Voici le premier chapitre d'Harry Jedusor : Tome 1

J'espère que la suite de ma premiere fanfiction va vous plaire. C'est l'entrée d'Harry dans le monde des sorciers après deux ans d'exclusion.

Je tiens a rappeler qu'il est fortement recommandé (par moi lol) d'avoir lu HJ l'enfance avant de lire le tome 1 !

Chapitre 1

Tom, le barman du chaudron baveur était à présent habitué a la venue de Simon et Harry Jedusor le Week-end. Il aimait bien le gamin, et n'était pas raciste envers les moldus. Surtout quand ils payaient... Donc Simon lui était assez sympatique.

Le petit Harry semblait avoir un regard bien trop mature pour son âge, et cela inquiétait parfois Tom, avant qu'il ne se rapelle les circonstances dans lesquelles le garçon avait découvert le monde sorcier...

Il ne fut pas surpris, ce samedi là, de voir le garçon de 11 ans lui demander d'ouvrir le passage menant au chemin de traverse. Mais l'immense sourire qu'il voyait, affiché sur le visage de l'enfant, lui parut autrement plus étonnant. En effet, s'il ne reflétait jamais de véritable tristesse, du moins, Tom ne l'avait jamais vu le faire, le visage d'Harry n'affichait pas non plus de bonheur. Les sourires d'Harry Jedusor ne semblaient jamais monter jusqu'à ses yeux.

Tom se pensait un bon juge des personnes, mais il ne savait pas trop comment prendre ce gosse... Peut être était-ce simplement un gamin, mais Tom avait un étrange pressentiment.

- Harry, qu'est-ce qui peut bien te rendre joyeux à ce point ? Demanda le vieux barman, avec une expression mi intéressée mi étonnée.
- j'ai été admis à Poudlard et je vais acheter mes fournitures ! Répondit le petit brun d'un ton réjouit.
- tu vas bientôt avoir une baguette à toi, alors ! S'exclama Tom, souriant a son tour.
Harry lui fit un sourire énigmatique mais aquesca tout de même.
- Dinrkins n'est pas aussi doué que l'était Ollivander, mais c'est tout de même un excellent fabriquant de baguettes ! Continua Tom sur un ton mi mélancolique, mi jovial. Si tu-sais-qui ne l'avait pas tué... Ajouta t-il sur un ton plus dur. Heureusement que ce monstre est mort !

Harry fronça les sourcils avant de se recomposer une façade joviale. Tom se dit un instant que le garçon avait l'air en colère et triste. Etrange... Mais en fait, se raisonna l'homme, le garçon devait être torturé par d'anciens souvenirs horribles. Après tout... Le gamin ne peut pas être triste de la mort du seigneur des ténèbres ! Ce serait ridicule ! Et totalement absurde !

Harry sourit de nouveau a Tom, puis à son "père", avant de se placer devant l'entrée du chemin de traverse. Après que Simon ait salué Tom, le barman leur ouvrit le passage.

- Alors, Harry, que veux tu aller acheter en premier ? Demanda le moldu à son fils.
- ...les habits, je pense. Ça va faire bizarre de porter une robe, mais bon...
Harry était habitué à mentir pour tenir son rôle de petit sang de bourbe. Donc il dit cette phrase sans problème.
Simon aquiesca.

Le moldu et le fils des ténèbres partirent en premier a Gringott's, car l'argent moldu devait être transformé en gallions avant d'être utilisé. Après avoir placé la pile de gallions dans une bourse sans fond, Simon prit son fils par la main pour l'amener chez Madame Guipure.

En plus des quatres robes demandées pour poudlard, Simon en demanda cinq autres, deux noires et vertes, une grise aux bordures noires et deux bleues et noires. Harry remercia son père.

