Titre: Holly Potter, la sorcière qui ne souriait jamais.
Auteur: Moon55555
Propriété: L'univers d'Harry Potter ne m'appartient pas. Je ne fais que m'en inspirer. J'ai été obligée à certains moments de de retranscrire les paroles d'Hagrid dans le tomes 1 , car je ne pouvais pas faire autrement, désolé.
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Holly Potter, qui habitait depuis qu'elle était petite au 4 Privet Drive chez son oncle et sa tante, Mr et Mrs Dursley, était une enfant qui ne souriait jamais. Bien sûr personne n'aurait pu la blâmer pour cela. Son oncle et sa tante s'acharnaient tellement à lui mener la vie dure que personne à sa place, n'aurait pu rire et s'amuser comme les autres enfants de son âge. Son comportement singulier n'était vraiment pas celle d'une enfant de 11, ce qui intensifiait davantage le mal traitement des Dursley qui la traitait de « bizarre »et d'«enfant anormale » à longueur de journée. Et le fait que la petite fille ressemble trait pour trait à sa mère défunte, Lily Potter, à l'exception de ses cheveux de jais, qu'elle tenait de son père James Potter, lui aussi défunt, ne contribuait pas à apaiser la haine que lui portaient les Dursley, et en particulier Pétunia qui avait toujours détesté et jalousé sa sœur.
Après des années de vie commune avec les Dursley, la jeune Potter avait finit par se faire à l'idée qu'elle était différente. Mais être différente ne signifiait pas pour autant être mauvaise, comme s'acharnaient à croire son oncle et sa tante. Elle était convaincue que ce qui la rendait différente, la rendait aussi unique, et qu'elle était dédiée à faire de grande chose dans sa vie. L'occasion ne s'était tout simplement pas encore présentée, c'est tout.
En 11 ans, Holly Potter n'avait pas eu un seul ami. En effet, son attitude indifférente et stoïque ainsi que la terreur que faisait régner Dudley et sa bande de voyou, faisaient que ses camarades de classe n'osaient pas ou avaient tous peur de l'approcher.
Naturellement, cela ne l'empêchait guère de recevoir des lettres ou même parfois des chocolats à la Saint Valentin, mais toutes étaient anonymes et leur destinataires n'avaient jamais fait l'effort de se manifester en personne devant elle.
La petite fille avait fini par se résigner et à ne plus rien attendre ni espérer des autres. Elle était solitaire et resterait toute seule jusqu'à la fin de ces jours.
Enfin, c'est ce qu'elle pensait jusqu'au jour ou, allant chercher, de bon matin, le journal dans la boîte aux lettre, elle reçut sa lettre d'acceptation à Poudlard.
Holly était aux anges. Enfin une échappatoire à cette vie monotone et ennuyeuse, se présentait à elle !
La jeune Potter l'avait toujours su. Elle était unique et personne, pas même les Dursley ne l'empêcheraient de réaliser sa destiné.
Ce matin là, elle était revenue dans la cuisine, sa lettre de Poudlard dans la main, et avait déclaré aux Dursley qu'elle ne comptait pas aller au collège de son quartier, mais bel et bien à Poudlard la grande école de sorcellerie qui lui avait envoyé, le matin même, sa lettre d'acceptation.
Holly n'avait été que moyennement surprise par le fait qu'elle était une sorcière. Elle s'attendait en quelque sorte depuis qu'elle était petite, à quelque chose dans ce genre là. Après tout, elle avait toujours eu l'impression qu'elle n'appartenait pas à ce monde, que les valeurs et les principes qu'essayaient de lui inculquer les Dursley ne lui convenaient pas, que sa place était ailleurs.
Et aujourd'hui que cette certitude était bien fondée, elle n'allait pas laisser Pétunia et Vernon décider de son avenir.
Elle allait à Poudlard et rien ne pourrait l'en empêcher.
La réaction des Dursley avait été très amusante pour la jeune brune.
Vernon avait lâché sa tasse de café, qui alla, avec grand fracas, droit s'écraser au sol, et Pétunia avait laissé tomber sa poêle sous le coup de la terreur. Dudley, fidèle à lui-même, n'avait pas sillé, et continuait à avaler goulument ses tranches de bacon et ses œufs comme si de rien n'était.
