Salut Salut !

Enfin bref, c'est ma première fiction sur Fairy Tail ! Cela avec mon second personnage de manga préféré :3 Bacchus. Bon ce seras une fiction relativement courte je pense. Juste comme ça ^^ Bah quoi ? Je fantasme sur Bacchus c'est tout !

Bref, ce seras une fiction M car je compte faire des lemons. *Q*.

D'ailleurs les seules fictions en français avec ce personnage vraiment sexy, lorsque y a du lemon, c'est seulement avec Kanna ! :o Non mais je ne pouvait pas ne rien dire !

VIOLONS-LE ! :3

Sinon et bien bonne lecture ! :D

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Je cours encore à pleine vitesse.

J'ai une sorte « d'entretien » pour rentrer dans la guilde de Quatro Cerberus. C'est assez sélectif je trouve. Le pire, c'est que là bas, il n'y a que des hommes. Aucune femme ! Rien, aucune. Et moi je vais faire comment ? Je secoue la tête en pestant, je veut absolument aller là bas. Me demandez pas pourquoi, une intuition.

Je tourne dans un coin de rue, il faut que je me change avant d'y aller. Je ne sais pas pourquoi je me presse, j'ai tout mon temps. J'entre dans le bâtiment où je vis depuis deux jours. La chambre d'hôtel que j'ai réservée est jolie.

Je dépose mes achats sur le lit en soufflant. J'ai énormément couru aujourd'hui et sans brassière. Ahah, ça picote un peu la poitrine. Je souris puis pose les mains sur mes hanches devant mes achats. Mes yeux tournent vers l'horloge, deux heures. Il me reste seulement deux heures à me préparer, me maquiller etc. Tout ça pour quoi ? Me travestir. Ouais, ça craint. Mais déjà que je ne suis pas très puissante alors vous imaginez si je débarque en tant que femme ? Aucune chance que l'on m'accepte.

Je ne suis jamais allée dans une guilde.

Jamais. Personne ne me connais.

Je ris un peu en me déshabillant. Je n'ai franchement aucune idée de comment sont les hommes en réalité. Je ne vais quand même pas mettre du coton dans mon caleçon. Ahah, là ça deviendrais vraiment craignos.

Bref, je ne me suis pas lavée depuis longtemps, sauf les cheveux. Je me parfume beaucoup, avec un parfum de femme ça le fait pas tellement. Je pense que si j'arrive avec une odeur sauvage ça va plaire. Je me pince l'arrête du nez. Je ne connais personne là bas. Personne. Alors pourquoi j'ai tellement envie d'y aller ? Probablement la réputation mais tout de même, il y a des guildes bien meilleures où je pourrais rentrer sans me déguiser.

Je soupire. C'est ça qui me fait frémir d'excitation en fait, le fait que je doit garder un secret. Ça donne du piment à ma vie. Devoir faire attention régulièrement, tout analyser, tout prévoir. Je me cache le visage et souris à pleine dents, comme c'est excitant !

Je reprend ma respiration délicatement. Il va falloir que je cache mes formes, j'ai une poitrine énorme. Certes pour mes muscles ventraux ça passe, j'en ai autant que n'importe quelle armoire à glace. Cependant les seins c'est différents. Je me suis entraînée à respirer avec mes atouts bandés. Je tiens facilement trois jours.

C'est ainsi que je l'enroule dans du bandage costaud pour la faire disparaître. Je passe ensuite un haut simple noir avec de petits pics que les épaules. Ce qui est bien c'est que les manches censée être courtes, me tombent juste avant le creux du coude. Cela laisse donc visible mon bras droit entièrement tatoué. Oui, je suis assez folle des tatouages. Je porte aussi des écarteurs de taille modérée aux oreilles et un labret vertical.

Il y a une autre chose dont je reste accrochée, mon bracelet clouté. Je le porte au poignet en ce moment même. Je ne le retire que pendant les grandes occasions. Enfin, je ne l'ai jamais enlevé jusqu'ici. Lorsqu'on me l'a offert, on m'as dit « Retire le lorsque tu seras heureuse ». C'était le vieux marchand mais bon, depuis, je n'ai jamais été vraiment heureuse. J'attends le summum, l'euphorie totale.

Je secoue avec vivacité la tête, je m'égare. Je passe donc ce haut large à clous m'arrivant aux haut des cuisses et attrape un pantalons sobre. Gris, masculin et sobre. J'ai passé la moitié de la journée à chercher des chaussures et au final, je me suis dit que mes ranger's allaient suffire. Et puis, je ne marche pas sans elles ! Avec le bout en métal et les pics au talons, elles sont redoutables. Je pouffe et les enfiles avant de me retourner vers le miroir.

Je suis punk.

Ça doit être ça qui me fait aimer cette guilde. Le côté sauvage, « Wild ». Je pars me maquiller un peu, creuser les fossettes et durcir ma mâchoire. Après, côté cheveux je les garde comme ça. Je porte une sorte de mohawk court avec les cheveux en bataille et ceux du côté qui repoussent. Avec mes cheveux châtains virant dans le roux, ça fait naturel. J'aime bien.

