Bonsoir mes chers lecteurs !

Je me lance dans une nouvelle fiction, seule ! Eh oui, Mina essaie la mono-écriture (je ne sais pas si ça se dit mais bon...). Vous m'en direz des nouvelles !

Pour la publication, je pense poster toutes les deux semaines au plus tard, sinon toutes les semaines ! Pour le jour, je verrai bien. Je n'ai écrit que ce chapitre hier soir mais si vous aimez mon histoire, je la continuerai avec joie ! (De toute façon je compte écrire la suite pour l'instant).

Titre : Si le loup est las, il vous mangera... (non, il n'y a pas de faute, j'emploie volontairement "las")

Rating : M (pour le futur de cette fiction. Sinon ce chapitre n'a rien de bien méchant niveau description)

Notes importantes : bien évidemment, tout revient à la superbe JK ROWLING sauf mon remix de l'histoire.

Bonne lecture ! :)

Chapitre 1 : Cette journée n'aurait pas dû exister et pourtant…

Ce matin-là, la pluie ne voulait plus s'arrêter. J'aurai du prendre ceci comme un signe mais je n'ai jamais été un grand superstitieux. Je m'asseyais sur mon lit afin de remettre doucement mes pensées en marche. J'enfilais mes chaussons pour éviter de sentir la fraîcheur du parquet ciré puis me levais en n'oubliant pas d'attraper ma robe de chambre que j'avais laissé pendre sur ma chaise de bureau hier soir. J'avais hâte de prendre une douche pour retrouver un aperçu de la chaleur d'été sous l'eau chaude. Une fois propre, je m'habillais d'un simple boxer noir et me recoiffais. J'avais décidément une tête qui ne voulait pas se montrer aimable le matin. Mes yeux lançaient des éclairs à mon propre reflet et mes cernes les entouraient d'immondices. Mon cœur battait de plus en plus vite, je ne m'étais toujours pas fait à l'idée d'être un partisan de Lord Voldemort. Mon père avait, pour la énième fois, décidé à ma place. Je n'avais toujours pas le choix. Je regardais ma montre puis en voyant que j'allais être en retard, j'enfilais rapidement mon costume de cérémonie. Je vérifiais une dernière fois mon habit devant mon miroir quand quelqu'un frappa à ma porte. J'allai ouvrir, ma mère entra presque trop rapidement.

« Comment te sens-tu, mon fils ? me demanda-t-elle

- Tellement heureux, mère. Je vais pouvoir rejoindre le plus puissant de tous les sorciers. »

Je mentais à mes parents mais je n'avais pas le choix. Comment mes parents auraient pu tolérer d'avoir un fils unique qui ne partageait pas leur point de vue ? Je risquais ma peau si je révélais ma façon de penser mais ce jour-là ma mère me surprit.

« Tu n'es pas obligé de me mentir, chuchota-t-elle, je sais que tu as peur… »

Elle marqua un temps, puis reprit :

« Et je sais que tu exècres Tu-Sais-Qui. »

Je me retournais vers elle l'air surpris comme pour contredire ses propos mais je lus dans son regard que c'était peine perdue. Elle savait la vérité. J'allai mourir, enfin du moins, c'est ce que je pensais car elle ajouta la phrase la plus imprévisible venant de ma mère :

« Je peux t'aider à y échapper.

- Pardon ? répondis-je surpris

- Il existe un moyen pour que tu t'en sortes. Je peux t'aider et surtout, je veux t'aider. Ce qui t'attends après cette cérémonie est abominable… Saches que le Lord veut te faire payer le prix de ton nouveau rang avec du sang… Tu devras sans doute tuer quelqu'un Draco… Et je sais que tu en es incapable.

- Je ne suis pas faible, mère. Rétorquais-je, je n'aimais pas quand on me révélait mes peurs.

- Je ne dis pas cela, mon fils, mais je sais que tu aimes trop la vie pour la retirer de quelqu'un. Moi-même je ne pouvais pas et pourtant… Je l'ai fait et j'en suis malade chaque jour. Je veux t'épargner cette vie de souffrance et de regret. Laisse-moi t'aider.

- Je risque de mourir si je te suis ? »

Elle hésita un instant puis me dit :

« Tu risques de mourir si tu restes, mon tendre fils. »

Elle termina sa phrase la gorge nouée.