Le garçon regarda les tennis qu'il portait aux pieds, et ne pût s'empêcher de grimacer avant de demander d'une voix curieuse et la plus enfantine possible :
- qu'est-ce que c'est, ça ? Harry pointait une paire de chaussures sorcières en cuir de dragon. Il pointait intentionellement les meilleures-et les plus chères, mais qui s'en soucie...?-chaussures du magasin.
- oh, mon petit, tu as l'oeuil ! Ce sont des chaussures sorcières, faites en cuir de dragon. Elles sont ensorcellées pour que le porteur ne trébuche pas, et n'ait jamais mal ou froid aux pieds. Elles peuvent changer de couleur selon les envies du moment. Elles sont ultra résistantes ! Répondit la vendeuse avec un air réjouit. Vu le prix de ce genre de chaussures, se dit Harry, il n'y a pas a chercher plus loin la raison de ce bonheur.
- waaa ! Fit Harry, faisant semblant de s'extasier devant les chaussures.
- Harry, si tu les veut, je peux te les acheter ! Dit Simon. Il adorait vraiment faire plaisir à son fils. Parfois, il avait l'impression qu'ils étaient plus des amis que père et fils.
- c'est vrai ? Merci ! Harry fit un immense sourire au moldu qui dit :
- c'est ton anniversaire demain, je vais aller t'acheter un cadeau en attendant que Madame Guipure ait finit de faire tes robes.
- a toute a l'heure.

Madame guipure commença a prendre les mesures sur Harry. C'est a ce moment la qu'un blond aux yeux couleur orage pénétra dans le magasin, suivit d'une femme lui ressemblant passablement.

Harry reconnut immédiatement Drago. Mais ce ne fut pas réciproque. Il faut dire que si drago n'avait fait que grandir en deux ans, les cheveux d'Harry avaient poussé, lui arrivant a présent au milieu du dos. Ses traits d'enfant avaient été durcis par la mort de son père, et la trahison de Severus Snape. Surtout cette dernière qui le blessait, qui lui avait arraché ses dernières parcelles de pitié.

Les yeux bleus argent d'Harry étaient durs et froids, sauf quand, devant son "père" et certaines personnes, il affichait différent masques de bonheur et de joie.

Drago vint se placer sur un tabouret a la droite d'Harry suite à la demande de madame guipure. Narcissa Malefoy commanda les robes pour son fils puis sortit du magasin.

- je suis drago Malefoy, et j'entre à Poudlard cette année dit le blond.

Harry ne répondit pas immédiatement. Il était parcourut de dizaines de sentiments différents. Le dominant était la déception. Harry était vraiment triste, déçu que son seul ami ne le reconnaisse pas. Et même si la raison de l'enfant pouvait comprendre qu'il avait assez changé pour ne plus être reconnaissable, son cœur-son père avait d'ailleurs raison, comme toujours, les émotions n'étaient que des faiblesses- son cœur ne pouvait s'empêcher d'avoir mal.

Mais en dehors de cette déception, qui, tout compte fait, pouvait être ignorée par le garçon au prix de quelques efforts, le petit brun était tiraillé par un questionnement. Devait-il se présenter à Draco comme un sang de bourbe ou lui donner sa véritable identité ?

Il ne lui fallut que quelques secondes pour se décider. Drago le snoberait s'il lui disait qu'il était un né-moldu, et s'il allait a Serpentard, ce serait horrible. Car certainement que drago Malefoy, avec l'influence de son père chez les mangemorts, deviendrait le meneur des verts et argents.

De plus, se dit Harry, ce serait une véritable catastrophe si le blond se rendait compte de son secret dans un lieu publlic...

Et, même si Harry ne l'aurait même pas avoué sous la torture, il serait très heureux de retrouver son ami.

- Bonjour Drago. Dit Harry en lançant un sortilège de silence. Il était un peu rouillé question magie, mais il pouvait tout de meme executer sans baguette ce genre de sorts simples. Tu ne te souviens pas de moi ? Je suis Harry.

