NDT : Bonjour tout le monde ! Je vous retrouve aujourd'hui avec une nouvelle traduction, car je suis en quelque sorte tombée amoureuse de cette fiction et je voulais en faire profiter les lecteurs français. J'espère que vous l'apprécierez autant que moi. Bonne lecture ! :-)
Je vous relie à la version originale si vous voulez vous essayer à la lire, (N'oubliez pas d'enlever les espaces!) ;-) rainjoyswriting . Livejournal 146587 . html


NDA :
All The Other Ghosts, fiction superhéros, Chapitre 1 sur... Dieu seul le sait, vdm.

Disclaimer: Je vous jure, même les écrivains de Glee doivent mieux savoir que moi où va leur histoire ^^; Et je cherche à rendre cette histoire aussi ''réaliste'' que la plupart des films Marvel: si quelqu'un essaye de me dire que ce n'est pas comme ça que marche cette profession / New York / la police / la physique, je les regarderai méchamment à travers mon ordinateur. SERIEUSEMENT ILS Y A DES GENS QUI PORTENT DES CAPES DANS CETTE FICTION. S'il vous plaît, lisez çette fiction avec un bon état d'esprit ;)

Rating: Pour le moment, R. Peut être qu'on ira jusqu'à NC-17 à cause du smut, mais vous pouvez être sûr que ce n'est en *aucun cas* une histoire pour enfant.

Avertissements et spoilers: Pour les spoilers on est dans un total AU (Univers Alternatif) en ce qui concerne la saison 1 mais on va revisiter deux trois trucs de la saison deux (rien en ce qui concerne la saison trois à part pour l'existence de Cooper Anderson). Certaines choses qui sont arrivées dans la saison 2 auraient pu vraiment être *épouvantables* si elles s'étaient déroulées d'une autre manière. Elles ne se sont pas déroulées ainsi *dans* cet univers, mais il y a beaucoup de mentions de comment elles auraient pu mal se passer, les choses sont plus dures ici. Vous allez remarquer que Kurt a vécu bien des choses et ça avant même que nous n'entrions vraiment dans l'histoire, vous vous rappelez le Kurt froid et isolé de début de saison 2? Il n'a jamais vraiment eu la chance de dépasser ce stade, pauvre chéri. Soyez sûr de bien être au courant de tout ces avertissements car il y a ça et bien pire; on n'est pas terriblement réaliste dans cet univers mais les superhéros doivent gérer avec un bon paquet de mauvaises choses, si vous lisez les journaux vous verrez ce genre de mauvaises choses tout le temps. Cambriolages, crimes de haine, harcèlement physique, harcèlement sexuel, et tout ce bazar. Il y aura des trucs violents mais rien de trop gore parce que *je suis* une grosse mauviette, et aucun harcèlement sexuel ne sera décrit explicitement (je ne vous promets rien pour des scènes de *sexe* explicites, parce qu'on est sur internet et ce n'est même pas un avertissement, n'est ce pas ?;) ) pour les même raisons. Mentions de drogues et d'alcool etc... Ecoutez, si vous le voyez dans votre journal du matin vous allez sûrement le voir ici aussi. J'ai grandi en lisant des BD de Batman, de mauvaises choses arrivent, c'est la vie.

Résumé: C'est une bien grande ville pour une autre âme perdue derrière un masque.

Note: J'ai déjà écrit toute une page et on n'a même pas encore commencé la fiction. Désolé je n'ai pas trop été là dernièrement mais maintenant je suis de retour et je fais des dissertations en essayant de me détendre le soir avec un bon verre de vin en mettant en forme ce chapitre . . .


Raisons de déménager à New York:

1) Ton frère a une chambre qu'il n'utilise pas dans son appartement.
2) C'est pas en Ohio.
3) Il y a de super opportunités de commencer une carrière pour un kinésithérapeute presque qualifié.
4) La vie la nuit est super et il y a des super soirée.
5) Soirées pendant lesquelles tu vas peut-être rencontrer quelqu'un, un oasis brillant dans le désert de ta vie amoureuse.
6) Tu as le béguin pour le superhéros de New York.
7) Les bagels sont incroyablement bons.


Ils l'appellent ''Le Fantôme''. Il l'accepte. Ce n'est pas comme si ça ne lui allait pas.

Les marches menant à l'entrée de l'American Museum of Natural History sont entourées de voitures de police, éclairant la nuit de leurs lumières patriotiques. Le Fantôme passe à travers les flics, invisible, et il les écoute jurer et appeler des renforts avec leurs radios, il s'accroupit pour regarder à travers la voiture renversée juste devant l'entrée; du verre brisé mais aucun corps. Ca fait au moins une bonne chose pour ce soir.

Il y a une alarme qui hurle à l'intérieur, comme si ça allait aider. Le Fantôme monte les marches, sa cape flottant derrière lui, plus sombre que le pâle costume gris qu'il porte. Il spectre* à travers le mur plutôt que d'emprunter la porte entrouverte, et il atterrit directement dans le mémorial Theodore Roosevelt, il y a une porte brisée sur le sol et l'alarme est vraiment, sérieusement, énervante. Il ne peut rien entendre à part elle et il est toujours invisible, alors la fille qui tient dans sa main un saphir qui fait la taille d'une balle de golf, passe directement à travers son épaule et il grince des dents – ce n'est pas comme s'il ne sentait rien quand il spectre, et quand il s'y attend ça ne fait pas si mal que ça mais quand ce n'est pas le cas c'est horrible.

Elle le sent aussi, et tourne sur elle même pour lui faire face, ses couettes blondes rebondissant dans les airs. "Y a quelqu'un ? Santana a dit qu'il n'y avait pas de fantômes ici. Elle a promis qu'il n'y avait pas de fantômes!"

"Il y en a juste un," dit-il, redevenant visible devant elle. Mais il reste intangible car il connait cette fille, chaque semaine n'est qu'une succession de choses et il sait qu'il ne doit pas relâcher sa garde quand il est aussi près d'elle. "Brittany, ceci ne t'appartient absolument pas."

"Quoi?"

"Ce n'est pas à toi! Tu devrais le remettre à sa place!"

"Je t'entends pas!" crie-elle en réponse, puis elle regarde autour d'elle, remarque quelque chose qui ressemble à une boite de fusibles et elle se dirige vers celle-ci. Le Fantôme dit, "Att-" mais son poing est déjà enfoncé dans la boite, l'écrasant directement dans le mur. Les fils cassent et font des étincelles, les lumières de secours s'éteignent et le son baisse d'une octave avant de se couper d'un coup, et le silence soudain dans le musée lui donne l'impression que ses genoux vont lâcher après tout ce bruit. "C'était vraiment fort," dit-elle, et elle se tourne vers lui de nouveau. "Salut!" Dit-elle en lui faisant coucou de la main.

"Salut," dit-il faiblement. "Brittany, ça ne t'appartient pas, tu dois le remettre à sa place."

Elle est habillée comme une Pom pom Girl, dans un costume blanc et rose, avec un petit loup sur ses yeux. Chaque satanée semaine c'est toujours la même chose, et en plus il doit aller bosser le lendemain matin après toutes ces conneries ! Purée !

"Santana le veut."

"Je sais mais Brittany, ça appartient au musée."

"Santana a dit que tu dirais ça."

Il soupire. "Vraiment."