Je ne savais pas quoi répondre ou plutôt, j'avais peur qu'elle me trahisse. Elle avait l'air sincère mais peut être était-ce un test. J'avais encore plus peur. Je savais qu'il fallait que je parle mais pour la première fois, aucune réponse ne voulait sortir. Ma vie était en jeu. Elle avait raison sur un point, je risquais ma vie en restant et en partant sauf qu'avec cette dernière solution, je mettais la vie de ma mère en danger. Je réfléchissais encore devant les larmes de ma génitrice. Si je la suivais, j'avais une chance de m'en sortir même si je mettais sa vie en péril car après tout, je mettais aussi la vie de mon père en péril. J'avais enfin fait un choix, on me prendrait peut être plus tard pour un égoïste mais je m'en fichais pour le moment.

« J'accepte ta proposition. »

Je l'avais enfin dit. J'attendais avec appréhension la réponse de cette femme si triste. M'avait-elle trahi ?

« Alors, commença-t-elle l'air sérieux malgré ses nombreuses larmes qui s'arrêtaient petit à petit de couler, il faudra que tu m'obéisses au doigt et à l'œil, si je dis cours, tu cours. Si je dis abandonne-moi, tu pars sans un regard en arrière et si je dois te dire de tuer pour te sauver… Tu devras tuer mais saches que chaque personne présente dans cette maison, mis à part toi, est un monstre alors n'aies aucune pitié. D'accord, Draco ?

- Tu m'avais dit que tu voulais me sauver pour éviter que je tue…

- En effet mais tuer un innocent n'a rien à voir avec tuer un assassin. Tu veux toujours t'échapper ?

- Oui. »

A partir de ce moment-là, je connus une tout autre femme qui me fit part de son plan, elle était déterminée à me sortir d'ici. Elle voulait vraiment que je m'en sorte, du moins je l'espérais. Nous sortions enfin de ma chambre quand mon père arriva. Le lord était donc là. Je descendis vers le salon accompagné de mes parents. J'avais peur. Le plan allait bientôt être mis à exécution. Il fallait réussir. Je rentrais enfin dans la pièce où Voldemort se trouvait quand mon père m'obligea à me prosterner devant lui. Je le fis. Je sentais le regard de ma mère. On savait tout deux que le premier plan avait été rejeté dès l'arrivé de mon père. Il ne nous en restait plus qu'un.

« Bonsoir, cher Draco. Dit une voix affreusement froide. Es-tu heureux de savoir que je vais faire de toi un de mes plus proches associés ?

- Bien sûr, c'est un honneur pour moi, je me dégoutais en sortant ensuite : maître.

- Je ne te cache pas que tu risques de souffrir. »

Tout le monde se mit à rire. Je me tournais rapidement vers ma source d'espoir qui hocha de la tête. C'était le signal. Je m'écroulais sur le sol, l'air souffrant. Il fallait que je me tourne et me retourne, les mains sur le ventre, pour simuler un quelconque mal. Une odeur familière arriva près de moi.

« N'oublie pas, quand je dis cours tu…

- cours, terminais-je »

Ma soudaine chute avait fait taire les rires. Tout le monde me regardait me tordre par terre. Je savais bien qu'ils jubilaient devant cette scène mais ma mère continua comme prévu.

« Draco ?! hurla-t-elle. Qu'as-tu ? Réponds-moi !

- J'ai… mal… »

Je laissais une larme s'échapper. Il fallait que le Lord nous tourne le dos devant ma posture pittoresque. Le prince des ténèbres détestait les faibles.

« Qu'as-tu, jeune Malfoy ? Prononça sèchement Vous-Savez-Qui.

- Vous le voyez, maître, il souffre ! Mon fils souffre ! hurla ma mère. »

Il fallait lui déplaire. Lui montrer de la souffrance et de l'amour.

« Vous êtes pitoyable Narcissa, articula Voldemort, si vous voulez que votre fils rejoigne mes rangs, il devra souffrir beaucoup plus ! Si j'étais vous, il dit cela en se retournant, je…

- Maintenant, Draco ! Cours ! chuchota ma mère en me secouant le bras. »

Je me relevais d'un bond, la peur au ventre. Je me précipitais vers la porte mais un mangemort me rattrapa rapidement.