On aurait pu croire que le petit blond-qui fesait bien 10 centimètre de plus qu'Harry- s'était prit un coup dans l'estomac. Il semblait ne plus pouvoir respirer et blanchit d'une façon effrayante avant de se mettre a pleurer.
- Harry ! Dit il en prenant Harry dans ses bras. Oh ! Tu es vivant ! Comment est-ce possible ?
- c'est une longue histoire.
C'est a ce moment la que Madame guipure revint. Harry anula son sort et tendit sa main au blond.
- Je m'apelle Harry Simon Jedusor. J'ai 11 ans et j'entre a Poudlard cette année. Mes parents étaient moldus mais ma mère est morte a ma naissance. J'ai découvert la magie il y a deux ans.
Draco regarda Harry quelques secondes avant de comprendre et d'hocher la tete.
- bonjour Harry. Je suis Drago Malefoy, mes parents sont de grands sorciers et ma mère a beaucoup d'influence ! Dit fièrement Drago.

En effet, Harry avait lu dans les journaux que, lucius ayant demandé a sa femme de ne pas prendre part à la politique du Lord Noir, et Narcissa s'étant en priorité occupé de lui même et de Drago, la femme avait pût plaider non-coupable à son procès et s'en tirer avec des escuses du ministre pour le dérangement occasionné. Elle avait plaidé la pauvre femme battue et soumise par son mari. Harry savait qu'elle n'avait fait cela que pour protéger Drago, et surtout l'influence des Malefoys qui avait suffisament souffert de la honte de Lucius...

Il n'empêche que le jeune brun était certain que son père n'en serait pas content sur le coup. Harry aimait bien Narcissa, et ne voulait pas qu'elle souffre. Il faudrait donc qu'il l'inclue à son plan pour faire revivre son père...

- je suis très heureux de te rencontrer. Dit Harry. On se reverra a Poudlard. Harry serra la main de drago. Il eut le temps d'y glisser le papier qu'il fallait absolument qu'il donne a Narcissa. Il avait compté le laisser chez Barjow et Beurk a l'atention de la mère de Drago. Mais il serait bien mieux de le donner a Drago directement...

Après cela, Madame guipure donna au brun ses commandes et Harry pût partir du magasin de vêtements après avoir payé les 51 gallions que valaient ses achats.

...

Drago sentit immédiatement le papier dans sa main. Mais il serra le poingt, et attendit d'être sortit du magasin avant de le regarder. Il était à ce moment la bien trop conscient qu'Harry et lui ne jouaient pas dans la même court. Harry était le fils des ténèbres, l'héritier du plus grand mage de tous les temps, et lui était le fils d'un homme déchu et d'une femme, puissante politiquement, mais assez moyenne magiquement.

En ouvrant la main qu'il avait inconsciement serrée, il vit une enveloppe rétrécie posée sur sa paume. Sa mère arriva alors et il lui présenta l'enveloppe. Elle le regarda avec surprise et curiosité, tout en gardant la façade froide qu'elle affichait toujours face aux autres.

Elle lui fit signe de mettre le rectangle de papier dans sa poche puis ils partirent finir leurs achats. Quand ils eurent finit, ils transplanerent dans le manoir malefoy. Narcissa ordonna à des elfes de disposer des achats, puis elle emmena son fils dans un des salons les plus chaleureux-qui restait tout de même assez froid et impersonnel.

- qui t'a donné cela ? Demanda narcissa quand drago lui eut fait passer l'enveloppe réduite.
- Harry.
Narcissa laissa paraitre une expression choquée.
-... Harry est mort...
- Harry est vivant, mère. Je l'ai vu de mes propres yeux. Il de fait passer pour un né-moldu. Draco grimaça.
- cela change tout ! Notre Prince est vivant, Draco ! L'Heritier est en vie ! Narcissa avait les yeux brillant d'étoiles, et Draco ne pût s'empêcher de penser pour la seconde fois de la journée que Harry n'était pas un enfant comme les autres. Voir même pas un enfant du tout... Un nouveau respect pour son ami d'enfance apparut.

