Fiction : Cri Silencieux

Titre : Cri Silencieux

Prologue : Tsubasa est désormais bien entouré, seulement, le lourd fardeau d'un passé oublié ne cesse de le tirer vers le bas et l'empêche de se délier de ses secrets délabrés.

Anime : Metal Fight Beyblade (Pas de spoiler de la série, du moins je ne pense pas faire référence à quelque chose de furtif)

Genre : Drame (Pas de mort).

Disclaimer : Les personnages de l'histoires appartiennent principalement à Takafumi Adachi ainsi que Kunihisa Sugishima... Quelques apparitions sans trop d'importance seront bien évidemment de moi mais ils ne sont pas à prendre comme étant des OOC, ils sont seulement utilitaires à la fiction ;) !

Raiting: T car il y aura de la violence mais aucune scène de sexe ne sera divulguée dans cette fiction.

Auteur: Lightkingdom; cette histoire est le pur fruit de mon imagination, si il y a une quelconque coïncidence avec une autre fiction ou histoire, je m'en excuse par avance et j'espère que cela n'importunera pas votre écriture.

Note d'auteur : Ceci est ma toute première fiction et comparé à d'autres auteurs dont je suis fan, je semble réellement ridicule. Enfin bon, on a tous commencé quelque part non ? Je ne préviens pas lorsque je poste puisque j'essaie d'écrire chapitre par chapitre et ensuite le poster, c'est plus évident pour moi. Au pire, venez régulièrement sur mon compte fanfiction et vous verrez x) (oui ça fait cliché je sais). D'ailleurs, il m'arrive de louper des fautes lorsque j'écris, si vous en apercevez une, n'hésitez pas à me le signaler. Toute critique (méliorative bien entendu) est le bienvenu les amis !

Sur ce, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une agréable lecture parce que bon sang, je me suis donnée un mal fou pour enfin réussir à la poster, cette fiction.

Chapitre 1 :

Le ciel ébène, ombragé de partiels et malheureux nuages cendrés, surplombait la ville de bey city depuis déjà bien des dernières journées tempérées durant lesquelles les éperviers d'automne quittaient la région vers les plaines japonaises sudistes à la recherche de nouveaux habitats plus charnels paraissaient prodigieuses aux yeux des habitants. Avec, les dernières feuilles rouges de sakura chutaient, à la même cadence que la neige frigide sur le goudron des trottoirs des villes du Kantô, ne laissaient plus que la lumière artificielle des lampadaires pour guider le chemin des derniers étudiants et travailleurs. Les événements ésotériques étaient des plus agréables dès lors que la saison hivernale s'approchait à grand pas. Ainsi, les chants gais des oiseaux de la région avaient été remplacés par le bruit silencieux des panneaux publicitaires des plus grands et attrayants boulevards très côtoyés dans lesquelles se promenaient assidûment des centaines de personnes, toutes activités confondues dont étudiants, jeunes adultes et familles s'y rendaient. L'air froid de la nuit accentué par la fraîcheur du mois de décembre forçaient les habitants à y retrouver leur foyer bien que finalement, ce ne fut qu'en frôlant les deux heures du matin que la plupart des rues furent enfin vides, que le silence avait finit par régner sur les plus grandes places et que la quasi-totalité des citoyens y avaient trouvés le sommeil...

C'est aussi à ce moment de la nuit que quelque part, plus précisément au rebord de la fenêtre d'un vaste appartement du haut immeuble de l'AMBB Japonaise que s'agitaient les songes d'un adolescent sans conviction, à l'esprit tourmenté par les vestiges d'un passé incertain, l'âme vide et délaissée. Ainsi, enfin seul après une longue journée de corvées et d'activités des plus consternantes, il fixait les hauteurs de la ville alors plongée dans le noir, rajoutant une certaine exhibition au paysage figée. Le doux vent d'est renforcée par la fraîcheur de l'alizé caressait délicatement ses cheveux argenté, flottant à la légère brise agréable et réconfortante. Il ressentait les frissons de la basse température du soir le traverser des omoplates au bassin.

Les yeux ambres du jeune homme, perdus dans l'obscurité du haut panorama et trahit par quelques jeux de lumières imperceptibles, décelèrent la fumée grisé et nocive naissant du bout d'une cigarette, saisit entre l'index et le majeur frêle de l'argenté, dont le bout igné s'embrasa de nouveau alors que les lèvres rosies de l'adolescent entourèrent le maigre cylindre de nicotine. La récente bouffée inspirée coula en lui, l'appréhension d'une telle addiction cachée s'effaçant au fil du temps qui passait, un moment de relâchement accueillit par la monotonie et l'opacité de l'âme abandonné du jeune garçon. L'unique consolation de la triste réalité dans laquelle il demeurait s'écoulait telle un véritable châtiment au sein de son essence salît. La souillure de son ardeur, ternit par la confusion d'un passé indigné, opposé de ceux dont ses alliés avaient été exposés, le traînait par la bas, dans l'extrême vide.