-Qu-que…. Essaya d'articuler Vernon.
-Vous m'avez bien entendu, j'irai à Poudlard cette année.
Il y eu un bref moment de silence pendant lequel aucun son, à l'exception des bruits de mastication de Dudley, ne se fit entendre dans la cuisine du 4 Privet Drive.
Pétunia se laissa tomber sur les genoux, une expression de totale terreur au visage.
-Elle est comme eux Vernon ! Elle est comme eux ! cria Pétunia en fondant en larmes. Ce n'était pas assez qu'elle soit son portrait craché ! Il a fallu qu'elle soit aussi un monstre comme sa mère !
Elle était au bord de la crise de nerf. Holly le sentait.
-Mais quand cesserez vous, toi et tes semblables de me hanter ?! s'insurgea t-elle encore. Disparais ! Hors de ma vue ! Va t-en dans ton école de monstre et reste-y ! Je ne veux plus te revoir !
Holly se contenta d'observer sa tante et d'hocher brièvement la tête, le visage grave, pas le moins du monde ébranlée par les paroles cruelles de sa tante.
-Bien.
La petite fille tourna le dos à ses tuteurs et se dirigea vers le placard en dessous de l'escalier qui était devenu sa chambre quand les Dursley l'avaient accueilli chez eux, y prit son sac d'école, qui n'était qu'un vieux sac en toile ayant longtemps appartenu à Dudley, y fourra à la hâte, quelques vêtements et les quelques objets ayant de la valeur à ses yeux, à savoir un vieux bloc-notes usé, un crayon, une gomme et sa lettre de Poudlard.
Elle sortit ensuite de sa « chambre » et sans même le moindre regard derrière elle, ouvrit la porte d'entrée et sortit de la maison qui la retenait prisonnière depuis 11 ans.
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Holly poussa du pied pour se balancer un peu plus fort sur la balançoire.
Cela faisait une heure qu'elle avait quitté le domicile des Dursley et elle se trouvait maintenant dans le parc de son quartier.
Elle laissa la balançoire sur laquelle elle se trouvait, perdre de la vitesse et s'arrêter doucement.
Et maintenant…..Qu'est ce que je fais ? Je n'ai nulle part ou aller et la rentrée à Poudlard ne commencera que dans plusieurs jours. Sans compter que je n'ai pas les fournitures nécessaires pour y aller.
Holly soupira bruyamment.
J'aurais du y penser plus tôt, avant de partir de chez les Dursley en coup de vent.
Une légère brise matinale vint lui caresser les cheveux, faisant voler au passage, ses longues mèches noires sur ses yeux émeraude. Elle remit en place une mèche derrière son oreille et sentit soudain un petit mouvement à ses pieds.
Elle dirigea son regard vers le sol et découvrit un petit écureuil à la fourrure brune, frottant légèrement sa tête contre ses chevilles.
Holly s'abaissa et prit le petit écureuil dans se mains et le porta à ses joues. La fourrure du petit animal était douce et chaude.
-Tu es venu me réconforter, n'est ce pas ?
L'écureuil émit un petit couinement approbatif.
Holly avait toujours eu, depuis qu'elle était toute petite, la faculté de comprendre les sentiments des animaux. Elle ne savait pas comment elle y arrivait, ni pourquoi elle seule pouvait le faire, mais ce qui était sûr, c'était que ça lui était venu comme ça, un jour qu'elle était au zoo avec les Dursley, et ou elle avait été capable de comprendre et de parler avec un gigantesque serpent.
Les serpents étaient d'ailleurs les seuls animaux avec lesquels elle pouvait converser comme avec des êtres humains. Les autres animaux ne lui transmettaient les sentiments que par une sorte de télépathie. Elle ne pouvait pas leur parler directement comme aux serpents.
Et maintenant qu'elle y repensait, peut-être son don avait-il un quelconque lien avec le fait qu'elle soit une sorcière.
Une main se posa sur l'épaule de Holly.
