Disclamer : Tout appartient à Gosho Aoyoma.

Hey tout le monde ! Voici mon tout premier écrit sur Detective Conan. Je trouve encore surprenant d'avoir tardé à m'y mettre alors que je suis ce manga depuis un peu plus de dix ans (oui l'apparition de nouveaux personnages et l'annonce du vingtième film doivent y être pour beaucoup huhu). Mais bon, il faut bien un début à tout ! Et là c'est mon nouveau chouchou qui ouvre le bal, j'ai nommé : Amuro ! (ouais j'ai du mal à l'appeler Rei XD). Je préviens que cette fic est juste un gros craquage à ne pas prendre au sérieux. J'ai juste mon cerveau qui fait une fixette sur cette théorie (qui se prendra sans doute de bons gros coups de barres quand la vérité sera dévoilée). J'espère que vous aimerez.

Bonne lecture ^^

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Accoudé au comptoir d'un bar de la ville, Amuro fixait le fond de son verre en silence. Du scotch encore et toujours. Cela l'aidait, lui permettait de se sentir mieux et de se remémorer les moments passés avec celui qui avait jadis porté ce nom. Et pourtant un autre venait aussitôt à l'esprit du blond. Celui du monstre qui avait tout gâché. Akai Suichi. En plus d'être en vie, il avait osé se moquer de lui en le bernant lors de son entretien avec Subaru.

-Quel enfoiré, jura-t-il entre ses dents. Je promets de te tuer de mes propres mains pour être certain d'avoir définitivement purgé ce monde de ta présence.

Et d'une traite il absorba le liquide doré qui lui irrita fortement le fond de la gorge à son passage. Mais qu'importe ces picotements. Ils n'étaient rien en comparaison de ce que son cœur ressentait depuis la mort de Scotch. Peut-être que le sang d'Akai serait le remède pour qu'il retrouve la tranquillité dans laquelle il avait toujours vécu. Oui, sans doute. Et si jamais il mourait avant d'avoir réussi, il s'en voudrait dans l'au-delà jusqu'à retrouver son ami.

-Ce n'est pas en restant ici que justice sera faite, dit-il en se levant.

Il quitta le bar sans bruit et erra dans les rues fraiches et presque désertes. Autour de lui jacassaient couples heureux et groupes d'étudiants, et gloussaient jeunes filles à son passage. Presque la trentaine et toujours célibataire, Amuro Tooru était loin d'avoir une vie semblable à celle des autres, sans qu'elle ne soit pour autant enviable. Serveur, tueur, détective, tant de métiers pour une si courte vie. Personne ne l'attendait chez lui et pas vraiment d'amis avec qui passer des soirées. Un bien triste tableau pour un homme souriant au quotidien et toujours prêt à rendre service. Et pour couronner le tout, voilà qu'aucune famille ne pouvait lui ouvrir ses bras afin qu'il vienne s'y blottir. La seule personne l'ayant un jour considéré comme un fils n'était plus de ce monde depuis des années. Et en bon mouton noir docile, il n'avait eu aucun scrupule à « tuer » sa seconde fille.

-Agréable soirée pour ressasser le passé, pas vrai ? Questionna une voix grave et pourtant si douce.

Amuro revint à la réalité, les yeux écarquillés. Ses pas l'avait inconsciemment mené le long de la rivière Teimuzu sans qu'il ne s'en aperçoive. Lentement, il se tourna vers son interlocuteur surprise et son sang cessa de circuler dans ses veines. Pourquoi fallait-il que, comme par hasard, l'objet de ses tourments soit là, juste à quelques pas ?

-Toi…Qu'est-ce que tu fiches ici ! cracha Amuro avec colère.

-J'ai le droit de sortir à ce que sache, trancha le brun. En revanche toi… avec tout ce que tu as généré à toi tout seul.

-Tu ne devrais même pas être en vie…

La main bronzée de Bourbon descendit lentement dans la poche de sa veste mais un tic nerveux d'Akai attira son attention.

-Ne me fais pas croire que tu es armé pour m'effrayer. Contrairement à toi je le suis, ne me provoque pas.

Serrant les dents de ne pas avoir réussi cette intimidation qu'il réalisa aussitôt comme enfantine pour l'agent du FBI, Amuro ne bougea plus. Il savait que l'homme face à lui disait vrai, qu'il était armé et qu'il n'hésiterait pas à dégainer. La rage continua à enfler lorsqu'il réalisé qu'il était pris au piège dans les griffes de ce meurtrier.

-Que vas-tu faire de moi ? Me tuer ? Me livrer à tes petits copains afin que vous me soutiriez des informations après de longues tortures ? Je te préviens que je ne parlerais jamais. Crève-moi de suite avant que je ne réalise à quel point il serait honteux que je meure sous tes balles. Mais avant…tu dois te douter de ce que j'attends de toi, n'est-ce pas ?

