C'est une fic assez triste. Mais, j'espère quand même que cela vous plaira!


C'était un jour comme les autres à Magnolia. Il faisait beau, les oiseaux chantaient et les mages volaient... Oui, je sais, à première vue, cela peut paraître bizarre, des mages qui volent aussi facilement. Mais, pour comprendre, il faut s'approcher d'une grande bâtisse, cet endroit abrite une guilde bien spéciale, celle des mages de Fairy Tail. Et, si vous n'avez toujours pas compris, et bien, une énième bagarre avait été déclenché par Grey et Natsu et donc, les mages volaient...

C'est donc, dans cette ambiance chaleureuse, de convivialité et d'amour fraternel qu'arriva Lucy, la seule mage constellationniste de la guilde. Elle alla prendre place au comptoir s'en faire attention au bord***, pardon, au bazar qu'étaient en train de mettre les mages dans la guilde. Elle savait désormais quand elle devait bouger pour ne pas se prendre un objet volant non identifié. Soudain, elle entendit un petit « splach » puis un silence de mort. « Voilà, Erza qui va rentrer en scène », sourit-elle. Elle n'avait désormais plus besoin de se retourner pour comprendre ce qui s'était passé. Un des mages avait renversé le fraisier d'Erza qui, bien évidemment, avait décidé de massacrer le meurtrier qui avait osé détruire un aussi bon fraisier...

Alors, comme si de rien était, Lucy se mit à parler de tout et de rien avec Mirajane et Levy. Elles savaient que d'ici une ou deux minutes la bagarre serait finie et que les mages reprendraient leurs activités...

- Lucy, dis-moi, comment avance ton livre ? Tu te rappelles que tu m'as promis que je pourrais le lire la première, s'exclama Levy, des étoiles dans les yeux.

- Ne t'inquiètes pas, je t'ai fait une promesse et je la tiendrais, lui sourit Lucy.

Elle connaissait la passion de son amie pour les livres et espérait pouvoir lui faire lire le sien car elle savait que son amie ne la jugerait pas. Mais soudain, elle se figea et son sourire se transforma en grimace.

- Qu'est-ce qu'il y a Lucy ? Tu as un problème ? S'inquiéta Mirajane.

- Non, ce n'est rien, c'est juste que je pourrais pas avancer mon livre tant que je n'aurais pas payer mon loyer, et c'est mal parti avec les boulets qui me servent de coéquipiers..., pleurnicha-t-elle.

- Tu devrais proposer à Natsu de faire une mission, je suis sûre qu'il en serait ravi, lui proposa Levy.

- Hum... J'ai pas trop le choix de toute façon...

Lucy partit donc voir son partenaire qui était encore allongé par terre, assommé depuis peu par une Erza en colère (ne jamais renverser le fraisier d'Erza ou gare!).

- Natsu ?

- Hum ? Qu'est-ce qu'il y a Luce ? Demanda Natsu d'une voix encore un peu sonnée.

- Ça te dit de faire une mission ?

- Heu..., hésita Natsu. Il semblait quelque peu gêné. Je suis désolé mais je peux pas. J'ai proposé à Lisanna d'en faire une avec moi, tu sais... vu qu'elle est revenue depuis peu...

- Oh... Je comprends, j'espère que tu vas bien t'amuser avec elle alors !

Lucy, dépitée commença à partir. Elle comprenait Natsu, il voulait profiter de sa meilleure amie qu'il avait cru morte pendant deux ans. Mais, n'empêche, cela lui serrait le cœur...

- Oh, mais, Lucy, si tu veux faire une mission, t'as qu'à demander à quelqu'un d'autre tu sais, lui dit Natsu tout sourire.

- Pardon ?

- Bah oui, comme tu fais jamais de mission toute seule... commença Natsu.

- Es-tu en train de dire que je suis incapable de faire une mission toute seule ? Lui demande Lucy d'un ton étrangement calme. Et Natsu, ne comprenant pas le problème continua sur sa lancée.

- Bah, disons que tu as toujours un peu de mal et que c'est toujours nous qui faisons le gros du boulot, expliqua Natsu de son sourire innocent.

Aïe ! Tous les mages présents avaient entendu la réflexion de Natsu et savaient que Lucy allait mal le prendre. Même si Natsu n'avait pas tout à fait tort, il aurait mieux fait de se taire. Mais, Lucy, au grand étonnement de tout le monde, ne réagit pas en frappant Natsu. Au lieu de cela, elle se retourna et alla se diriger vers le panneau des missions. Elle les regarda attentivement, puis en prit une qu'elle donna à Mirajane.

- Lucy, tu es sûre que..., commença Mirajane.

- Oui, trancha Lucy.

Mira n'osa pas insister. Elle savait que Lucy était blessée dans son amour-propre et qu'elle avait besoin de prouver à tout le monde qu'elle était capable de se débrouiller toute seule. Après que Mira eut validé sa mission, Lucy parti de la guilde faire sa valise et prendre son train.

Une fois dans le train, elle lit plus attentivement l'affiche. Il s'agissait d'arrêter un dangereux criminel qui n'avait jamais réussi à être attrapé. En effet, il était puissant et tous les mages qui s'étaient lancé à sa poursuite, n'étaient jamais revenus. Lucy se mit à réfléchir. Peut être qu'elle n'aurait pas du réagir aussi impulsivement. Elle le savait, qu'elle était faible. Mais, entendre Natsu le lui dire, lui avait vraiment fait mal. Elle avait senti son cœur se brisait. Désormais, elle ne pouvait plus faire marche arrière. Elle allait prouver à tout le monde, qu'elle était une grande mage capable de se débrouiller seule.