Narcissa ouvrit la lettre après l'avoir rendue à sa taille normale.

À l'atention de Narcissa Malefoy.

Si tout se déroule normalement, vous tiendrez cette lettre dans vos mains après que Barjow vous l'ait faite passer. Si c'est le cas, ne vous inquietez pas, j'ai jeté un sortilège l'empêchant de lire la lettre, et même d'ouvrir l'enveloppe.

Si par un hasard fortuit je venais à croiser Drago ou vous même au chemin de traverse alors que je suis seul, je vous la ferais passer par ce biais là. Bien que beaucoup moins probable, cette possibilité me semble plus avantageuse.

Pour faire court, car je n'ai pas de temps a dépenser en vaines paroles, je me fais passer pour un né-moldu répondant au nom d'Harry Simon Jedusor. J'entrerai à Poudlard cette année.

Je ne vais pas passer par quatre chemins. En tant que Prince, j'ai une mission de la plus haute importance a vous confier.
Je désire que vous alliez près du château de mon père, dans la forêt environnante, près des cachots.

Vous prononcerez "accio baguette d'Harry" et attendrez autant de temps qu'il le faudra. Ma baguette doit être retrouvée. N'échouez pas dans votre mission. Vous donnerez ma baguette à votre fils qui devra me la faire passer dans le train menant à Poudlard.

Le Prince des Tenebres.

Narcissa fixa quelques secondes le parchemin avant que celui-ci ne de mette a bruler de lui même. Les flammes ne firent rien a Narcissa mais le papier fut entièrement consumé.

Narcissa aurait presque eut envie de sauter de joie. Certes, Harry n'était qu'un enfant. Mais il était l'héritier de Voldemort, et en tant que tel, il était très puissant. Il n'avait pas de baguette et avait réussit a lancer plusieurs sorts complexes, tout cela à l'âge d'onze ans. Parfois, Narcissa était un peu effrayée. Avant de se souvenir que c'est Grace a cette puissance qu'enfin la magie noire serait respectée, et que les nés-moldus ne seraient plus admis a Poudlard et dans la société sorcière surtout.

Elle ordonna a Draco d'un ton ferme de ne pas divulguer l'existence d'Harry ou son identité a qui que ce soit, puis elle lui annonça qu'elle sortait.

Son manoir, même si elle avait été inocentee, était toujours sous surveillance. C'est pourquoi quand elle transplana, elle alla tout d'abord dans le Londres Moldu. Elle passa par plusieurs points de transplanages différents pour brouiller les pistes, puis elle arriva enfin dans la forêt près du chateau du seigneur des Tenebres.

Après avoir été vidé par les aurors de tous prisonniers, et de toute arme possiblement dangereuse, il avait été abandonné a son sort, relique de ce que les sorciers de la Lumiere pensaient être une époque horrible.

Narcissa suivit les indications de la lettre. Lançant un accio, elle attendit, et attendit... Il lui fallut une heure de recherche qfj-pour être assez proche de la baguette pour que celle ci reponde a son appel magique. Quand narcissa l'eut dans les mains, elle ne pût s'empêcher d'observer avec une admiration mêlée de curiosité le bâton si puissant.

Pour retourner a son manoir, elle repartit a un autre endroit du Londres moldu, puis dans un autre endroit avant d'enfin rentrer chez elle. Quand elle arriva, elle fit appeler Draco. Elle lui expliqua sa mission a voix basse, au cas ou. Elle ne lui donnerait la baguette que le jour de la rentrée. Satisfaite, Narcissa Malefoy alla se coucher.

...

Après avoir serrée la main de Drago et payé, Harry était sortit du magasin. Il aurait aimé pouvoir réduire ses paquets, mais son "père" était un moldu, et lui même n'était pas censé savoir faire de la magie consciente...

