** ATTENTION**

Slash, usage de drogue et d'alcool, langage vulgaire.

Scènes de sexe.

**DISCLAMER**

Je ne possède aucun des personnages, l'histoire est de the Last Flowerchild

CECI EST UNE TRADUCTION

"When she sang I answered the call, oh yeah

California, I'm fine somebody check my brain

California's all right somebody check my brain..."

~~Check My Brain by Alice In Chains

Chapitre 1, partie 1

Quelque chose qui ne va pas.

Stupide fille. Elle était sur lui en train de se tortiller en gémissant pendant qu'il l'embrassait. Il ne savait pas pourquoi mais cela le dégoutait, lui donnait envie de vomir. Soudainement, il la repoussa, essayant de la calmer car elle ne comprenait pas ce qui se passait. Pour lui, ça n'allait pas. Ça ne l'excitait pas, même pas un peu. Ces derniers temps, rien de l'avait vraiment existé- aucune fille en tout cas. Vraiment aucune. A ce moment-là il laissa son esprit se repasser ce que cette ridicule groupie lui avait fait. Touché, embrassé, en ayant absolument pas conscience qu'il avait déjà fait ça avec cinq autres filles le jour même. Il avait juste sourit et fermé les yeux pendant qu'elle enlevait son sous-vêtement. Mais c'est à ce moment-là que son esprit avait commencé à faire quelque chose de très bizarre. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'il manquait quelque chose, quelque chose de bon, de merveille et…dur ?

Il déglutit quand elle prit son érection dans sa bouche en souriant stupidement. Mais soudain il imagina un fantasme très étrange à la place. Toki se cambra et son corps entier se rigidifia alors que l'image devenait plus claire, brûlante dans son esprit. Non, pensa-t-il désespérément, en essayant de penser à quelque chose d'autre. Pitié, pas ça, pas encore. Qu'est ce qui ne va pas avec moi ?

« Putain ». Dit-il tout haut pendant que la fille étant en train de le sucer. Elle tourna les yeux et le fixa intensément, avec une sorte de curiosité morbide.

Toki détourna immédiatement le regard, honteux de ce à quoi il pensait il n'avait pas du tout pensé à une fille, mais à quelque chose d'autre. Quelque chose qui pourrait le compléter, le rendre entier, et ça l'excitait vraiment, le rendait dur… « Putain, arrête ». Ordonna-t-il, en la repoussant. « Dégage ».

La fille fronça les sourcils, ses cheveux décolorés tombant sur ses épaules nues. « Pourquoi ? Mais, tu étais sur le point de…. »

« Dégage » Insista-t-il, en remontant rapidement son pantalon. Elle voulut lui prendre la main mais il recula à son contact et la fixa, dégouté.

« S'il te plait, je ne veux pas être méchant mais… »

« Mais c'est quoi ton problème ? » le provoqua-t-elle, tout en cherchant son soutien-gorge. « T'es débile ou quoi ? Tu ne sais pas comment ça marche ? Ne me dis pas que j'ai renoncé à une nuit avec Skwisgaar Skwigelf pour ça ?! »

« Je suis désolé » Dit-il, légèrement honteux. « Je n'y arrive pas- ce n'est pas toi, mais dans ma tête, c'est… »

« Oublie » dit-elle, en descendant du li. « Ta gueule, j'arrive pas à y croire. Je pensais que tu en avait envie »

« Pas avec toi, alors va-t'en maintenant s'il-te-plait. » Il le regarda sortir en vitesse. Une fois seul, il soupira et se relaxa un peu, allongé sur son lit, en fermant les yeux. Il lui fallait un verre.

Chapitre2, Partie 2

Hostilité.

Toki arriva dans la cuisine alors que le reste du groupe étaient assis autour d'un verre. Au moment même où il poussa la porte, il fut assailli par des centaines de questions, pour la plupart posée par Skwisgaar qui avait l'air furieux. « Mais c'est quoi ton problème ? » demanda-t-il, en fixant son ami Norvégien. « Je t'ai envoyé trois salopes dans ta chambre aujourd'hui pour que tu te libère un peu l'esprit, et tout ce que tu fais, c'est les renvoyer ? »

« Ta gueule » Fut tout ce qu'il dit alors qu'il arriva et prit la bouteille de vodka que Pickles était en train de boire. Il en prit une gorgée et marmonna « tu n'as pas à me dire quand je dois baiser ».

« De toute évidence, si, puisque c'est la troisième fois cette semaine que je te rends ce service, Toki.» Dit le Suédois en croisant les bras. « Je crois qu'on a un problème ».

« Il n'y a aucun problème, dildo ! Qui je baise et quand je le fais, ça ne te regarde pas ! » Il cracha ostensiblement et pris une autre grande gorgée de vodka. Pickles fronça les sourcils et voulu reprendre sa bouteille, mais Toki ne le laissa pas l'avoir.

« Mec, il n'y a pas de concours de boisson. Rend la moi qu'on puisse parler.»