-Ah ! Je t'ai enfin retrouvé Holly !
La petite fille se leva en sursaut, croyant que l'oncle Vernon l'avait retrouvé pour l'empêcher de partir pour Poudlard.
Elle prit quelques secondes pour détailler l'homme en face d'elle et remarqua qu'il ne s'agissait pas de son oncle. L'homme qui se tenait devant elle était gigantesque !
Son visage était presque entièrement caché par une longue crinière de cheveux emmêlés et par une grande barbe broussailleuse, mais on voyait distinctement ses yeux qui brillaient comme deux scarabées noirs au milieu de ce foisonnement.
-La dernière fois que je t'ai vu, tu n'étais encore qu'un bébé, dit-il. Tu ressembles beaucoup à ta mère, mais tu as les cheveux de ton père.
-Qu-qui êtes-vous et comment connaissez-vous mon nom et que me voulez-vous? demanda t-elle, méfiante et pas le moins du monde rassuré par la carrure du géant.
L'homme lui afficha un énorme sourire.
-Je suis venu pour t'emmener avec moi.
La petite fille recula d'un pas. Une des choses utile que lui avait apprise sa tante Pétunia était qu'elle ne devait jamais, au grand jamais suivre un inconnu, même si ce dernier assurait la connaitre.
-Laissez-moi tranquille sinon j'appelle la Police !
-Oh mais non ! N'aie pas peur ! Je m'appelle Hagrid et je suis le Gardien des Clés de Poudlard ! la rassura t-il.
Les yeux émeraude d'Holly brillèrent pendant quelques secondes puis se ravisèrent et reprirent leur teinte sombre et froide.
-Prouvez-le. Vous auriez très bien pu intercepter ma lettre et la lire avant moi. Rajouta-t-elle, suspicieuse.
Le géant soupira et eu un petit rire nerveux.
-Aussi méfiante que ton père, à ce que je vois. Mais bon, puisque tu insistes.
Il sortit un parapluie rose de son manteau et le pointa vers un banc du parc. Il y eut un éclair violet, une détonation comme un pétard qui explose et à la place du banc, se trouva bientôt un arbre d'au moins 2 mètres.
Holly écarquilla les yeux. C'était de la magie ! Cet homme venait juste de faire de la magie et juste sous ses yeux en plus !
-Alors ? Tu me crois maintenant ? demanda t-il.
La petite fille hocha vivement la tête.
-Bien. Au fait ! J'ai failli oublier ! Je te souhaite un bon anniversaire, Holly, dit le géant. Je t'ai apporté quelque chose. J'ai dû m'asseoir un peu dessus pendant le voyage, mais ça doit être très bon quand même.
Il tira d'une poche de son manteau noir une boîte en carton légèrement aplatie. Holly l'ouvrit en tremblant et découvrit à l'intérieur un gros gâteau au chocolat un peu fondu sur lequel était écrit avec un glaçage vert: « Joyeux anniversaire Holly ».
De sa vie, la petite fille n'avait jamais eu de gâteau d'anniversaire.
Holly leva les yeux vers le géant.
-Merci…... balbutia-elle les yeux embués de larmes. C'est la … la première fois qu'on m'offre un gâteau d'anniversaire.
Le géant sembla pris au dépourvu par l'attitude de la petite fille et ne semblait pas savoir quoi faire pour l'empêcher de pleurer.
Heureusement pour lui, Holly semblait s'être ressaisie et essuyait déjà d'un revers de main, les quelques larmes aux coins de ses yeux.
-Dîtes ? Est-ce que vous pouvez m'en dire plus sur…..mes parents…. ? demanda Holly. Mon oncle et ma tante ne m'ont jamais rien dis sur eux…et jusqu'à aujourd'hui, j'ignorais complètement que ma mère était une sorcière.
-COMMENT ?! ILS NE T'ONT RIEN DIS ?! s'écria Hagrid.
Holly fit « non » de la tête et regarde le géant, dans l'espoir qu'il en sache plus qu'elle sur le sujet.
-COMMENT CES MOLDUS ONT-ILS OSES !
-Moldus ?