Harry attendit patiement que son père revienne. Celui-ci lui amena en souriant un balais de quiditch. Le nouveau modèle qui venait de sortir, le Nimbus 2000.

Harry sourit a son père et l'embrassa pour le remercier. Même si sa logique ne pouvait que lui souffler que c'était une activité ridicule, Harry continuait d'adorer la sensation du vol. Presque autant que le violon.

Le moldu et l'enfant allèrent rapidement jusqu'à la papeterie magique ou Harry acheta plumes, parchemins, et encres en tous genres. Ils se dirigerent ensuite vers la librairie ou ils achetèrent a l'enfant les manuels de première année. Harry fut particulièrement dépité quand il les vit. Il les connaissait parfaitement depuis son plus jeune âge... Au moins, il pourrait utiliser cette année pour trouver un moyen de faire ressuciter son père.

Ils passèrent ensuite a l'animalerie magique. Harry vit immédiatement un immense aigle noir aux yeux rouges. L'animal était magnifique, d'autant plus que s'ils étaient bien plus chers, les aigles étaient surtout plus intelligents et plus rapides que les chouettes et les hiboux. Harry n'hesita pas.
- papa, je voudrais cet aigle ! Il a l'air si gentil ! Et intelligent !
Le moldu avait l'air dubitatif sur l'air "gentil" du rapace. Mais son intelligence ne pouvait pas etre mise en doute. Il demanda au vendeur le prix de l'oiseau, et celui ci donna l'exorbitante somme de 147 galions, 8 noises et 12 mornilles.

Simon n'hesita pas. Son salaire était assez grand pour qu'il utilise 750€ pour son fils. Après avoir payé l'oiseau, une grande cage et des souris au cas ou il aurait faim, le marchand expliqua en détails a Harry comment s'occuper de son aigle.

Le moldu et le fils des ténèbres sortirent du magasin et se dirigèrent vers le vendeur d'ingredients de potions.
- je vais poser des questions au vendeur, Harry. Tu n'as qu'a aller trouver tes ingrédients. De toute manière, je n'y connais rien. Simon n'était jamais allé dans une boutique de potions, et il était très intéressé de savoir si certaines plantes utilisées par les moldus avaient des propriétés magiques. Harry avait toujours refusé d'entrer dans un magasin de potions. Cela lui rappelait beaucoup trop le Traitre... Bien que ce ne soit pas la raison qu'il avait donné a son "père".

Harry prit rapidement tous les ingrédients de sa liste. Quelqu'un qui l'aurait observé aurait pu se demander comment un né-moldu pouvait connaitre tous les ingrédients et savoir en plus choisir entre un oeuil de botrux frais et un oeuil de botrux "coeuillit" depuis une semaine.

Après les ingrédients normaux, l'enfant ajouta a ses achats des larmes de sirènes, qui mélangées a d'autres ingrédients créaient un parfait veritasserum. Il prit aussi tous les ingrédients entrant dans la composition de potions qui risqueraient de lui servir, comme ceux du polynectar, ceux d'une potion servant a devenir totalement invisible, magiquement ou non... Harry prit bien le triple des ingrédients demandés par l'école. La plupart étaient rares et chers.

Le moldu fit légèrement la grimace en constatant le prix des ingrédients mais ne dit rien. Apres tout, Harry n'avait du prendre que les ingredients pour l'école, étant donné qu'il ne connaissait strictement rien aux autres. Son fils était si logique qu'il n'aurait pas eut une action sans but comme celle d'acheter des ingrédients différents de ceux demandés. Les sorciers devaient gagner plus d'argent que les moldus pour pouvoir payer a tous leurs gosses une inscription a Poudlard...

Simon et Harry se dirigèrent ensuite vers le marchand de baguettes. Harry savait qu'il ne serait choisit par aucune des baguettes. Mais il faudrait qu'il joue le jeu.

