Bon, et bien ceci est ma première fanfiction sur le Fandom SNK. Pourtant, j'y traîne régulièrement. Mais comme d'habitude, j'hésite plusieurs mois avant de concrétiser la moindre de mes idées.

Bref, cette fanfiction contient un OC qui est un homme (enfin c'est compliqué vous verrez bien) et qui va se taper un autre homme. Il s'agît donc ici de yaoi, aussi je prierais les personnes que ça rebute de ne pas se plonger dans cette histoire. Je remarque d'ailleurs qu'on ne croise pas tant que ça d'OC masculin, pourquoi ? J'ai bien ma petite idée la dessus mais pas de polémique :ahem: !

Sinon que dire ? Je n'ai pas spécialement de rythme de parution, l'inspiration ça va, ça vient.

J'espère que cette fanfiction vous plaira et ... je vous love ? Coeur sur vous !

Ah oui, si vous remarquez des fautes qui nuisent à la lecture, dîtes-le moi. N'ayant pas de béta j'essaie d'en faire le moins possible. Cependant, il en reste toujours et nous ne sommes point infaillibles mes enfants !


PROLOGUE : LE SENS-TU EN TOI ?

Quand le manoir de son maître, le Comte Orlock, était enfin plongé dans la plus profonde des obscurités, Icare sortait de son lit et s'asseyait sur le rebord de sa fenêtre. Ses longs cheveux gris brillaient parfois, quand les nuages daignaient laisser la lune apparaître.

Le sens-tu en toi ?

Relevant la manche de sa chemise de nuit, le garçon passait distraitement la pulpe de ses doigts sur les cicatrices qui zébraient sa peau blanchâtre. Les yeux gris et ternes d'Icare ne laissaient rien transparaître, pas la moindre émotion ne fuitait de ces iris inexpressives.

C'est un don.

Quand le manoir de son maître, le Comte Orlock, était submergé par l'assourdissant silence de la nuit, Icare devenait un autre. Mais, peut-être qu'avec le temps Phantom s'était réellement rattaché à son être. Peut-être qu'il ne pouvait plus exister autrement qu'à travers lui, à travers ses actes et ses missions.

Celui de tuer.

Icare s'élançait par la fenêtre de sa chambre, prêt à servir les intérêts de son maître. De toute façon, le sang ne fait pas de tâche sur le noir. De toute façon, ici bas on se fiche depuis longtemps de ce qui est bien ou mal. Alors les cheveux d'argent d'Icare fouettent son visage tandis qu'il se presse dans les rues de Stohess, imperturbable malgré le vent classé qui hurle dans ses oreilles.

Ils le méritent.

Quand le Phantom aperçoit enfin la demeure de sa victime, toute lumière éteinte, le destin de cette dernière est scellé. Pathétique bourgeois grassouillet qui se vautre dans le luxe et la débauche, prend garde à toi, la dernière ombre plane déjà au dessus de ta tête. Voilà que l'assassin a passé ta porte, près à venir te cueillir dans ton lit. Alors, il se penche aux dessus de toi et murmure à ton oreille.

« - Belle nuit pour mourir, Monsieur Rommel. »

Tel est le signal, d'un ample mouvement du poignet, il fait taire le cri de terreur naissant, la pointe de son poignard affûté se reflétant dans ses prunelles. La lame continu sa douce balade sur le corps du vieil homme, laissant dans son sillage des arabesques écarlates. Les artistiques dessins défiguraient le visage de la victime. Le maître avait souhaité une dimension artistique au départ prématuré de son camarade. L'acte en lui-même n'était rien, la partie complexe résidait dans la… mise en valeur du macchabée.

Le sens-tu en toi ?

Quand la besogne est terminée, le Phantom disparaît dans la nuit plus impénétrable que jamais. Car au fond, le sang ne fait pas de tâche sur le noir.

La réponse est oui.