« Je n'ai pas besoin de parler, Pickles !»

« Alors c'est quoi ton putain de problème ?» Demanda Nathan avec une voix dure. « Ces dernier temps, tu as vraiment été un gros con, et personne ne sait pourquoi. Alors… »

« Tout va bien ! » insista-t-il. « J'en ai juste marre de toutes ces putes »¨

Murderface soupira « Ouais, je sais ce que c'est… »

Une partie de la colère de Toki sembla disparaitre et il demanda « c'est vrai ? »

« Ouais, tu te fais du soucis à l'idée de ne pas trouver la fille qui pourrait… qu'est-ce que tu disais ? »

« Qui pourrait être la mère de mes enfants ? » proposa-t-il. Le bassiste approuva.

« Ouais. C'est pas grave si tu ne dois jamais trouver de fille qui t'aime. Parfois, on est juste destiné à être seul. »

Pickles leva les yeux au ciel. « Murderface, tu ne l'aide pas, là ».

« Trouver une femme ? » Toki secoua la tête. « Non, ce n'est pas ça le problème ».

« Mec, pas la peine de mentir. » le batteur récupéra sa bouteille et en pris une grande gorgée. « On sait bien que tu te sens mal parce que certaines choses n'ont pas vraiment marché pour toi, et… ».

« Je ne veux pas me marier ! » cria-t-il. « Je veux que vous me laissiez tranquille ! Qu'est-ce que ça vous fait que je n'ai pas envie de baiser ces stupides salopes ? En quoi ça vous regarde ? »

« C'est mon problème dès le moment où tu es dans le déni. » Commenta Skwisgaar. « Et en plus, je ne pense pas que ce soit ça le problème. »

« Et qu'est-ce que tu penses que c'est ? »

« Toki… » Commença-t-il gravement, en murmurant discrètement à son oreille. « Est-ce que tu es bien sûr de savoir comment les choses … marchent ? »

« Comment ça ? »

« Tu sais… » Il fit un geste approprié avec ses doigts et répéta « Comment ça marche… ? »

Toki pris un air mortifié et repoussa le suédois « Mais bien sûr que oui !

« Alors c'est quoi le problème ? » Dit Pickles, et posant lourdement sa bouteille sur la table d'un geste frustré. « T'as vraiment agi comme un chieur dernièrement, et plus personne ne veut trainer avec toi. Comment on peut avancer avec ce stupide album si tout ce que tu fais c'est te plaindre et boire ? »

«En fermant ta gueule. Voilà comment »

Nathan laissa échapper un soupir énervé. « Ecoute, Toki, on essaye juste de t'aider. »

« Laisse-moi tranquille ! » Dit-il, en les regardant tous. « Je sais ce que je fais, et je sais très bien comment les choses marchent !»

Il y eu un moment de silence gêné, puis Skwisgaar suggéra, « Okay, tu sais comment mettre ton tu-sais-quoi dans les tu-sais-quoi des filles, donc ce n'est pas ça le problème. En fait, le problème c'est juste que tu n'as rien fait depuis des semaines et que tu es en train de t'exciter.» Il ricana et dit malicieusement « T'as vu ? Je lis en toi comme dans un livre, petit Toki. »

Il resta planté la bouche ouverte un moment avec de dire « Non, ce n'est pas non plus ça, Skwisgaar.»

« Alors qu'est-ce que c'est ? » Demanda Murderface. « Tu es en train de m'énerver avec tes merdes. »

« Bien ! Allez tous vous faire foutre ! » Et il sorti de la pièce. Une fois qu'il fut parti, Nathan soupira à nouveau et regarda ses bottes.

« Putain de merde. Quelqu'un doit aller parler à ce petit con.»

« Parler de sexe ? » Demanda Skwisgaar, en haussant un sourcil. « Je pense qu'il n'est pas bien au clair sur comment ça marche.»

« Il a juste besoin de se faire une pute, ou quelque chose comme ça » dit Murderface. » Tout le monde devient chiant en étant frustré. »

« Et les mecs, peut-être qu'on devrait juste le laisser tranquille. Peut-être que ça nous regarde pas. » Proposa Pickles.

Nathan leva les yeux au ciel. « Tu rigole ? Ce petit emmerdeur n'a rien pu enregistrer dernièrement, on a déjà dû repousser l'échéance de l'album plusieurs fois. »

« Ça pourrait prendre moins de temps si c'était moi qui le faisais » marmonna Skwisgaar « de toute façon je dois toujours enregistrer par-dessus ses pistes » Nathan l'ignora.

« Et si on ne vend pas d'album, on ne rentre plus d'argent. Voilà pourquoi ça m'inquiète. »

Pickles haussa les épaule et bu encore. « Bon, je dis juste que c'est peut-être pas quelque chose dont on devrait se mêler. Toki a vingt ans, il peut décider de ce qu'il fait et avec qui »

« Mais il ruine le groupe ! » Grogna Nathan. « Et c'est mon groupe, donc je peux te dire qu'on va faire quelque chose.»