"Elle a dit que je ne devrais pas t'écouter parce que tu m'attires toujours des ennuis."

"C'est moi qui t'attire des ennuis? Elle vient de t'envoyer voler un – c'est « l'Etoile de L'Inde » !"

Il le fixe pendant un moment, parce qu'il est vraiment vraiment beau, bleu ciel et brillant à cause des lumières dansantes des voitures de police passant à travers les portes. "Elle t'a envoyé voler le – pourquoi est ce qu'elle le veut ? Il y a des millions de bijoutiers dans la ville -"

Brittany enroule le bout d'une de ses couette autour de son doigt. "Elle a dit qu'il lui faisait penser à mes yeux," dit-elle, souriant comme une adolescente, et Le Fantôme pince les arêtes de son nez entre son pouce et son index.

"Alors elle t'as envoyé le voler. D'accord. Oui. C'est tout elle."

"Elle a dit '' Ca sert à quoi d'être super forte si tu t'en sers jamais ? ''."

"Tu pourrais lui ouvrir ses bouteilles de Coca," dit Le Fantôme. "Tu n'as pas à voler des saphirs géants pour elle. Une gentille petite copine ne te demanderait pas de faire des choses comme ça."

Brittany baisse les sourcils. "Elle dit que je devrais pas t'écouter. T'es pas gentil. Tu me fais du mal."

"Tu me fais du mal aussi," marmonne t-il, gardant son corps loin d'elle, même s'il est toujours intangible. "Et tu allait faire beaucoup de mal à ces gens, Brittany."

"Tu devrais pas m'appeler Brittany." Elle prend la pose, les doigts de sa main dansant dans les airs. "Je suis Super Pom Pom Girl !''

"C'est pas un super nom pour un supervillain."

Il y a un policier qui monte les marches en faisant bien attention, pistolet en main. Le Fantôme essaye de ne pas le fixer sinon elle risque de le remarquer, il est derrière le dos de Brittany et bordel qu'est ce qu'il fout là, il pense vraiment que c'est une bonne idée d'intervenir là-dedans ? "Brittany," dit-il, doucement, "s'il te plaît, remets-le à sa place. C'est dans un musée pour que les gens puissent l'admirer, parce que beaucoup de gens veulent l'admirer. C'est injuste s'il n'y a que toi et Santana qui puissiez l'admirer. S'il te plaît, remets-le à sa place."

Ses doigts pianotent sur le saphir, et elle se balance d'une jambe à l'autre. "Mais," dit-elle, baissant les yeux pour le regarder. "C'était romantique."

"Britt-"

Le policier a son pistolet braqué sur elle.

"Plus un geste!" crie-il. "Vos mains en l'air ou je peux -"

Le saphir le loupe de peu – il est chanceux, ça aurait fait voler son cerveau à travers l'arrière de sa tête – il passe à un demi centimètre à côté de sa tête puis directement à travers les portes et dans les rues noires de la ville et Le Fantôme crie : "Attrapez-le !" en plaquant Brittany au sol tandis que le policier tire droit sur eux. Il l'attrape et la fait spectrer à travers le sol, doucement à travers la solidité de celui-ci puis très vite à travers le vide et ils tombent comme des pierres. Il la lâche et spectre aussi à travers le sol, il l'entend taper quelque chose, faisant un ooff dans l'obscurité; il ne sait même pas ce qu'il y a sous lui tandis qu'il ralentit, ses doigts à moitié engourdis alors qu'il s'accroche au béton, ses pieds frappant la matière dans laquelle il se trouve pour pouvoir doucement remonter à ''la surface'', dans la salle où il a laissé Brittany.

Il laisse passer sa tête et ses épaules à travers le sol mais il ne peut toujours rien voir. "Brittany?" dit-il. "Est-ce que ça va ?"

Elle lui répond, dans le noir, "Ca c'était pas sympa."

"Je suis désolé. Il allait te tirer dessus."

"Ca m'aurait pas fait mal."

Je sais mais après tu lui aurais brisé le dos à cet idiot. ''Je ne voulais pas prendre ce risque. Où est-ce que tu es ?" Il tire sur ses bras pour atterrir sur la surface solide du sol, accroupi sur ses talons, cherchant sa lampe de poche dans sa ceinture. "J'vois absolument rie -"

Il l'allume, et la pièce – une sorte de labo – est illuminé en bleu pâle. Et Brittany lui saute dessus et l'assomme d'un coup de poing.

Il spectre à travers le sol à cause du choc, et se retrouve de nouveau à l'étage supérieur, et elle est assise à l'endroit exact où elle a atterri après son saut, ses bras autours de ses genoux. "Ça c'était pas sympa," dit-il d'un ton acerbe.

"Désolée," dit-elle, le regardant par-dessus ses genoux. "J'aime pas le noir. Pars plus. Santana m'a dit de pas t'écouter et je suis – c'est tout confus dans ma tête."

"S'il te plaît, ne frappe pas les gens, Brittany. Ce n'est vraiment pas gentil et quand tu frappes les gens tu as tendance à leur arracher la tête, s'il te plaît, ne frappe pas les gens."

"Je sais. Santana a dit-"

Il faut qu'il trouve le livre, « Comment rompre avec votre petite copine, qui est un super-vilain et n'a pas une bonne influence sur vous en 5 étapes » pour Brittany. Brittany pourrait vraiment aider les gens avec ses pouvoirs si elle ne l'obligeait pas à venir l'arrêter à chaque fois que Santana s'ennuie.

"Je vais te sortir de là. Mais si tu essayes de me frapper une nouvelle fois j'éteindrai la lumière et je te laisserai là. Dans le noir. Avec tous les autres fantômes."

Il y eut une lueur tellement désespérée dans ses yeux. "Ne fais pas ça."

"Alors n'essaye pas de me frapper." Il lui propose sa main pour l'aider à se relever mais il reste prudent face à elle, il l'a toujours été depuis leur première rencontre, quand Le Fantôme pensait que l'innocente jeune fille en rose et blanc ne pouvait pas être si dangereuse que ça et qu'elle lui avait brisé le poignet en le prenant dans sa main. "Si je t'aide à sortir, tu dois me promettre deux choses."

Elle serre ses genoux contre elle et dit, "Quoi donc?"

"Premièrement," dit-il, accrochant sa lampe torche à sa ceinture, sa lumière éclairant devant lui, "n'essaye pas de me faire de mal, car c'est vraiment déloyal de faire ça alors que j'essaye de t'aider, n'est-ce pas?"

Elle plissa ses yeux, réfléchissant pendant un moment. "Mais tu essayais de m'empêcher de prendre le saphir pour Santana."

"Tu as jeté le saphir, Brittany, tout ce que j'essaye de faire c'est t'aider à sortir du noir. D'accord?"

". . . D'accord . . ."

"Et deuxièmement, ne fais de mal à aucun des policiers, parce qu'ils ne font que leur travail, ils essaye de garder le musée en sécurité. Promets-moi ces deux choses."

"Si je promets tu me sors du noir?"

"Promis."

"Okay. Croix de bois, croix de fer?"

Il sourit légèrement, et il pourrait presque rire. "Si je mens je vais en enfer."

Il est aussi tendu qu'une corde de violon de peur qu'elle ne lui arrache le bras quand elle lui prend la main pour vraiment sceller leur promesse, mais elle ne le fait pas. Elle la secoue d'un air solennel deux fois, puis dit, "Est-ce que je peux prendre la lampe?"