-Un Moldu, dit Hagrid, c'est comme ça que nous appelons les gens qui n'ont pas de pouvoirs magiques. Et manque de chance, tu as grandi dans la plus incroyable famille de Moldus que j'aie jamais rencontrée.
Holly acquiesça.
-Je vais essayer de te dire ce que je peux, mais je ne pourrai pas tout dire, il y a de trop grands mystères derrière tout cela. Toute l'histoire commence à cause d'un personnage qui s'appelle... c'est vraiment incroyable que tu n'aies jamais entendu son nom alors que, dans notre monde, chacun connaît...
-Connaît qui ? demanda Holly.
-Je n'aime pas beaucoup prononcer son nom quand je peux l'éviter. Personne n'aime ça.
-Pourquoi ?
-Nom d'une gargouille, Holly ! Tout le monde a encore peur. Ah, bougre de diable, c'est tellement difficile ! Voilà: il y a eu un jour un sorcier qui... qui a mal tourné... Très, très mal tourne... Pire que ça, même. Pire que tout ce qu'on peut imaginer de pire. Il s'appelait...
Hagrid avala sa salive, mais aucun nom ne sortit de sa bouche.
-Vous pourriez peut-être l'écrire ? suggéra Holly.
-Non, je ne sais pas comment ça s'écrit. .. Bon, allons-y, il s'appelait... Voldemort.
Tout le corps du e géant fut parcourut d'un frisson.
-Ne m'oblige pas à le répéter, dit-il. Il y a une vingtaine d'années, ce... ce sorcier a commencé à chercher des adeptes. Et il a réussi à en avoir. Certains l'ont suivi parce qu'ils avaient peur, d'autres voulaient simplement profiter de son pouvoir, parce que, des pouvoirs, il en avait ! C'était une sombre époque, Holly. On ne savait plus à qui faire confiance, on n'osait pas se lier d'amitié avec les sorciers ou les sorcières qu'on ne connaissait pas bien... Il s'est passé des choses terribles. Il prenait le pouvoir sur les autres. Oh, bien sûr, il y en avait encore qui lui résistaient... mais il les tuait. Et d'une manière effroyable. L'un des seuls endroits où on était encore en sécurité, c'était Poudlard. Je crois bien que Dumbledore était le seul qui arrivait à faire peur à Tu-Sais-Qui. Il n'a jamais osé s'attaquer à l'école, pas à ce moment-là, en tout cas. Ton père et ta mère étaient d'excellents sorciers. Toujours premiers de la classe à Poudlard, à l'époque où ils étaient étudiants ! Le mystère, c'est pourquoi Tu-Sais-Qui a attendu si longtemps pour essayer de les amener dans son camp... sans doute parce qu'ils étaient trop proches de Dumbledore pour avoir quelque chose à faire dans le monde des Ténèbres. Et puis il a fini par croire qu'il parviendrait à les convaincre... ou alors, il voulait simplement se débarrasser d'eux. Tout ce qu'on sait, c'est qu'il y a une dizaine d'années, le jour d'Halloween, il s'est rendu dans le village où vous habitiez tous les trois. Tu avais à peine un an. Il est arrivé devant votre maison et... et...
Hagrid sortit soudain un mouchoir à pois très sale et se moucha en faisant un bruit de corne de brume.
-Excuse-moi, dit-il, mais c'est tellement triste... Je connaissais ton papa et ta maman et c'étaient les gens les plus charmants qu'on puisse imaginer... Enfin, c'est comme ça... Tu-Sais-Qui les a tués. Ensuite—et c'est là qu'est le vrai mystère—il a essayé de te tuer aussi. Il voulait sans doute faire le travail jusqu'au bout, ou alors il aimait tuer tout simplement. Mais il n'a pas réussi. Tu ne t'es jamais demandé d'où te venait la cicatrice que tu as sur le front ? Ce n'est pas une blessure ordinaire. C'est la trace du mauvais sort qu'il a lancé contre, toi, un mauvais sort si puissant qu'il a détruit tes parents et leur maison. Mais avec toi, ça n'a pas marché, et c'est pour cette raison que tu es célèbre, Holly. Personne n'a jamais pu lui échapper parmi ceux qu'il avait décidé de tuer, personne sauf toi. Et pourtant, il a supprimé quelques-uns des plus grands sorciers et sorcières de l'époque, les McKinnon, les Bones, les Prewett. Mais toi qui n'étais qu'un bébé, tu as survécu.
