Disclaimer : Tout appartient à Sir Arthur Conan Doyle et pour le film : Guy Ritchie. Quant à la musique : Damien Saez.

Titre : Il y a ton sourire

Rated : M

Note de l'auteur : Sur une magnifique musique de Saez, je me lançe sur du Sherlock Holmes. Je suis vraiment accro aux songfics ^^

I hope you'll enjoy it!


« Il y a ton sourire qui s'élève

C'est comme une lueur d'espoir

Il y a l'ombre et la lumière

Au milieu notre trajectoire... »

« ...Elle a acceptée ma demande en mariage. »

Cela lui fit l'effet d'une bombe, une bombe atomique qui détruit tout sur son passage.

« Bien...Je vois. »

Sherlock Holmes se leva de son fauteuil, prétextant qu'il était fatigué, il partit se coucher dans sa chambre. Cette nuit-là, Sherlock ne put s'endormir. Peut-être à cause de la pluie qui tombait si fort qu'elle aurait pu briser le verre sale des fenêtres, ou peut-être était-ce juste les larmes sur ses joues qui l'empêchaient de fermer les yeux. Ce sentiment affreux qu'il ressentait, il le détestait. C'était ce qu'il le rendait faible, pitoyable, humain...

« Il fallait choisir une route
Alors on a choisi la pluie
Acide à s'en brûler le cœur
Pourvu que planent les esprits... »

Watson savait que son ami n'allait pas sauter de joie à la nouvelle, bien-sûr. Dans ses rêves, il lui souriait gentiment et le félicitait. Mais même Mary n'était pas crédule, elle lui avait confiée sa culpabilité à séparer des meilleurs amis. De sa bouche, cela semblait stupide mais pourtant, pourquoi son cœur se serrait tant quand il repensait à son déménagement ?

Il s'était soudain prit à penser à Holmes en présence de sa future femme, en plus de ne parler que de lui. Il ne voulait se l'avouer mais son colocataire était le centre de son univers. Ni plus ni moins le noyau de son existence.

« ...Il y a tes yeux qui me tuent
Quand tu me dis que c'est fini
Il y a le vent de nos sanglots
Qui souffle pour une amnistie... »

Plus il s'essayait d'oublier, plus cela le hantait, plus cela le faisait souffrir, plus il pleurait. Il se leva pour chercher un flacon dans sa table de chevet.

La drogue avait le don de faire oublier la douleur. Sherlock prit une seringue, plongea l'aiguille dans le flacon et s'injecta le liquide dans le bras, au niveau du coude après avoir fait ressortir les veines avec sa ceinture, s'en servant de garrot.

La drogue se propagea dans son organisme, mais cela ne suffisait pas. Il en voulait plus pour oublier. Il chercha dans ses tiroirs et avala des cachets au hasard accompagné de Gin pour faire passer.

« Mais rien n'arrêtera la lutte
Rien ne séchera cette pluie
Non rien ne finira la chute
Car rien ne finit l'infini... »

Mais ça ne suffit toujours pas à faire disparaître Watson, il était toujours en lui, son odeur toujours sur sa peau, sa voix toujours à ses oreilles, son sourire est toujours là quand il ferme les yeux. Ses yeux... ses yeux si bleus remplis de malice quand il l'aide dans ses enquêtes, remplis de joie et de fierté quand Sherlock lui divulguait la solution, d'inquiétude quand il rentrait d'un combat en sang...

« .. .Rien ne desserrera nos mains
Rien n'éteindra l'éphémère
Nous forcerons, oui nous forcerons nos destins... »

Le détective but le reste de la bouteille et le pire ou le meilleur remonta devant ses yeux. Les yeux remplis de plaisir, plaisir qu'il lui donnait à l'occasion qui était devenue quotidienne. Leurs nuits secrètes de luxures, où ils s'abandonnaient à leurs désirs refoulés. Leur petit secret, qu'il disait, hein ? Il prends son pied et se marie ? Comme ça ? Non, c'est trop facile !

« WATSON ! »

« Puis nous perceront les mystères
Il y a les lois de l'empire
Et les trous noirs dans ma mémoire... »

Il savait qu'il devait le laisser seul, mais il avait peur. Peur qu'il fasse quelque chose de regrettable, il le savait, il le connaissait pourtant. Non, il ne le connaissait plus. Car il ne l'avait jamais déçu comme ça. Il venait d'annoncer son mariage à son meilleur ami et ce qu'il voulait là maintenant, ici et tout de suite était de courir dans ses bras .

Il mourait d'envie de s'excuser. Et pourtant...Le cri lui glaça le sang .

Car ce n'était pas un appel à l'aide, comme il avait l'habitude d'entendre. C'était un cri de haine, de colère et de fureur pure.

« ...Il y a le meilleur et puis le pire
Au milieu notre trajectoire
Combien tu vends ta liberté... »

Watson s'approcha de la porte de la chambre d'un pas tremblant, ouvrit la porte le plus lentement possible. C'est en baissant les yeux qu'il entra. Ce qu'il vut le troubla plus que jamais.

