attention de mon frère de moi, en regardant qui se cachait encore dans la voiture. Mon frère se précipita pour ouvrir la porte à… sa passagère !! J'avais eu raison, c'était bien une femme qu'il ramenait avec lui d'Allemagne !! Je m'approchais un peu plus de la voiture impatiente de la voir !! Un immense sourire avait remplacé mes larmes.

Je fus subjuguée par la beauté de la femme qui sorti de la Volkswagen, elle était grande, mince, belle, et surtout elle était blonde. Je n'avais jamais vu une femme aussi belle.

-Bella, laisse-moi te présenter Rosalie Hale, ma fiancée, annonça mon frère.

-Ta fiancée ?? M'écriais-je. Etonnée ?? A peine !

-Oui, nous voulons nous marier ici.

-Waouh, soufflais-je, c'est génial.

-Rose, voici Bella ma sœur.

-Enchantée, répondit cette dernière avec un fort accent allemand.

-Tiens vous venez du nord de l'Allemagne, n'est ce pas ??

-Oui, comment…

-J'ai reconnu votre accent.

Mon frère m'observa cherchant certainement à comprendre comment je savais ça.

-La vie a changé ici en ton absence, lui appris-je, les gens ont changés.

-Les temps changent Bella, répondit-il avec une sagesse que je ne lui connaissais pas.

-Malheureusement, marmonnais-je pour moi-même, mais je pense que mes deux interlocuteurs m'entendirent.

On se tourna vers la porte pour entrer dans la maison, les domestiques se chargeaient déjà de leurs bagages. Maria était sur le perron, les larmes aux yeux, elle avait été la nourrice de mon frère, il avait été son premier enfant. C'était avec elle que j'avais pleuré son départ.

-Maria, la salua mon frère en la prenant dans ses bras, tu n'as pas changée.

Maria rougit et salua Rosalie d'un hochement de tête.

-Rose voici Maria, la femme la plus merveilleuse que je connaisse, après toi bien sur, rigola-t-il.

Le rire de mon frère me réchauffa le cœur, m'insufflant un peu d'espoir. La vie n'était peut être pas aussi terrible qu'il n'y paraissait.


* : P.L ou le Parti Liberta est un réseau de résistance italien, qui faisait de la lutte armée, alors que le Démocrates chrétiens (**) est un réseaud'assistance en faveur des persécutés en étroite collaboration avec l'Eglise (on parle d'une minorité, ne l'oubliez pas !). Bella fait donc partie de deux réseaux, l'un pour se battre pour ses convictions, l'autres pour aider les persécutés.

Premier chapitre de cette fiction, j'espère qu'il vous plaira, dans le prochain les ennuis commence pour notre belle blonde.

Kisss

San