"C'est bon, ça ne va pas prendre longtemps. Donne-moi ta main."

Il monte sur l'un des bancs du labo, pendant qu'elle prend sa main placidement, le regardant passer sa main à travers le plafond, respirer profondément et se tirer un grand coup vers le haut. Elle comprend le principe, escalade derrière lui, et il la tire avec lui – doucement comme s'ils bougeaient à travers de l'eau, comme s'ils bougeaient à travers la solidité entre les étages – et ils sont de retour dans l'entrée, effrayant des flics qui se trouvent là, leurs trois pistolets sont immédiatement pointés sur eux. Le Fantômes met ses mains au-dessus de sa tête pour leur montrer qu'il est inoffensif et sans arme et puis ce n'est pas comme s'ils pouvaient le blesser de toute façon; Brittany tire légèrement sur sa jupe, et faisant la moue. "Ils vont m'arrêter. C'est ennuyeux de se faire arrêter."

"Ils veulent juste s'assurer que tu ne voleras plus, Brittany."

"Santana dit que c'est pas voler si c'est quelque chose que tu veux vraiment beaucoup."

"Ça j'en suis sûr."

"Vous savez," dit un des policiers, les deux mains sur son pistolet, "J'ai pour ordre de vous emmener tous les deux en garde à vue."

Le Fantôme dit, "Si vous arrivez à me mettre les menottes, alors vous pouvez m'emmener." puis à Brittany, "Va avec eux pendant un moment, vois ce qu'ils ont à te dire. D'accord? Tu m'as promis de ne pas leur faire de mal."

Elle hausse les épaules et donne quelques coups de pieds dans le sol, soupire et se tourne – et un des flics crie, "Reste où tu-" et Le Fantôme se laisse tomber à travers le sol, dans un endroit plus silencieux, plus sombre et surtout bien mieux adapté pour un fantôme.


Il s'assoit sur une couverture, sur le toit de l'immeuble de Cooper, une thermos de café et une paire de jumelles posées à ses côtés. Il ne sait pas ce qu'il fait. Ce qu'il fait est idiot. Comme si Le Fantôme allait passer devant l'immeuble, et lui faire coucou en passant ! Ce n'est pas en s'asseyant au sommet d'un immeuble dans un quartier extrêmement calme qu'on croise des super héros ! Il faut qu'il aille dans la ville, dans un endroit où les sirènes retentissent toutes les deux secondes et où il y a - eh bien - du danger. Quelque part où il y a des gens qui ont besoin d'être sauvé. Des gens qui ont besoin d'aide.

Il resserre ses bras autour de lui, car il fait froid. Et quand il entend les deux "toc-toc" exagérés, il tourne la tête pour regarder derrière lui, là où Cooper est appuyé contre le montant de la porte ouverte, donnant vers l'intérieur du building. Les sourcils froncés, il dit. "On a une télé, tu sais?"

Blaine lève les yeux au ciel avant de les fixer de nouveau vers l'horizon. "Je vois déjà bien assez ta tête quand tu n'es pas dans toutes les pubs qui passent, Cooper."

"T'adores ma tête. Tout le monde aime ma tête. J'ai un visage extrêmement attachant en soi, Blaine!"

Blaine aurait vraiment dû se le mettre dans la tête quand il avait onze ans : ignorer Cooper n'aurait jamais pour résultat qu'il le laisse tranquille lire Harry Potter ou écouter Britney Spears. Pour Cooper être ignoré c'est relevé un défi. Après tout Cooper, aime vraiment qu'on le remarque.

Il se laisse tomber à côté de Blaine, s'appuie sur ses mains et soupire. "Les toits de New York. La ville la plus excitante du monde."

"Tu détestes cette ville. Tu préfères la Californie. T'as déménagé ici uniquement parce qu'on t'y a offert un rôle."

"Blaine, c'est très mauvais pour mon spectacle si les gens pensent que je déteste New York. Alors j'adore New York. Répète après moi: Cooper adore New York. Il l'aime. Il l'aime tellement que ça lui en donne le vertige."

Blaine marmonne, "Quel abruti."

"Cette ville l'excite."

"Cooper!"

"N'essaye pas de me faire croire que tu es là pour la vue" Cooper sourit avec son grand sourire de..., purée, mais qui a inventé les grands frères ?!. "Tu penses que je ne suis pas au courant? La première chose que tu aies faite quand tu es arrivé dans l'appart c'était coller ce poster -"

"Je suis venu ici parce que j'avais besoin de prendre l'air." Il fait sombre, peut-être que Cooper ne verra pas le rouge qui vient d'apparaître sur ses joues.

"- et poser tes jumelles sur le bord de la fenêtre comme un voyeur -"

"J'aime regarder les oiseaux."

"- et maintenant tu es sur le toit, à attendre qu'un super héros passe." Cooper le regarde du coin de l'œil. "Tu sais qu'il ne sait pas voler, n'est-ce pas?"

"T'en sais rien. Tu ne l'as jamais vu."

"Alors c'est bien à cause de lui que tu es là."

Même dans le noir complet, on pourrait voir le rouge sur ses joues . "La ferme, Cooper."

"Non, je trouve ça mignon. Mon petit frère a le béguin pour un super héros. Imagine, il pourrait te sauver, te soulever dans ses bras et peut-être t'emmener loin de là en volant, enfin on n'est pas vraiment sur qu'il sache voler pour le moment -"

"Je vais te frapper avec mes jumelles."

"- et tu pourrais lui dire, Oh Fantôme merci de m'avoir sauvé la vie et lui de te répondre -" Il parle d'une voix plus grave – "Tout le plaisir est pour moi, citoyen masculin extrêmement attirant, est-ce que vous voulez glisser votre langue dans ma bouche héroïque? Et tu pourrais dire-"

"Sa voix n'est même pas comme ça!"

"Comment tu pourrais savoir à quoi ressemble sa voix?" Cooper a l'air contrarié que son improvisation théâtrale ait été coupée court.

"Parce qu'il y a des fichiers audio sur le net! J'en sais plus sur lui que toi et je viens juste d'arriver à New York!"

"T'en sais plus sur lui que moi parce que tu passes ta vie à espionner la sienne, morveux."

Blaine pousse le pied de Cooper avec le sien. "Juste – retourne à l'intérieur. Barre-toi. Je passais une soirée tranquille avant que tu n'arrives."

Cooper le regarde de nouveau de travers avant de dire, "Tu n'as pas besoin de quelqu'un pour te sauver, petit frère." Blaine le regarde, attendant la chute de la blague. "Tu peux être ton propre super héros, tu le sais ça, hein ?"

Pendant une seconde il ne sait pas quoi dire. Cooper n'en sait rien. Il ne peut pas le savoir. Mais . . .

Il hausse des épaules, regarde de nouveau vers les toits. Cooper a raison, il ne va pas passer en volant au dessus de l'immeuble même s'il savait voler (il n'y a jamais eu aucun témoignage de quelqu'un l'ayant vu faire ; il peut passer à travers des objets solides, devenir invisible, et même, on ne sait comment, faire tomber les criminels dans les pommes avec de la peur à l'état pur, mais jamais personne ne l'a vu voler). Ce n'est pas comme ça que Blaine va le rencontrer. Mais il sait comment considérablement augmenter ses chances de le rencontrer.