« Dis, combien tu vends ta poésie
Moi j'ai même vendu mon âme au diable, pour ton sourire... »

Sherlock Holmes, debout devant lui, les yeux rouges d'avoir pleurer et un regard...tant d'émotions...haine, désespoir, peur, et pourtant tellement d'amour.

Le brun s'approcha, sa main se calant sur sa joue. Le docteur ferma les yeux, attendant la claque ou le coup de poing mais rien ne vint ou du moins rien d'aussi brutal. Sherlock posa ses lèvres sur les siennes et ils s'embrassèrent.

On aurait pu penser que tout était simple, quand leurs corps se retrouvaient, ils n'y avaient qu'eux. Plus de Mary, plus de mariage, plus de séparation, plus rien sauf le plaisir.

« Puisque tout est aléatoire
Dans le chaos des univers
Puisque insoluble est la réponse
Et puisque déjà me manque l'air... »

Leurs langues se mêlaient dans un bal familier, Sherlock entoura la nuque de John de ses bras, jouant avec ses cheveux et s'accrochant à lui comme à une bouée de sauvetage. Watson, lui, se lassa noyer. Il serra son amant si fort, il ne voulait plus le lâcher.

Mais l'échange si doux se fit plus sauvage, les gémissement se firent plus fort. Le brun mordit le cou du docteur, posant sa marque. Il était à lui, et à personne d'autre. Watson gémit sous la caresse tandis qu'il glissa ses mains sous la chemise du détective. Leurs regards se croisèrent et une lueur de défis transperça les deux hommes.

Le blond arracha la chemise blanche d'un geste sauvage et s'attaqua à son tour au cou de son ami. Sherlock le guida vers le lit et tout à tour ils se dévêtirent. Ne manquant jamais de mordre, lécher, sucer ou embrasser chaque bouts de chair qu'ils touchaient.

Holmes sentait que la drogue faisait bien plus effet que voulu, mais cela rendait le moment encore plus délicieux. Chaque sensations étaient décuplées, à tel point qu'il ne pouvait réfléchir, il se laissait guider par ses instincts, ne cherchant que toujours plus de plaisir. Watson vit les yeux voilés par la drogue et en profita pour prendre le rôle de dominant. Il plaqua le logicien sur le matelas et commença des caresses dont il avait le secret, qui arrachaient des soupirs que seul lui avait et ne pouvait entendre.

Ses mains glissaient sur le torse de l'homme qu'il désirait tant. Il caressait ses flancs et embrassait ses tétons, il continuait plus bas, laissant des suçons sur son estomac puis sur son ventre et atteint son nombril . Mimant l'acte futur sous les yeux gourmands de Sherlock, et doucement, il glissa vers le membre tendus.

Le brun gémit de tous son soûl, il se foutait si la logeuse entendait, plus rien d'autre ne comptai. Cet homme le rendait fou.

« Et qu'importe les directions
Jusqu'au delà de la limite
Tous les chemins mènent à tes yeux
Tous les chemins mènent à la fuite... »

Il se tenait aux draps, les déchirant presque, toujours en hurlant le nom de l'homme de ses rêves lorsqu'il le prit en bouche. Il joua avec son gland du bout de sa langue et fit des mouvement langoureux de vas et vient.

Ses mains ne restaient pas inoccupées, l'une caressait sa cuisse et l'autre préparait gentiment son entrée pour la futur pénétration. Quand il se décida enfin à le prendre complémentent en bouche, le détective sentait que la fin était proche, la drogue le rendant plus vulnérable.

« John ! Ça suffit...prends-moi ! »

Pourtant le docteur ne cessa pas, il accéléra même ses mouvements, faisant rouler sa langue de plus belle. il releva soudainement la tête sous un gémissement de frustration, et il remplaça ses doigts par sa langue. A peine entré, il sentit son amant se tendre et crier son plaisir encore et encore.

Il resta dans cette position quelques secondes pour bien détendre les muscles. Non, il n'avait pas l'intention d'être doux comme avec une femme. Il se releva pour voir son Sherlock dans les yeux. Toutes traces de défis avaient disparus, il n'y avait plus que plaisir et désir mais pourtant toujours autant d'amour qui retournait l'estomac du bon docteur. I

l l'embrassa avec fougue, cherchant sa langue et gémit à son tour tant le plaisir que ces baisers lui donnaient le vertige.

« Ah...Sherlock...Je t'aime ! »

Et il le pénétra, sans douceur, c'était bestial. Revenu à l'état de simple animal. Mais c'était bel et bien sa place, en son intérieur. Pénétrant ses chairs et le sentir le retenir. Buter en lui, à cette endroit qu'il savait magique, le voir se cambrer et se mordre les lèvres sous toujours plus de plaisir. Leurs mains entremêlaient, leurs bouches toujours proches mais leurs cris toujours présents.

« ...Rien ne desserrera nos mains
Rien n'éteindra l'éphémère... »

Sherlock n'avait jamais ressenti autant de plaisir, les assauts répétés sur sa prostate l'envoyait toujours plus vers le paradis. Il ne voulait pas que cela cesse pourtant il ne pouvait plus respirer, l'orgasme lui coupa le souffle.