-Scotch j'imagine. Je sais que tu souhaites une explication. Avoues que tu ne veux pas me voir périr avant de savoir. Tu as espéré que je ne sois pas mort lors de ma discussion avec Kir.

-La ferme ! A choisir entre ta mort ou tes aveux, l'hésitation n'a pas à pointer le bout de son nez !

-Je vois… Hé bien, reprit Akai, saches que si je n'avais pas agi tu serais mort.

-C-comment ?

-Scotch. Il t'aurait tué.

-Non !

-Afin de s'assurer la confiance des autres ! Il aurait été contraint de finir comme Kir ! Devoir tuer de sang-froid une personne chère à son cœur pour impressionner Gin et les autres juste pour mieux les espionner et être proche d'eux ! N'espère pas que votre amitié aurait duré dans cette organisation de démon. Moi-même y ai laissé quelqu'un mourir…

-Tu mens ! Cria Bourbon. Lui et moi…c'était bien plus que cette stupide organisation…c'était mon meilleur ami.

-L'amitié n'a pas sa place chez ces monstres. Et puis, ne vas pas croire que j'ai tiré la moindre satisfaction de ce que j'ai fait. Mais je le devais… pour protéger quelqu'un. Une personne que je ne pensais pas retrouver de sitôt. Cependant j'étais tellement heureux de la retrouver que la perdre à cause d'eux m'aurait détruit.

-Ravi de voir qu'en faisant du mal aux autres, tu as pu t'éviter la dépression, railla Amuro avec haine.

-Si tu savais… Malheureusement je ne pense pas que tu puisses comprendre et accepter pour l'instant.

Akai marcha vers le métis en glissant sa main sous son long manteau. Craignant qu'il ne sorte un revolver, Amuro recula d'un pas, légèrement paniqué. Mais à sa grande surprise, ce ne fut pas une arme mais une enveloppe qui apparut. Celle-ci se retrouva brutalement plaqué contre son torse et ses mains vinrent machinalement la bloquer pour éviter qu'elle ne tombe. Akai susurra quelque chose à son oreille et partit après avoir lancé un au revoir.

De son côté, Amuro était tétanisé. Tout son être tremblait et ses larmes coulaient sans s'arrêter. Avec l'énergie du désespoir, il trouva la force de rejoindre la route, d'appeler un taxi et de retourner chez lui, priant de toute son âme que le venin de se serpent ne soit que mensonges.

Une fois chez lui, il se jeta sur son lit en hurlant au point d'en faire trembler les murs. Cet homme mentait, il en était certain. Il ne pouvait tout simplement pas être son…impossible ! Se saisissant de l'enveloppe, Amuro déchira l'attache et l'ouvrit. Là, des feuilles tombèrent et s'étalèrent partout sur le lit. Statistiques, rapports, tout lui criait qu'Akai avait eu raison en l'appelant ainsi lorsqu'il lui avait murmuré ces quelques mots.

-Akai…espèce de monstre ! Pourquoi ?! Pourquoi tu me fais ça…tu…Non je refuse d'y croire ! Tu…Scotch…je…

S'écroulant sur le tas de papier, le blond serra contre lui la seule feuille qui lui indiquait vraiment ce qu'il hésitait à croire et accepter. Se moquant de la froisser ou pas, il la serra avec force. Cet acte de naissance...

-Akai…merci…tu m'as sauvé la vie…

Amuro ne tarda pas à sombrer dans un sommeil sans rêve…ou si peut-être un qu'il pensait ne jamais faire. Celui d'être en présence de personnes aimantes.

De son côté, Akai alluma une cigarette, adossé à un mur. Il repensait à tout ce qu'il avait préparé pour que le blond voit la vérité en face. Grâce aux empreintes laissées dans la maison de Kudo et à l'aide apportée par ce dernier et les amis d'Interpol de son père, l'agent du FBI avait enfin pu avoir la satisfaction de retrouver celui qu'il cherchait.

Fouillant dans sa poche, il sortit un pendentif qu'il ouvrit. A l'intérieur il tomba sur une photo. Celle d'un enfant aux cheveux blonds et aux grands yeux bleus.

-J'espère ne pas t'avoir trop choqué en te disant la vérité moi-même. Mais je ne voulais pas que cela soit du papier qui te le révèle. Ne m'en tient pas rigueur, j'ai beaucoup souffert de ne pas t'avoir trouvé plus tôt. A présent c'est fini. Tu es libre de me haïr ou non. Dans tous les cas, je suis heureux que tu l'aies su. Je t'aime, grand frère…

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Voilà c'est comme ça que je vois les choses... Amuro n'est pour moi rien de plus que le troisième de la fratrie ^^

Je crains d'avoir peut-être expédié le tout trop vite...

J'espère que vous avez apprécié sinon faites le moi savoir ^^

A la prochaine !