Hey !
Une petite histoire de Destiel. Et quelques mauvais souvenirs.
(Attention, ça parle de sexe. Pas de descriptions graphiques mais sait-on jamais si vous aimez vraiment pas ça.)
Cicatrices.
Castiel avait embrassé Dean, repoussant d'un coup de pied la porte.
Les vêtements glissaient sur la peau. Les mains se cherchaient, fouillaient, embrassaient. Et Dean avait poussé un Castiel débrailler sur le lit. Il l'avait chevauché, sourire joueur aux lèvres. Avant de retirer son tee-shirt.
Et les yeux de l'ange s'étaient fait gourmands. Et doux. Et amoureux.
Ses doigts étaient remontés sur sa peau, glissant sur les courbes et les muscles. Faisant frissonné le chasseur. Avant qu'ils ne s'arrêtent, juste au dessus d'une cicatrice. D'un éclat blanc sur le caramel de son épiderme. Et les lèvres de Castiel s'y glissent. S'y coulent. L'embrassent.
C'est long. Un Castiel qui soudainement, se donne une mission. Castiel qui allonge Dean, cherchent chacune de ses cicatrices des doigts et des lèvres. Et c'est long, parce que Castiel est un ange. Un ange qui posent des questions. Un ange si curieux qu'il refuse de continuer s'il ne sait pas. S'il n'a pas la réponse. Parce que Castiel n'en a aucune, ne peut pas en avoir. Parce qu'il est un ange.
Alors Dean lui explique. Patiemment, sous les caresses, le souffle lourd et l'envie de juste en finir. Il explique chaque cicatrices.
Il lui présente celles qu'il tire d'une chasse. Les quelques unes qui viennent d'accidents - cette longue estafilade presque invisible sur sa cuisse, un morceau de tôle de l'Impala. Et celles, plus anciennes, plus douces. Celles qui laissent ses yeux se mouiller et Castiel qui vient l'embrasser. Qui essuie ses larmes et lui murmure des mots d'amour. Celles qui viennent de son père. De l'alcool. Des nuits dans ces vieux motels.
C'est les coups de poings parce que Dean agit comme un enfant. Les gifles pour avoir mit Sammy en danger. Les coups lorsqu'il fait si peur à son père que celui-ci le frappe. Par réflexe. Avant de l'enlacer.
Et c'est Dean qui ne veut pas voir que c'est mal. Que ce ne sont pas des preuves d'amour. Que ce n'est pas normal. Qu'un parent n'est pas censé faire ça.
Et c'est Castiel qui hait lentement John. Rassuré que Mary soit revenue. Et pas lui.
Et c'est l'ange qui fait l'amour au chasseur. Lentement. Avec tendresse.
Parce que c'est ce qu'il mérite.
Tout ce qu'il mérite.