Suite à de longues secondes de réflexions, il fixa l'embout de la tige incendié quelques instants. Celle-ci évoqua subitement des souvenirs interdits, insupportables, non endossables. La commémoration de la rancœur endurée pendant plus de sept ans repassait en boucle au fond de sa conscience. Les coups, les blessures, les cris, les insultes, les pleurs, les brûlures mais aussi les cicatrices qui ne lui étaient que trop familières. La honte ressentit lorsqu'il sortait à la cour du pensionnat, rejeté par les autres enfants, eux, tout à fait normaux, le contraste perçu entre lui et les autres, la solitude supportée tout au long de sa jeunesse antérieur. Aucune famille, pas d'amis, pas de confidents, absolument personne. Toute cette souffrance somnolait en lui, il la creusait à grandes pelletées au fin fond de lui-même, de son plein grès. Nul n'avait jamais pu entendre ses plaintes, il n'en avait prononcé aucune, il se contentait d'endurer tout cet enfer sans la moindre doléance. Il avait tout bonnement finit par arrêter de se battre, arrêter de nier, arrêter d'espérer qu'un jour, toute cette douleur se stopperait. Les vestiges d'un passé détruit par la noirceur de l'âme d'un homme ne lui souhaitant que l'euthanasie pour se soigner ses propres ignominies.

Et ce fut comme souvent, lorsque seules la déréliction et la solitude lui portaient compagnie, à une heure bien tardive de la nuit, qu'il sombra de nouveaux dans les mémoires funestes qui n'avaient cessées de croître au fil des ans. L'une et très certainement la plus claire, sa première rencontre avec le responsable du désespoir dans lequel il avait été enfermé.

Flashback : 15th November 2016 – Westminster Londres 5 AM

En une douce matinée nuageuse d'automne, à l'aube, un homme vêtu d'un sombre manteau âcre, portant un chapeau élancé se présenta devant l'entrée d'un grand bâtiment à l'architecture noble dont l'immense porte métallique dissimulait une étrange plaque argentique gravée. Très peu concerné, la silhouette masculine se pencha légèrement afin d'y lire l'inscription : "St James Orphenage, Westminster London". A présent sûr du bon emplacement du building, il plissa l'un de ses sourcils et porta habilement sa main à la poignée, ouvrant ainsi le grillage avant d'y pénétrer de l'extérieur. Une belle et grande allée l'accueillit, ornée de buissons verts délicatement entretenus, donnant l'atmosphère des luxueux et nobles jardin parisiens. Le style distingué du verger portait un certain attrait supplémentaire à la réputée bâtisse britannique pour ses enfants et adolescents sans ascendants.

Un sourire naquît sur ses lèvres tandis que devant lui, un petit garçon aux courts cheveux ivoirins était fermement tenu des poignets par les mains froides et ridées d'une femme à l'âge avancé dont les cheveux tintaient vers le gris. L'enfant de cinq ans tout au plus possédait de grand yeux dorés dont les pupilles profanes étaient humidifiés tout comme sa blême peau de ses joues creuses et blanchâtres. Une écorchure restait notamment visible sur le maigre genoux du garçon et ceux malgré la dure résistance des vêtements coûteux et aristocrates de l'établissement. Les deux résidents accoutrés de noirs s'approchèrent lentement de la personne, intimidante et discernée comme terrifiante par le fils.

-Bonsoir mon garçon, j'imagines que tu es le jeune Tsubasa Leah Thomas

L'homme aux allures raffinées, s'agenouilla vis-à-vis du petit garçon en face de lui, ébahit, effectivement, personne ne lui parlait jamais en temps normal.

Le garçon ne réagit pas, bien trop méfiant face aux gens en général. Informé par sa timidité excessive, l'homme afficha un simple sourire médusé, l'entraînant à ses côtés quoi qu'un peu trop brusquement pour attirer la confiance de l'enfant.

Fin du Flashback

Ce soir là ne fut que le déclenchement d'un enfer indécent, interminable et dévastateur. L'orphelin âgé de seulement cinq ans ne se doutait pas encore que la tournure qu'allait prendre sa vie serait encore plus tragique que dans celle où il se trouvait auparavant. Il était promit à un avenir incertain, sombre, dangereux, où personne ne sera là pour l'épauler dans la dure torture qu'il subirait au quotidien de sa jeune enfance. Le malheur d'un jeune innocent livré à la mauvaise personne dès lors que sa vie était déjà ignorante, tout cela n'était qu'un lamentable cercle vicieux.

Une atmosphère cruelle recevra le fils pendant les sept années à venir où seule la violence servira de foyer au jeune garçon qui se retrouvera à nouveau seul et abandonné de tous. La rancœur d'un homme exposée à l'ignorance d'un enfant, déjà traîné par les troubles empreintes de son court passé ravagé par l'agressivité hormis présente de son orphelinat que ce soit par ses camarades ou bien même les sœurs de l'internat. Le garçon n'avait pourtant pas l'impression qu'il aurait pu un jour tomber plus bas que de là où il se tenait et pourtant il n'aura suffit que de quelques mois pour le blessé à un point de non retour, où l'argenté en était venu à oublier ce qu'était même la souffrance. Il ne s'identifiait qu'à un être infâme que l'on ne peut plus heurter.

Une dizaine de minute, à fumer une cigarette, le temps de repenser à des débris de vie est amplement suffisant.