Malheureusement, lorsque Lucy arriva à l'endroit où on avait aperçu le mage pour la dernière fois, elle se fit piéger par lui. Il lui avait fait croire qu'il était un guide de la région. Elle ne s'était pas méfiée. En plus, il avait une véritable tête d'ange. Il était grand, assez musclé mais sans en faire trop, des yeux très sombres dans lesquels on pouvait se perdre aisément et de cheveux aussi sombres que ceux de Grey. Ils avaient marché un long moment et, lorsqu'ils furent suffisamment éloignés de toute civilisation, il l'attaqua. Surprise, elle ne réagit pas immédiatement. Elle dut supporter plusieurs attaques avant de pouvoir contre-attaquer. Elle se battit un long moment. Elle ne devait, ne pouvait pas perdre. Elle devait faire honneur à sa famille. Mais, malheureusement, il était trop puissant pour elle et il utilisait une magie qui lui était inconnue. Elle aspirait toutes ses forces. Elle ne parvenait à rien. Elle était déjà blessée, avait plusieurs côtes cassées. Soudain, il prépara un nouveau sort qu'elle se prit de plein fouet. Elle sombra alors dans l'inconscience.

Quand elle se réveilla, elle était allongée sur le sol, attachée, ne pouvant plus bouger. Elle fut soudain prise de panique. Qu'es-ce qui c'était passé ? Où était-elle ? Combien de temps avait-elle été inconsciente ?

Péniblement, elle se força à se calmer et évaluer sa situation. Elle était dans une sorte de cabane en bois assez petite. Elle avait mal partout. Elle ne sentait plus ses jambes et ses côtes la faisait souffrir. Elle regarda tout autour d'elle, jusqu'à qu'elle tombe sur son assaillant, assis nonchalamment sur une chaise. Elle ne comprenait pas. Pourquoi ? Pourquoi ne pas l'avoir tué ? Pourquoi l'avoir emmené ici ? Son cerveau tournait à plein régime, mais, aucune réponse ne lui venait. Soudain, son agresseur s'approcha d'elle en lui souriant d'un air mauvais.

- Pourquoi ne t'ai-je pas tué, c'est la question que tu te poses n'est-ce pas ?

- … Lucy resta muette. Elle n'osait rien dire, rien faire de peur d'énerver son assaillant et qu'il ne la frappe, ou pire.

- Tu ne veux pas me répondre c'est ça ? Pas grave. Mais, j'ai quand même une question : pourquoi t'es-tu lancée à ma poursuite alors que tu es aussi faible ?

Soudain, il éclata de rire. Et, Lucy, en repensant à son départ de la guilde, sourit tristement. Pourquoi l'avait-elle poursuivit ? Tout simplement parce qu'elle était stupide ? Pourquoi n'avait-elle pas pu reconnaître qu'elle était faible et inutile ? Foutue fierté ! Elle aurait dû demander à quelqu'un de l'accompagner. Elle ne serait pas dans cette situation, seule, faible et sans possibilité d'être secourue. Elle allait mourir, dans cette cabane et personne ne saurait jamais ce qui s'était passé... Soudain, elle entendit un rire juste à côté de son oreille. Elle tourna la tête et vit son ennemi, penché au-dessus d'elle.

« Tu n'es peut être pas très forte, mais tu es plutôt jolie. Peut être qu'on pourrait s'amuser un peu ensemble avant que je ne te tue. Qu'est-ce que tu en penses ? »

Et, Lucy, avant d'avoir eu le temps de comprendre le sens des paroles de son vis-à-vis, le vit commencer à déboutonner son haut. Soudain, elle eut un éclair de lucidité. Non ! Il n'allait pas faire cela ? Il n'allait pas la dépouiller de ce qui restait de sa fierté ? Avec l'énergie du désespoir, elle tenta de le repousser, mais rien n'y fit. Elle n'avait plus de forces et son ennemi semblait s'amuser de son inutile résistance. Et, avec horreur, Lucy dut assister à sa propre souillure. Elle se mit à penser à ses amis, à sa famille. Elle était si faible ! Et tout à coup, elle se mit à pleurer. Elle était la honte de Fairy Tail ! Elle voulait mourir. Elle n'espérait plus qu'une chose, en finir le plus vite possible, que le salaud au-dessus d'elle se lasse de jouer avec son corps et qu'il se décide à la tuer. Elle n'en pouvait plus.

Et soudain, comme si son ennemi avait décidé d'exaucer ses prières, elle sentit qu'on la frappait. Malheureusement pour elle, son calvaire ne s'arrêta pas comme elle l'espérait. Son adversaire, après avoir profité de son corps, avait décidé de la frapper, sans relâche. Tout ce que Lucy espérait désormais, était de s'évanouir et d'échapper à ce supplice. Mais, même cela ne lui fut pas accordé.

Soudain, plus rien. Sous la surprise, elle rouvrit les yeux qu'elle avait fermé depuis le moment où elle avait compris les attentions de cet homme. Celui-ci, la regardait d'un air mauvais et il lui fit un sourire carnassier.

« Je ne vais pas te tuer, non. Tu vas vivre, vivre avec cette honte d'être une faible incapable de vaincre un ennemi. Tu vas vivre avec le souvenir de ce que je t'ai fait aujourd'hui, avec cette peur que quelqu'un te touche ou te fasse ce que je viens de te faire. Tu vas vire dans la peur et moi je vais m'en délecter ».

Au fur et à mesure de son discours, Lucy avait écarquillé les yeux de terreur. Non ! Il n'allait pas la tuer ? Elle voulait le supplier de l'achever, elle ne voulait pas vivre ainsi. Malheureusement, elle ne pouvait rien faire, elle ne parvenait même pas à ouvrir la bouche. Et, soudain, ce fut le néant.


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