Daniel

Daniel était assit à la table de la cuisine, une bouteille de whisky posée devant lui. Il avait le regard vitreux, sûrement du à l'alcool présent dans son organisme. La chaise sur laquelle il était assit menaçait de céder sous le poids de l'homme. Il avait l'air fatigué, triste, mais aussi terriblement en colère. Il l'avait laissée partir. Il avait manquer d'attention pendant à peine 5minutes, qu'elle était déjà partie. Laissant derrière elle tout ce qu'elle possédait, c'est à dire pas grand chose. La trappe était toujours ouverte, les marches de l'escalier toujours remplies de sang. Et le canapé toujours brûler par les mégots de cigarettes. Il n'avait pas l'habitude d'être seul. En général, elle était toujours là pour lui tenir compagnie. Contre son gré, mais tout de même. Il l'avait pratiquement élevée. Il l'aimait bien cette petite. Malgré son fort caractère, et la violence dont elle pouvait faire preuve quelques fois. Elle était forte. Enfin, elle l'était avant. Avant que Daniel ne la détruise. Il lui avait donner tout ce qu'elle aurait pu vouloir, puis lui avait tout reprit. Ne lui laissant rien. A part ce fichu cahier de dessin. Quand il avait voulu le reprendre, elle lui avait mordu le doigt tellement fort, qu'elle l'avait presque casser. Elle passait tout son "temps libre" à faire des croquis dans ce putain de cahier. Mais Daniel n'avait aucune idée de ce que ces dessins représentaient. Il était presque sûr qu'elle reviendrait. Elle n'avait nulle part où aller, et vu la gravité de ses blessures, elle mourrerait si elle n'était pas soignée au plus vite. Prit soudain d'une rage incontrôlable, il balança la bouteille contre le mur, envoyant des débris de verre partout. Puis il renversa la table, qui se fracassa sur le sol. Il poussa un cri de colère, ou de frustration, difficile à dire. Il regarda vers la trappe, et descendit l'échelle. En bas, il y avait seulement un vieux matelas dans un coin, tâcher de sang, et le fameux cahier. Il se dirigea en tanguant vers le matelas et se coucha dessus. Il y avait encore l'odeur de la jeune fille imprégné dedans. Mais il ne retrouva pas son couteau. Elle l'avait prit.

Il se leva, la tête lui tournait. Il remonta sur l'échelle, qui bougea dangeureusement, mais il parvint tout de même à remonter. Il prit son fusil, qui était rester sur la cheminée et parti en trombe vers la forêt, sans même prendre le temps de fermer la porte. Il était plus déterminer que jamais à retrouver cette fille.