Tu peux être ton propre super héros.

Cooper dit, "Bouge. Tu prends toute la couverture."

"Va chercher ta propre couverture."

"C'est ma propre couverture, tu l'as prise dans l'appart."

"J'vais dire à maman que tu partages pas."

"Je vais dire à maman que tu espionnes d'innocents super héros en tenues moulantes."

"J'vais dire à maman que t'es un crétin."

"Je vais dire à maman que tu as dis le mot ''crétin''."

"Salaud."

"Ingrat."

"Diva."

"Crevette."

"Sale gosse."

"Morveux. Aie! Je vais dire à maman que tu m'as pincé!"


Elle a beaucoup trop de sacs de courses dans ses bras et la petite fille est en train de piquer une crise, il fait bien trop chaud dans ce métro et elle est épuisée et - ça arrive tellement vite, ça se passe tellement vite et naturellement comme si c'était sensé arrivé, la petite fille s'est pris les pieds dans une des anses d'un sac et elle tombe tête la première, glissant du bord de la plateforme avant même qu'elle n'ait le temps de crier.

Et sa mère se relève et hurle et tous les gens sur la plateforme retiennent leur souffle, un train arrive, ses freins grinçant, et une silhouette gris sombre saute derrière elle. Le train leur passe dessus, pas le temps de s'arrêter. Sa mère s'effondre, tombant sur ses genoux, ses mains sur sa bouche tandis que son cri s'évanouit dans les airs.

Deux personnes se précipitent vers la femme, la conductrice dans le train, maintenant arrêté, a ses mains devant son visage. Mais quand les portes du wagon le plus proche s'ouvrent, il y a une silhouette dans une grande cape noire, une capuche cachant ses yeux, tenant la petite fille contre lui. Il sort du train et la mère ne peut pas se relever, reste à genoux, pleurant, tandis que les gens s'écartent et qu'il pose la fille juste devant elle, et les jointures de ses mains deviennent blanches tellement elle serre sa fille fort contre elle.

Quelqu'un essaye de poser sa main sur l'épaule du Fantôme mais elle passe à travers.

"Mec. C'était -"

Il touche la tête de la petite fille et dit doucement, "Fais attention la prochaine fois. Ne fais plus jamais de peur pareil à ta maman." et il tourne les talons. Quelques personnes s'écartent de son chemin quand il traverse la plateforme mais alors il disparaît, il n'est plus là, tout bêtement et quelqu'un, plus loin sur la plateforme hurle, comme la mère plus tôt.

La fille avec le bonnet sur la tête, abaisse son téléphone et regarde la vidéo une nouvelle fois, et oh mon Dieu c'est juste trop trop trop trop trop trop cool.


Pendant sa première semaine à New York Blaine s'installe dans l'appartement de son frère et va à des cours d'orientation pour son Master, et il marche et marche et marche, il marche jusqu'à en avoir des ampoules. La ville est magnifique en automne. Le ciel bleu pastel, les feuilles orangées sur le sol, la beauté des couchers de soleil et leurs reflets sur les bâtiments en pierre. Il prend une tonne de photos pour son blog.

Une tonne de photos et pas une seule du Fantôme.

Les blogs sont actifs, il y a même une nouvelle vidéo en ligne dans laquelle on le voit sauver un enfant qui allait se faire écraser par un train – pas assez près pour vraiment voir quelque chose de précis, rien de nouveau comparé aux autres vidéos qui traînent déjà en ligne, et la personne à côté de celle qui a filmé parle quand il parle alors ce qu'il dit n'est pas vraiment clair. Mais alors il se retourne, sa longue cape flottant derrière lui comme elle le fait d'habitude, il fait deux pas puis disparaît. Blaine en a des frissons. Il regarde la vidéo quinze fois de suite. Elle n'est pas aussi bien que celle où il arrête ce voleur de voiture ou que celle dans laquelle il se bat avec un mi-homme mi-dinosaure, mais c'est quand même une bonne vidéo.

Un de ses blogueurs préférés a posté une BD appelée « Le jour de congé du Fantôme ». Sur celle-ci on le voit laver sa cape, son masque sur le visage, en train de lire le journal dans la laverie. Au cinéma, sa capuche sur la tête, à manger du popcorn. Parlant au téléphone, entouré de voleurs évanouis, « Non maman je n'ai toujours pas de petite-copine ». Blaine le reblogue mais il se sent un peu mal en le faisant. Ce ne serait pas une petite copine. Ils ne savent pas . . .

Il y a toujours certains blogeurs qui jurent qu'il n'est même pas un homme. « Des petits seins ne veulent pas dire pas de seins! Vous avez jamais entendu les fichiers audio ou quoi? » . Ceux à quoi d'autre répondent : « Une voix aiguë ne veut pas dire qu'il n'a pas de couilles ! Non mais regarde son *entrejambe*! ». C'est vrai qu'il a tendance à intervenir beaucoup quand il s'agit de crimes sexuels, mais Blaine aime penser que certains hommes sont assez féministes pour faire ça quoi qu'il arrive. Et puisque qu'il semble passer pas mal de temps à traîner dans les centres LGBT de la ville et à montrer aux criminels que ça ne vaut vraiment pas le coup d'essayer de violer quelqu'un quand il est dans les parages il y a eu pas mal de spéculations concernant sa sexualité. Ce qui est probablement cruel, surtout car ça donne de faux espoir à Blaine.

Parce que oui, c'est ridicule d'avoir le béguin pour un super héro. Il sait qu'il n'est pas seul (quel cul ! est un des tags les plus utilisés surtout sur cette photo de lui prise en contre-plongée, cape relevée, alors qu'il passe à travers le toit d'une banque, et qu'il s'apprête à atterrir sur le guichet, et bordel que ce costume est serré) mais c'est vraiment vraiment idiot. C'est idiot de faire une provision de gifs pour pouvoir l'admirer à longueur de journée. C'est idiot d'avoir toute une playlist de fichiers audio totalement distordus de sa voix enregistrée avec des téléphones portables. C'est idiot de voir le monde sous un nouveau jour juste parce qu'il en fait partie. C'est idiot d'avoir des papillons dans le ventre en pensant à lui. C'est idiot de le regarder et de penser ''c'est comme ça qu'une vie devrait être vécue''

C'est vraiment idiot de déménager dans une ville inconnue juste pour se rapprocher de lui.

Tu peux être ton propre super héros. Il traverse le quartier à pieds, ses écouteurs sur les oreilles, regardant ses pieds shooter dans les feuilles, les faisant voler dans des schuff . Tu peux être ton propre super héros.

Il a toujours eu tellement peur. Pas vraiment peur de se blesser, plus peur de tout foutre en l'air. De ne pas du tout aider. D'empirer les choses.

Lui il le fait. Il sort tout les soirs et risque sa vie pour rendre l'existence dans cette ville juste un poil moins merdique, en sauvant des vies les unes après les autres. Il doit prendre les mêmes risques que Blaine. Bien sûr il a ses super pouvoirs, mais ça ne le rend pas immortel, ça ne fait pas de lui un Dieu. Ce ne sont même pas ses pouvoirs qui font de lui un héros, c'est ce qu'il fait avec qui compte.