Je baille en finissant de dessiner quelques poils de barbe sur le menton. J'ai été maquilleuse pendant un temps. Ahah, moi sérieusement j'ai pu faire ce métier... Comme quoi, les gens changent. Je regarde la pendule en me prenant vite fait un verre de saké et manque de m'étrangler. Je dois voir le maître de la guilde dans deux minutes exactement. Je hurle et traverse l'immeuble en courant. Mon dieu ! Faut pas que je me loupe !

Bref, je cours.

C'est essoufflée que je serre la main de Golmine. J'ai tout travaillé, il ne devrais pas y avoir de problèmes. Mon plan est fait, rentrer, m'intégrer puis arrêter de me travestir et pouvoir me battre naturellement.

Je souris. Ça promet ! Le maître de guilde me fait m'asseoir à une table de leur sorte d'auberge et me regarde attentivement en tripotant son collier à clou. Stressée, je regarde autour de moi en toussant gravement. Il souris.

- Vous vouliez me voir jeune homme ?

J'acquiesce rapidement.

- Je n'ai jamais rejoins de guilde, je ne sais pas comment ça se déroule.

Il me souris alors qu'un membre viens poser deux bières sur la table en me donnant une grande tape dans l'épaule. Je ne le connais pas. Le vieux aux collier clouté me souris à pleine dents et se met à rire. Apparemment on n'est pas censée prendre rendez-vous, je me sens conne.

- Mon gaillard, montre moi ta magie !

Ne sachant quoi faire, je me lève et fait tomber la neige dans toute l'auberge. L'homme continue de me sourire et ne sachant quoi faire je hausse les épaules. À l'étage, un mage de rang S se lève. Je l'ai déjà vu. Bacchus. Il est connu de mes amies pour être un vrai connard. Mais il est puissant et cela me suffit amplement pour le respecter. Il regarde l'homme que je suis aujourd'hui et saute du palier pour me fixer. Il soulève un sourcil, un œil plus gros que l'autre il me dévisage longuement. Puis, lorsque je détourne la tête il pose les mains sur ses hanches.

- Bah, si tu tiens pas mal la boisson … Je voit pas pourquoi on te garderais pas, je ne connais pas ta magie. Ça m'plaît !

Je lui souris. Bon. Je ne suis pas une experte de la boisson, il y a bien meilleur que moi mais de mes amis je suis tout de même celle qui résiste le plus. Par contre, si je suis bourrée c'est mort pour ma couverture. Même si je l'ai bossée. Je tremble lorsqu'on dépose une dizaine de pintes et que tout le monde se tourne vers nous. En plus, il est bien formé le saligaud en face de moi. Mais aujourd'hui, je suis un vrai homme, je ne rougirais pas ! J'attrape le premier verre et tire dessus. Je le termine juste après l'autre et en reprend un autre. Je ne sais pas trop parler en buvant mais le brun, lui, y arrive. Je regarde concentrée, les points sous ses yeux.

- Et tu sors d'où ?

Je prend un troisième verre.

- Du ventre de ma mère.

Ça déclenche l'hilarité totale à mon grand étonnement. C'est sûre, mes amie me trouvent un peu trop vulgaire. Mais ici, ça passe comme papa dans maman. Je souris, même Bacchus s'amuse.

- Ahah ! J't'aime bien toi ! Nom ?

Là je réfléchis. J'hésite à changer de nom, une double vie c'est plutôt compliqué. Je risque de me trahir. J'ai décidé d'inverser mon prénom et mon nom de famille. Simple.

Je plisse les yeux, si je bafouilles ils vont directement voir que j'ai quelque chose à cacher. D'ailleurs, le maître est déjà remonté. Je me sens tellement important …

- Altaïr Gala.

Il fait un rapide clin d'œil. C'est HORRIBLE ! Si il me voyait en tant que Gala je serais déjà partie avec cet homme dans une chambre d'hôtel, mais là. Je ne sais pas comment le prendre. C'est vraiment plus dur que ce que je ne le pensais. Mais au pire, c'est ça qui est jouissif.

Il fait craquer ses épaules. L'alcool commence à me monter à la tête alors que lui reste tout à fait sobre. Entre deux gorgée il hoche de la tête et me répond.

- Bacchus.

Au tour de nous tout le monde scande mon nom. Enfin, mon prénom. Altaïr. Je sens que je vais devoir encore boire beaucoup...

- Je sais. Je te connais.

Il se met à rire. Il m'aime bien. En tant qu'ami.

Je continue de boire comme une dingue, l'alcool me fait rapidement dire n'importe quoi. Au bout d'une trentaine de verre je lâche un peu. Je perds la notion du temps, mes joues sont rouges. Contrairement à celles de mon adversaire qui ne sont que légèrement rosées. Je semble rougir. Je prend donc un énième verre et perd tout contrôle de moi même.

Je suis rentrée dans la guilde. Je le sais lorsque, le lendemain matin, je me réveille dans une chambre où, sur la porte, le signe de la guilde est affiché.

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Voili Voilou !

Alors j'espère que ce court chapitre vous aura plu.

Je vous invite à mettre un petit commentaire, en début de fiction, c'est vraiment ce qui aide.

Merci ;)