Ollivanders aurait certainement tout de suite vu a travers son jeu. Mais le vieux marchand de baguettes n'était pas entièrement humain. Le père d'Harry lui avait apprit que le vendeur avait du sang de gobelin et de vampire. Étrange mélange...

Mais Dinrkins, le vendeur actuel depuis la mort de son illustre prédécesseur, n'était qu'un humain, doué avec les baguettes, certes, mais son intuition ne devrait certainement pas égaler celle d'Ollivander.

Harry entra dans une boutique ecrairée, ressemblant un peu a un magasin de chaussures. Les baguettes étaient classées par catégories et certaines étaient sorties de leurs boites en fer pour être mis sur des présentoirs de verre. Le magasin fesait très moldu pour un magasin de baguette...

Harry eut une moue de dégout rapidement cachée par un sourire avenant. Simon s'approcha du contoir et le vendeur l'interpella.
- bonjour Monsieur. Vous êtes venus pour la baguette de votre fils ? Demanda l'homme blond et bedonnant. Si Harry avait connut la famille de Lilly Potter, il aurait certainement vu une certaine ressemblance entre cet homme et Vernon Dursley. Quoi que l'homme portait un grand sourire "papi gateau" sur son gros visage.
- c'est cela, dit Simon. Je suis Simon Jedusor, et voici mon fils, Harry.
- bonjour Monsieur. Dit Harry. Allez, tout va se jouer maintenant, se dit Harry. Il espérait vraiment que son plan marche, parce que sinon il serait obligé s'effacer leurs souvenirs aux deux hommes et de les remplacer par des faux, et tout cela sans baguette... Bon, espérons que son plan marche...
- tu rentres a Poudlard cette année ?
- ...oui... Euh... Est-ce que ça fait mal ?
- quoi ?
- pour choisir la baguette... Dit l'enfant en "hésitant".
- oh... Tu es un né moldu ? L'enfant hocha la tete. Je vois. Eh bien... D'abord, ce n'est pas toi qui choisit la baguette, mais c'est la baguette qui te choisit. Ça ne fait pas mal. Quand une baguette te choisit, elle crache des étincelles de couleur. Et tu sent une sensation de picotements dans ta main, puis une sensation de chaleur et de bonheur. C'est un peu comme tomber amoureux... Tu comprends ?
- oui ! Dit Harry avec un grand sourire, il avait toutes les informations qu'il lui fallait. Mais je vais devoir essayer toutes les baguettes magiques ? Comment allez vous savoir laquelle va me choisir ?
- chaque vendeur a ses methodes, chacunes totalement différentes des autres. Tu vas simplement remplir ce questionnaire, et ensuite il y aura un certain nombre de baguettes a essayer.
Harry hocha la Tete puis s'approcha du questionnaire.
"quelle est votre couleur préferee ?"
Si Harry avait dit la vérité, il aurait marqué noir sans hésiter. Mais il marqua bleu. Parcequ'il ne pouvait pas se permettre d'avoir une baguette maléfique.
La suite des questions étaient sur ses préférences en matière de lectures, de pièces de theatre, de musique... Harry ne marqua pas une seule chose de vrai dans tout le questionnaire.

Dinrkins prit la feuille et lança un sort muet dessus. Le papier s'eclaira avant qu'un quainzaine de baguettes sortent de l'etagere jaune et de posent sur le contoir.
Harry prit la premier baguette. Pas assez puissante, pensa t-il immédiatement. Il lui en fallait une assez puissante pour expliquer son niveau en magie, mais assez faible pour n'inquieter personne.

Ce ne fut qu'a la 11ème baguette qu'Harry la trouva bien. Il fit mentalement apparaitre des petits feux d'artifices au bout de la baguette entierment blanche, puis eut un petit mouvement de recul et poussa un petit "waou..." avec un grand sourire.