Blaine y pense, donnant des coups de pieds dans les feuilles en marchant. Et il pense ''Il va me falloir un costume ''


Rachel frappe à la porte et l'enclenche en même temps, ce qu'elle fait toujours, et c'est pour ça que Kurt ferme toujours la porte à clé. "Kurt!" chante t-elle à travers la porte. "Je n'ai pu m'empêcher de remarquer que le pot de glace à prendre en cas d'urgence n'est plus à sa place! Ce qui veut dire que tu as des soucis et tu devrais en parler à ta coloc', ou alors tu n'as pas de soucis et dans ce cas tu n'aurais pas dû prendre le pot de glace à ne prendre qu'en cas d'urgence ! En cas d'urgence ! Comme une date limite par exemple!"

Kurt lève les yeux de son ordinateur, la cuillère toujours dans la bouche et il grogne, en se levant pour aller déverrouiller la porte.

Rachel frappe deux fois avant qu'il n'arrive à la porte. "La date limite! Pour mon stage! Le stage qui pourrait changer ma carrière entière-" Elle secoue un peu la porte et celle-ci s'ouvre dès qu'elle l'enclenche, elle se retrouve dans la chambre de Kurt, la main accrochée à la poignée et elle cligne des yeux, regardant Kurt qui est de nouveau assis devant son ordinateur, cliquant sur un autre onglet et notant quelque chose sur le papier posé à côté de lui. Elle se tient dans l'encadrement de la porte, respire un grand coup et dit, "Alors! C'est quoi ton cas d'urgence?"

Kurt reprend un peu de glace dans le pot, remettant la cuillère dans sa bouche, et il prend son téléphone. Il appuie sur un bouton pour qu'il lise le message vocal en fonction haut parleur, et fait défiler la page web sur son écran, notant sur sa feuille, du Latex, sérieusement? Parce qu'une matière qui te fait suer comme un porc et ensuite tomber dans les pommes te fait te sentir super fort ?

"Salut, Kurt, c'est moi," dit méchamment la voix à travers le message. "C'est Adam, tu te rappelles de moi, Adam ? On est sorti ensemble pendant trois mois enfin si les trois rendez- vous que tu as reportés et la moitié auxquels tu n'et pas venu comptent comme sortir ensemble, bref je suis dans un bar et j'ai le numéro d'un gars super sexy et devine quoi? Je vais supprimer ton numéro là ! C'est un message pour te dire que je vais supprimer ton numéro! Et je sais que ce sera un message parce que tu ne réponds jamais à ton putain de téléphone! Voilà je supprime ton numéro, espèce de coincé parce que ce mec a pas un balai de la taille de L'Empire State Building planté dans son cul et lui semble plutôt intéressé et aurait surement envie de coucher avec moi. Je supprime ton numéro, espèce de frigide-"

Le bip lui coupe la parole. Kurt reprend encore un peu de glace et écrit à côté de son dessin Le cuir est aussi une idée terrible. Il fait du tambour avec son stylo sur sa feuille. Peut- être en patchwork.

Rachel dit dans un souffle, "Kurt je suis vraiment désolée."

Kurt hausse les épaules et dit, la cuillère toujours dans sa bouche, "Je travaille."

Gentiment, elle demande, "Sur quoi tu travailles ?"

Il secoue sa feuille devant son nez, clic pour faire une recherche sur internet. Elle vient vers lui et prend la feuille, elle dit, "Encore sur les super héros."

Il plante la cuillère dans la glace. "C'est le projet qui m'a fait gagner ce boulot. C'est ce pourquoi je suis sensé être dans le milieu de la mode."

"Oui, oui, le pouvoir, la politique, tu sais, ils s'impliquent dans des trucs dangereux avec ce qu'ils font." Elle laisse la feuille tomber sur son bureau. "Tu travailles beaucoup trop. On devrait sortir ce weekend, au diable Adam, on va te trouver un gentil -"

"Faut que je travaille ce weekend. Et j'ai yoga dimanche matin, tu sais que je ne sors pas les samedis soir. Et j'ai aikido les samedis après-midi alors pas moyen que j'aille prendre un verre avec toi vendredi soir -"

"Tu n'as pas à bosser tous les jours de la semaine."

"Okay, Rachel, tu vois la compétition que tu as pour ton stage? Et bien maintenant imagine ça combiner à un bureau où les potins et les coups de putes sont un sport olympique, et si, je dois travailler. Et de toute façon c'est bien plus amusant que de draguer des gars dégueu dans des bars dégueu." Ses yeux tombent sur un de ses dessins et il modifie l'angle qu'une cape devrait avoir sur une épaule. "Tu veux la glace ou pas ?"

"Le Prince Charmant ne va pas te tomber dans les bras, Kurt. Tu pourrais t'inscrire sur un de ces sites de rencontre en ligne, il doit bien y av-"

"Oh mon Dieu, Rachel, qu'est-ce que tu comprends pas dans le mot non ? C'est une syllabe. Sur quoi tu travailles toi ? " Généralement ce n'était pas difficile de la distraire et de l'empêcher de rendre la vie de Kurt encore plus compliquée qu'elle ne l'était déjà. "Tu pourrais faire quelque chose sur les répercussions de l'augmentation de la bourgeoisie dans le centre ville sur les classes économiques." Il voit ça tout le temps, des petites boutiques vintage prenant la place de boutiques qui vendaient des choses vraiment utiles. Pas que Kurt pense que les marques de vêtements rétros ne sont pas importantes, mais il se sent bizarrement un peu coupable parfois.

"Tu sais sur quoi je travaille," dit-elle, prenant la cuillère dans le pot pour faire une petite boule de glace.

"A traquer des justiciers en collant. Et après c'est moi qui suis obsédé par les super héros." Il lève les yeux au ciel, change d'onglet. Les vêtements moulants sont un problème, tout le monde n'a pas un corps qui ressemble à ce à quoi il ''devrait'' ressembler dans les vêtements à même le corps. Limiter les dégâts ? Et pourquoi est-ce que vous n'iriez pas vous faire voir ? C'est à ça que mon cul ressemble et je n'ai aucun problème avec ça, et vous c'est quoi votre problème ? Les femmes devraient avoir le droit de décider de ce qui les fait se sentir sexy, après tout.

"Mon projet est de faire payer aux super héros le prix de leurs actions, tu sais il ne reste jamais pour s'occuper des retombées de ce qu'ils font, ils ne donnent de réponse à personne, ils ne sont pas responsables et pas transparents et on ne sait pas -"

"Oui, je suis sûr qu'ils sont vraiment affreux comme personnes." Il lui prend la cuillère des mains, et gratte le bord du pot pour prendre de la glace légèrement fondue. "Va te chercher une cuillère et ton ordinateur. T'as intérêt à rester silencieuse, parce que je bosse vraiment, Rachel."

Elle reste silencieuse un moment pendant qu'il regarde des pages sur internet et qu'il pense – comme le soleil commence à percer à travers un nuage – utiliser des tissus tressés ensemble pour avoir plus de densité, contre balancer le poids pour que la cape ait le bon mouvement – à ce moment-là elle passe ses bras autour de ses épaules pour lui faire un câlin. "Tu trouveras le bon, Kurt."

Les messages ''Je t'emmerde, c'est fini entre nous'' sont bien mieux que ceux laisser avec une voix déçue. Il regarde son clavier et pense qu'il devrait surement appeler son père.


