Harry Potter & Co appartiennent à J.K. Rowling et le texte appartient à WolfHawk, texte que vous pouvez retrouver sous l'id 1286028. Donc mesdames, mesdemoiselles et messieurs, je vous présente :
PAIN AND PRESS
Putain de salope. Je la hais, elle et son corps gracieux, ses lèvres
lascives, elle qui parade dans les couloirs. Je pense que Ron va finir
déshydraté s'il continue à baver comme ça chaque fois qu'elle dit
"bonjour" dans son anglais approximatif. Même Rogue se lèche les
babines nerveusement, inconsciemment, de manière incertaine, quand elle
l'approche. Je pensais que cet homme était stérile. Ou homo. Il pourrait quand
même l'être ( lui et le professeur Lupin semblent très proches ) mais elle le
drague quand même. J'ai eu le béguin pour Rogue il y a longtemps, mais je n'ai
même pas réussi à me faire rejeter par lui. Mais bon, je sais que je n'ai ni
son charme, ni son sexe.
Je n'aimais pas les femmes avant de la rencontrer, pas vraiment. Je veux dire
que par moment, je remarquai la beauté de Parvati, ou bien, que les seins de
Pansy Parkinson grossissaient. Peut-être que c'est à cause de tous ces livres
que je lisais, où tous les héros étaient des hommes et où leurs acolytes
adoraient les femmes. Qui sait ? Tout ce que je sais, c'est que je ne n'avais
jamais rien ressenti quelque chose pour personne jusqu'à Fleur Delacour. Et en
plus, cela ne suffisait pas qu'elle puisse entraîner un homme à sa mort en
jouant les sirènes avec le balancement de ses hanches, elle était aussi
intelligente. Pas du tout niaise, insipide, ou imbécile, comme je le pensais,
comme je l'avais espéré. Mais mon dieu, elle a un cerveau de la taille de ses
seins ( et croyez-moi, ils sont gros) elle absorbe la connaissance dans son
joli petit crâne, la dévore, comme si le soleil du lendemain ne devait pas se
lever. Elle rayonne comme une petite fée quand elle parle des potions (je l'ai
entendu parler avec Rogue de la difficulté à traduire les recettes de potion),
ou de l'arithmancie ou des runes.
Que je sois damnée si je ne me suis pas touchée chaque nuit depuis son retour.
Fait des allers-retours avec mes doigts jusqu'à ce que je sois si excitée et si
mouillée que je dois me forcer à ne pas hurler en pensant à elle, et en
jouissant violemment, ce qui me laisse en sueur et tremblante. Elle me hante.
Ca fait cliché, je sais ; elle est mon obsession personnelle. Je sais que je
devrais rester loin d'elle et éviter ses yeux comme la peste. Rien ne peut me calmer
ou même m'apaiser. Aucun de mes livres, aucune musique même un bain ne
peut calmer mon esprit enfiévré ou soulager mes pauvres doigts douloureux.
Et la voilà, dans ma bibliothèque. Elle s'assit la, avec son air innocent,
absorbée par son livre. Inconsciemment, elle remet une mèche de ses cheveux
soyeux derrière son oreille, et lève les yeux pour me surprendre en train de la
fixer.
- Hermione !
J'eus un frisson. Elle me fit signe de la rejoindre. À contrecoeur, enfin
presque, de peur qu'elle ne voit mon envie d'elle dans mes pupilles.
- Hermione ! Comme c'est bon de te voir !
- Bonsoir Fleur. Ca va ?*
elle sembla extraordinairement heureuse de mon utilisation rudimentaire de sa
langue (sans mauvais jeux de mots). J'étais surprise de son allure, sans
uniforme ni maquillage. Il était tard, et nous étions seules dans la
bibliothèque (même madame Pince dois manger quelquefois). Je me demande
si, comme moi, elle a des insomnies. Elle avait attaché ses magnifiques
cheveux en queue de cheval, mais quelques mèches s'étaient échappées, et je
pouvais presque voir ses seins à travers son petit tee-shirt blanc moulant.
Elle avait un jean bleu pâle et ses pieds nus étaient repliés sous elle sur la
chaise.
Elle me coupa le souffle.
- Ca va bien merci, et toi ?*
Wow, je dois perdre l'esprit si sa voix commence à m'exciter comme ça. Je
nageais dans du chocolat et je m'y noyais, mais je ne pensais même pas à
appeler à l'aide et puis, je ne pouvais plus être sauvée...
- Ca va.* Je ne savais pas que tu portais des lunettes, m'hasardais-je, ne
voulant pas que le moment finisse, qu'on me laisse au moins une chance
de la séduire.
Qui aurait cru que la chaste et réservée Hermione Granger complotait
pour séduire une demi-Vélane ? ( Je n'osais pas penser que sa gorge pouvait
être aussi sèche que la mienne avec la même désire dévorant.)
- Oui*
Elle leva ses yeux parfaits au ciel ; le fait qu'un geste aussi simple fût
aussi sensuel me frappe en plein.