Après les explications d'Hagrid, tous était devenu clair pour Holly. Les cauchemars qu'elles faisaient depuis qu'elle était toute petite sur un éclair de lumière verte et un rire cruel, toutes ces nuits passée à se réveiller en sursaut, elle savait bien qu'il ne s'agissait pas d'un cauchemar, mais plutôt un souvenir. Oui, un souvenir de cette fameuse nuit d'Halloween…
Hagrid la regarda avec tristesse.
-Et qu'est-il arrivé à Vol... enfin, je veux dire à Vous-Savez-Qui ?
-Bonne question, Holly. Il a tout simplement disparu. Il s'est volatilisé la nuit même où il a essayé de te tuer. Ce qui ajoute encore à ta réputation. Qu'est-il devenu, lui qui semblait au sommet de sa puissance ? Mystère. Certains disent qu'il est mort. A mon avis, ce sont des calembredaines. Je ne crois pas qu'il ait eu en lui quelque chose de suffisamment humain pour mourir. D'autres pensent qu'il est toujours quelque part à attendre son heure, mais je n'y crois pas non plus. Ceux qui s'étaient ralliés à lui sont revenus de notre côté. Certains avaient été plongés dans une sorte de transe. Je ne pense pas qu'ils auraient réussi à s'arracher à lui s'il était revenu. La plupart d'entre nous croient qu'il est toujours vivant, mais qu'il a perdu ses pouvoirs. Il est trop faible pour continuer. Il y a en toi quelque chose qui l'a détruit, Holly. Cette nuit-là, il s'est passé un phénomène auquel il ne s'attendait pas. Je ne sais pas ce que c'était, personne ne le sait, mais tu as réussi à le réduire à rien.
Il y eu un bref moment de silence pendant lequel Holly tentait d'ingurgiter toutes les nouvelles informations fournies par le maitre des clés de Poudlard.
-Oh zut ! J'ai failli oublier la lettre pour Dumbledore ! s'écria Hagrid en sortant d'une de ses poches un parchemin et une plume et en y griffonnant un message.
-Qui est Dumbledore ?
-Albus Dumbledore est le directeur de Poudlard, dit-il en sortant d'une autre de ses poches un hibou et en lui donnant la lettre qu'il venait d'écrire.
Le hibou s'envola ensuite dans le ciel, la lettre d'Hagrid entre les pattes.
-Voila ! Maintenant Dumbledore sera au courant que je t'ai retrouvé. Il n'y a plus qu'à aller à Londres et acheter tes affaires d'école.
-Mais, Hagrid, je n'ai pas d'argent et je doute que mon oncle et ma tante veuillent payer pour mes études à Poudlard.
-Ne t'inquiète pas pour ça. Tu crois donc que tes parents ne t'on rien laissés ?
-Mais leur maison a été détruite…..
-Ils ne gardaient pas leur or à la maison. On va commencer par s'arrêter chez Gringotts. C'est la banque des sorciers. Tu viens, on y va.
La jeune fille acquiesça et pendant qu'Hagrid s'occupait de lui porter son sac, elle reporta son attention sur l'écureuil qu'elle tenait toujours dans ses mains.
-Ca te dirait de venir avec moi ? chuchota t-elle au petit animal.
Ce dernier se contenta, pour toute réponse, de sauter des mains de la petite fille et de remonter dans son arbre. Elle le vit entrer dans un petit trou dans l'écorce de l'arbre et en ressortir, quelques secondes plus tard, en compagnie d'une femelle écureuil de deux petits.
-Je vois, dit-elle, tu as une famille à protéger. Je te souhaite bonne chance alors, et à bientôt peut-être.
Et elle quitta le parc avec Hagrid, en direction de Londres et de ses rues animés et pleines de passants.