Le costume du Fantôme, tiré d'une série de gifs, de zooms de vidéos que plusieurs personnes ont récolté pendant les dernières années :

Cette cape, bien sur, capuchonnée et lourde, presque assez longue pour traîner par terre. Elle couvre ses yeux, sur la plupart des photos on n'aperçoit même pas son nez – son nez est très mignon – et sur cette photo prise devant ce building en feu on peut voir qu'il porte un masque gris autour de ses yeux, alors il est vraiment à cheval sur son identité secrète, ouais. Il a une bouche très expressive, ou peut-être que c'est l'impression qu'on a parce que c'est la seule partie de son visage vraiment visible , des lèvres chaudes et charnues, sa mâchoire serrée, il est concentré sur la plupart des photos. Il ''travaille'' en même temps.

Cette combinaison, d'un gris plus pâle que la cape, on dirait qu'elle a été directement peinte sur son corps, ce ne sont que les plis sur ses coudes et genoux (et surtout en dessous de ce magnifique cul) qui prouvent que c'est vraiment du tissu. Blaine ne sait pas de quelle matière elle est faite. Mais elle lui colle au corps – son corps incroyable, ses épaule et son torse robustes, ses clavicules délicates déformant gentiment le matériau et mon Dieu sa taille et puis ce cul surtout – comme s'il adorait ça. Pourquoi je ne ferais pas pareil ? Il y a des nuits où Blaine vendrait son âme au diable pour cette combinaison.

Des gants gris foncé, et ses bottes qui lui arrivent aux genoux. Des ceintures gris sombre, une autour de sa taille et une passée en bandoulière sur une de ses épaules, une autre attachée autour d'une de ses cuisses, avec tellement de petits trucs attachés dessus. Il pourrait y avoir n'importe quoi dedans. Sa ceinture dans laquelle il garde tous ses gadgets, son kit de super héros, Blaine essaye d'imaginer ce dont un super héros peut avoir besoin; il réalise plutôt vite que faire un costume décent risque de lui prendre tout le weekend.

Mais c'est surtout lui au final. Le costume ne lui offre aucune protection, Blaine en est conscient, il reste là dans la nuit, vulnérable devant des gens armés qui ont déjà décidé de commettre un crime, et ça ne changerait pas grand chose qu'il soit en jean et en t-shirt. Ce n'est pas une armure. Le costume ne le protège pas. Okay, il peut se rendre intangible quand il le veut, peut-être qu'il n'a pas peur au point d'avoir besoin de bouclier; Blaine pense beaucoup au bouclier ces derniers temps, ce qui est plutôt logique.

Ce qu'il conclut au final c'est qu'il lui faut un costume que personne ne remarquera vraiment au début. Jusqu'à ce qu'il arrive à comprendre comment faire ce truc – il ne sait même pas comment il trouvera les gens qui ont des ennuis pour les aider, est-ce qu'il suffit de traîner la ville pour en trouver ? - il a besoin d'être un héros très discret pour le moment. Même pas un héros, pas avant qu'il ne sauve quelqu'un. Alors pour le moment son costume sera un sweat à capuche et un jean, noirs tous les deux, et il ne sait même pas quel nom se donner pour le moment, alors il ne peut même pas coudre un symbole ou quoi que ce soit dessus. Juste des vêtements que personne ne remarquera s'il faisait quelque chose pour que quelqu'un le regarde.

Il va trouver des personnes en détresse et Le Fantôme sera déjà là , et Blaine fera quelque chose d'héroïque – il va arriver, comme une fleur et dire hey, regarde ce que je sais faire - et Le Fantôme dira Merci de m'avoir aidé, ( l'imagination de Blaine lui échappe parfois) et il regardera dans ses yeux, cachés par cette grande capuche, il la retirera de sa tête pour que son visage soit dégagé devant lui, il le tirera à lui et -

Ce n'est pas une bonne raison pour devenir un super héros.

Rappelle-toi, des gens qui ont besoin d'aide, terrorisés et en train de pleurer non non non.

Ça ce sont de bonnes raisons.


Finn à l'air louche de l'autre côté de la table, et d'accord, il est aussi grand qu'un arbre mais dans un endroit aussi rempli qu'un café dans New York, même lui ne se distingue pas tellement de tout le monde. "Je pourrais me retrouver dans la merde jusqu'au cou à cause de ça," marmonne t-il, jouant légèrement avec le sac sur ses cuisses.

Kurt prend une gorgée de café, et repose sa tasse. "Te fais pas choper dans ce cas. Qu'est-ce que t'as à m'offrir ?"

Finn lui lance un regard noir, et Kurt fait de même en le regardant. "Tu pourrais te retrouver dans la merde. Tu sais que Puckzilla s'est barré de prison et qu'il s'apprête à revenir ici ? Comment tu peux rester là à rien faire alors qu'il veut utiliser ta tête comme ballon de foot ?"

"Parce qu'il n'est pas là, et si que vous faisiez votre job correctement et que vous l'aviez garder en prison comme vous étiez sensés le faire je n'aurais pas à le revoir encore et encore, n'est-ce pas ?"

Finn pinces ses lèvres. "Ne me rends pas responsable de tout ce que les flics et gardiens de prison de l'Etat font, Kurt."

Kurt détourne son regard. Okay. C'était facile et cruel. Il fait tourner sa tasse dans sa main, dit doucement, "Je t'ai acheté un doughnut," en signe d'excuse.

"Tu peux pas te contenter d'acheter les flics avec des doughnuts!"

"Et bien pour le moment ça marche plutôt bien," dit Kurt, essayant le ton de la plaisanterie, rencontrant de nouveau le regard de Finn, en faisant un petit sourire. Finn se contente de le fixer, puis passe ses mains sur son visage et sort une feuille de son sac, une photocopie avec une photo dessus. "La dernière victime dans l'Upper East Side nous a fait ce portrait robot." Il pince encore ses lèvres, différemment et pire cette fois si. "Ce mec est un taré."

Kurt scanne l'image, gardant son visage fermé, puis en prend une photo avec son portable. "Merci."

Finn range la feuille dans son sac rapidement, prend le dernier morceau de son doughnut et le mange, les sourcils toujours froncés. "Ce Puckzilla, il te veut mort, mec, sérieusement."

"Il peut faire la queue derrière tous les gangsters, super-vilains et agresseurs de la ville." Dit Kurt en haussant des épaules. "Il peut même pas me toucher, tu le sais ça."

"Je sais que t'as eu du mal à l'avoir la dernière fois."

"Cette fois je sais comment l'avoir."

Finn passe son doigt plusieurs fois sur son assiette pour ramasser les miettes, sans regarder Kurt il dit : "T'as parlé à Burt récemment ?" et il lèche le sucre au bout de son doigt, et l'avale. Kurt garde ses mains autour de sa tasse, reste calme sur sa chaise.

"Tu sais bien que oui, Finn."

"Tout ça lui fout les boules."

"S'il te plaît ne me fait pas me sentir coupable pour tout ça. Qu'est-ce que tu veux que je fasse, que je jette la cape aux ordures et que je laisse la ville sans surveillance ? Vous savez que vous êtes incapable de gérer quelque chose comme – cet énorme dinosaure qui va revenir me chercher, vous savez que je dois le faire -"

"Tu sais que ça le fait flipper, lui et nous tous avec!"

"Ça va. Finn, ils ne peuvent même pas me toucher. Je vais bien."