- J'enchante mes yeux, le matin, pour pouvoir voir sans elles et pour être plus
jolie, mais* ah excuse moi, quand je suis fatiguée, ma langue glisse
facilement.
Je ne m'embêtai pas à la corriger, l'entendre dire " ma langue" était
tout simplement trop bon. Je haussais les épaules, et elle continua
- Mais la nuit, quand je suis seule et en train de lire, je n'ai pas besoin
d'être belle.
- Tu es toujours belle, protestai-je, avant de réfléchir. Je voulais hurler,
non seulement à la stupidité de cette réponse magnifiquement clichée, mais
aussi à ma propre stupidité pour avoir oralement exprimé mon désire.
Et elle rougit. Ecoutez bien, Fleur Delacour, la princesse de toutes les
beautés, rougissait à cause d'un compliment nocturne provenant d'une de ses
amies. Une amie. Mon souffle se gela dans ma poitrine pendant que j'attendais
son blâme.
- Merci Hermione, dit elle, timide et incertaine.
- Mais c'est vrai *, lachai-je d'un ton moqueur. ( C'est tellement
évident, nous la fais pas surprise, salope ! ) Tu es très belle, comme un
crépuscule couvert de miel et de douceur ou peut être comme l'aube avec des
éclairs et des fleurs. Tu es... Tu es intelligente et gentille et belle et ...
si parfaite... Je dois y aller.*
Je me tournai pour partir mais le mot qu'elle prononça me stoppa net.
- Pourquoi ?
- Putain, mais t'es si belle et tu peux avoir qui tu veux mais il faut que ce
soit MOI que tu tortures, il faut que ce soit dans MA bibliothèque que tu
viennes et... Laisse moi tranquille, s'il te plait* ?
Je me retournais pour la seconde fois et j'étais presque arrivée à la porte
avant qu'elle ne m'arrête encore.
- Comment est ce que je te torture ?
C'était presque inaudible mais pour moi, c'était un cri, fort et clair.
je ne pouvais pas la regarder en face et je répondis, le dos tourné :
- Je te veux.*
et je sortis hors de la pièce avant que sa tirade ,à la fois coléreuse et
effrayée me fit m'arrêter, encore une fois, et elle courut hors de la
bibliothèque pour me rattraper dans le couloir.
- Tu me veux ? tu me veux ?* Hermione Granger, tu es la plus belle femme
au monde, si brûlante, avec un mental de fer et tu me veux ?*
Surprenante dans sa colère, dans son intensité et dans sa passion.
Et ensuite, je sentis une main interrogative dans mon dos. Je répondis
sans mots dire. En me retournant, une main sur sa joue, un pouce sur ses
lèvres.
- Tes lèvres sont comme des plumes d'anges, dis je, heureuse à son sourire.
- Et les tiennes parlent trop.
Elle m'embrassa. Douce, légère, et oh... Je me noie dans cet abysse brûlant.
Et ensuite, je me souvins que c'était Fleur, la coquette allumeuse Française.
Je me rappelai mon agonie (oubliée à ce moment) et ma frustration et ma colère
revinrent en force. Je les canalisai dans ce baiser, en pénétrant sa bouche de
ma langue. J'attendais son recul, son sursaut à ma férocité soudaine. Ce
n'était pas une simple rencontre de lèvres encore chaste et vierge : c'était ma
rage et mon envie qui se manifestait dans ce baiser féroce, dans la façon dont
je la maintenais collée contre moi. Ce n'était ni confortable, ni léger ;
c'était du viol, c'était elle dans la cage de mes bras. Mes doigts s'emmêlaient
dans ses cheveux pour que sa tête se rapproche encore plus de la mienne, plus
d'échappatoire, maintenant...
Et elle ne veut pas s'échapper, de toute façon. Au lieu de tenter de s'enfuir,
elle se rapproche, me donne sa bouche et me serre dans ses bras.
Et soudainement, ma frénésie disparut quelque part dans ce baiser, et je ne
voulais rien de plus que la serrer, ma peau pâle et nue contre sa peau lisse et
cuivrée, mes lèvres goûtant ses secrets.
Elle sembla comprendre, cette clairvoyante pétasse, que toute la frustration
sexuelle que j'avais refoulée était partie. En se dégageant de mes bras, elle
posa un doigt contre mes lèvres à ma protestation et demanda :
- Chez toi ou chez moi ?
J'hochai la tête. Elle sourit et hocha la tête. Elle me guida dans ma chambre
et nous marchions sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller les filles qui
dormaient en essayant de ne pas éclater de rire. Je redevins vite sérieuse
quand elle enfouit sa main entre mes jambes, et me poussa sur mon lit. Ma
baguette était sur la table de nuit et je lançai rapidement un charme de
Silence et de Distraction autour du lit pendant qu'elle tirait les rideaux en
m'embrassant. En respirant bruyamment, me mit dos à plat sur le lit et toutes
les protestations que j'aurais pu émettre s'enfuirent au loin quand elle enleva
son jean ( pas de sa manière habituelle, ni timide ni m'as-tu-vu ) et son
T-shirt, sans rien en dessous. Elle me grimpa dessus, lécha mon cou et mon
oreille ( une chaleur liquide se précipita entre mes jambes ), elle goûtait ma
lèvre inférieure et finalement, m'embrassa à pleine bouche.