Watson ne pouvait s'arrêter. Cette sensation...Ah, cette sensation. L'orgasme était proche. Ses derniers assauts furent encore plus brutal, et son amant vînt sur son propre ventre. Son entrée se serrant plus que jamais autour de lui. Lui faisant voir des étoiles et venir à son tour dans un cri rauque.

« Nous forcerons nos destins
Nous perceront les mystères... »

Puis, ils s'endormirent, malgré tout.

Ils savaient que le lendemain serait rude. Mais ils s'en fichaient.

« Rien ne desserrera ces poings
Univers, univers... »

« Je ne veux pas.

-Quoi ?

-Ne pars pas. Reste avec moi. Ne te maris pas.

-Qu'es ce que tu racontes ?

-A l'heure où je te parles, je rêves secrètement qu'elle te laisse tomber pour les beaux yeux d'un séducteur au charme irrésistible.

-...

-Pourquoi l'as tu demandé en mariage ? »

Dos à dos, toujours allongés sur le lit du logicien, ils n'osaient se regarder en face.

« Nous retrouverons nos chemins
Nos idées puis l'univers... »

« Parce que je ne peux demander la main de la personne qui hantent mes rêves depuis des années.

-Ne pas être marié est un si grave problème pour toi ?

-Pas vraiment, mais la société le découvrira un jour et je ne suis pas sûr de le supporter.

-On s'en fout des autres.

-Tu diras pas ça quand nos clients nous fuiront.

-Moi, ils me fuient déjà.

-Cesse de faire l'enfant!

-...

-Tu n'es pas non plus capable de m'en donner, des enfants.

-Très observateur, Watson. C'est ta si longue inspection de la tuyauterie qui t'a éclaircit les idées ?

-Ne rends pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont.

-Tu sais que sans toi, je mourrais.

-Je serais toujours là.

-...

-...Sherlock...

-Dépêches toi de faire des enfants à cette Mary et reviens moi. »

« ...Il y a ton sourire qui s'élève
C'est comme une lueur d'espoir... »

Quand il se réveilla, il n'y avait pas Watson à ses côtés. Il avait encore rêvé de leur dernière soirée en tant que colocataire. Il se tourna vers la fenêtre, il pleuvait aussi fort que ce jour-là. Il était plus de 17h. Sa sieste s'était éterniser, quoique, il aurait pu dormir une semaine il n'aurait pas vu la différence.

« Il y a l'ombre et la lumière
Au milieu notre trajectoire, oui... »

Il se leva et enfila une chemise et pantalon noir qui traînaient dans le désordre ambiant habituelle.

Il se dirigea vers le salon pour y retrouver son violon et sa solitude.

«Enfin réveillé, j'ai presque cru que t'était mort. »

Watson, plus fringant que jamais, dans un nouveau costume, était assis tranquillement dans son ancien fauteuil. Ce qui ne l'étonna qu'à moitié, le bon docteur avait eu l'habitude de passer depuis son déménagement, parfois même il restait la nuit et tout deux se redécouvrait, leurs cris étouffés par la pluie comme si elle tombait pour eux.

« Il fallait choisir une route
Alors on a choisi les pluies... »

« Toujours un plaisir John, que me vaux l'honneur ?

-J'avais juste envie de te voir.

-Si je venais chez toi à chaque fois que je le désirais, j'aurais déjà emménager dans ton lit de Cavendish Place.

-Mary est enceinte.

-Tiens donc...

-Oui, et comme tu le sais, la future chambre du bébé doit se faire dans un endroit convenable.

-Hum ?

-J'ai donc décidé de léguer mon bureau au bébé. Et de reprendre mon cabinet à Baker Street. Si cela ne te dérange pas, bien-sûr ? »

Les deux hommes se regardèrent, Watson dégageait une aura de malice que Sherlock aimait tant. Le logicien se rapprocha de son amant.

«Et Mary ?

-C'est mon cabinet, j'en fais ce que je veux.

-Je veux dire, n'as t'elle pas trouver étrange qu'une telle décision te rende si euphorique, bien plus que lorsque vous aviez décidé d'emménager ensemble ?

-Je suis devenu bon acteur, j'ai eu un bon professeur. Alors, puis-je revenir ?

- De quoi tu parles ? Pour moi, tu n'es jamais partis. »

« Acide à s'en brûler le cœur
Pourvu que planent les esprits... »

Ils s'embrassèrent et soudain, ils se retrouvèrent dans ce lit qu'ils avaient quittés il y a des mois. Leurs corps se mêlant, leurs peaux soudain, retrouvèrent le toucher, leurs yeux pouvaient de nouveau voir, et leurs oreilles de nouveau entendre. Le monde soudain recommença à tourner. Sherlock avait retrouver son John, car tout Sherlock Holmes a besoin de son John Watson.


Fin.

Si ce chapitre vous as plu, dites le moi, j'ai pleins d'idées de ce genre, je pensais même faire un recueil. Mais je veux pas faire ça pour rien.

Merci d'avoir lu !