"Oui et tu allais aussi super bien la fois où j'ai du venir te chercher au milieu de la nuit, assis dans les égouts." Finn marmonne contre sa tasse, et Kurt expire par le nez, le regardant furieusement. Cet incident, comme tout autre incident, était humiliant : être aussi proche d'un réel danger à cause du pire super-vilain au monde, qui se fait appeler la Baïonnette Rose, sérieusement - ?

"Est-ce que tu cherches à ce que je te montre de la gratitude ou à ce que je ne t'appelle pas la prochaine fois? Il m'a pris par surprise."

"Est-ce que tu sais ce que ça fait de recevoir un sms à minuit te demandant de venir -" Il regarde autour de lui, parle plus bas, "chercher un super-héros – est-ce que tu as la moindre idée de ce que c'était d'essayer de te transporter dans cette cape ? - te sortir d'un égout et t'emmener dans la maison d'un étranger -"

"Il est docteur. Il savait ce qu'il faisait"

"- et je savais pas si t'allais pas mourir, mec, t'étais juste -"

"Tu n'aurais pas dû en parler à Papa."

La bouche de Finn reste ouverte pendant une seconde de silence. "Qu'est-ce que tu racontes, bordel, ce n'était pas un incident mineur -"

Kurt se frotte un œil. "Finn, je ne veux vraiment pas en parler ici."

"Tu ne veux en parler nulle part. Tu veux jamais en parler."

"Si tu veux pas m'aider alors dis-le."

Finn se frotte le visage d'une main et dit à travers celle-ci, "Non, purée, non. T'es déjà bien assez seul comme ça, je veux pas . . . Ce mec à Chicago là, il a un acolyte maintenant. Le mec qui vole et lance de la lumière avec ses mains ? Et il y a une fille faite de pierre qui traîne avec lui."

"Qu'est-ce que tu proposes, que je passe une annonce sur Meetic pour me trouver un acolyte ? J'ai pas besoin d'aide. Il ne ferait que me ralentir et compliquer les choses et Finn, sérieusement, ma coloc' – ta petite copine ? - est une journaliste folle qui a pour vœu le plus cher de me démasquer, aucun mec dans New York n'est prêt à supporter mon emploi du temps d'antisocial, je ne compte même plus le nombre de supervilains qui veulent ma peau, tu as pour ordre de m'arrêter dès que tu m'aperçois et tu es assis là juste en face de moi, mon job ne tient qu'à un fil et le choix de mon psychopathe de superviseur bipolaire de le couper ou non, ma vie est déjà bien assez compliquée comme ça, tu penses pas ?"

Finn se contente de se frotter les yeux encore une fois et de regarder sa montre. "Faut que je retourne au boulot."

Kurt glisse son portable dans sa poche. "Merci. Pour le -" Il s'arrête. "Merci."

Finn lui fait un drôle de non-sourire, sa bouche ne se relevant que d'un côté. "Sois prudent."

Il s'assure de sourire en retour. "Vous aussi, Officier Hudson."

Finn lève les yeux au ciel, se lève de sa chaise et sort du café. Kurt fait tambouriner ses doigts sur sa tasse, et évite de penser à son père. Puis il finit son café d'un coup et attrape sa sacoche, laissant tomber un pourboire sur la table. Il va lui falloir encore beaucoup plus de café pour survivre à sa journée, est-ce que Finn réalise la catastrophe économique qui s'abattrait sur les cafés si Kurt n'était pas dans les rues jusqu'à deux heures du matin tous les jours . . . ?


Blaine le reblogue quand il apparaît sur internet, trois nuits plus tard. Tout le monde le reblogue. C'est comme si une ligne de cierges était allumée, bougie après bougie, se répandant dans l'obscurité, à travers internet, une toile de petites lumières allumées partout dans le monde.

Si vous lisez ça, s'il vous plaît, rebloguez. Je ne sais pas comment l'atteindre autrement.

Hier soir je rentrais chez moi, il n'y a que deux blocs entre le métro et mon appartement et il n'était même pas si tard que ça, quand un homme m'a poussé dans une ruelle et m'a menacé avec un couteau près de mon cou, et il a serré ma taille tellement fort que ma peau a craqué. Je l'ai supplié de prendre mon sac parce que je savais que ce n'était pas ce qu'il voulait. Il était tellement près que je pouvais sentir son haleine. Je sais ce qui se serait passé.

Mais alors *il* était là, au bout de la ruelle, comme s'il avait toujours été là, et il a tout doucement demandé à l'homme de poser son couteau à terre. Et l'homme m'a attrapé par le cou et a juré qu'il me tuerait si Le Fantôme ne faisait pas quelque chose, il n'a pas eu le temps de dire ''ou sinon'' parce qu'*il* a juste *disparu*. L'homme paniquait et il serrait mon cou et je pensais que j'allais mourir, j'ai pensé que j'allais devoir mourir, c'était là que j'allais mourir comme *ça*, et c'est là que j'ai senti une autre main autour de mon poignet même si je ne pouvais pas la voir, et je suis passé à travers les doigts de cet homme. Je veux dire *à travers *, comme s'il n'était juste plus là, et Le Fantôme était entre nous et il me tenait derrière lui. L'homme s'est lancé sur lui avec le couteau. Il a levé sa main.

C'est tout ce qu'il a fait, il a juste passé sa main à travers la tête de l'homme et je n'avais jamais entendu quelqu'un CRIER comme ça de ma vie. Il s'est roulé en boule sur le sol, et il a et des hauts le cœur, comme s'il allait vomir et il a un peu pleuré et ensuite il est tombé dans les pommes. Et Le Fantôme est simplement resté là à le regarder, puis quand l'homme a arrêté de bouger il lui a menotté les mains derrière le dos et m'a demandé si ça allait et si je voulais appeler les flics, parce que lui devrait sûrement éviter de le faire. Et il a souri. On n'arrive pas trop à voir son visage mais il a un sourire vraiment mignon, je peux le confirmer à tout les fans-tômes qui lisent ceci :)

Il est resté assis à côté de moi pendant que j'appelais mon copain et la police, parce que j'étais vraiment secoué. J'étais tellement secoué que quand mon petit copain est arrivé je me suis précipité sur lui, je me suis enfoui dans ses bras et j'ai pleuré, et quand je me suis retourné il était déjà parti. Et je n'ai pas dit merci, je n'ai jamais pu lui dire merci.

C'est pourquoi j'ai besoin que vous reblogiez ça, est-ce que vous pouvez continuer de le poster, le porter aussi loin que possible ? Parce que je connais pas d'autre moyen pour qu'il puisse le voir.

Je sais que je ne suis qu'une personne parmi une douzaine pour vous, je sais que vous sauvez sûrement des gens à qui il arrive des choses similaires tous les soirs. Mais je suis sûre que toutes ces personnes sont tout aussi reconnaissantes que moi parce que je sais ce qui se serait passé si vous n'aviez pas été là. Vous avez sauvé *tellement* de personnes. Et le Commissaire Figgins est un idiot de vouloir vous arrêter, vous êtes un *héros*.

Merci beaucoup. Merci vraiment beaucoup, je ne peux pas vous dire à quel point je vous suis reconnaissante. Merci mille, deux mille, trois mille fois. J'espère que vous savez à quel point nous vous sommes tous constamment reconnaissants.

S'il vous plaît continuer de nous hanter aussi longtemps que possible xxx


Minuit, vendredi soir, il a un rendez-vous. Le seul rendez-vous qu'il arrivera jamais à décrocher à ce train.