Le vendeur aquiesca.
- une baguette moyenne, bonne pour les sortilèges et la métamorphose. L'homme sourit a Harry qui fit de même.

Mais en lui, Harry était infiniment soulagé. Son plan avait marché. Il était sauvé ! Vraiment, si le jeune garçon n'avait pas été aussi Maitre de lui même, il aurait soupiré de contentement. Il ne restait plus qu'a espérer que Narcissa trouve sa baguette, et tout irait pour le mieux.

Harry et son "père" sortirent du magasin de baguette, leur bourse allégée de 10 galions. Il était midi, et Simon proposa de manger un peu avant de continuer les achats. Harry aquiesca avec virulence. Il grandissait et avait en ce moment toujours faim...

C'est avec plaisir qu'Harry ingurgita façon gryffondor son repas au chaudron baveur.

Harry eut un sourire triste en se remémorant cette expression de son père. Quand quelqu'un mangeait salement ou fesait quelque chose d'idiot, la pire insulte de son père était " sale gryffondor ".
- quelque chose t'amuse ? Demanda Simon en voyant son fils sourire.
- rien. J'avais faim et je trouve ça bon. Dit Harry en souriant de nouveau au moldu. S'il continuait comme ça, il allait finir par avoir une crampe !

Après avoir mangé, le sorcier et le moldu repartirent finir leurs achats au chemin de traverse. Mais Harry passa son temps a réfléchir, sans faire reelement attention a ce qui l'entourait. Ce rapel des blagues de son père sur les gryffondors lui avait remis en Tete la question qui le turlupinait le plus en ce moment. A quelle maison irait-il ?

Cette question était véritablement importante. En dehors du fait qu'il attirerait les soupçons du vieux fou Dumbledore avec ses bonnes notes et sa puissante magie, ne serait-ce pas trop étrange d'être en plus repartit a Serpentard ?

En même temps, gryffondor était proscrit s'il voulait avoir le soutien du côté sombre. Mais ca aurait l'avantage de calmer voire d'anihiler les soupçons de Dumbledore...

Poufsouffle n'était même pas envisageable. Il n'était et ne serait jamais loyal... Beurk... De toute manière, s'il était repartit a Poufsouffle, en plus de perdre a tout jamais le soutient des ténèbres, il perdrait aussi l'estime de son père. Du vrai, cela va de soi. Quelqu'un de sensé aurait pu lui rappeler que son père était mort, mais Harry était bien décidé à ressuciter son père.

Restait Serdaigle. Mais... Harry, s'il aimait connaitre de nouvelles choses, n'était pas ce qu'on pourrait appeler un travailleur. Il était plutôt parresseux, même s'il adorait utiliser sa magie. Mais il ne comptait pas cela comme du travail. L'intense sentiment de puissance qu'il ressentait quand il utilisait de puissants sorts était un pur plaisir. Non. Harry n'emait pas vraiment travailler. Et en plus, Serdaigle, contrairement a Poufsouffle et Gryffondor, n'était pas tellement du côté de la Lumière. Neutre. Donc les soupçons de Dumbledore ne seraient pas vraiment calmés si Harry devenait un Serdaigle.

Vraiment, Harry était devant un dilème. Le garçon haussa les épaules de dépit. Lui qui avait toujours des solutions aux problèmes... Et bien cette fois ci il n'en avait pas.

Tout problème a sa solution, se dit Harry. Partant de la, il n'y a pas de probleme s'il n'y a pas dd solution. Et il ne trouvait pas de solutions, donc il ne devait certainement pas y en avoir... Donc... Eh bien il n'y avait pas de problème. Harry prit sa decision : il laisserait le choipeau choisir a sa guise.

Harry et Simon rentrèrent chez eux, ou Harry lût tous les livres de son programme pour être sur de tout connaitre. Tout était risiblement facile.

Harry était en même temps exité et effrayé par la rentrée prochaine.