Le batteur roula des yeux et dit doucement « Ouais, et tu vas probablement rendre les choses encore pire, comme toujours. »

Chapitre 1 partie 3

Désirs inattendus

Toki soupira alors qu'il se mettait au lit. C'était vraiment horrible. Si les autres avaient conscience de son problème, ils allaient surement vouloir intervenir d'une manière ou d'une autre. Or, il ne voulait vraiment pas que ça arrive, pas plus qu'il ne voulait coucher avec des filles. Pourquoi ça se passait si mal ? Il ne pouvait plus avoir le moindre plaisir à se taper ces groupies. C'était même ennuyeux. Il voulait- il avait besoin- de quelque chose d'autre. Quelque chose lui manquait.

« heeeeyy, Toki. Ouvre ta putain de porte. » Dit une voix qui venait du couloir.

Il sursauta « Pickles, c'est toi ? »

« Ouaip, maintenant ouvre, il faut qu'on parle. »

Toki ne put pas s'empêcher de sourire légèrement. Il se sentait plus proche du batteur que de qui que ce soit dans le groupe. Il ne savait pas exactement pourquoi, mais c'était surement parce qu'il avait toujours été un genre de protecteur depuis qu'il était arrivé en Amérique. Par exemple, quand Skwisgaar se moquait de lui, il lui disait d'arrêter. Quand Nathan enlevait sa piste de l'album, il ne le laissait pas faire. Quand Rockso jouait les connards cocaïnomanes, Pickles s'arrangeait pour le faire partir. Oui, au final Toki le respectait plus que quiconque ici-bas.

« Entre ». Dit-il, en s'essayant sur son lit. Pickles referma la porte derrière lui et arriva vers lui, avec un air préoccupé sur le visage.

« Toki », commença-t-il. « On a un problème.»

Il baissa les yeux et fixa ses ongles. « Oui, je sais. »

« Okay, alors pourquoi tu ne commencerais pas ? » Pickles tenta d'entamer la conversation, assis tout près des jambes croisées de Toki. « Ou pense-tu que se situe le problème ? »

« Je suis perdu. » Admit-il, en sentant son cœur commencer à battre fort. Oserait-il avouer son dilemme au batteur ? Comment faire ? Et plus important, qu'est-ce que tout cela voulait dire ? Pickles souriait nonchalamment, il ne voulait pas lui mettre la pression. C'est ce qui encouragea Toki à parler. « … en fait, ça fait un moment que je n'arrive plus à me sentir… »

« Excité ?»

Il secoua la tête et piqua un fard. En parler était vraiment bizarre, mais ça devait être fait, et il ne pouvait en parler à personne d'autre. « c'est, heu… » Il se passa nerveusement la main dans ses longs cheveux bruns, et soupira. « C'est à propos de ces choses »

« Ok, quelles choses ? »

« Quelque chose de très embarrassant »

« Qu'est-ce que c'est ? » demanda le batteur avec curiosité. « Tu veux trouver une fille et se marier ? Une vraie fille avec laquelle avoir une famille ? »

Toki secoua la tête. « Non, pas exactement. Je pense… Je pense que c'est… » ca voix vacilla et il ne dit plus rien pour un moment. Est-ce qu'il pouvait vraiment dire qu'il n'aimait plus les femmes ? Est-ce que cela le rendait…- il pâlit à cette idée. Était-ce possible ? Qu'il soit vraiment…

« Si tu ne veux pas en parler, c'est pas grave ». Dit pickles, en descendant du lit et en tapotant l'épaule de Toki. « On se voit plus tard, ok ? N'oublie pas la séance d'enregistrement demain, et essaye d'y être, d'accord ? »

Il hocha la tête et accepta de mettre fin à cette conversation embarrassante. « Bien sûr. Merci. »

« Pas de soucis ». Il ouvrit la porte. Avant de partir, il se retourna et ajouta, « et si tu veux en parler, n'hésite pas, ok ? »

Toki sourit innocemment et approuva.

« Ok, à plus tard ». Et il partit, juste comme ça.

Toki écouta le bruit de ses pas qui s'éloignait dans le couloir, et une fois qu'ils eurent disparu, il laissa s'échapper un cri de frustration et enfoui la tête dans l'oreiller. Il se trouvait vraiment trop stupide. Une grande partie de lui faisait tout pour avoir l'attention que le batteur lui donnait, mais une autre partie trouvait cela bizarre, mal. Toki ne comprenait pas, pas du tout, qu'il puisse être en train de penser non pas à embrasser une fille, mais à l'embrasser lui. Il envoya l'oreiller contre le mur. Une impression de chaleur s'empara de lui. Il commençait à l'estomac, et continuait jusqu'à son…

« Putain ». dit-il, en regardant en bas. Maintenant qu'il était prêt, il n'y avait aucune fille dans les parages. C'était presque bien. La vérité est que même si il y en avait eu, il ne l'aurait pas touchée, parce qu'il ne pouvait penser qu'au sourire chaleureux et soucieux de Pickles.