Il spectre à travers les murs extérieurs du building, atterrissant avec un petit "clac" que font ses bottes quand il atteint le sol de la cuisine, il se laisse glisser lentement dans la ruelle d'à côté. Il soupire, laisse tomber sa capuche dans son dos un moment pour prendre un peu l'air, les yeux fermés, le visage levé vers le ciel vide au-dessus de lui; il est épuisé.

Et il s'assoit au bord du toit, ses bottes pendant dans le vide et il cache un bâillement derrière sa main. La porte arrière de la cuisine s'ouvre et un homme sort, sifflotant, une tasse en carton remplie de café et un petit sac en papier dans les mains. Il lève les yeux vers Le Fantôme assis sur le toit et l'interpelle en lui tendant la tasse et le sac. "Grosse semaine, hein ?"

Il se réchauffe les mains autour de la tasse, le sac posé sur ses cuisses. "Même les fantômes se fatiguent, Mr Conti."

"Tu pourrais prendre une nuit de congé de temps en temps."

Le Fantôme lui lance un petit sourire las. "Vous aussi."

"Tch, je travaille, je me fais de l'argent. Qui te paie pour faire ça ?"

Le Fantôme fait comme s'il trinquait avec lui avec son café. "Merci."

"Une tasse de café et une pâtisserie. C'est ta récompense pour toute les folies que tu fais chaque nuit."

"Pas une simple pâtisserie," dit Le Fantôme d'un ton de flatteur. "Les meilleurs Sfogliatella de New York."

L'homme s'essuie les mains sur son tablier, croise les bras. "Bonne nuit ?"

Il boit une gorgée de son café, réchauffant son souffle. "Rien de trop grave. La même routine."

"J'ai vu que Puckzilla s'était échappé aux infos."

"Mm."

"Ils disent de ne pas l'approcher."

"Ils disent aussi d'appeler la police si vous me voyez," Lui fait remarquer Le Fantôme et l'homme sous ses pieds lui fait un énorme sourire.

"Qu'est ce que je vois ? Rien du tout. Juste un fantôme." Le Fantôme rit, et l'homme hoche la tête. "Sois prudent. Ce Puckzilla, il est énorme."

Il avale encore un peu de café, ouvre le sac. "Mm, ça va aller. Comment va votre famille ?"

"Bien, très bien. Sal a commencé la fac. C'est un garçon intelligent. Il va devenir avocat."

Le Fantôme ferme les yeux, sourit et hoche de la tête, caché derrière sa tasse. Une nuit, il y a deux ans de ça, le fils de Mr Conti avait malheureusement attiré l'attention d'un gang de mecs à la recherche d'ennuis, et Le Fantôme l'avait ramené chez lui après l'avoir sauvé, le garçon pleurant de peur, tenant son épaule blessée que Le Fantôme n'avait pas réussi à garder intacte, faute de temps. Son père s'était précipité hors du café par la porte arrière, dans l'allée, où ils avaient eu une rapide conversation remplie de larmes, en italien, et ensuite l'homme avait pris son fils dans ses bras et avant qu'il n'ait eu le temps de se rendre intangible, le Fantôme était dans ses bras aussi, il disait qu'il s'en foutait de ce que disait la police, il tuerait quiconque essayerait de l'arrêter.

Depuis il patrouille dans cette partie de la ville tous les vendredis soirs, et il y a toujours une tasse de café qui l'y attend.

Un café ici. Un restaurant indien à Gramercy, un restaurant Chinois dans l'Upper West Side. Sauver des vies, se dit-il, brule beaucoup de calories, et tant qu'il peut encore rentrer dans cette combinaison il ne dira pas non à des sushis dans SoHo offert par une serveuse qu'il a sauvée, surtout que ses nigiri au saumon sont à mourir . . .

"Sal a rencontré un garçon à la fac," lui dit l'homme d'en dessous et Le Fantôme baisse les yeux pour le regarder, regarde ses mains resserrer les fils de son tablier. "Un garçon très gentil."

"C'est cool pour lui," dit Le Fantôme, mordant un bout de sa Sfogliatella.

"Et toi, tu t'es trouvé un gentil garçon ?"

A travers sa bouchée, "Identité secrète, Mr Conti." Il ne confirme ni ne nie les suppositions sur sa sexualité, parce qu'il sait que les gens ont déjà "deviné" de quel bord il est depuis ces trois ans.

"Je ne fais que demander. Je m'inquiète. Tu ne ramènes jamais personne."

Il avale son morceau de pâtisserie " Ce n'est pas très romantique comme rendez-vous d'aller chasser des criminels dans la ville, Mr Conti."

"Mais même, ça te ferait du mal d'être heureux ? Retire ta cape un soir, ramène un garçon. Amuse-toi un peu avant d'être vieux. Ca va vite arriver, tu le sais."

Quelles sont les chances, se demande t-il parfois, que je devienne vieux ? Il sourit et Mr Conti lève les yeux au ciel et le pointe du doigt. "Sois prudent."

Le Fantôme lève sa tasse, comme pour porter un toast. "Grazie, Mr Conti."

La porte de la cuisine se referme derrière lui. Le Fantôme soupire, s'allonge sur le toit penché, appuyé sur une jambe pliée. Aucune étoile dans le ciel, il y a beaucoup trop de lumière ici bas, les lumières de New York avalent toutes celles présentes dans le ciel. Il chantonne pour lui-même. Can we pretend that airplanes in the night sky are like shooting stars ** ?

C'est probablement mieux qu'il n'ait pas de petit copain. Il n'accepterait jamais toutes ces conneries, et au final, c'est beaucoup mieux quand ils abandonnent que quand ils lui demandent de s'expliquer, de dire pourquoi il ne peut pas, alors qu'il ne peut pas leur dire pourquoi.

Parce que je dois sortir toutes les nuits habillé d'une cape pour aller hanter des saloperies de criminels. Parce que quelque fois les supervilains veulent ma mort et crois-moi tu ne veux pas être dans le coin quand ça arrive. Parce que je ne peux pas être ce que tu veux, peu importe ce que tu veux, crois-moi, vraiment, crois-moi, je sais que je ne peux pas.

Parce qu'est-ce qu'il se passe si je tombe amoureux de toi, et que quelque chose t'arrive à cause de moi ? Qu'est-ce qu'il se passe si je tombe amoureux de toi et qu'une nuit je ne reviens pas à la maison ?

Qu'est-ce qu'il se passe si je te dis tout, et après, tu sais . . . ?

Il finit son café, fait une boule du sac en papier, met les deux dans la poubelle près de la porte arrière. Puis il passe un pied dans les briques du bâtiment, tend son bras pour attraper des briques plus haut, commence à escalader. Encore une heure et après retour à la maison. Voir s'il arrive à trouver les ennuis. On est un vendredi soir dans New York, il y a forcement quelque chose d'horrible en train de se passer quelque part . . .


* ghosting en original : verbe dériver du mot ghost (fantôme) qui se rapporte au pouvoir du Fantôme quand il se rend intangible
** : Paroles tirées de la chanson Airplanes de B.o.B et Hayley Williams.


NDT : Voilà j'espère que ce premier chapitre vous à plu ! N'hésitez pas à me laisser des reviews, et si vous avez des questions je me ferais un plaisir d'y répondre. A la prochaine !