« Stupéfix ! Cria ma mère. »

Je repartis encore plus vite, le corps en feu. Je savais que cette femme venait de se trahir devant tous les partisans du sorcier le plus puissant de tous les temps. Je savais qu'elle allait mourir. J'avais l'impression de voler tellement j'enchaînais mes mouvements rapidement. Je courais encore et encore. J'avais presque atteint la porte quand j'entendis le cri d'une femme :

« Dracooo ! C'était ma sauveuse. Sors, cours, tues s'il le faut mais laisse-moi ! »

Elle était derrière moi. Il y avait un espoir pour qu'on s'en sorte tous les deux. Je suivais ses ordres et ouvris la porte principale avec fracas. Je m'élançais dans la forêt le cœur plus léger. J'avais une possibilité de réussite bien plus élevée. J'entendais ma mère lancer des sorts pour nous sauver. Je ne savais pas comment elle pouvait faire ceci en courant mais j'entendis sa voix de plus en plus lointaine. Elle s'était donc arrêtée. Je ralentis légèrement quand j'aperçus devant moi un buisson s'ouvrir sur Greyback. Je savais qu'il était un ami de la famille mais je savais aussi qu'il aimait faire souffrir les enfants et surtout s'il fallait les punir. Il ne me semblait pas avoir le rôle du jeune garçon sans reproche. Il s'approcha doucement de moi, je voyais son corps se transformer petit à petit. Il devenait un monstrueux loup-garou. Sa mâchoire s'allongeait, ses mains et son corps tout entier grossissaient. Des poils lui sortaient de partout. Au moment où il voulut attaquer, une voix perfora nos tympans. C'était celle de ma mère, elle avait donc finalement succombé aux mangemorts ou peut être à Voldemort lui-même. Je ne pouvais pas le savoir et Greyback avançait. Il sentait la chair et le sang. J'avais si peur. Je n'étais pas un de ces courageux Gryffondors et j'allais probablement mourir. Je levais ma baguette, essayant d'être le moins possible paralysé par la peur. Il décida alors de passer à l'attaque. Aucun sort ne me venait à l'esprit mis à part un impardonnable : je murmurais alors un Avada Kadavra quand il se jeta sur moi pour me propulser sur plusieurs mètres avant de me prendre un arbre. J'avais mal mais ma colère augmentait. Je ne voulais pas mourir, si proche du but. Cette femme ne pouvait pas être morte en vain. Je me relevais tout tremblant, le regard flou, lorsque je vis ma baguette près d'un arbre massif. J'entendis Greyback courir vers moi, il l'avait aussi remarquée mais je réussis tout de même à l'attraper avant lui. Il n'aimait pas être défié et j'en payai le prix : il me plaqua au sol et d'un geste brusque, m'arracha un gros morceau de chair. Je ne savais pas quelle quantité mais je ne sentais plus mon bras droit. Je ne sentais plus ma baguette au bout de mes doigts. Je ne sentais plus le contact de l'herbe sur ma peau. Hélas, je sentais la répugnante odeur de Greyback. Il approcha sa gueule de mon visage et voulut, sans doute, m'achever mais son expression se bloqua. Il semblait écouter quelqu'un puis se releva en jetant un dernier coup dans mes côtes. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Il ouvrit sa grande gueule pour me dire :

« Le Lord ne veut pas te tuer, il préfère te laisser souffrir. Il te dit aussi d'honorer ta nouvelle nature car elle est son cadeau pour l'avoir trahi. »

A ces mots, il repartit dans les hautes herbes. Je ne comprenais vraiment rien. Pourquoi me laisser vivant alors qu'il avait tué des personnes qui avaient fait bien pire ? Pourquoi parler d'une nouvelle nature ? J'avais trop mal pour réfléchir. Je voulais me relever et attraper ma baguette, ma seule amie. J'effectuais alors le premier mouvement, je me sentais défaillir. Une énorme douleur s'empara de mon épaule droite. Je risquais de retomber dans l'herbe et je voulais me rattraper avec mes bras mais ceux-là n'avaient plus la même complémentarité. Je basculais sur la droite, l'épaule en feu et les yeux fermés par la souffrance. Je les rouvris au sol, je ne m'attendais définitivement pas à voir cela. Mon bras droit était à un mètre de mon épaule. C'était pour cela que mille aiguilles me trituraient la chair. C'était pour cela que je ne pouvais plus me soutenir. C'était aussi pour cela que Voldemort avait parlé de nouvelle nature. Mon bras était arraché et j'étais devenu un loup-garou.

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C'est fini pour ce premier chapitre qui j'espère vous a plu ! Si c'est le cas, je vous invite à laisser une review, ça fait toujours plaisir ! Si vous n'avez pas aimé, faites de même ! :D

Ah et j'oubliais : pas de review, pas de suite ! (niark)

Bisouuuuuuuuuuu !