- Déshabille toi, ma chère.
Je manquais de brûler mes vêtements, les jetant au loin comme les barrières
entre sa peau et la mienne qu'elles étaient. Et ensuite, nous étions nues,
l'une contre l'autre, et ce fut l'expérience la plus érotique, la plus éthérée
et la plus sacrée que je n'avais jamais eue. C'était comme si mon âme passait
en elle à travers les pores de nos peaux. Je fermais les yeux, submergée par sa
révérence et sa beauté ; et elle embrassa mes paupières, si délicatement, si
tendrement, de manière si attentionnée que je sentis ma poitrine se réchauffer
et me compresser. Elle approcha son visage du mien et quand je l'embrassai, je
ne pensais pas à son retour prochain en France. Je ne pensais pas à Ron et à
Harry et à ce qu'ils allaient dire, ou bien, combien Victor serait blessé s'il
l'apprenait. Je ne pensais pas aux notes, à l'école ou à ma réputation. Mes
seules pensées concernaient ce baiser, combien il était sublime, à faire
trembler la terre, et pourtant, j'avais un poids sur les épaules.
Je léchais son téton, en suivant son mamelon, en m'arrêtant de temps en temps
pour le sucer. Et je mordis, je fis rouler ce téton entre mes dents tandis que mes
doigts se tendaient vers l'autre. Elle s'arqua involontairement et haleta. Elle
me rendit la pareille et ses mouvements inexpérimentés (mais ô combien
délicieux) me surprirent dans me brouillard sexuel : elle n'avait jamais
fait ça avant. Savoir cela me réjouit, elle est toute à moi, l'intensité
de cette possessivité me réjouit. Malgré tous ces regards pleins d'envie qu'elle
reçoit, je suis la seule qu'elle ait permise à tenir ces promesses implicites d'exquis
plaisir charnel. Elle me toucha de manières qui ne m'avait jamais paru particulièrement
sexuelles : un frôlement sur la cuisse, sa langue entre mes omoplates, et
ses doigts qui me massaient la nuque et qui décontractaient des nœuds dont je
ne connaissais pas l'existence… Le bonheur, le paradis et le ravissement… Et
ensuite, sa langue, petite et chaude entre mes tétons, entre mes jambes… Quelque
chose plus intime est il possible ? Elle émit des petits sons inarticulés et
elle avait une respiration irrégulière quand je lui fis la même chose, me
délectant de mon pouvoir.
La première fois fut calme, douce, mais tellement intense. Nous nous endormîmes ensemble, son souffle chaud contre mes cheveux. Je me réveillai quelques heures plus tard à ses mains inquisitrices et à sa langue baladeuse. Je frissonnai quand elle enleva la couverture pour me lécher l'estomac.
- Je suis désolée de t'avoir réveillée*
- Hmmmmm
Je m'étirai lascivement… et frappai ! Elle laissa échapper un petit cri quand je la mis sur le dos et nous refîmes l'amour.
Et encore une fois à l'aube. Nous avions ouvert les rideaux mais maintenu le sort de silence et elle mit un sort d'obscurcissement pour que je puisse regarder la lumière du soleil jouer sur ses cheveux et sur ses seins.
- Tu es comme Aphrodite ou Venus, soufflai-je d'incrédulité et d'émerveillement, si belle…
Et elle m'embrassa jusqu'à ce que toutes considérations mythologiques m'aient quitté, et elle fut mon tout.
Mais comme toute perfection, il devait y avoir une fin. Nous réussissions à coucher ensemble toutes les nuits après ça. Chaque nuit, nous parlions, parfois, c'était sérieux, parfois, parfaitement stupide et quelquefois, complètement sexuel. Et après, nous faisions l'amour, et encore là, parfois, c'était sérieux, parfois, ça ne l'était pas, mais c'était toujours intense. Jusqu'à son départ.
Ce jour-là, il n'y avait rien à dire. Aucune d'entre nous n'avait jamais la moindre allusion à l'amour ou quoi que ce soit à part une grande amitié ou à du sexe magistral.
- Bon voyage Fleur*
Qu'est ce qu'on dit à quelqu'un qui a compté plus en quelque semaines que quiconque dans sa vie? Qu'est ce qu'on dit à la seule personne qui ait jamais compris l'excitation de l'arithmancie ou la beauté des potions ?
- Au revoir, 'ermione. Je t'aime.*
Elle murmura la dernière partie de la phrase à mon oreille en me serrant dans ses bras (une réaction naturelle entre amies, bien sur, rien de choquant à cela, personne ne bougea un sourcil)
J'étais tellement étonnée quand elle partit, ses mots se répétaient encore et encore à mon oreille.
- Tu vas bien, Mione ? demanda Ron.
- Ouais.
Ca continuait à résonner et à vibrer en moi.
Je t'aime.
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Voila c'est fini !!! Je fais appel à votre générosité concernant les reviews !!!
